Kobayashi Takiji
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Note moyenne : 7.79/10Nombre d'évaluations : 14
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Les derniers commentaires sur ses livres
Dans ce livre s'opposent le Japon, la propagande communiste russe, des conditions de travail exécrables (voir à vomir), un capitalisme démesuré. Je ne connaissais pas l'auteur donc je me suis uniquement référée aux thèmes du livre et j'ai été un peu déçue... Non pas par le fond du livre (qui m'interpelle), mais bien par la forme. Peut-être est-ce dû à la traduction ? En tout cas, je n'ai pas passé un moment de lecture folichon.
Afficher en entierL'histoire en soi est peu divertissante mais l'écriture de Koyabashi est puissante et m'a faite entrer dans ce monde si dur et froid. Ses mots laissent visualiser tous les détails, la dureté du travail, la saleté, le pourrissement des lieux et des gens. L'impression reste bien des années après sa lecture.
Afficher en entierUn livre fort et poignant sur la condition des ouvriers de la mer au Japon durant l'année 1929. Des conditions de vie plus qu'inhumaine : vivant dans la crasse, des corps vivants mais en putréfaction... L'auteur nous fait bien un descriptif précis et détaillé des corps meurtris par un travail d'esclavagisme capitaliste forcené qui surexploite les ressources naturelles pour le profit et le plaisir des quelques uns, les nantis.
Le tout sous une atmosphère de révolution russe grandissante dans cette société japonaise très codifiée et hiérarchisée.
Roman provocateur dès sa sortie dans les années 1930, il est aujourd'hui toujours d'actualité dans nos sociétés hypocrites qui se voilent la face.
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Biographie
Kobayashi Takiji est l'une des figures majeures de la littérature prolétarienne de l'entre-deux-guerres.
Il meurt torturé par la police en 1933, à âge de 29 ans.
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Kobayashi Takiji grandit à Otaru, ville portuaire et industrielle de l’île de Hokkaido. Il étudie à l’École Supérieure de Commerce d’Otaru, l’une des plus prestigieuses écoles du pays à cette époque, puis il travaille à la Banque du Développement de Hokkaido. Pendant ses études il publie plusieurs nouvelles et des poèmes. La découverte des conditions de vie effroyables des paysans et des ouvriers dans l’île de Hokkaido ainsi que la lecture des textes marxistes le rendent sensible au communisme. En 1928, il acquiert une certaine notoriété littéraire en publiant Le 15 mars 1928, un roman décrivant une journée de violente répression dirigée contre le Parti Communiste. Deux romans publiés en 1929, Le bateau-usine et Le propriétaire absent, font de lui la figure majeure de la littérature prolétarienne japonaise.
Ayant perdu son emploi à cause de ses écrits, il s’installe à Tôkyô en 1930 pour se consacrer à l’écriture et à l’action politique clandestine. Il meurt sous la torture policière, le 20 février 1933. Cette fin tragique, qui suscite une vive émotion au Japon et dans le monde entier, est notamment dénoncée par l’écrivain chinois Lu-Xun et par Romain Rolland en France. Le bateau-usine est considéré comme un chef d’oeuvre de la littérature prolétarienne.
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