Tous les livres de Kent Haruf
Charmeur, Jack Burdette a toujours trompé son monde. Malgré ses frasques d'adolescent, le ville de Holt lui confie sa plus grande entreprise : la coopérative agricole. Jack s'empresse de détourner l'argent, puis disparaît, abandonnant sa femme, Jessie, enceinte, et ses deux enfants. La vengeance des habitants s'abat alors sur Jessie. Jusqu'au drame. Huit années plus tard, Jack est de retour...
Ce matin de novembre 1985, à Holt, petite ville imaginaire du Colorado, une Cadillac s’arrête dans la rue principale. Son conducteur, un homme chauve et obèse, ne bouge plus de sa place de toute la journée, sous l’œil indifférent des passants. Finalement, il est reconnu par un commerçant, qui prévient aussitôt le shérif. Jack Burdette, enfant du pays, est de retour. 1972 : Jack Burdette est l’enfant terrible de la ville. Ses manières de sacripant ont déjà défrayé la chronique alors qu’il était adolescent, mais son charme de grand gaillard sûr de lui, au verbe haut, ont rapidement plaidé en sa faveur. Malgré ses frasques, les gens de Holt, très vite, lui confient la direction de la plus importante entreprise de la ville : la coopérative agricole. Jack s’empresse de détourner l’argent, puis disparaît subitement, abandonnant sa femme, Jessie, enceinte, et ses deux enfants. La colère des habitants s’abat sur Jessie. Elle a tout pour déplaire : trop jolie, trop indépendante et trop sauvage. Anticipant les demandes de ses concitoyens, Jessie fait don de sa maison à la coopérative. Mais la soif de vengeance des gens de Holt n’est pas étanchée. Alors la belle Jessie trouve un moyen de régler les dettes de son mari : samedi soir après samedi soir, enfilant une robe rouge qui moule ses formes parfaites malgré sa grossesse avancée, se maquillant un peu trop, buvant un peu trop, Jessie s’installe au pub du coin. Et c’est ainsi que, durant trois semaines, Jessie danse avec les hommes de Holt. Des slows, bien sûr, mais surtout des danses endiablées qui la laissent essoufflée mais imperturbablement souriante, malgré son ventre tendu. Jusqu’au drame…
On ressort transformé de la lecture de Kent Haruf : touché par la grâce d'une langue juste, ébranlé par une simplicité qui confine à la poésie et au lyrisme, emporté par une tendre euphorie...
Que sont devenus les personnages du Chant des plaines ?
Deux ans après, nous revenons à la petite ville de Holt, dans le Colorado.
Harold et Raymond McPheron, les deux vieux fermiers qui avaient accueilli chez eux la jeune Victoria, dix-sept ans, chassée par sa mère parce qu'elle était enceinte, encouragent leur jeune protégée à reprendre ses études. Victoria quitte donc la ferme pour s'installer en ville, laissant les deux hommes livrés à leur solitude. Mais c'est la vie qui reprend ses droits, l'avenir qui se dessine pour la jeune femme et son enfant. Alors, les deux hommes, dans toute leur générosité, chassent leur tristesse et se réjouissent.
Quand Harold est tué par un taureau, Victoria revient s'installer auprès de Raymond, dévasté. Mais elle repart, poussée dehors par le vieil homme qui se refuse à la voir prisonnière de la ferme, comme lui et son frère l'ont été depuis l'enfance.
Avec la question du bonheur de Victoria, Raymond se pose pour la première fois celle de son propre avenir. Après quelques faux pas, il courtise avec succès sa voisine, Rose Tyler.
Rose est l'assistante sociale de Betty et Luther. Le couple ne travaille pas, vit de l'aide sociale et habite dans une caravane avec ses deux enfants. Gentils mais un peu simples d'esprit, facilement terrifiés, ils se révèlent incapables de les protéger de la cruauté de leurs camarades d'école ou de celle de leur oncle, paresseux et buveur.
Plus bas dans la rue, DJ Kephart, orphelin, vit seul avec son grand-père, qui en a la garde. Hélas, c'est plutôt le petit garçon qui prend soin du vieil homme et assume des responsabilités qui ne sont pas de son âge.
Mary survit grâce à l'argent que son mari lui envoie d'Alaska. Bientôt, le mari disparaît et Mary se retrouve sans ressources. Cependant, dans cette petite ville, chacun connaît tout de son voisin, et des connexions inattendues se mettent en place.
D'une bouleversante humanité, écrit dans une langue dont la simplicité touche à la poésie, Les Gens de Holt County, même dans ses moments les plus sombres, célèbre l'élégance du coeur et l'espoir.
Dans la petite ville de Holt, Colorado, dans une Amérique profonde et isolée, Addie, une septuagénaire, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf : voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure... Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d'amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d'encouragement. Une nouvelle jeunesse apaisée, toute teintée du bonheur de vieillir ensemble.
Mais voilà, les choses ne vont pas se passer si simplement, les cancans vont bon train, et les familles s'en mêlent... Que va-t-il advenir de cette bulle de douceur si précieuse qu'Addie et Louis avaient réussi à construire ?
Kent Haruf nous entraîne au cœur de cette Amérique profonde que l’on ne connaît pas assez. Nous sommes dans un bled perdu du Colorado : dans le bruissement des éoliennes et le piétinement des troupeaux, des destins se croisent.
Une lycéenne demi-indienne de dix-sept ans, enceinte d’un garçon parti sans laisser d’adresse, est jetée à la rue par sa mère. Un prof du lycée du coin tente de s’en sortir avec deux gamins sur les bras après la fuite de sa femme dépressive. Ce petit monde se retrouve bientôt dans la ferme des McPheron, deux vieux célibataires aux mains calleuses mais au cœur en or.
Dans l’attention minutieuse qu’il porte à ses personnages et à leur vie quotidienne, Haruf, tout en émotion contenue, n’est pas sans faire songer au grand Richard Yates. On n’oubliera pas de sitôt la poussière soulevée par les vieux pick-up sillonnant les grandes plaines.
"Un roman si puissant, si délicat et si jouissif qu'il a le pouvoir d'exalter le lecteur." The New York Times
A spare yet eloquent, bittersweet yet inspiring story of a man and a woman who, in advanced age, come together to wrestle with the events of their lives and their hopes for the imminent future.
In the familiar setting of Holt, Colorado, home to all of Kent Haruf's inimitable fiction, Addie Moore pays an unexpected visit to a neighbor, Louis Waters. Her husband died years ago, as did his wife, and in such a small town they naturally have known of each other for decades; in fact, Addie was quite fond of Louis's wife. His daughter lives hours away in Colorado Springs, her son even farther away in Grand Junction, and Addie and Louis have long been living alone in houses now empty of family, the nights so terribly lonely, especially with no one to talk with.
Their brave adventures - their pleasures and their difficulties - are hugely involving and truly resonant, making Our Souls at Night the perfect final installment to this beloved writer's enduring contribution to American literature.
Bouleversant, résolument authentique, Ces liens qui nous enchaînent est un hommage puissant aux terribles contraintes de l'Amérique rurale et à la ténacité de l'esprit humain.
Colorado, janvier 1977. À l'hôpital où elle est alitée, Edith Goodnough, quatre-vingt-huit ans, reçoit la visite d'un officier de police. Elle est accusée de meurtre. Un sac d'aliments pour volaille éventré et un vieux chien attaché dehors un froid après-midi de décembre constituent les indices qui l'accablent. Ses mobiles ? La dureté du milieu agricole et une famille aussi impitoyable que la prairie en hiver.
Kent Haruf nous livre dans son premier roman, acclamé par la critique, l'histoire bouleversante d'une femme des Hautes Plaines à travers les mots de son voisin, Sanders Roscoe : une enfance marquée par les corvées, la mort d'une mère, la violence d'un père enchaîné à ses enfants. L'histoire d'une femme qui a sacrifié son bonheur à sa famille et qui, enfin, reprend sa liberté.