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Commentaires sur ses livres

Karine Giebel

Par aristoloche le 17 Avril 2024 Editer
aristoloche
Si votre plaisir c'est de voir décrire l'humiliation et la cruauté pendant de nombreuses pages, bonne lecture. Je ne comprends même pas comment ce livre existe, le monde est plein d'horreur, il a des documentaires sur le sujet à la pelle, on le sait en ouvrant n'importe quel journal, pas la peine d'en rajouter.
Par Arroue le 17 Avril 2024 Editer
Arroue
Pour me souvenir du bouquin :

Spoiler(cliquez pour révéler)
L'histoire débute par un braquage qui tourne mal et fait plusieurs blessés, dont Will, l'un des voleurs. Raphaël, son frère aîné, est bien décidé à prendre tous les risques pour le sauver.
L'équipe s'arrête dans une campagne reculée et séquestre une jeune vétérinaire, d'apparence inoffensive, afin qu'elle soigne le jeune homme. C'est sans compter sur son "mari", un dangereux pédophile sadique qui rentre à la maison avec deux nouvelles proies. Commence alors une dangereuse course contre la montre pour Raphaël, qui devra subir les pires tortures afin de se sauver son frère et peut-être l'innocence des deux adolescentes dans la pièce d'à côté.
A propos du livre :
Purgatoire des innocents
Purgatoire des innocents
Par Lola5405 le 16 Avril 2024 Editer
Lola5405
Cette année ne m'a pas vraiment emballée mais je pense que le thème planète/écologie y est pour beaucoup. Les nouvelles étaient toutes vraiment dans la même ambiance sans grande distinction contrairement aux autres années où certaines ressortaient plus sombres par exemple. J'attendais comme chaque année la nouvelle d'Agnès Martin-Lugand pour la continuité de l'histoire de ses personnages depuis le début de cette aventure 13 à table ! La nouvelle qui me reste le plus en tête (et que je n'ai pas oublié juste après l'avoir lu) est celle de Raphaëlle Giordano, l'idée des livres humains était vraiment très ingénieuse.
A propos du livre :
13 à table ! 2023
13 à table ! 2023
Par antoine18 le 16 Avril 2024 Editer
antoine18
Encore un énorme coup de cœur pour cet avant dernier livre de l'auteure à la plume si addictive, une fois plongé dans le livre on ne le lâche plus. Je me suis attaché aux frères Mathieu et aux personnages secondaires. Tout au long du livre on va suivre Léonard en apprendre plus sur lui et son frère et à la fin je ne suis pas attendu à cela. Hâte de lire son tout dernier livre.

Vous aimez les romans noir, l'univers carcéral, les thrillers, les thrillers psychologiques, ce livre est à lire absolument.
A propos du livre :
Glen Affric
Glen Affric
Par Christele-1 le 11 Avril 2024 Editer
Christele-1
Et chaque fois, mourir un peu - Livre 1 de Karine Giebel

Lorsque le nouveau Karine Giebel apparaît sur les rayons des libraires, il m'arrive un phénomène étrange. Je suis à la fois attirée comme jamais par ce nouveau titre et j'éprouve en même temps une certaine appréhension qui frise la répulsion. Il faut dire que l'autrice m'a habituée à souffrir en lisant ses romans. Toujours les thèmes sont forts et puissants, ils viennent toucher le point sensible en chacun d'entre nous, pile poil là où ça fait mal. Alors pourquoi dois-je m'infliger cela ? Qu'est-ce qui fait que je ne peux résister à cette lecture ? Sûrement cette universalité, cet éclairage sans concessions des zones les plus sombres de l'humanité. Croyez- moi, une fois encore je me suis laissé captiver par son nouveau scénario. Parce que même si suivre le parcours accidenté de Grégory, un infirmier humanitaire a été une lente traversée de l'horreur, j'en ressors grandie. Chaque destination, chaque guerre ou conflit dispersé aux quatre coins du monde nous percute de plein fouet. Les lieux choisis font froid dans le dos : Sarajevo, Kigali, Srebrenica, Monrovia, Gaza, Khandahar... Karine à l'art et la manière de mettre un embrasement général sous la loupe, un focus sur deux ou trois personnages marquants qui viennent s'inscrire à jamais dans le cerveau de notre « héros ». Les plus vulnérables sont souvent les femmes et les enfants, les vieillards aussi peu importe où nous nous trouvons sur la planète, il y a toujours une zone de guerre. Et même quand le conflit est terminé, il reste encore les mines antipersonnel pour semer la mort et le malheur. Parallèlement à la grande Histoire, il y a la vie privée de note humanitaire qui n'est pas dénuée de souffrance et ressemble parfois à un chemin de croix. Vous l’aurez compris un livre pas facile mais tellement enrichissant, émouvant qu'on ne risque pas d'oublier. J'ai beaucoup aimé la rencontre avec Denis Mukwege qui apporte beaucoup d'espoir. Je ne peux que le recommander aux plus forts d'entre nous, il ne nous reste qu'à patienter pour découvrir la suite dans le Livre 2 cet automne. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/04/et-chaque-fois-mourir-un-peu-livre-1.html
Par nf23 le 9 Avril 2024 Editer
nf23
Un super thriller qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout du récit. Une intrigue effroyable dont on ne soupçonne pas l'issue. Je recommande !
A propos du livre :
Les Morsures de l'ombre
Les Morsures de l'ombre
Par lectures_du_soir le 9 Avril 2024 Editer
lectures_du_soir
Quelle claque ! Quelle remise en question !
C'est le premier Karine Giebel que je lis, et je pensais lire un polar, ou un thriller. En fait, pas du tout. Nous sommes ici sur un roman noir, violent, avec des scènes parfois insoutenables.
Ce livre est très difficile à lire. Déjà parce qu'il fait écho à actualité. Gregory part en mission humanitaire depuis 1992, il va donc intervenir sur un certains nombre de conflits. Du génocide au Rwanda, au Kosovo, au conflit israelo-palestinien, toujours la même horreur, toujours les mêmes scènes, les même drames.
Il est difficile de part ses descriptions, rien ne nous est épargné. Âmes sensibles, s'abstenir, vraiment.
Et il est difficile parce que nous suivons aussi la fatigue psychologique de Gregory. Comment avoir une vie "normale" après tout ce qu'il a vu ?
Ce roman m'a bouleversé, parce que même si je pense à toutes les victimes, je pense surtout aux enfants. Ça me tord les tripes, et ce sentiment ne m'a pas quitté tout le long du roman.
C'est un roman très bien écrit, (d'ailleurs merci à @netgalleyfrance pour la découverte) et l'autrice arrive parfaitement à poser les mots sur les sentiments du personnage principal.
Par annick69 le 8 Avril 2024 Editer
annick69
Depuis 2021 je n'avais pas relu de roman de Karine Giebel. La semaine passée j'ai choisi "Glen Affric" à la bibliothèque… Pour ceux qui connaissent l'autrice, on sait tous comment finissent ses histoires! Je m'y attendais… mais à chaque fois c'est pareil, je ressort le cœur en miettes. En fait, j'ai toujours un espoir, même petit, et je me fais avoir à chaque fois!

Karine Giebel a une façon bien à elle pour nous épingler avec ses personnages. Dans ce titre c'est avec Léonard, jeune garçon de 16 ans, récupéré par Mona qui l'adoptera; Elle l'a trouvé dans un fossé, il devait avoir 5 ans, un petit animal sauvage. Il lui restera des séquelles à vie des maltraitances subies avant sa découverte. Mona a un fils, Jorge, qui a été accusé d'un double meurtre avec viol, il clame son innocence, il est emprisonné depuis 16 ans. La peine retenue était de 22 ans. Les deux "frères" ne se connaissent pas. Léonard n'a jamais su que Jorge était incarcéré! À la sortie du centre pénitencier, la rencontre entre Léonard et Jorge sera une délivrance pour Mona. Ils vont essayer ensemble de reprendre une vie "normale".

"Raconter? Aucun des pauvres mots qu'il connaît ne pourrait dire sa souffrance. Aucun mot, seulement cette brûlure qui consume son corps comme une herbe sèche. Aucun mot, seulement ces larmes qui coulent sans discontinuer, ces sanglots qui viennent droit de son âme. Aucun mot. Seulement la peine et la honte…"

L'histoire de cette famille recomposée sera entrecoupée par celle d'Angélique : jeune femme qui après le décès de ses parents a atterri chez un oncle. Elle subit quotidiennement les humiliations, les viols, la soumission de ce cher parent!

"Parfois, c'est le soir qu'il vient. Parfois, le matin. Parfois, au beau milieu de la nuit. Quand bon lui semble. Quand il en a envie. Elle n'a rien à dire et il y a longtemps qu'elle ne dit plus rien…"

Ce sont plus de 700 pages que j'ai avalé en 4 jours (dont un week-end, oui je travaille sinon…), et comme pour "Meurtres pour rédemption" avec Marianne on ne ressort pas indemne d'une telle lecture. C'est incroyable cette façon que l'auteure a de nous mettre dans des états pareils avec un récit d'une telle intensité. Un thriller d'une grande valeur autant dans l'empathie pour les personnages, les mots qui ne nous lâchent pas, cette envie irrésistible d'aller au bout de l'histoire sachant que l'on en aura le cœur déchiré. L'injustice, la différence, l'amour fraternel, l'incarcération, sont les sujets premiers de ce titre entre autres.

"Parfois, tu aimerais disparaître. Partir, loin d'ici. À Glen Affric…"
A propos du livre :
Glen Affric
Glen Affric
Par Reno-ThrillerAddict le 5 Avril 2024 Editer
Reno-ThrillerAddict
Comme à peu près tous les livres de Karine Giebel, on est ici sur un énorme coup de cœur.
On a à faire avec un excellent mélange de genre, entre le thriller médical, le thriller historique et le thriller psychologique. Je ne suis pas du tout d’accord avec bon nombre d’avis que j’ai vu passer et qui ne retrouvent pas la plume de l’auteure dans ce livre. Pour ma part, je trouve qu’on est au contraire sur une version magnifiée du style habituel de l’auteur.
De 1992 à nos jours, l’auteure va vous faire explorer les traumatismes physiques et psychologiques des zones de guerre.

“Ça ne finira jamais. La pourriture est à l’intérieur de l’humain, comme le ver dans le fruit.”
Je ne pourrais pas mieux résumer la trame de fond de ce livre que part cette citation. Tout est dit, l’histoire est dramatique, bouleversante et malgré la lourdeur du sujet abordé, Karine Giebel arrive à nous placer des passages de pur thriller si habilement que ça semblerait presque facile.
Les premiers chapitres sont ponctués de phrases courtes, c’est très percutant. Le style se veut autoritaire comme pour bien nous faire comprendre l'importance de chaque mot.
Les premières pages passent à une vitesse folle, jusqu’à la page 47.
47 pages avant qu'on ne se prenne en pleine face l'élément déclencheur avec autant de violence que le protagoniste. Tout l’art de Karine Giebel et son expertise dans l’écriture des thrillers psychologiques vont se déchaîner à partir de cet instant du livre.

[...]

Pour finir, je dirais que ce livre est certainement le livre le plus marquant qu'il m'ait été emmené de lire sur le syndrome post-traumatique et qu’il est un des meilleurs de l’auteure. Avec ce livre, Karine Giebel nous plonge dans les profondeurs de la condition humaine à travers le prisme des conflits modernes tout en rendant hommage aux humanitaires.

Mon seul regret ? Devoir attendre la suite !

La chronique complète est à retrouver sur mon blog :
https://thrilleraddict.com/2024/04/05/et-chaque-fois-mourir-un-peu-de-karine-giebel/
Par Terralica le 1 Avril 2024 Editer
Terralica
Recueil de nouvelles pour les restos du coeurs. Très rapide et agréable à lire. Attention cependant malgré la pléthore d'auteur on retrouve un thème très nostalgique et des histoires très sombres d'une nouvelle à l'autre.
A propos du livre :
13 à table ! 2024
13 à table ! 2024
Par Waterlyly le 1 Avril 2024 Editer
Waterlyly
Grégory est infirmier au comité international de La Croix Rouge. Marié à Séverine et papa de la petite Charlène, il doit souvent être absent. Il n’a qu’une devise, celle de soigner quiconque en aurait besoin, peu importe ses convictions politiques ou les actes commis par les blessés. Au fil de ses missions, il fera des rencontres qui le bouleverseront.

Je préfère m’arrêter ici en ce qui concerne les éléments de l’histoire, tant ce roman est foisonnant et réserve une multitude de situations inattendues. Inutile de tergiverser, cette lecture a été un coup de cœur absolu, de ceux qui bouleversent, qui laissent sonné et chamboulé. L’auteure m’a totalement immergée dans ce monde où les soignants du CICR font preuve d’un courage indicible, et j’en ressors profondément émue.

C’est Grégory qui va mener le fil rouge de cette histoire, au long de ses missions, mais également de sa vie personnelle, dans laquelle il connaîtra des drames terribles que je ne veux pas vous révéler. Le jeune homme m’a profondément touchée, de par son courage, sa sensibilité mais également de par ses indicibles blessures qui vont le façonner peu à peu.

Ce roman laisse son lecteur chamboulé. Avec beaucoup de justesse et d’acuité au moment de décrire les ressentis et les sentiments de ses personnages, l’auteure déroule une intrigue totalement bouleversante. Ce roman sera en deux parties, la deuxième étant attendue pour l’automne. La fin de la première partie laisse le lecteur dans l’incertitude la plus totale, et bien evidemment, l’envie de lire la suite est présente.

La plume de l’auteure est incisive et d’une grande fluidité. Avec des chapitres assez courts, le rythme ne faiblit jamais. Les indications spatio-temporelles au début de chaque chapitre sont les bienvenues afin que le lecteur puisse se repérer.

Un roman percutant, bouleversant et qui m’a profondément touchée. À découvrir sans hésiter.
Par julie-1409 le 30 Mars 2024 Editer
julie-1409
Un très bon thriller, fidèle à l'autrice. L'histoire est très addictive, cependant, je l'ai trouvé moins surprenante que certains autres des livre de Giebel.
A propos du livre :
Les Morsures de l'ombre
Les Morsures de l'ombre
Par HDay le 30 Mars 2024 Editer
HDay
Beaucoup de suspense et de rebondissements. Emouvant, captivant
A propos du livre :
Glen Affric
Glen Affric
Par adefmercier le 27 Mars 2024 Editer
adefmercier
Un braquage qui tourne mal, un magot qui monte à la tête, un blessé qu'il faut soigné mais où ? Chez qui ?
A propos du livre :
Purgatoire des innocents
Purgatoire des innocents
Par Matatoune le 26 Mars 2024 Editer
Matatoune
Avec Et chaque fois, mourir un peu, Karine Giebel explore les dégâts des violences psychologiques et physiques que rencontren les humanitaires de la Croix-Rouge internationale dont la charte est de soigner toutes les personnes qui le nécessitent. Comme un tour du monde des conflits les plus meurtriers depuis 1992, Grégory, vêtu uniquement de son gilet pare-balles avec le logo de la Croix-Rouge, a choisi de soigner ses patients sur tous les endroits où ils ont besoin de ses soins infirmiers. Karine Giebel signe une première partie époustouflante avec d’un côté la description cruelle du monde moderne et l’empathie et le respect pour ces hommes et femmes, héros des temps modernes !

Brins d’histoire
Juillet 1992 : Hôpital Lopiding créé par le Comité International de la Croix Rouge (CHR) pour les victimes de la guerre du Sud Soudan. A peu près 700 lits répartis dans dix salles communes. Plus grand hôpital de campagne du monde.
« Chaque jour, Grégory apprend »

Février 1994 : Hôpital Kosevo à Sarajevo. Toujours le Comité International de la Croix Rouge.

Et entre, il y a eu les Alpes-de-Haute-Provence avec Séverine, sa femme, et Charlène, sa petite fille de 6 ans.

Quelques mois plus tard, lorsqu’un serbe, Dragan, rongé par la douleur, lui lance « J’espère qu’un jour, vous saurez ce que ça fait de perdre sa femme et son enfant. » L’horreur anticipée glace les sangs !

Alors, lorsque la nouvelle se lit sur la page, comme sonnée par un uppercut, la lecture s’arrête et se bloque.

Pour faire semblant de s’en remettre, Grégory enchaîne les missions. D’abord, le Rwanda, la Tchétchénie, la Colombie et à chaque fois, la douleur et la souffrance ne se calment pas.

Au fil du temps, la charge va s’alléger. Sauf, que sauveur ne signifie pas Dieu ! Est-ce que Grégory devra payer le prix d’avoir cru pouvoir vivre à cent à l’heure pour oublier ses fantômes. Ou alors pour s’être pris pour Dieu ?
« Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu. »

Pas uniquement un thriller !
Ce premier tome s’intitule Blast, du souffle de la mine qui dévaste tout. Ici, c’est la vie de Grégory qui risque, petit à petit, d’être de plus en plus anéantie. Jusqu’à cette fin, redoutée, où le lecteur est incité à prendre rendez-nous à l’automne, pour connaître la suite de son histoire.

Déjà Reine du thriller psychologique, ce premier tome est encore au-dessus de ses précédents. Tout est affûté et sculpté jusqu’au moindre détail pour que le lecteur s’immerge complètement dans l’évolution de l’implication de Gregory dans son travail au fil de ses différentes missions.

Le quotidien des humanitaires
Ainsi durant quinze ans, Karine Giebel raconte l’univers des humanitaires qui, sans aucune distinction politique ou sociale, soignent tout le monde et toutes sortes de blessures, du moins celles qui pourront permettre aux patients de survivre. Évidemment, au fil des pages, l’écrivaine nous pousse à nous interroger non seulement sur le pourquoi d’un tel engagement mais aussi sur la résistance des soignants devant tant d’horreurs rencontrées.

« On succombe à une quantité massive de poison, mais on peut y résister lorsqu’il est instillé à petites doses. On peut survivre un moment.«

La cruauté du monde
Le second aspect de ce roman est la description des violences lors des conflits de la fin du XXè siècle jusqu’à l’Afghanistan de 2010. La documentation est sérieuse et approfondie, d’ailleurs l’écrivaine le rappelle en fin de volume. Et, le style de Karine Giebel abandonne les rives du polar pour celles du reportage.

Pour conclure,
Presque cinq cents pages, où le style de Karine Giebel dissèque et analyse les violences perpétrées pour asservir à la volonté de quelques-uns l’intégrité du plus grand nombre. Évidemment, les femmes sont très exposées, comme l’analyse la partie concernant le Dr Denis Mukwege, en République démocratique du Congo, que Grégory choisit d’aider. Il faut toute l’empathie de l’écrivaine pour énoncer sans se répandre dans l’horreur !

Dans ce tome un de Et chaque fois, mourir un peu, Karine Giebel raconte, malgré toutes les violences exposées issues des conflits modernes, la force des humanitaires qui, jour après jour, soignent et guérissent autant les traumatismes physiques que psychologiques des patients qu’ils rencontrent. Durant quinze ans, l’engagement de l’infirmier Grégory est raconté entrecoupe des éléments de sa vie de famille. Armé de son seul gilet pare-balles, Grégory continue à passer à travers toutes les violences du monde. Jusqu’à quand ? La suite à l’automne de cette année.

Ce nouveau thriller psychologique est époustouflant d’humanité racontée face à l’inhumanité rencontrée !
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/03/26/karine-giebel-et-chaque-fois/

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