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Thecel
Comme dans toute anthologie, la qualité des oeuvres est variable, ou en tout cas certains thèmes m'ont moins plu. Le principe même de la nouvelle empêche de s'attacher à certains personnages avec la rapidité et l'effet de chute.
Et puis... il y a la nouvelle d'Alain Damasio, à la fois cruelle et poétique, virtuose et touchante, avec une belle femme créatrice et vivante. L'important, ce n'est pas le travail au sens du trepalium romain, l'instrument de torture, mais l'art et l'amour.
Au bal des actifs : Demain, le travail
Bastien et sa sœur Diane n’ont jamais été fusionnels comme peuvent l’être certains jumeaux. Pas de liens spirituels à la limite de la télépathie, pas de besoin irrésistible d’être collé l’un à l’autre. Cela fait d’ailleurs plusieurs mois qu’ils ne se sont pas vus, et cela ne constitue pas quelque chose d’exceptionnel ou de dramatique. Cependant, un mauvais pressentiment ronge Bastien, hanté par des cauchemars étranges et perturbants. Quand il apprend que Diane, anciennement officier de l’armée de terre désormais affectée dans une brigade de Sapeurs-Pompiers, a été démise de ses fonctions puis a mystérieusement disparu après avoir fait la connaissance d’un mystérieux jeune homme, Bastien décide de se lancer à sa recherche. Il va ainsi plonger au cœur d’une société aussi dangereuse d’une plante carnivore : séduisante mais redoutable …
La Panse, c’est un roman à la narration brute, hachée, rythmée. Ici, pas de longues phrases pleines de métaphores et de circonvolutions. Juste des informations, entièrement destinées à poser le décor, à planter l’ambiance, à décrire l’atmosphère. On lit, et on imagine, clairement, nettement, parce qu’il n’y a rien de superflu. L’auteur va à l’essentiel, sans jamais rien ajouter qui ne soit pas parfaitement nécessaire à l’économie du récit. Parfois, on a presque l’impression de lire les didascalies de décor en début d’un texte de théâtre ou d’un scénario de cinéma. Et j’aime bien. C’est assez rare que je rencontre de telle plume, mais j’aime beaucoup. Car aussi étonnant que cela puisse paraitre, ces descriptions lapidaires et elliptiques en disent bien plus sur le milieu dans lequel évolue le héros que de longs paragraphes présentant des détails tellement précis que l’on s’y perd. La narration est donc un des points vraiment positif de ce roman.
La Panse, c’est également une ambiance vraiment spéciale. Le lecteur n’en sait jamais plus que Bastien, et Bastien ne sait pas grand-chose. Il se retrouve plongé dans un engrenage d’événements dont il ne soupçonne ni les tenants ni les aboutissements, il suit le mouvement sans jamais parvenir à en distinguer ni le point de départ ni celui d’arrivée. Il est perdu, tout simplement, et le lecteur est perdu avec lui. On nage dans l’incertitude la plus complète, dans l’incompréhension la plus élémentaire, car on découvre la Panse en même temps que Bastien, c’est-à-dire par morceaux, petit à petit. Mystères et secrets, mensonges et révélations, tout cela, on les accueille sans jamais les anticiper. En lisant ce livre, on retient son souffle, de crainte de perturber l’équilibre fragile qui se joue entre nos mains, dans ces pages. Car on le sent : un seul faux pas, et la catastrophe se déclenchera …
La première moitié du livre a été un véritable coup de cœur, une révélation comme on n’en trouve que peu. Une société secrète, ancienne, aux secrets qu’on devine progressivement terribles et dangereux. Un héros tombé là-dedans par hasard, cherchant uniquement à retrouver sa sœur jumelle, qui ne se méfie pas tout de suite de cette entité. Bref, il y avait un potentiel de folie dans cette histoire. Mais, parce qu’il y a un mais, le dénouement a brisé mon enthousiasme. J’ai tourné la dernière page avec un gout d’inachevé. C’est comme si l’auteur, parvenu à ce stade du récit, s’était soudainement dit « Il me faut une fin ». Alors il a mis une fin, comme cela. Une fin rapide, trop rapide, simple, beaucoup trop simple. Trop banale, alors qu’il aurait pu faire quelque chose de tellement plus construit, de tellement plus complexe, de tellement plus époustouflant. Je suis déçue, clairement, parce que l’auteur a mis en place quelque chose d’extraordinairement exceptionnel pour finir avec quelque chose de terriblement ordinaire … et c’est vraiment dommage !
En bref, une lecture en demi-teinte parfaite : un véritable coup de cœur pour la première moitié, et une monumentale déception pour la seconde. Nous avons ici une intrigue de départ qui tient la route, avec une tension dramatique de plus en plus forte, avec des questions de plus en plus nombreuses et présentes, avec des révélations au compte-gouttes qui accentuent le besoin irrésistible de poursuivre sa lecture. Mais pourtant, malheureusement, un roman qui ne convainc pas totalement, à cause de son dénouement trop rapide et trop simplifié, en profond décalage avec la complexité et la lenteur qui caractérisent le début du récit. Je dois bien l’avouer : je ne sais pas trop si je dois vous recommander ce livre ou non. Il ne m’a pas totalement plu, mais pas complétement déplu non plus : mon ressenti final se situe entre ces deux extrêmes, sans pencher parfaitement d’un côté ou de l’autre ….
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2017/03/la-panse-leo-henry.html
La panse
La panse
Les personnages sont très bien, entre les allumés, les gens normaux, les dépressifs ou les paumés, chaque acteur de l'histoire est intéressant.
Côté histoire ça tient la route, angoisses et noirceur au premier plan, une once de fantastique mais vraiment très peu, au point de ne pas trouver la limite entre réel et imaginaire.
L'écriture est fluide, je ne connaissais pas la plume de Léo Henry, c'est poignant, nerveux, tranchant. Les pages défilent vite, très vite dans des chapitres fluides et courts, une fois le livre en main il est difficile de le lâcher malgré quelques passages à vide.
Pour conclure je dirais que H.P. Lovecraft ou Edgar Allan Poe auraient certainement aimé ce roman d'une noirceur profonde.
Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/03/la-panse-leo-henry.html
La panse
Ceux qui nous veulent du bien : 17 mauvaises nouvelles d'un futur bien géré
http://www.lespipelettesenparlent.com/2014/05/le-casse-du-continuum-leo-henry.html
Le casse du continuum - Cosmique fric-frac
Thecel
Toutefois l'univers reste mystérieux et son fonctionnement difficilement compréhensibles. Les choses ne sont pas vraiment dites et le narration complètement extérieure à l'héroïne assez déstabilisante.
Thecel
Mille saisons, Tome 1 : La Géante et le Naufrageur
Ce premier tome est agréable à lire et assez rafraîchissant au milieu de titres souvent très sérieux, mais les neufs successeurs annoncés feront-ils de même tout en se renouvelant? Une tâche bien difficile, à la mesure de l'auteur!
Mille saisons, Tome 1 : La Géante et le Naufrageur
Dans une démarche similaire à celle d'Hildegarde, Léo Henry parcourt les version de Buenos Aires, passées, présentes, futures, réelles, fictives, à la recherche de Héctor Germán Oesterheld, auteur culte de bandes dessinées, victime désapparue de la dictature argentine.
Par ses figures mythiques, qui raconte autant Oesterheld que l'Argentine endeuillée du XXème siècle, par sa langue riche et puissante, ce roman fascine.
Héctor
La panse
Léo Henry a un style d'écriture très reconnaissable, qui parfois peut déstabiliser par son point de vue extérieur au personnage principal. Ce qui est indéniable cependant, est la créativité qu'il met en œuvre dans ce roman unique.
Thecel
L'autre côté