Laura Kasischke

Esprit d'hiver

Matin de Noël, alors qu'Eric est parti chercher ses parents à l'aéroport, Holly est à la maison avec sa fille Tatiana, qu'elle a adopté en Russie 13 ans plus tôt. A son réveil, la mère de famille sent que quelque chose ne va pas, elle est persuadée que quelque chose les a suivis de Sibérie jusqu'ici. Les événements s'enchaînent, le blizzard arrive, les invités se décommandent, Eric se trouve coincé à l'hôpital avec ses parents. C'est un jour de Noël en tête à tête qui attend Holly et Tatiana, un huis clos entre la mère et la fille dont les comportements sont plus qu'étranges. 

L'une des mes dernières lectures de l'année et c'est un flop....Pourtant le résumé me plaisait beaucoup, cela change de ce que je peux lire d'habitude mais l'histoire n'a pas fonctionné pour moi. J'ai eu une lecture laborieuse où j'ai eu envie à plusieurs reprises d'abandonner le livre. Le début de ma lecture m'a plus mais au bout de 80 pages  c'était compliqué... La lenteur du roman ne m'a pas posé de problèmes mais les incessants retours en arrière, les flashbacks sur l'adoption de Tatiana, sur son enfance... j'avais l'impression d'être en boucle sur ce qui était raconté, de lire toujours la même chose...Je suis tout de même allé jusqu'au bout et le dénouement m'a plu mais je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce livre.

Si vous voulez une histoire de Noël romantico-sirupeuse, ce roman n'est pas pour vous. L'histoire est terrible, puissante et le crescendo dramatique très impressionnant. Quant à l'écriture, c'est de la dentelle, elle est parfaite. Laissez-vous entraîner dans la pire veillée de Noël de votre vie... Je recommande très chaudement !

Récit très bien construit qui retrace l'histoire d'une secte. L'autrice nous donne un grand nombre de détails et a fait un travail de recherches assez exceptionnel.

Le temps très maussade chez moi depuis des jours m'a fait porter mon choix de livre sur une lecture hivernale avec "Un esprit d'hiver" de Laura Kasischke.

Comme vous pouvez le voir à la note, entre lui et moi ce ne fut pas coup de foudre !

Un roman déconcertant où tout est très confus tout au long de la lecture. Trop pour moi.

J'ai été engluée dans les méandres des pensées de Holly qui va se retrouver la journée de Noël seule avec sa fille adolescente, son mari étant à l'hôpital pour ses parents.

Dès le début tout semble confus pour Holly et pour nous lecteurs également ! Au fur et à mesure de la journée, la mère et la fille vont de confrontation en confrontation, la tension augmentant au fur et à mesure.

Le problème pour moi ce sont les pensées d'Holly qui sautent du coq à l'âne. On part dans le passé, avec l'adoption de "bébé Tattie" en Russie, puis on repasse d'un coup au présent avec la préparation du repas de Noël.

Tout ça, cette confusion se comprend à la fin du livre. Mais même si j'ai compris ce fut trop laborieux pour que je prenne plaisir à ma lecture. Notons tout de même que cette fin je ne l'ai absolument pas vu venir -ce qui est un bon point - mais elle ne m'a pas satisfaite pour autant. Je l'ai trouvée tirée par les cheveux.

Bref, c'est une déception pour moi. Je me suis forcée à le finir car je voulais comprendre. Heureusement pour moi ce n'est pas un énorme pavé 😂

J'aurais peut-être dû me choisir une lecture qui apporte le soleil 😎

J'ai trouvé le début long, il a fallu du temps pour que tout se mette en place. Les flashs back étaient compliqués à suivre. Mais une fois l'histoire bien installée j'ai lu la seconde moitié du livre très rapidement. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin là.

C'était une lecture particulière... Le thème m'attirait mais le contenu m'a laissé sceptique.

On suit une jeune ado, Kat, qui du jour au lendemain se retrouve seule avec son père. En effet, sa mère a disparue sans laisser de mots, sans explications. Kat à l'air complètement amorphe et insensible à cette disparition, on ne sent ni désarroi ni quelconques émotions. Elle continue sa vie morose avec un père très absent, un petit ami qui ne sert qu'à l'eveiller sexuellement.

Le récit est très destructuré, il n'y a pas de chapitres. On alterne entre présent et passé sans cohérence au fils des pensées de Kat.

La protagoniste est difficile à cernée et elle a des pensées très rétrogrades je cite : "Les hommes tuaient des créatures que les femmes faisaient cuire. C'était comme ça depuis les temps préhistoriques. C'était comme ça que les choses devaient être."

L'ambiance était très malaisante.

La mère est horrible comment on peut détester sa propre fille et être si bizarre et froide ... Les commentaires sur le poids de sa fille c'est pas possible ... Kat se met même a penser "les grosses doivent être réalistes et ne pas chercher à avoir mieux" et à contrario sa mère dit que sa fille est toute sa vie. Kat se représente même comme son petit animal à elle.

Bref j'ai été dérangée par cette lecture, et elle me laisse un goût amer.

J’ai adoré. L’un de ses meilleurs

« La couronne verte » est un roman court mais intense. Trois amies partent en vacances avant leur entrée en fac dans un lieu idyllique chargé d'histoire et de mysticisme. Dès les premières pages, on apprend que quelque chose a mal tourné et fait virer leur trip au cauchemar.

Au début j'ai trouvé l'histoire clichée. La « jungle » dans laquelle elles atterrissent a beau être joliment décrite, l'ambiance oppressante et le suspense plutôt bien amenés, je ne m'attachais pas aux personnages… Heureusement Laura Kasischke nous transmet bien plus au fil des pages.

Le thème principal du livre est la menace permanente qui pèse sur les femmes. Laura Kasischke décrit avec finesse ce phénomène de mise en garde perpétuelle ancré dans la société : éviter de rentrer seule tard le soir, se méfier des inconnus, ne pas porter de tenues provocantes, etc. En somme ne jamais se sentir pleinement en sécurité. Elle dénonce ce climat de peur révoltant mais banalisé dans lequel les femmes baignent depuis l'enfance et apprennent à se protéger au mieux, au point de se priver de liberté. Cela peut paraitre extrême mais c'est une vérité qui dérange et que l'auteure met en lumière dans son roman.

Quant au dénouement de l'histoire, elle nous le révèle avec pudeur et délicatesse, chose rare. L'intérêt résidant essentiellement dans son message, à travers les habitudes et les réflexions de ces jeunes femmes dans lesquelles on se retrouve facilement. Je vous conseille ce livre, efficace et utile qui ferait bien de ne pas tomber qu'entre des mains féminines.

Le matin du 25 décembre, Holly se réveille avec une légère gueule de bois et un sentiment étrange: quelque chose les a suivis depuis la Sibérie, 13 ans auparavant. Bien sûr, il y a leur fille Tatiana qu’ils ont adoptée dans un lugubre orphelinat au prix de nombreuses démarches et dépenses mais il s’agit d’autre chose, une impression de malaise qui va grandissante à mesure que la journée passe. Le blizzard qui coupe la maison de l’extérieur et le comportement erratique de sa fille adolescente ne feront qu’amplifier ce sentiment et conduiront Holly au bord du doute et de l’angoisse.

Laura Kasischke m’avait déjà hypnotisée dans « la couronne verte » en créant une atmosphère envoûtante faite de jungle mystérieuse et de rituels mayas. Ici, c’est une maison cossue isolée par une tempête de neige qui prend le relais. La lectrice est elle aussi coupée du monde, coincée dans l’esprit de Holly. Elle n’a rien d’autre à faire que de suivre le flux de ses pensées, entre souvenirs douloureux et présent inquiétant.

Un thriller psychologique déstabilisant qui rebutera certainement les fans d’action et de péripéties en cascade. Ici, tout se déroule à pas feutrés, dans un environnement aux sons étrangement étouffés par la neige. Le final n’en est d’ailleurs que plus retentissant! J’ai adoré et si toutes les écoutes de 2024 sont à l’aune de celle-ci, l’année s’annonce riche en coups de cœur!

En audio, l’interprétation d’Irene Jacob convenait parfaitement au ton du roman mais j’ai du passer outre la prononciation erronée du prénom « Holly » qui revenait très souvent vu qu’il s’agit du personnage principal.

Je me suis ennuyée jusqu'à la fin de ce livre. Je suis passée à côté sûrement.