Tous les livres de Lester Bangs
Depuis la publication de Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués, chez Tristram en 1996, chacun sait que Lester Bangs (1948-1982) est l'auteur le plus inspiré qu'on puisse lire sur le rock et la " contre-culture " en général, en même temps qu'un pur écrivain, de la classe des Burroughs, Kerouac et Bukowski qu'il vénérait.
" En ces années farouches, son écriture est à son zénith : summum de délire rebondissant du coq-à-l'âne, ponctuant brutalement des phrases interminables de grandes claques. " (Philippe Manœuvre). C'est ce livre qui a lancé en France le mouvement de traduction d'ouvrages critiques et historiques sur la culture rock, à une époque où l'on se contentait ici de publier des ouvrages courts, commandés à des journalistes français.
Dix ans plus tard, Fêtes sanglantes & mauvais goût comblait les absences les plus criantes du premier livre, avec notamment les morceaux de bravoure, inédits en volume, sur les Beatles, les Rolling Stones, Miles Davis, Jim Morrison ou Sid Vicious, dont Bangs offre une vision pour le moins subjective et décapante, ainsi que l'extraordinaire récit de son voyage à la Jamaïque et de sa rencontre avec Bob Marley.
Mais le lecteur y découvrait aussi des pépites autobiographiques et des chapitres où Lester Bangs réduit à leur plus simple expression les prétextes journalistiques de ses écrits, en se rapprochant de plus en plus de l'écriture de pure fiction, qui culmine avec l'extrait de son roman inachevé Tous mes amis sont des ermites. On peut considérer qu'avec ces deux volumes l'essentiel de l'œuvre de Lester Bangs est désormais disponible en français.
Ainsi peut-on avoir une vue exacte du parcours littéraire et intellectuel d'un homme, qui, au-delà de ses intuitions visionnaires, à propos d'une culture qui était sur le point de devenir dominante, s'en fit aussi, dans certaines de ses meilleures pages, le moraliste.
Depuis la publication de Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués, chez Tristam en 1996, chacun sait que Lester Bangs (1948-1982) est l'auteur le plus inspiré que l'on puisse lire sur le rock et la " contre-culture " en général, en même temps qu'un pur écrivain - de la classe de Burroughs, Kerouac ou Bukowski qu'il vénérait. " En ces années farouches, son écriture est à son zénith : summum de délire rebondissant du coq-à-l'âne, ponctuant brutalement des phrases interminables de grandes claques. " (Philippe Manœuvre) Longtemps attendu, Fêtes sanglantes & mauvais goût comble enfin les absences les plus criantes du premier livre - avec notamment les morceaux de bravoure, jusqu'alors inédits en volume, sur les Beatles, les Rolling Stones, Miles Davis, Jim Morrison ou Sid Vicious, dont Bang offre une vision pour le moins objective et décapante, ainsi que l'extraordinaire récit de son voyage à la Jamaïque et de sa rencontre avec Bob Marley. Mais le lecteur y trouvera aussi des textes sur des artistes moins consacrés, voire obscurs, que Bangs plaçait plus haut que tout, tels Captain Beefheart, Brian Eno, Patti Smith pour son album Horses, ou encore les Shaggs et les improbables Comedian Harmonists. Surtout, il découvrira de nouvelles pépites autobiographiques et des chapitres où Lester Bangs réduit à leur plus simple expression les prétextes journalistiques de ses écrits, en se rapprochant de plus en plus de l'écriture de pure fiction, qui culmine ici avec l'extrait de son roman inachevé Tous mes amis sont des ermites. On peut considérer qu'avec ce second volume l'essentiel de l'œuvre de Lester Bangs est maintenant disponible en français. Ainsi pourra-t-on avoir une vue exacte du parcours littéraire et intellectuel d'un homme, qui, au-delà de ses intuitions visionnaires, à propos d'une culture qui était sur le point de devenir dominante, s'en fit aussi, dans certaines de ses meilleures pages, le moraliste.
« JANUARY 1977: I had just reviewed a group off New York City's CBGB-nascent punk rock circuit called Blondie for the Village Voice. All my friends had said they were a waste, but I found their first album a charming, even inspiring piece of American rock 'n' roll from traditions as diverse as early Sixties girl groups, Question Mark and the Mysterians, and the Velvet Underground. So, under the title "Blondie is More Fun," I gave it what probably amounted to a rave review; in those days, when seemingly everybody else around except the Ramones and Dictators were taking themselves so seriously, Blondie were refreshing. One day the phone rang; it was the band themselves, calling me up to thank me. We chatted a bit, and at one point I asked them what else besides rock they were into. »
Extrait de
Blondie
Lester Bangs
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