Lidia Yuknavitch
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Note moyenne : 6.89/10Nombre d'évaluations : 19
0 Citations 16 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu après avoir brièvement parcouru la quatrième de couverture. Certes, Lydia semblait ne pas être une petite fille toute sage mais j'ai été surprise de la découvrir vivre une vie de débauche avancée.
Le vocabulaire est cru, très cru, mettant à l'écrit des mots que j'aurais même du mal à prononcer à l'oral. Parfois, l'écriture déroge à ses propres règles, des pages entières de phrases jetées comme ça, sans une seule marque de ponctuation.
Les souvenirs s'emmêlent, pêle-mêle, une sortie en montagne en famille, une soirée aux acides, une dispute avec l'un de ses maris, etc.
Cependant, de façon surprenante, c'était un livre capable de me faire rater mes arrêts de RER, les mots se bousculaient avec force et on plonge dans cette vie particulièrement décousue, dure et vide de repères avec violence. On sort de notre petit cocon pour découvrir une vérité qu'on oublie parfois.
Ce livre est un peu à part, je ne sais pas vraiment comme le qualifier ou le juger par rapports aux autres.
Afficher en entierMécanique du roman ? Pas bien huilée, chaotique... ! Lecture fluide ? Oh que non ! Je me suis noyé dans l'ennui. Parvenu à lire les trois quarts du livre avant abandon synonyme de soulagement.
Afficher en entierLa Terre n’est plus que cendre et désolation. Dans l’espace le CIEL, les plus riches ont pu fuir la catastrophes, mais mal préparés, leurs corps ont subi des dommages irréparables (perte de la pigmentation, des cheveux ; stérilités et atrophie des organes génitaux), ils n’ont le droit de vivre que jusqu’à 50 ans et pour compenser tous les manques marquent leur peau avec des gryphes, un mélange entre le tatouage et la scarification. Christine Pizan a 49 ans, la fin est proche, pourtant, elle n’a rien l’intention d’abandonner et dans cette dernière année, compte bien remettre en valeur Jeanne la Terreuse, brûlée par Jean de Men, le tyran qui les asservit.
Ce roman m’a attiré pour plusieurs raisons, la couverture, à la fois énigmatique et magnifique ; mais aussi les deux éléments suivants : la revisite de l’histoire de Jeanne d’Arc dans un monde apocalyptique et la réappropriation de Christine Pizan, une des premières poétesse française, assez peu connue.
Et dans ce roman, il y a des choses magnifiques, un engagement total, vers l’écologie, la place des femmes dans la société, la place de l’écriture, également.
Mais il y a aussi des choses qui m’ont plutôt dérangé, ou en tout cas, pas plus emballé que ça. La sexualité a une place très importante dans le récit, qu’elle soit moyen de reproduction et donc d’espoir, ou de plaisir qui a été interdit. En soit, ça ne me pose pas de soucis, mais la façon dont c’est abordé (avec la machine inventée par Trinculo par exemple) est assez burlesque, voir grotesque, et ça n’aide pas à prendre le sujet au sérieux, voir ça décrédibilisait un peu le reste. Les descriptions des tortures sont également assez graphiques et donnent la nausée, même si elles servent le récit.
L’histoire de Jeanne est intéressante, surtout sa jeunesse, mais il y a une sorte de faille temporelle, lorsqu’on la croit morte, on ne sait finalement pas très bien ce qu’elle fait, on la retrouve comme un peu par hasard et ça m’a empêché à la fois de comprendre son rôle exacte dans ces guerres assez peu ressemblantes aux nôtres et je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage.
Jean de Men, la figure du mal, est, à mon avis, aussi sous-exploitée, surtout qu’il y a une grosse révélation sur la fin, qui ne sert finalement à rien.
En revanche, j’ai adoré le rapport à l’écriture, totalement dérivé et original.
Bref, je suis un peu mitigée par ma lecture, le fond et certaines choses m’ont plût, d’autres m’ont laissé beaucoup plus sceptiques !
Afficher en entierAvis complet : http://vibrationlitteraire.com/le-roman-de-jeanne-de-lidia-yuknavitch/
Un roman qui aurait pu être passionnant…
Dans ce récit, nous suivons Christine, une femme de 49 ans vivant en orbite de la Terre, mais aussi Jeanne dont on découvre l’histoire…
Il s’agit là d’une sorte de réécriture de l’histoire de Jeanne d’Arc sauf que les voix que ce personnage entend sont surtout celles de la nature. Le personnage de Christine Pizan ne va pas sans rappeler Christine de Pizan, la première femme écrivaine de langue française ayant vécu de sa plume.
La Christine du roman elle, écrit sur la chair grâce à une technique spéciale : « la griphe » qui semble être une sorte de scarification fine.
Dans ce roman, la portée écologique est centrale. Cependant, j’ai malheureusement trouvé le rythme un peu trop lent à mon goût car coupé par pas mal de longueurs. De plus, j’ai découvert un récit d’une violence à laquelle je ne m’attendais pas. J’aime la volonté de dénoncer ce qu’il risque d’arriver à cause de l’ambition et de l’entêtement des Hommes ; cependant, je n’étais pas prête à lire un récit aussi cru et violent.
Je ne me suis pas non plus vraiment attachée aux personnages et je ne me suis pas sentie happée par l’histoire…
De plus, la thématique sexuelle est aussi bien trop abordée et de façon très crue. En effet, les humains sont devenus stériles et leur appareil génital semble s’être atrophié, cependant, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’en parler aussi crûment…
Le roman de Jeanne comportait de très bonnes idées qui n’ont malheureusement pas fait mouche avec moi. J’ai trouvé le récit maladroit, long et bien trop violent. La thématique abordée est, quant à elle, absolument capitale et j’espère donc que l’adaptation cinématographique saura en garder le meilleur !
Afficher en entierje me souviens ne pas être arrivé à la page 25. vraiment bizarre, avec l'héoïne qui va pas bien du tout et qui fait n'importe quoi.
type: slice of life représentation: Spoiler(cliquez pour révéler)lesbienne trigger: Spoiler(cliquez pour révéler)scarification, transphobie owner: Audre
Afficher en entierJe ressors assez mitigée de ma lecture. En effet, revisiter le mythe de Jeanne d'Arc en y mêlant des thématiques importantes telles que l'écologie ou le féminisme aurait pu donner naissance à une belle œuvre. Pourtant, je n'ai pas particulièrement accroché au style d'écriture ni au rythme saccadé du récit (certains passages trainent en longueur, d'autres restent plutôt vagues, tandis que les différents éléments nécessaires à la compréhension arrivent au compte-goutte). Les personnages auraient également pu être davantage approfondis et leur personnalité exploitée de façon un peu plus poussée.
Enfin, ce roman est rapide à lire, donc je ne me suis pas non plus trop ennuyée.
Afficher en entierUn début très... étrange, pour moi. J'admets que je ne m'attendais pas à ce genre de lecture. Ida – ou Dora – est complètement barrée et le prouve à chaque chapitre. Vulgaire verbalement parlant (quoique normal à sont âge), souvent obscène, parfois auto-destructrice et clairement dans la provocation. Elle va toujours plus loin, trop loin, pour choquer, et elle se fout de ce que ça implique.
Ida/Dora m'a d'abord mise mal à l'aise, et très vite j'ai compris ce qu'elle était. Par le même coup, j'ai compris de quoi parlait essentiellement ce livre : d'enfants brisés, par leurs parents le plus souvent. Ida/Dora, Obsidienne, Little Teena, Ave Maria, Marlène : ils ont tous en commun cette chose qui a détruit une partie d'eux et qu'il est impossible de réparer. Parce que les adultes, leurs familles, n'ont pas été fichus de les protéger ni avant, ni après. Ida/Dora continue de subir, avec pour seuls soutiens ses amis. Ça m'a particulièrement touchée ; je pense qu'on a tous plus ou moins été blessé par notre famille, ici on est dans l'extrême, et c'est douloureux. Ça fait mal, ça révolte, ça donne envie de tout cramer. C'est là que ce livre est puissant, ce sentiment que nous connaissions si bien étant enfants, ce sentiment d'injustice et d'impuissance qui nous bouffe, à attendre la liberté : la majorité. Ida/Dora décide de ne pas laisser le monde l'écraser davantage, en se foutant royalement des règles.
Ce roman peut parfois – souvent – choquer, mais c'est parce qu'il choque qu'il tient les lecteurs jusqu'au bout. La syntaxe générale m'a parue bizarrement foutue, mais l'histoire en vaut le détour !
Afficher en entierC'est un livre qui ne peut pas laisser indifférent, le premier chapitre est dur, dur... On prend ça en plein dans la tête, c'est quelque chose ! Après, j'ai décroché complétement... Je ne dirais pas de mal de ce livre vu que je n'ai pas été au bout, mais en feuilletant la suite j'ai pu voir que le(s) récit(s) suivants étaient aussi spéciaux, cela m'a découragé. Désolé.
Afficher en entierDans un futur proche, la Terre est dévastée et ce qu’il reste d’humanité survit dans C.I.E.L., un vaisseau au-dessus de notre planète. Survivre, c’est le terme : asexués et incapables d’enfanter, sous le joug de Jean de Meer, ils écrivent sur leur peau, ou plutôt, ils la brûlent pour y laisser des « griphes », la brûlent et la rebrûlent pour y écrire des mots, des phrases, des histoires, masquant mal leurs corps exsangues. Ils se torturent eux-mêmes dans cette prison de l’espace.
Christine Pizan (nom rappelant la première femme de lettre française à vivre de sa plume) approche de ses cinquante ans. Selon les règles de cette communauté, elle sera sacrifiée et les éléments de son corps seront récupérés (ça vaut bien la peine de transformer son corps en manuscrit). Amoureuse de Trincullo depuis son plus jeune âge, elle reste sa meilleure amie alors que celui-ci est homosexuel. Il utilise son corps avec un art lubrique pour provoquer cette microsociété et surtout le dictateur Jean de Meer.
Tous se souviennent de Jeanne, une jeune fille promettant de sauver l’humanité mais brûlée sur le bûcher (oui).
Mais un jour, Christine apprend que Jeanne serait vivante.
Alors, disons-le franchement : les premières lignes de cette chronique reflètent mal l’immense noirceur de ce roman, son univers désespéré et désespérant, son obsession pour le sexe et la douleur dans un monde où les humains n’ont plus d’organes génitaux et regrettent le passé. Le passé, justement… On apprend assez vite que Jeanne pensait qu’elle était la cause de la fin de la Terre, mais le lecteur n’en saura jamais plus. Pourquoi, comment ? Mystère. On lit que cette jeune fille est proche de la terre, elle acquiert d’étranges pouvoirs, mais comment a-t-elle provoqué la fin de l’humanité ? Cela restera parmi les questions sans réponses. Je ne parle même pas de la raison pour laquelle le reliquat d’humanité, parqué dans C.I.E.L., est devenu asexué alors que l’histoire est censée se dérouler dans… moins de 30 ans (2049), donc le lecteur est en droit de demander une explication à ce bouleversement majeur.
D’autres éléments sont difficiles à comprendre : des révélations qui ne mènent nulle part, des évènements dont on peine à saisir l’intérêt dans la trame, le tout amplifié par quelques facilités narratives malheureuses.
Le récit est truffé de symbolisme, point que j’ai apprécié lors des premiers chapitres. Seulement voilà : l’auteure en rajoute, et à la fin j’ai eu le sentiment d’une succession d’allégories qui n’avaient plus tellement de sens. Et je pense que c’est la principale critique que je ferais : habituellement, ce type de roman, très noir, porte un message. C’est son intérêt majeur (car la noirceur « pour la noirceur » passionne peu de monde). Mais ici, lequel est-il ? Hormis la condamnation de la guerre, thématique survolée qui ne semble même pas être la raison de la fin de l’humanité sur Terre (qui, je le rappelle, aurait été provoquée par Jeanne, mais on ne sait pas pourquoi), ou la dégénérescence corporelle des survivants dans C.I.E.L. qui ne sera jamais justifiée, on peine à comprendre le sens de ce roman qui s’enfonce dans la noirceur et l’eschatologie.
À tel point que la conclusion, voulant distiller un peu d’espoir, m’a laissé de marbre.
En résumé : je suis passée complètement à côté de cette histoire !
Afficher en entierUn histoire osée, une ambiance dérangeante, une fin somme toute classique, mais satisfaisante.
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