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Ken Kesey

Auteur

232 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

ajouté par Biquet 2011-12-16T13:17:51+01:00

Biographie

Ken Kesey (17 septembre 1935 - 10 novembre 2001) est un écrivain américain. Il a écrit Vol au-dessus d'un nid de coucou (1962), Sometimes a Great Notion (adapté au cinéma par Paul Newman sous le titre : Le Clan des irréductibles) (1963), Sailor Song (1993), "Last Go Round" (1995), une pièce de théâtre, Twister (1999), et deux livres pour enfants, Little Tricker the Squirrel Meets Big Double the Bear et The Sea Lion : A Story of the Sea Cliff People.

Son premier roman a été porté à l'écran en 1975 par Miloš Forman sous le même titre, Vol au-dessus d'un nid de coucou, et interprété par Jack Nicholson et Louise Fletcher.

À côté de son activité d'écrivain, Ken Kesey, avec son groupe communautaire les Merry Pranksters, est aussi l'un des inspirateurs les plus importants du mouvement psychédélique des années 1960.

Tout débute aux environs de 1959. À cette époque, Ken Kesey est étudiant à l'université Stanford et habite Perry Lane, quartier de Palo Alto dans la baie de San Francisco où se concentre la bohème. Il y rencontre Vic Lovell, un jeune diplômé de psychologie qui lui parle de certaines expériences menées sur les drogues modifiant l'état de conscience. Pour quelques dollars, Kesey se porte volontaire et expérimente diverses drogues : la psilocybine, la mescaline et, un beau jour, le LSD. Les effets procurés par cette dernière drogue - qui, à l'époque, n'est guère connue que dans certains milieux scientifiques - lui laisse entrevoir une expérience nouvelle du monde. C'est un vrai choc. Kesey a la sensation d'avoir trouvé la grande clé qui permettra à l'homme d'ouvrir son esprit et d'étendre son champ de conscience au-delà de tout ce qu'on aurait pu imaginer.

C'est le début de l'aventure. Perry Lane change rapidement de visage. Les drogues - en particulier le LSD - sont largement consommées ; Kesey et ses amis se laissent aller à toutes les fantaisies : musique à gogo, déluge de Day-Glo (peinture fluorescente) et comportements incompréhensibles pour les âmes bien-pensantes du coin, qui vont très vite s'interroger : « mais que peuvent-ils bien faire ? ».

En 1963, Perry Lane ayant été racheté par un entrepreneur, Kesey achète une maison en Californie, à La Honda (en). C'est là que va se constituer un groupe autour de lui et, surtout, autour du LSD (toujours aussi méconnu à l'époque) : les Merry Pranksters (littéralement « les joyeux lurons »). La vie passe de trip en trip ; il s'agit de se laisser aller, d'y aller à fond, d'être « synchro », de coller à l'instant, le plus possible. La maison est remplie de matériel audio, enceintes, câbles, micros, table d'effet sonore ; même les bois alentour sont sonorisés. Rien ne peut se dire, aucun bruit ne peut faire vibrer l'air sans qu'un micro ne puisse le capter, pour le renvoyer à un autre endroit, avec du décalage ou des effets sonores : il est par exemple tout à fait possible de l'intérieur de la maison de répondre à ceux qui tripent dans les bois. La Day-Glo continue de couler à flot, même les arbres sont peints, les troncs, les feuilles. On ne s'étonnera pas que les gens du coin, et les policiers, finissent par s'interroger sur ces comportements pour le moins étranges. Mais à cette époque, le LSD n'est pas encore interdit et c'est pour possession de marijuana que certains Merry Pranksters, dont Kesey, seront inculpés, avant d'être relâchés sous caution.

Au début de l'été 1964, les Pranksters décident de faire une virée à travers les États-Unis. Ils achètent un vieux bus scolaire qu'ils repeignent à la Day-Glo et dans lequel ils entassent du matériel audio et vidéo de toute sorte. Ne manque plus que le jus d'orange au LSD et les voilà partis. Le voyage est long, mouvementé et filmé. L'idée est de faire un film, un film sous LSD, une révolution dans l'histoire du cinéma : pas de cadrage, pas de scénario, juste la vie des Pranksters prise sur le vif. Chacun doit y aller à fond, jouer son rôle, être ce qu'il est le plus possible. De ces bandes, ils tireront, après montage, 40 heures d'images. Ce projet sera un véritable gouffre financier, Kesey investira une bonne partie de ce que lui avait rapporté son succès "Vol au-dessus d'un nid de coucou". À noter que c'est Neal Cassady, qui est le conducteur de l'autobus durant le premier voyage jusqu'à New York.

De retour à La Honda, les Merry Pranksters reprennent leur vie sur fond de LSD, de marijuana et d'amphétamines. Ils accueilleront, entre autres, les Hell's Angels introduits entre autres par Hunter S. Thompson, qui viendront passer quelques jours et, pour certains, feront leur premier trip au LSD. Commencent aussi les « acid tests », ces soirées où les gens sont censés faire « l'expérience du LSD sans LSD », grâce à un dispositif sonore, des effets de lumière (notamment les premiers stroboscopes), des projections d'images dans tous les coins, etc. C'est principalement dans ces tests que naît l'imagerie, les symboles, les codes du mouvement psychédélique. Il va sans dire que, dans ces soirées, la plupart des gens sont, malgré le slogan, sous LSD - la drogue est d'ailleurs souvent fournie par les Pranksters eux-mêmes. Notons au passage que dans nombre de ces soirées, on pouvait entendre le groupe Grateful Dead, dont les guitares électriques faisaient partie intégrante du show.

Mais Kesey est rattrapé par ses histoires de marijuana, dont la possession est toujours très sévèrement punie aux États-Unis. Pour quelque chose comme 3 g, il risque la prison. Il décide donc de s'enfuir au Mexique. Moment difficile, Kesey joue le fugitif et, comme d'habitude, il y va à fond. Mais la police est à ses trousses, le FBI en particulier. Il passe par des phases paranoïaques ; à de nombreuses reprises, il se terre dans la jungle toute proche de la petite maison où il habite avec quelques amis.

Plus tard, alors qu'il est toujours au Mexique, des Pranksters le rejoignent. Fini le jeu du fugitif, Kesey veut faire du bruit, comptant que personne ne croirait que c'était lui, le fugitif, qui parade avec des fringues maculées de Day-Glo et ce bus tape-à-l’œil. Des acid tests sont organisés au Mexique, mais les Pranksters ne restent pas longtemps au même endroit, histoire de ne pas laisser le temps aux flics de leur mettre la main dessus.

Cependant ce petit jeu doit prendre fin. Kesey veut retourner aux États-Unis, pour narguer le FBI sur ses terres, il veut y aller au culot. La frontière passée, la rumeur ne se fait pas attendre : « Kesey est de retour ». Rumeur qui va se confirmer : Kesey fera quelques apparitions dans des Tests organisés par divers groupes psychédéliques qui ont éclos un peu partout aux États-Unis ; il fera même une apparition télévisée, dans laquelle il provoque J. Edgar Hoover, le grand patron du FBI. Mais l'issue est inévitable : Kesey se fait arrêter.

À son premier procès pour possession de marijuana (il a été arrêté plusieurs fois pour ce même motif), il parvient à s'en sortir de justesse. Il convainc juge et jurés qu'il s'est repenti, qu'il a réfléchi et qu'il veut maintenant demander aux jeunes de cesser de prendre du LSD, qu'il faut aller au-delà. Ce discours, pour des autorités débordées par la marée psychédélique, est une aubaine. Kesey est relâché. Dans les milieux hip, c'est l'incompréhension, est-ce qu'il bluffe, est-ce qu'il pense vraiment qu'il faut « dépasser l'acide » ?

Le procès terminé, Kesey veut organiser un test, un dernier test, qu'il nomme Acid Test Graduation et qui sera la plus grande réunion de drogués de tous les temps. Cette réunion doit avoir lieu dans une salle "Le Winterland", tout est prêt. Mais tout doit être annulé, certains craignent trop ce que Kesey prépare. Néanmoins, ce test a finalement bien lieu, mais dans le hangar des Pranksters, là où ils entreposent leur bus. Lors de ce test, les Pranksters communient avec Kesey, qui explique que l'acide a ouvert la porte et qu'il est maintenant temps de passer à un autre niveau, qu'il faut avancer. Mais le gros de la foule n'est déjà plus là, seuls les fidèles font cercle autour de lui. Au terme de la cérémonie, Kesey remet des diplômes : oui, ceux qui sont là ont bel et bien passé le test.

Quelques semaines plus tard, Kesey retourne devant le juge pour deux autres procès, toujours pour marijuana, il sera condamné les deux fois : 90 jours de prison, 6 mois de travail dans un établissement pénitentiaire et 1 500 dollars d'amende. On est en 1966, l'aventure des Pranksters est terminée. Une fois sa peine purgée, Kesey s'installe avec sa femme Faye et ses enfants dans la ville où il a grandi, à Springfield, Oregon, où il se remet à écrire.

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0 Citations 23 Commentaires sur ses livres

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de Ken Kesey

Sortie France/Français : 2013-10-03

Les derniers commentaires sur ses livres

Vol au-dessus d'un nid de coucou

Une lecture fort intéressante! On voit le derrière des asiles d'autrefois et les horreurs qui s'y passent. Il y a quelques moments plutôt poignants au niveau de l'écriture et tout. McMurphy est un personnage attachant malgré tout.

J'avoue cependant ne pas avoir accroché beaucoup, ça m'a pris un certain temps et encore. J'aurais aussi aimé avoir un peu plus de "backstory" sur le personnage à travers lequel l'histoire se déroule. Bref.

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Commentaire ajouté par Fred_09 2020-11-17T20:31:22+01:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

Bonjour, je précise que j'ai dû lire ce livre pour un cours sur la littérature américaine. Il s’agit d’une lecture obligatoire et – comment dire – c’est pas vraiment ma tasse de thé.

1ère remarque : lire un livre dont l’histoire se passe à huit-clos, dans un asile, alors qu’on est en plein confinement, c’est pas l’idée du siècle. Vraiment pas.

Ce livre est intéressant si vous voulez vous faire une idée des pratiques courantes dans les hôpitaux psychiatriques dans les années 60 aux USA. Je vous rappelle quand même qu’à l’époque, on pratiquait encore la lobotomie ! « Regardez, je lui ai enlevé un bout de cerveau et il n’est plus fou ». Mouais, il n’est plus rien du tout, en fait, juste un légume en chaise roulante. Et puis, être fou c’est quoi ? Ça commence où ? Prenez Billy, il est timide et, d’accord, il b-b-b-b-bégaie un peu, mais est-ce un signe de folie ?

L’asile, n’est-ce pas juste une façon de se débarrasser des gens un peu différents qui ne pensent pas comme la société le voudrait ?

C’est là que se trouve le 2ème intérêt de ce livre. (à moins que ce ne soit réellement le principal intérêt du livre ?) Car vous me direz « les asiles dans les années 60, c’est plus trop d’actualité, du coup il sert à quoi ton livre ? ». Le rôle de ce livre est de mettre en garde contre le pouvoir totalitaire et toute forme d’autorité en général. C’est la Big Nurse, Miss Ratched, celle au faux sourire d’infirmière compatissante, qui incarne ici le pouvoir suprême et qui règne en maitre absolu.

Cependant, bien que les joutes entre la Big Nurse et McMurphy m’aient parfois bien fait rire, le livre est trèèèèèèès long et lent, il m’a fallu des semaines pour en venir à bout

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Commentaire ajouté par kisa 2020-12-07T09:26:31+01:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

Dans son roman le plus connu, Ken Kesey nous raconte le quotidien d'un groupe de malades dans une unité psychiatrique, mais sont ils plus fous que vous et moi ? Ou sont-ils tout simplement décalés dans une société très normée ? A l'instar du personnage Harding prétendument "fou" car c'est un homosexuel réprimé ou bien le narrateur qui est un indien d'Amérique interné pour ne pas se révolter contre la prise de possession des terres de sa tribu.

L'arrivée de Mc Murphy va réveiller la conscience de ses hommes : non ils ne sont pas fous, c'est la société qui leur a collé cette étiquette.

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Commentaire ajouté par stxxnbluu 2020-12-09T14:05:35+01:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

Un peu difficile à suivre car c'est très détaillé, et donc ça paraît long ; mais globalement j'ai apprécié l'histoire...

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Commentaire ajouté par Nausicaa_Npa 2021-02-13T14:36:36+01:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

C’est dans la poésie de l’écriture que se cache parfois la dénonciation des gestes les plus innommables.

Si j’ai commencé le livre le sourcil froncé à me demander dans quoi je me lançais, j’ai terminé les dernières pages le cœur serré et la larme à l'œil.

La quatrième de couv’ évoque très rapidement le conflit important qui va se jouer dans ce livre, le comportement de Ratched est réellement à vomir, j’ai rarement eu autant de dégoût pour un personnage fictif. La force de construction du personnage pour le rendre aussi ignoble alors qu’au final, l’auteur en dit si peu, est incroyable. Elle réussit à réduire au silence absolument tout le monde : les aliénés et le corps médical.

Les personnages des internés ont tous été profondément travaillés : touchants en possible, on s’attache surtout à ce qu’ils sont maintenant plutôt qu’à ce qu’ils ont fait pour en arriver là. McMurphy a bien sûr un rôle essentiel tout comme Grand Chef (qui est le narrateur “sourd et muet”). La plume de Kesey est poétique et embarque le lecteur : on est avec eux dans cet asile.

Cette immersion dans l’univers psychiatrique de l’époque est un coup de massue sur le crâne : les tortures, sévices et brimades quotidiennes physiques et morales que ces gens, parfois tout à fait sains d’esprit, subissaient…

Véritable révélation pour moi que ce livre fabuleusement douloureux, un classique à découvrir.

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Et quelquefois j'ai comme une grande idée

Je ne laisse presque jamais de commentaires sur les livres que je lis. Alors croyez moi, si je fais l'effort de le faire pour celui-ci, c'est vraiment parce que je ne voudrais pas que vous passiez à côté !

J'ai lu les remarques des autres lecteurs, et tout ce qu'ils disent est vrai. Oui, la trame narrative est confuse. Oui, on passe d'un personnage à l'autre sans (apparemment) trop savoir comment ni pourquoi. Oui, il y a des passages entiers que je n'ai pas compris.

Et pourtant...

Pourtant, ce livre est magnifique. C'est l'un des plus beau que j'ai jamais lu.

D'abord, parce que l'auteur rend parfaitement la complexité de la pensée humaine. Les personnages sont de vraies personnes, avec leurs contradictions et leurs défauts, et leur pensée est transcrite de façon brute. On a l'impression que l'auteur a voulu traduire en mots la façon dont notre voix intérieure nous parle.

Ensuite, parce que la nature a une grande place dans ce livre, et qu'il y a des passages très beaux, contemplatifs qui m'ont transportée.

Enfin, parce que l'histoire de ces deux frères, en apparence très simple (l'un veut se venger de l'autre) est un prétexte pour parler de bien d'autres choses : la folie, l'amour, le monde du travail, le rapport à la nature, la force et la faiblesse, les croyances et la persévérance... Bref, la vie, quoi.

Ce livre est déconcertant, c'est certain, mais c'est pour ça qu'il est intéressant. C'est un livre unique, écrit par un auteur extraordinaire, qui explore comme aucun autre le sacré bazar qu'est l'âme humaine.

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Et quelquefois j'ai comme une grande idée

Le plus grand livre que j'ai jamais lu...SUBLIME! si on aime la littérature...Découvert sur le tard à 50 ans, on connait vol au dessus d'un nid de coucou, mais ce livre est juste extraordinaire, une puissance d'écriture unique, une histoire qui prend aux tripes et ne vous lâche plus même longtemps après, à découvrir absolument!

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Commentaire ajouté par Esmeraldah 2023-06-04T16:17:00+02:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

Paru en 1962, « Vol au-dessus d’un nid de coucou » est le premier et plus célèbre roman de Ken Kesey (1935-2001).

Après avoir suivi à fin des années 50 les cours de littérature de l'immense écrivain Wallace Stegner avec lequel il est entré en conflit, Kesey a eu l'opportunité d'être utilisé comme cobaye humain dans un programme de la CIA sur les effets des médicaments psychotropes. Il y découvrira le LSD et l'introduira dans la bohème de San Francisco. Membre éminent du groupe communautaire les Merry Pranksters, pape du psychédélisme, Kesey s’est lui-même défini comme le lien entre les Beatniks et les Hippies.

« Vol au-dessus d’un nid de coucou » est donc bien plus qu’un roman. C’est le manifeste libertaire de toute une époque en révolte contre une société rigide et hypocrite, qui aliène les individus.

L’adaptation au cinéma de Milos Forman (1975), portée par un exceptionnel Jack Nicholson, lui assurera une notoriété mondiale. Mais elle éclipsera aussi le livre, qui n’est pas sans défaut : le début est poussif, l’histoire tarde à se mettre en place, avec une écriture qui manque de clarté et de puissance. La première partie m’a vraiment déçu. Mais le dernier tiers est tout simplement époustouflant, écrit dans un style limpide et magistral, qui récompensera votre patience.

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Commentaire ajouté par Cameron10 2023-07-21T18:46:09+02:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

J'étais curieuse de découvrir ce livre dont j'ai tellement entendu parler de l'adaptation cinématographique ; finalement, cette lecture aura été en demi-teinte. Pourtant j'ai adoré le personnage principal, fascinant et charismatique en dépit de ses nombreux défauts - égoïste, cupide, misogyne, pervers à tendances psychopathiques. L'histoire vit au rythme du personnage : ses duels avec la Chef étaient absolument passionnants à lire, tandis que lorsqu'il traverse des moments de faiblesse ou qu'il est absent, le récit s'essouffle et tombe dans l'ennui.

C'est justement ce qui m'a posé le plus de problèmes puisqu'il faut du temps avant que le personnage soit introduit et que l'intrigue commence à décoller. En effet, à la manière de Sherlock Holmes et Gatsby, McMurphy est décrit à travers le regard d'un narrateur qui est un autre personnage très effacé, insignifiant, qui ne joue qu'un rôle d'observateur (du moins pendant la grande majorité du récit) et qui sert en quelque sorte de représentation du lecteur, véhiculant toute la fascination et l'admiration qu'on est censés ressentir pour cet anti-héros. Or si la fascination est bien là, lorsque le narrateur s'aventure à raconter sa routine, ses délires, ses souvenirs et compagnie, c'était franchement d'un ennui mortel pour moi et j'ai dû m'accrocher pour venir à bout de ces passages.

L'écriture n'a pas aidé car les personnages s'expriment de manière familière et dialectale, aussi bien dans les dialogues que dans la narration, ce qui donne une impression très étrange à la lecture et m'a souvent freinée car j'avais du mal à comprendre ce qui était dit. Cela vient peut-être en grande partie de la traduction de mon édition vieillotte, qui ne cesse d'écrire « après » à la place de « sur » ou « autour » et qui note des choses que je n'avais encore jamais vues sous cette forme, comme « 88 p. 100 ».

Quoi qu'il en soit, la moitié de la première partie a été un flop, ainsi que toute la deuxième, mais le reste a été très intéressant dans le duel psychologique qui se met en place. La fin est attendue depuis le début mais pas décevante : il semble évident que les choses doivent se passer ainsi et ne peuvent se terminer autrement. J'ai également apprécié l'analyse finale du narrateur, selon qui McMurphy finit par ne plus lutter pour lui-même mais en tant que symbole malgré lui des aliénés, qui voient en lui un espoir de lutter contre l'omnipotence cruelle de la Société.

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Commentaire ajouté par Myl99 2023-09-21T19:18:31+02:00
Vol au-dessus d'un nid de coucou

Un livre très touchant, même si j'ai eu un peu de mal à entrer dedans du fait de l'écriture et du point de vue, au début. Mais l'évolution de la situation, le personnage de Mac murphy, la tensions... tout sert à merveille l'histoire et j'ai adoré voir revivre les personnages rencontrés lors du film de facon plus poussée ici

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