Kiyoko Murata
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Note moyenne : 6.86/10Nombre d'évaluations : 7
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Deux récits relatant la douleur, la perte, l'angoisse, la disparition de son propre sang, son plus pure joyau... Bouleversant ! Avec une préférence pour la deuxième disparition.
Afficher en entierBonjour les lecteurs...
Cette histoire est l'histoire de l'ère Meiji de la prostitution japonais.
Nous sommes en 1903 et Ichi, 15 ans, venant d'une famille pauvre de pêcheurs, est vendue à une maison close.
Elle devra y travailler jusqu'au remboursement de sa dette.
Ichi a, dans son malheur la chance d'être tombée dans un maison de luxe.
Elle va se retrouver sous la tutelle d'une courtisane qui va lui apprendre son métier.
De plus, ces apprenties prostituées, souvent sans éducations, sont envoyées à l'école.
Une chance pour la jeune fille qui va y apprendre à lire, écrire et compter mais surtout à ouvrir son esprit jusqu'à la révolte.
Ce livre raconte avant tout les conditions de vie des prostituées au Japon au début du siècle passé.
Ces filles, ne sont pas les plus mal loties, bien loin de là mais la liberté ne s'obtient que rarement .; la dette étant quasi impossible à rembourser.
Il existait pourtant des lois émises à l'époque visant à donner un certain droit à ces fille répertoriées comme du bétail ( Il existait en effet depuis 1872 un édit de libération des prostituées promulgué par le gouvernement).
Loi peu appliquée tant que les filles n'en connaissaient pas l'existence.
Heureusement l'éducation et le savoir vont changer leurs façons de voir et elles vont être de plus en plus nombreuses à militer pour leur liberté et à vouloir quitter le "confort" .
Voici un récit qui mélange la petite et grande Histoire ... on y apprend beaucoup de choses.
Je le recommande vivement pour tous les amateurs du Japon.
Afficher en entierJe n'ai pas des souvenirs très marquants, mais j'ai eu l'impression que ce roman faisait doublon avec Geisha d'Arthur Golden. C'est le même milieu de huis-clos du quartier réservé avec ses différentes maisons appartenant à des tenanciers cupides, accueillant des clients brutaux ou sincères, et hébergeant des prostituées classées selon leur âge, leur expérience et surtout leur beauté. Tout le monde ne peut devenir oïran. J'ai donc retrouvé, sans l'originalité de Geisha que j'avais déjà lu, la fragilité des cerisiers, la blancheur du teint des femmes ou la douceur de la soie des kimonos.
Mais c'est le regard de l'héroïne qui apporte l'intérêt à ce roman, une jeune fille révoltée, qui s'ouvre à la magie des mots et à l'écriture. L'instruction lui permet de se révéler à elle-même, de comprendre ses sentiments en les écrivant, tout en adressant un appel à l'aide à son institutrice.
Si ces passages sont forts, les scènes de la formation des prostituées sont assez difficiles.
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