Kate Mosse

Un bel hommage à ces femmes inconnues, résistantes, idéalistes ou simplement volontaires et courageuses qui ont sans doute sauvé en partie l'âme du Languedoc.

Roman qui alterne deux histoires à 800 ans d’intervalle mais qui sont imbriquées en même temps. Je ne savais pas que le Midi de la France avait autant souffert. J’ai beaucoup aimé. J’ai même envie d’aller faire un tour à Carcassonne et les autres lieux cités dans le livre. À lire absolument

Je dirai que c'est une énième histoire liée aux mystères concernant la bourgade de Rennes-le-Château.

L'intrigue ne se situe pas totalement dans ce village (même si les personnages y font quelques incursions) mais dans le domaine de la Cade (sur lequel courent d'étranges rumeurs) qui est proche de Rennes-les-Bains, station thermale.

L'autrice alterne les chapitres sur deux époques : les années 1890 et l'année 2007.

Elle utilise les tarots qui détiennent des pouvoirs de vie et de mort comme trame conductrice et les vestiges d'un sépulcre wisigoth.

La Cité des mers est le troisième tome d’une série de romans historiques inspirés par la diaspora huguenote, qui s’étend de la France au XVIème siècle au cap de Bonne-Espérance au XIXème siècle, en passant par Amsterdam et les îles Canaries. Après avoir adoré La Cité de feu et La Cité de larmes, je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans La Cité des mers et j’ai passé un très bon moment de lecture. Même si ce troisième tome peut se lire indépendamment sans problèmes de compréhension au niveau de l’histoire, je vous recommande vivement de découvrir avant les deux premiers tomes afin de savourer pleinement votre lecture. J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages des deux premiers tomes et faire la rencontre de nouveaux personnages. Même si certains aspects de l’intrigue ne m’ont pas totalement convaincue, j’ai toutefois beaucoup apprécié ma lecture. La Cité des mers est un roman historique rempli d’aventures maritimes, de secrets de famille, d’amour et de vengeance, qui se révèle être palpitant jusqu’à la toute dernière page.

Paris, 1610. Alors que Minou et Piet se trouvent dans la ville avec leur petite-fille Louise, le roi Henri 4 va être assassiné. Minou se sachant très malade et craignant une répression après cet événement dramatique décide de repartir à Carcassonne. Louise va alors devenir une femme forte et indépendante, et cela l’amènera à prendre des décisions qui bouleverseront son quotidien.

C’est le troisième opus de cette saga proposée par Kate Mosse, et une fois de plus, c’est un coup de coeur. Décidément, l’auteure n’a pas son pareil pour retranscrire une période historique en mêlant habilement événements et pans personnels de ses personnages principaux. Le résumé que je vous ai livré est assez succinct, tant ce roman historique est foisonnant et réserve bien des surprises. Je préfère que vous les découvriez au fur et mesure de votre lecture.

Cet opus peut parfaitement se lire indépendamment malgré quelques références aux tomes précédents. Ici, l’histoire sera davantage centrée sur Louise, et j’ai trouvé ce personnage touchant et très bien dépeint. Tout au fil des pages, nous suivrons son évolution.

D’emblée, j’ai été prise dans cette histoire qui va terminer par beaucoup se dérouler en mer. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, suivant avec intérêt le parcours de Louise qui devient une femme affirmée et sûre d’elle-même. La place à ce personnage féminin est très bien rendue.

Les événements sont nombreux et l’auteure réussit à tous les romancer d’une manière brillante, afin de captiver son lecteur du début au dénouement. La fin m’a paru quelque peu ouverte.

La plume de l’auteure est captivante. Avec un style très fluide mais rigoureux, elle réussit à retranscrire les événements historiques sans que cela ne soit jamais rébarbatif, et elle instaure un véritable souffle romanesque unique à son récit. Les petits chapitres rythment l’histoire et les indications spatio-temporelles permettront au lecteur de se jamais se perdre.

Un troisième tome qui est une véritable réussite, porté par un personnage féminin fort et remarquablement esquissé. À découvrir sans hésiter.

Je suis déçue de ce dernier tome dans lequel j'ai trouvé les personnages fades. Louise est très attendue, sans surprise, l'intrigue est sans saveur, les évènements historiques absents.

J'ai passé un très bon moment auprès de ma Miss Marple adorée, mais je dois dire, que les 12 histoires sont loin de toutes se valoir... Ou alors, je suis trop exigeante, mais selon les auteures, certaines ne s'intéressaient qu'à la mettre dans une culture différente (la leur), d'autres ne gardaient que son mimétisme, et souvent on lui faisait dire des choses qu'elle n'aurait jamais dites... La première Evil In Small Places de Lucy Foley était une de mes préférées justement parce que le décor d'un petit village anglais était respecté et le personnage de cette vieille dame d'apparence frêle et un peu bizarre, mais très vive d'esprit était très crédible. J'aurais voulu que ce soit un brin plus long, mais ce sont des nouvelles après tout. D'autres qui étaient très bien aussi, pour l'ambiance : Miss Marple's Christmas de Ruth Ware, Murder at the Villa Rosa d'Elly Griffiths, un peu tiré par les cheveux, mais j'aime bien quand cela tourne autour d'un auteur, The Murdering Sort de Karen M. McManus, pour la famille avec le vieux riche tyran qui fait des siennes et The Disappearence de Leigh Bardugo, pour la relation entre les personnages.

Un grand merci à Netgalley France et les éditions Sonatine pour ce service presse. J’ai pris un grand plaisir à retrouver Kate Mosse dont j’apprécie particulièrement les romans historiques.

1706. Dans une petite ville côtière du nord-ouest de Ténérife, un homme est retrouvé mort au pied de la montagne Noire. Selon toute apparence, il s’agit d’un suicide. Sa fille, Ana, refuse pourtant de croire à la version officielle. Et elle a de bonnes raisons pour cela. Si ses investigations commencent à déranger la petite communauté, un événement plus grave encore se profile. Selon une vieille légende locale, le Diable vit dans la Montagne noire et lorsqu’il est en colère, le volcan se réveille. Alors que l’éruption menace dangereusement, Ana mène une enquête qui va la conduire jusqu’au cœur d’une incroyable conspiration.

Le style de l’auteur est toujours aussi fluide, ses descriptions toujours très précises, imagées. Malheureusement, je suis passée à côté cette fois-ci. Il s’agit d’un roman court de 160 pages, Kate Mosse a donc dû aller à l’essentiel pour ce roman basé sur des faits réels. En général, j’aime le côté thriller et historiques de ses romans. Ici, Ana a déjà les réponses concernant la mort de son père au travers d’une lettre qu’il a laissée. Elle découvre vite que le soi-disant suicide de son père est en fait un meurtre. On passe rapidement à ce volcan sur le point de rentrer en éruption. Tout est superbement expliqué, mais tout va trop vite, on n’y trouve pas ce qu’on aime habituellement dans ses autres romans : le suspens disparaît, il ne reste que des faits. Un roman court est un risque, il faut réussir à tenir le lectorat en haleine du début à la fin. Pour ma part, tout en appréciant la légende, le décor, je suis restée sur ma faim pour le reste.

Si vous aimez les histoires réelles, les romans courts, nul doute que vous aimerez ce nouvel opus de Kate Mosse.

#Decendresetdeflammes #NetGalleyFrance

Tenerife, 1706. Ana est une jeune femme qui a subi un drame terrible. Son père se serait suicidé. Pour elle, ainsi que pour sa mère et ses deux petits frères, le choc est immense. Pourtant, en relisant la lettre d’adieu de son père, la jeune femme va comprendre qu’il ne s’agit peut-être pas d’un suicide. Alors que le volcan de l’île est sur le point d’entrer en éruption, elle va tout mettre en œuvre afin de découvrir la vérité.

À chaque fois que Kate Mosse sort un nouveau roman, je suis certaine de passer un très bon moment de lecture. Et ici, une fois de plus, cela a été le cas, bien qu’elle nous offre un format bien plus court que ce qu’elle a l’habitude de nous proposer.

Je trouve que l’auteure manie à la perfection faits historiques et un grand talent de conteuse, ce qui rend ses intrigues très difficiles à lâcher. D’emblée, je me suis attachée à Ana, qui va tout faire afin de découvrir une vérité terrible. La jeune femme fera preuve de courage et de ténacité.

L’auteure choisit de placer son intrigue à Tenerife, a,les que le volcan de l’île est sur le point de se réveiller. L’angoisse est donc immense au fur et à mesure que les pages se tournent.

La plume de l’auteure est très fluide. Avec un style précis, mais jamais rébarbatif, l’intrigue se déroule à toute vitesse et je n’ai jamais ressenti d’ennui. Les petits chapitres rythment l’histoire.

Un roman historique au suspense prenant. À découvrir.

1706. Le corps d’un homme est retrouvé au pied de la Montagne Noire, dans une petite ile côtière proche de Ténérife. Ana, sa fille, refuse la thèse du suicide et mène ses propres recherches alors que le volcan de l’ile menace de rentrer en éruption.

C’est le premier roman je lis de cette auteure et j’ai bien aimé. Je l’ai trouvé beaucoup trop court et j’étais un peu déçue que les personnages ne soient pas plus creusés, que la résolution de l’énigme aille si vite. Jusqu’à ce que je me rende compte que c’était une nouvelle et pas un roman. C’était donc normal que ça aille si vite. Je n’avais pas bien lu la présentation du livre quand je l’ai sollicité chez NetGalley.

Après coup, en ayant cette information, je trouve que l’auteure a réussi à produire en aussi peu de pages, beaucoup d’informations sur les éruptions volcaniques, les conditions des femmes en 1706 et tout ce qu’elles n’avaient pas le droit de faire, les hommes puissants et tout ce qu’ils peuvent faire pour être encore plus puissants et riches.

Pour tout cela, je félicite l’auteure, car cela n’a pas dû être évident de tout caser en si peu de pages.

Le personnage d’Ana est très intéressant et mériterait d’être l’héroïne d’un autre roman.

Les descriptions de la vie à cette époque et de l’éruption volcanique sont très bien documentées.

J’ai été très heureuse de découvrir Kate Mosse et je serais ravie de lire d’autres romans de cette auteure.

Merci à NetGalley et aux Éditions Sonatine.

À lire sans modération.