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Tous les livres de Lou Andreas-Salomé

Existe-t-il meilleur accès à la psychanalyse des années 1920-1930, et à la vie familiale de son fondateur, que le présent échange entre deux " filles " de Freud ? Depuis le jour où le maître a invité sa disciple de Göttingen pour quelques semaines à son domicile, Lou Andreas-Salomé appartient presque à la famille.

Freud confie à cette femme brillante, qui a derrière elle une carrière d'écrivain et exerce désormais la psychanalyse, la formation d'Anna, la plus jeune de ses six enfants. La vivacité, l'intelligence et le grand cœur de Lou font merveille. Gagnée par semblable tendresse, Anna dépasse son mal-être. Elle devient membre de la Société psychanalytique de Vienne, reçoit à son tour des patients, et acquiert assez d'autorité pour se forger une spécialité propre, la psychanalyse d'enfants.

Elle est l'indispensable auxiliaire et collaboratrice de son père, lui-même affaibli par la maladie dont nous suivons ici la progression. Lou et Anna forment un rempart affectueux autour de Freud. Par les yeux des deux femmes, nous sommes associés à son inlassable activité de chercheur et à la vie de la communauté analytique. La correspondance s'achève avec la mort de Lou, en 1937. Un an plus tard, Freud et les siens partent en exil à Londres.

Anna est toujours aux côtés de son père.

Le diable s'ennuie en enfer.

Une âme en peine rescapée du cloaque infernal vient lui tenir compagnie. A partir de là s'enchaîne une série de dialogues fantaisistes, qui, de course poursuite en méditation pseudo-philosophique, finissent par ramener le diable dans le giron de Dieu et de sa grand-mère. Dans cette œuvre inclassable parue en 1922, Lou Andreas-Salomé s'amuse avec malice et ironie. Mêlant théâtre et cinéma, poésie et théologie, elle donne libre cours à son imagination et surtout laisse s'exprimer certaines de ses idées les plus secrètes sur Dieu et le diable, ce qui les sépare et les unit, sur la création et la réincarnation, et sur le retour attendu du Fils.

Le contenu et le ton sont si subtilement elliptiques que personne encore ne s'était vraiment intéressé à ce texte, que la traduction de Pascale Hummel rend aujourd'hui à sa vraie signification.

Battue par son père, rudoyée par sa mère, et incomprise souvent, Ursula trouve auprès du Bon Dieu un interlocuteur à la mesure de son âme.

Car tout est loin d'être gris au pays enchanté de la petite fille. L'héroïne à laquelle Lou Andreas-Salomé prête sa sauvagerie et sa voix vit au rythme brisé des jeux d'enfants et des espiègleries de ses poupées. Entre Alice au pays des merveilles et Blanche-Neige au milieu des nains, Ursula 5 évolue dans un monde féerique de rêveries et d'imagination. Au fil des trois récits composant L'Heure sans Dieu et autres histoires pour enfants, dont la fillette est la protagoniste autant que l'ordonnatrice, les figures d'adultes (parents naturels, pères symboliques ou spirituels, tante, amis, voisins) croisent les visages d'enfants (camarades, poupées, nourrissons).

Les saynètes du livre ont pour toile de fond les goûters gourmands, les jardins et les maisons, une grotte mystérieuse, un couple d'inconnus planté dans la neige, nombre d'objets chargés de couleurs et de sens, et mille détails ouvrant sur un ailleurs merveilleux. Les références discrètes, mais constantes, à l'univers biblique, au fantastique des contes, à la mythologie classique et germanique se mêlent à l'imaginaire propre de l'auteur, qui fait dialoguer subtilement le visible et l'invisible et sait donner vie à tous les plans de la réalité.

En 1892, Lou Andreas-Salomé publie Figures de femmes dans Ibsen, un des tout premiers essais consacrés de son vivant à l'œuvre du dramaturge Henrik Ibsen (1829-1906).

L'ouvrage, qui mêle littérature, critique et poésie, fut vivement loué par la critique allemande de l'époque, qui salua sa finesse et sa pertinence. Dans ces pages, la femme de lettres germano-russe restitue avec une justesse époustouflante l'âme et le destin des héroïnes qui illuminent les six drames familiaux d'Ibsen (Nora, Helene Alving, Hedwig, Rebecca, Ellida et Hedda). En évoquant ses contemporaines imaginaires, c'est d'elle-même, et de toutes les femmes, que parle Lou Andreas-Salomé.

Ce livre atypique, resté jusqu'ici inédit en français, se lit avec le même plaisir qu'un roman et ne manquera pas de passionner l'amateur éclairé.

Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses œuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d'un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants. La Russie du XIXe siècle où grandit la jeune femme illumine chaque page de ces romans qui oscillent entre épopée et conte de fée : ses villes et ses peuples, ses paysages et ses saisons, ses individus hauts en couleurs, ses débats philosophiques et religieux, et mille détails d'un quotidien où le féerique se mêle au prosaïque. À la fois narratrice et actrice, l'auteur est présente à travers de mystérieux personnages féminins (Marie, Vera, Christa, etc.) ou encore un curieux Hans (Jean au féminin), dont l'identité dessine une secrète chaîne du sens. La lecture de ce volume facile d'accès est un enchantement de chaque instant, au gré de « Rêves de neige » dont la préface analyse la portée.

Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d'analyse.

Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses oeuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d'un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants. La Russie du XIXe siècle où grandit la jeune femme illumine chaque page de ces romans qui oscillent entre épopée et conte de fée : ses villes et ses peuples, ses paysages et ses saisons, ses individus hauts en couleurs, ses débats philosophiques et religieux, et mille détails d'un quotidien où le féerique se mêle au prosaïque. À la fois narratrice et actrice, l'auteur est présente à travers de mystérieux personnages féminins (Marie, Vera, Christa, etc.) ou encore un curieux Hans (Jean au féminin), dont l'identité dessine une secrète chaîne du sens. La lecture de ce volume facile d'accès est un enchantement de chaque instant, au gré de « Rêves de neige » dont la préface analyse la portée.

Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d'analyse.

Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses œuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d'un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants. La Russie du XIXe siècle où grandit la jeune femme illumine chaque page de ces romans qui oscillent entre épopée et conte de fée : ses villes et ses peuples, ses paysages et ses saisons, ses individus hauts en couleurs, ses débats philosophiques et religieux, et mille détails d'un quotidien où le féerique se mêle au prosaïque. À la fois narratrice et actrice, l'auteur est présente à travers de mystérieux personnages féminins (Marie, Vera, Christa, etc.) ou encore un curieux Hans (Jean au féminin), dont l'identité dessine une secrète chaîne du sens. La lecture de ce volume facile d'accès est un enchantement de chaque instant, au gré de « Rêves de neige » dont la préface analyse la portée.

Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d'analyse.

Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses œuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d'un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants. La Russie du XIXe siècle où grandit la jeune femme illumine chaque page de ces romans qui oscillent entre épopée et conte de fée : ses villes et ses peuples, ses paysages et ses saisons, ses individus hauts en couleurs, ses débats philosophiques et religieux, et mille détails d'un quotidien où le féerique se mêle au prosaïque. À la fois narratrice et actrice, l'auteur est présente à travers de mystérieux personnages féminins (Marie, Vera, Christa, etc.) ou encore un curieux Hans (Jean au féminin), dont l'identité dessine une secrète chaîne du sens. La lecture de ce volume facile d'accès est un enchantement de chaque instant, au gré de « Rêves de neige » dont la préface analyse la portée.

Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d'analyse.

Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses œuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d'un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants. La Russie du XIXe siècle où grandit la jeune femme illumine chaque page de ces romans qui oscillent entre épopée et conte de fée : ses villes et ses peuples, ses paysages et ses saisons, ses individus hauts en couleurs, ses débats philosophiques et religieux, et mille détails d'un quotidien où le féerique se mêle au prosaïque. À la fois narratrice et actrice, l'auteur est présente à travers de mystérieux personnages féminins (Marie, Vera, Christa, etc.) ou encore un curieux Hans (Jean au féminin), dont l'identité dessine une secrète chaîne du sens. La lecture de ce volume facile d'accès est un enchantement de chaque instant, au gré de « Rêves de neige » dont la préface analyse la portée.

Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d'un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d'analyse.

Un serviteur qui venait l'hiver nous apporter en ville des oeuf frais de notre maison de campagne me raconta qu'il avait vu, au milieu du jardin, devant la maisonnette qui m'appartenait à moi toute seule, " un couple " désireux d'entrer, mais qu'il avait éconduit.

Quand il revint la fois suivante, je lui demandai des nouvelles du couple, sans doute parce que l'idée qu'ils avaient dû depuis souffrir du froid et de la faim m'inquiétait : " Où ont-ils bien pu aller ? - Eh bien, m'annonça-t-il, ils ne se sont pas éloignés. - Alors ils sont toujours devant la petite maison ? - Eh bien, ce n'est pas cela non plus : ils se sont complètement transformés, ils sont devenus de plus en plus minces et petits ; ils se sont tant amenuisés qu'ils ont fini par s'effondrer complètement.

" Car, un matin qu'il balayait devant la maison, il n'avait plus trouvé que les boutons noirs du manteau blanc de la femme, et, de l'homme, il ne restait plus qu'un chapeau tout bosselé ; mais le sol à cet endroit était encore couvert de leurs larmes glacées. Lou Andreas-Salomé

La plus libre des disciples de Freud, cette Lou Andreas-Salomé (1861-1937) qu’il appelle par son prénom et à laquelle il a confié la formation analytique de sa fille Anna, adresse au maître en hommage d’affection pour son soixante-quinzième anniversaire cette lettre ouverte. L’amie de Nietzsche et de Rilke, l’écrivain qui a laissé sur chacun d’eux la plus lucide des études, touche au cœur de l’analyse comme de l’écriture. Thérapeute, elle est du sérail. Freud n’hésite pas : il publie le livre aux Éditions psychanalytiques.

Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rilke.

Un même thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au mépris du danger — liberté d’aimer ou de ne pas aimer, hors conventions, liberté de créer — et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le mariage. Antérieures à ses textes psychanalytiques maintenant bien connus, ces deux nouvelles sont les premiers textes romanesques de Lou Andreas-Salomé jamais publiés en France.

Lorsqu'elle écrit le premier essai de ses Carnets intimes, en janvier 1934, Lou Andréas-Salomé a 73 ans. Elle meurt en février 1937, et les dernières notes datent de mai-juin 1936. Cette édition posthume, publiée en Allemagne en 1982, est une révélation. Jamais Lou Andréas-Salomé n'avait autant affirmé sa personnalité esthétique et philosophique.

Egérie de Nietzsche, compagne de Rilke, disciple de Freud, elle restait aux yeux de la postérité dans l'ombre des grands hommes de son siècle. On ne voyait pas assez clairement la continuité, la cohérence et l'autonomie de ce destin d'intellectuelle qui n'avait pas ce "génie de la vie" que les hommes accordent volontiers aux femmes d'exception, mais aussi un génie littéraire qui reste à découvrir.

Ces Carnets intimes des dernières années représentent un sommet du genre : à mi-chemin entre le journal intime, l'autobiographie et l'esquisse philosophique, ce livre aborde les questions les plus fondamentales - la beauté, le bonheur, la mort, Dieu.

En dépit des pertes qui affectent cette correspondance, pertes dues, pour la première partie (1897-1901), à une volonté commune de destruction et, pour le reste, à de probables interventions extérieures, elle reste aujourd'hui, telle que l'a présentée intégralement Ernst Pfeiffer, la plus substantielle de toutes celles qu'a entretenues l'épistolier parfois excessivement fécond que fut Rilke.

C'est en effet vers Lou seule, mère, maîtresse, amie, ami tout ensemble, que le poète s'est tourné chaque fois que le conflit qui opposait en lui la création et la vie, la poésie et l'amour, devenait trop cruel pour être affronté sans aide. Et seule Lou Andreas-Salomé, avec sa grande intelligence naturelle, sa connaissance et bientôt sa pratique de la psychanalyse, son amour inaltérable de la vie, pouvait donner aux questions anxieuses de Rilke sinon toujours les réponses, ou les fragments de réponse, du moins l'écho chaleureux qui devait l'aider à «surmonter». Il n'est donc pas surprenant que l'on trouve, à plus d'un moment de leurs échanges, nombre de pages qui comptent parmi ce qui s'est écrit de plus pénétrant et de plus brûlant sur les ténèbres souterraines où germe et mûrit, directement quelquefois, la poésie.

《Que peut-on conclure de tout cela pour les liens entre les sexes ? 》

Il serait aisé de présenter Lou Andreas-Salome comme une grande figure du féminisme, se laissant guider par sa vie : celle d'une femme libre, intellectuelle, sans enfants. Tout aussi aisé, en lisant quelques-unes de ses assertions sur le "type féminin " ou la structure masculine de la libidineux, de la présenter, au contraire, comme une voix exemplaire d'essentialisation de la femme, réduite à un "Éternel féminin", maternel avant tout. Ce n'est pourtant ni d'un côté ni de l'autre, insaisissable, qu'elle se trouve sans doute : en un interstice singulier qu'il reste à questionner et dont les articles ici réunis portent remarquablement l'équation.

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