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Biographie
Kiki Dimoula naît en 1931 à Athènes. En 1949, à la fin de ses études secondaires, elle entre à la Banque de Grèce où elle travaillera pendant vingt-cinq ans. Elle publie en 1952 son premier recueil de poèmes. En 1954 elle épouse Àthos Dimoulas, poète lui aussi, dont elle aura deux enfants.
Bien plus tard, pressée de rédiger sa notice biographique, elle écrira : « Mes études supérieures : les années passées auprès du poète Àthos Dimoulas. Sans lui je me serais contentée, j’en suis sûre, d’une paresse rêveuse et ignorante, vers laquelle je penche encore, sagement peut-être. Je lui dois d’y avoir échappé ne serait-ce qu’en partie, je lui dois mon initiation, incomplète sans doute, à la poésie. » En 1971, elle publie son cinquième recueil, Le peu du monde, qui lui vaut sa première reconnaissance officielle, le Second prix d’État, et une large renommée. Son mari meurt en 1986.
Elle reçoit le Premier prix d’État en 1989 pour Je te salue Jamais, puis le Prix Ouranis en 1994 pour L’adolescence de l’oubli. L’ensemble de son œuvre est couronné par l’Académie grecque, dont elle devient membre en 2002. Elle-même commente ainsi cette période : « Je me suis consacrée avec abnégation à mon rôle de mère, et c’est avec une tendre vaillance que je me suis entendue appeler ‘‘grand-mère’’. À présent je coule tranquillement et sans idées de perpétuation dans ces nouvelles dérivations de mon sang. Je coule, et plus j’approche de l’estuaire, plus je rêve que la poésie va me lancer la bouée d’un poème. »
« À la vue de cette esquisse de portrait, écrit son traducteur Michel Volkovitch, on pourra déguiser Kiki Dimoula, à la rigueur, en lointaine descendante des Metaphysical poets anglais du xviie siècle, John Donne, Andrew Marvell et consorts, ou en petite nièce méditerranéenne d’Emily Dickinson. On s’imaginera une poésie savante, exigeante, difficile. Et c’est vrai. Et c’est aussi bien le contraire.
« Ces poèmes d’une complexité extrême, qui déroulent de façon le plus souvent allusive, voire obscure, une pensée fine et méandreuse, ont cependant sur leurs lecteurs, dans leur version originale du moins, un effet étonnant. Leur auteure ne touche pas seulement un public de spécialistes, elle est lue, admirée, aimée par une foule de gens dont certains lisent peu. J’ai vu récemment, dans les salons d’un hôtel d’Athènes, une jeune serveuse la reconnaître et la saluer avec un respect plein d’affection. La Grèce a beau être le paradis des poètes, un tel traitement n’est réservé qu’à une poignée d’entre eux, et de nos jours à la seule Dimoula. »
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