Loustal

Une bande dessinée policière agréable, des illustrations très colorées...

Une BD au bon goût de polar !

Travail très réussi autant pour l'histoire que pour les illustrations.

Un style peu commun ( ou en tout cas je n'ai jamais rien lu ressemblant à cette bande dessinée), ça se lit très facilement c'est hyper fluide.

Je l'ai lu comme j'aurais regardé un bon film policier.

Un vilain mafieux et sa bimbo, un mec qui tombe dans des combines pas très jolies pour survivre...et une enquête et un procès pour enrober l'ensemble.

Ça change, ça m'a bien plu.

Aux antipodes de Jacques Loustal

Je ne suis pas une grande spécialiste des illustrations, je les apprécie dans les livres pour enfants mais pas seulement. J’adore les fameux carnets de voyage qui s’adressent aux adultes. Un genre littéraire à part entière qui tient à la fois du voyage initiatique, du reportage, de la poésie. Loustal nous présente de nombreux dessins, aquarelles et huiles qui racontent les temps forts de ses voyages. De belles destinations vers des pays lointains qui me font rêver comme le Brésil, la Floride, la Patagonie, les Canaries, l’Islande et la Terre de Feu. Si vous avez envie de vous échapper de votre quotidien quelques instants pour partir Aux antipodes, ce magnifique livre est fait pour vous. On retrouve des croquis au fusain, du noir et blanc, du sépia mais aussi de la couleur dans des œuvres d’une remarquable douceur. Certaines avec un côté naïf et des couleurs éclatantes. J’ai trouvé son répertoire d’arbres fabuleux avec le détail des troncs, leurs écorces, les lianes qui s’enchevêtrent pour mieux se perdre. C’est agréable à regarder, j’ai passé de longues minutes à rêvasser dans ces paysages du bout du monde. Mon esprit naviguant du Cap Horne à la Grèce aux grès des pages. Le texte reste succinct et pousse à la curiosité. Une carte géographique avec le parcours aurait été un plus pour les peu férus de géographie. L’atmosphère ainsi crée apporte une paix et une sérénité retrouvée. Un témoignage à un instant T de notre époque avec ses maisons abandonnées, ses miradors au final l’homme n’apparaît qu’en pointillé, on peut ainsi laisser libre cours à son imagination. Une belle découverte qui vient enrichir ma petite collection de carnet de voyage de quoi s’évader lorsque le besoin s’en fait sentir. Bonne lecture.

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