Commentaires sur ses livres

Une femme très controversée. Dans la Russie de l’époque. Ils s’avèrent que les convenances étaient quelque peu différentes. Elle est prise dans une tourmente sans nom. Le regard que jettent sur eux les gens qui les entourent. Condamnée sans jugement. La paranoïa s’empare d’elle et tout s’accélère.

Je n’arrive pas à croire que j’ai terminé cette œuvre.
J’ai passé mon hiver en compagnie de Levine, Anna, Kitty, et tous ces merveilleux personnages. Je n’en ai jamais autant appris à propos de la Russie que dans cet ouvrage, et la progression des personnages dans leurs chemins de pensée est intéressante.
Je resterais à jamais marqué par ce livre qui pour moi est une œuvre classique à part entière.

J'ai globalement apprécié ma lecture même si l'histoire est un peu longue et un peu trop coupée par des histoires de politiques et autres qui sont pas simple à suivre.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Kitty et Levine mais ai eu beaucoup de mal avec Anna qui est un personnage très antipathique.

Décevant, je m'attendais à une intrigue, une histoire peut-être plus intéressante, un peu policière, mais bon, c'était nul. On voit juste pendant environ 120 pages un type clamser à petit feu, bref, le titre annonce et exprime tout, pas besoin de le lire.

Sans intérêt, c'est le mot qui décrirait au mieux cette nouvelle. La troisième mort était vraiment nulle, on comprend même pas pourquoi une si longue description pour si peu.

Comme beaucoup de commentaire, je rejoins l’idée selon laquelle Anna Karénine porte peut-être mal son nom. L’œuvre n’est pas l’histoire d’amour d’un personnage en particulier, mais plutôt l’histoire de plusieurs couples. De mon point de vue, ce n’est pas l’amour le thème central de l’œuvre mais plutôt le concept de couple, de famille et de sa matérialisation. Certes, l’amour est au centre du couple, mais pas que… Les personnages et les sentiments qui les habitent évoluent, grandissent avec eux. L’amour passionnel des premiers instants pourra ainsi laisser place à une tendresse fusionnelle, une psychose malsaine ou une indifférence relative. Je pense que la force de l’œuvre, loin d’une conception niaise des couples et de l’amour, réside justement dans l’ensemble des sentiments et des passions gravitant autour des couples et des personnages. L’humain est parfois déraisonnable, rempli de doutes et d’incertitudes. Il est instable et versatile, à la fois bon et mauvais… C'est justement le panel extrêmement large des sentiments abordés qui permet à chaque lecteur de se retrouver plus ou moins dans chacun des personnages. Mais réduire Anna Karénine aux couples, ce ne serait pas rendre grâce à toute la profondeur de l’œuvre, aux débats philosophiques parcourant l’histoire notamment sur la place de l’homme dans la société, le sens de la vie et de la religion; le concept de travail et les rapports de force des classes…

En définitive Anna Karénine est un bon livre. Toutefois, je regrette parfois les quelques longueurs qui ont tendance à ralentir le rythme et qui, de mon point de vue, ne servent pas tout à fait l’intrigue. Enfin, dans les dernières pages, je regrette l’absence d’incidence de

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l’acte d’Anna sur les personnages. L’indifférence (hormis sur Vronski) est très certainement voulue, mais dommage. Quid de l’effet sur Alexis, sur le fils d’Anna ? Sur Kitty ? Sur son frère Stepan ?

trés complexe relatant une époque ultra violente.

Bien que l'oeuvre s'appelle Anna Karénine, ce personnage n'apparaît pas tout de suite dans le livre. J'ai quand même l'impression que l'auteur distille des indices sur ce qui va leur arriver à la fin

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le drame qui a lieu lors de sa rencontre avec Wronsky et ce dernier qui casse les reins de sa jument lors d'une course
On suit différents couples, qui ont chacun leurs problèmes. J'ai l'impression que rien n'a vraiment changé des les relations hommes/femmes.

Un récit autobiographique peu connu de Tolstoï, qui est surtout une lecture agréable et tranquille. On peut rêver de quelques belles descriptions d'Iasnaïa Poliana, la demeure de Toltoï. Si ce roman court n'est pas des plus passionnant, il offre cependant un perspective intéressante de l'amour à confronter avec la "Sonate à Kreutzer" du même auteur.

Cela nous rappelle bien le rapport d'une société qui ne correspond pas forcement à tout le monde. Également le rapport à la nature primitive y est très prononcé, la simplicité et la nature peut être le vrai bonheur

Je suis tombée sous le charme de la plume de Tolstoï.
Rien n'est laissé de côté. Les lieux, les intrigues, les personnages sont liés d'une manière complexe qui pourrait dissuader la lecture si tout n'était pas aussi clair et précis.
Pour chaque idée exprimée (mêmes celles présentent dès les premières pages du roman), nous retrouvons un développement et une finalité au fur et à mesure du déroulement de l'histoire.
Anna, Dolly, Lévine ou encore Vronski : aussi différents soient-ils, j'ai trouvé tous ces personnages intéressants. Leurs aspirations, leurs doutes, leurs sentiments et leur récit personnel sont habilement disséqués par Tolstoï tout au long de cette œuvre dont le nombre de pages me paraît finalement nécessaire : réduire la taille de ce roman reviendrait à le départir de cette exhaustivité.

Œuvre magistralement écrite. Les personnages sont remarquablement décrits.
On apprend bcp sur l histoire de la Russie, sur les rapports entre les nobles et les paysans.
J aime bcp

Deux petites nouvelles fort sympathiques, en particulier la première sur la vie de ce cheval pie. On se retrouve plongé dans la peau de l'équidé, âgé et maltraité à la fois par ses pairs, mais aussi par l'homme qui le monte. Puis, enfin, reconnu, le cheval va se livrer sur son passé. C'est une nouvelle plutôt triste puisqu'on y narre surtout la vie des chevaux à une époque qui n'était déjà pas tendre pour les Hommes eux-mêmes. Performances, guerres etc. J'ai particulièrement apprécié que ce soit le cheval qui raconte avec une vision dont l'auteur a cherché à être la plus proche de l'animal.
La seconde nouvelle est assez différente, on y découvre un musicien un peu fou, mais un virtuose sans conteste de la musique.

Et voici un livre de TOLSTOÏ que je ne connaissais pas, je me suis dit qu’il était temps de combler cette lacune… Il ne s’agit pas ici de parler de politique, je vais donc aborder plutôt le côté philosophique du sujet (ça évitera de froisser des susceptibilités…)

Ce livre ayant été écrit en 1900, j’ai tout d’abord pensé que les idées émises seraient un peu obsolètes, puisque nous n’avons plus de maîtres. Mais finalement, au fil de ma lecture je me suis rendu compte que tout était encore d’actualité, puisque si les maîtres ont changé il existe toujours sous une autre forme.

Quelques réflexions prises au hasard et qui ont particulièrement retenu mon attention (et j’ai cogité plein pot par la suite…)

1/ Le confort n’est-il pas le meilleur moyen d’assujettir les gens ? Donc, renoncer audit confort ne serait-il pas un moyen de retrouver un peu de liberté ?

2/ Partage des rôles pour une meilleure égalité et choix des tâches : mais comment répartir les tâches s’il y a le choix ? Qui voudra faire les travaux pénibles qui pourtant sont nécessaires (l’Occident y a répondu en allant chercher de la main-d’œuvre à l’étranger…) et comment déterminer ce qui est important pour la communauté et ce qui ne l’est pas ?

3/ L’esclave non rétribué pour faire les basses besognes a disparu, certes, mais il se trouvera toujours quelqu’un dans le besoin pour faire le travail à vil prix, tout simplement pour assurer sa subsistance (au moment où je recrutais une femme de ménage, j’ai été abasourdie de voir que certaines étaient payées au noir pour une misère, pour moi ça équivaut à de l’esclavage, les femmes de ménages comme les personnes exerçant des boulots « ingrats » ont le droit à un salaire décent!)

4/ Aujourd’hui on ne penserait pas à appeler « esclave » un ouvrier, pourtant il accomplit parfois des travaux difficiles dans des conditions inhumaines que personne ne veut effectuer (cf Un Homme debout de Marie-Aude BOURSON ISBN 979.1035.974046)

5/ Il existe plusieurs façons de maintenir l’homme en esclavage : sa maison, son métier, sa famille, son besoin de subsistance, le regard de la société

6/ Le peuple est asservi à une nouvelle puissance, celle de l’argent


Bref, j’ai été estomaquée de voir à quel point ce livre était toujours d’actualité, et j’ai brûlé de nombreux neurones à réfléchir sur de nombreux points (j’espère qu’il m’en reste un peu…) et je vous laisse méditer à votre tour.


À lire assis(e) sur une chaise, en écoutant « Money, Money, Money » du groupe Abba, et en prévoyant de nourrir vos neurones avec du gâteau marbré au chocolat accompagné d’un thé vert Sencha…

Stupéfiée.

La première fois que j'ai découvert le nom d'Anna Karénine, je lisais Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Il s'agit du livre préféré de la mère des trois enfants, qui leur lisait régulièrement le soir, avant qu'ils aillent se coucher. Un peu étrange comme habitude, mais dans la lignée de l'univers d'ASOUE.
16 ans plus tard, ce détail prend tout son sens. Je vois l'une de mes sagas préférées sous un autre jour complet.

Les mots de Tolstoi résonnent encore dans ma tête.
Un pavé certes. Mais un pavé bien écrit, plutôt accessible, pour un classique. La langue est simple. Les événements s'enchaînent. Les personnages sont nombreux et attachants pour certains. Les points de vue sont divers et changent régulièrement. Les thématiques abordées sont toujours actuelles (je pense notamment à la dépression).

Un ovni littéraire par rapport aux autres oeuvres de la même période, qui n'a toujours pas fait son temps, qu'on peut toujours lire aujourd'hui tant il continue de faire sens.

Un livre dans lequel on peut se retrouver. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que deux chemins correspondant aux deux points de vue principaux (Anna et Levine), mais une infinité d'entre-deux gris (chaque personnage correspond à un exemple). A chacun de définir sa propre position.

Une surprise et un coup de coeur immense.