Leonardo Padura
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.98/10Nombre d'évaluations : 46
0 Citations 26 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
"Hérétiques" est un de ces livres dans lesquels on plonge, on s'immerge, dont on ne veut pas sortir et qu'on pose, une fois terminés avec regret; un roman qui tout à la fois divertit, enrichit, oblige à réfléchir, dont les personnages deviennent proches et avec qui on aimerait dialoguer; bref un très bon bouquin
Afficher en entierPremier livre de Leonardo Padura que je lis. J'ai plutôt bien apprécié ma lecture, c'est un livre qui se lit bien, j'ai bien accroché aux personnages.
Afficher en entierEn voilà un roman dense, et qui peut paraitre tout autant lourd que passionnant, L'homme qui aimait les chiens est à découvrir !
Certes, ce roman a un titre qui peut paraître trompeur. Ivan, un jour par hasard, rencontre un homme sur la plage. Cet homme proméne 2 chiens, qu'il aime par dessus tout. Et aprés quelques rencontres, il commence à se confier à Ivan. Il lui avoue avoir bien connu Ramon Mercader, l'assassin de Leon Trotsky...
Le roman se divise alors globalement en 3 partie : Ivan nous racontant son point de vue sur l'histoire que raconte l'homme, mais aussi donc, cette histoire, suivant d'un côté Ramon Mercader, de ses débuts jusqu'à l'assassinat, et de l'autre Leon Trotsky. Bien entendu, il s'agit ici d'un roman. Donc si de nombreux faits sont avérés, certains sont imaginé, pour être plus romanesque. Mais malgré cela, le premier tiers, tout en politique, et en tractations et complots divers, peut-être lourde. Pour moi, elle l'a été, et je dois reconnaitre avoir eu peur que les 800 pages ressemblent à ça. Mais plus on approche du point décisif, plus on se laisse prendre à cette histoire, on suite les destins de ces deux personnages, leurs idéologies, et globalement la bêtise des puissants qui va les amener au résultat final, que L Histoire connait déjà. Et on va pourvoir tout autant haïr les deux, que ressentir une certaine forme de compassion, notamment pour Ramon, contrôlé à un tel point que lui même ne sait plus ce qu'il est réellement.
Alors bien entendu, on pourra critiquer la crédibilité du systéme narratif du roman (il y a tellement de détails, qu'on peut se demander qui peut connaitre à ce point la vie d'un autre), et le style parfois peu fluide de l'auteur. Mais ce sont peu de choses, comparé au travail de recherche, et à la puissance d'un roman qui prend son temps, mais marque !
Afficher en entierLéonardo Padura, avec ses qualités de conteur exceptionnel nous entraine à Cuba au milieu d'un cercle d'amis très liés que la vie va disperser aux quatre coins du monde durant la deuxième moitié du XXème siècle. C'est un livre sur l'amitié, l'exil, la perte de la patrie perdue, le temps qui passe. C'est brillamment construit, les personnages sont vivants et la narration parfaite nous tient en haleine jusqu'au bout. A ne pas manquer!
Afficher en entierQu’il est bon de se plonger dans l’écriture d’un grand romancier qui sait mêler romance et historique d’un pays ! Un gros travail qui ne peut que forcer le respect du lecteur. Il nous fait entrer dans chacun des personnages, nous donnant la sensation de les connaître réellement. Idem avec des animaux comme le chien et surtout cette scène magnifique avec un cheval. C’est Cuba qui domine tout. L’énorme crise économique des années 1990 fait fuir des milliers de cubains en radeaux. Parmi eux des membres du Clan comme se sont appelés ce groupe d’amis dont les destins seront bien différents aux quatre coins du monde, tel des poussières, après cet exil forcé. C’est le jeune couple qui se forme et une photo qui va faire ressurgir les mystères du passé, en autre le suicide de Walter et la disparition brusque de Loreta alias Elisa, enceinte mais de qui, puisque son mari est stérile ?
Le titre aurait pu être : « - Mais qu’est-ce qui nous est arrivé ? »
BK
Afficher en entierCe n'est pas une lecture extraordinaire, ce qui fait que je ne l'ai pas beaucoup apprécié est le fait que le personnage masculin soit aussi macho, dès qu'il voit une femme, il la décrit par ses seins.... Sinon l'enquête était intéressante
Afficher en entierJ'avais envie d'en savoir plus sur Cuba.
Leurs vies, leurs problèmes, leurs guerres, leurs victoires, leurs exils… Et sur tous ses sujets, je fus conquise…
Mais je ne sais pas, je suis déçu, je m'attendais à autre chose de plus fort, de plus intense… La photo sur la couverture m'a intrigué… J'y ai lu de l'amour, de la passion, du désir et de l'espoir…
Alors, je reste sur ma faim… L'histoire est répétitive, même si je me suis attaché aux personnages, il y a un, je ne sais quoi d'inabouti…
Donc… je lirai d'autres romans de cet auteur, car j'affectionne Cuba ! Cette île si mystérieuse !
Bonne lecture !
Afficher en entierJ'ai dû persévérer pour ne pas stopper ma lecture après 50 pages. Je ne sais pas si cela vient de la traduction en français, mais l'auteur essaie clairement de placer de beaux mots et de faire des phrases stylisées mais la mayonnaise ne prend pas : on le sent maladroit dans ses termes et ses expressions. La lecture est lourde.
Ceci étant passé, l'intrigue se met en place. J'ai apprécié l'atmosphère cubaine (bien que décrite de façon très superficielle, on ne rentre pas en profondeur dans l'ambiance) et les personnages, bien que misogynes et machos à souhait.
L'enquête est très simple, un meurtre, des suspects, l'auteur du meutre fait partie des suspects, bla bla... il ne s'agit pas d'une enquête très profonde (même si l'ajout du trésor historique vient relever le niveau, selon moi).
Pour autant, et étonnamment, je pense que je pourrais lire d'autres tomes de cet auteur. Quelque chose a donc fonctionné! A vous de vous faire votre opinion.
Afficher en entierLe meilleur roman de Leonardo Padura (mais pas le meilleur Mario Condé qui est Brume du Passé pour moi - Mario Condé est absent une partie de ce roman).
C'est un pavé très documenté qui contrairement aux précédents de la série ne se centre pas uniquement sur cuba mais aussi sur l'histoire des juifs à différentes époque.
Pas très loin d'être un chef d'œuvre.
Afficher en entierLeonardo Padura raconte comment son flic de polar, Mario Conde, ancien policier devenu bouquiniste, sceptique et ironique, est convoqué en 2016 pour résoudre le meurtre d’un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution. Ce ministère peut compter sur un nombre incalculable d’artistes, possibles meurtriers, tant l’homme était apprécié !
Mais, d’ouragans en ouragans, Leonardo Padura l’envoie dans le passé en 1910 avec la guerre entre proxénètes français et cubains avec à sa tête Alberto Yarini, prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba. Directement, venus de la capitale française, ces Appaches font régner la terreur dans le Cuba prérévolution où tous les espoirs sont en éveils.
Leonardo Padura, avec son policier Mario Condé, avec sa dixième enquête, est une référence dans le monde du roman policier cubain. J’avais de l’appétit pour me plonger dans le pays actuel, la venue d’Obama et de Chanel avec son défilé accompagné d’un concert historique des Rolling Stones. Le capitalisme s’installait à Cuba et je voulais y être, aussi. D’autant plus, que l’éditeur vantait une enquête à poursuivre vers le début du XXème ! Cette confrontation s’avérait savoureuse.
Seulement, le style “ouragantuesque” de Leonardo Padura, noyé dans une abondance de mots et de références complètement inconnues, pour moi, m’a laissée sur le bas-côté. Espérant pouvoir y revenir et reprendre la découverte, je l’ai oublié puis carrément rejeté, attendant d’autres chroniques pour me redonner envie.
Mais, rien ne pouvait me faire reprendre ma lecture. En faisant mienne les dix droits du lecteur selon Daniel Pennac, je pris le premier en écharpe, comme un édile à la énième célébration du 8 mai 45 dans sa commune, pour présenter mes excuses à Leonardo Padura.
Je n’ai pas fini l’enquête de Mario Conde de Leonardo Padura. Je ne connaîtrais pas toutes les corruptions décrites, ni le constat économique catastrophique, ni les manœuvres de l’ingéniosité personnelle, ni les crimes odieux perpétrés pour servir les intérêts des mafieux locaux dirigés par des Appaches.
Pas si grave…
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/09/29/leonardo-padura-ouragans/
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Leonardo Padura
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma, il a obtenu de nombreux prix prestigieux pour son œuvre, dont le prix Princesse des Asturies 2015. Il est l’auteur, entre autres, d’une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons publiée dans quinze pays. Ses trois romans L’Homme qui aimait les chiens (2011), Hérétiques (2014) et Poussière dans le vent (2021) ont démontré qu’il fait partie des grands noms de la littérature mondiale.
Source/Éditions Métailié
Afficher en entier