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Tous les livres de Madame de Sévigné

" Je vous embrasse, ma chère bonne. Si vous pouvez, aimez-moi toujours, puisque c'est la seule chose que je souhaite en ce monde pour la tranquillité de mon âme. Je souhaite bien d'autres choses pour vous. Enfin tout tourne ou sur vous, ou de vous, ou pour vous, ou par vous. " (23 mars 1671). Pendant près d'un demi-siècle, marie de rabutin-chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), a écrit des centaines de lettres à ses amis et à son entourage mais surtout à sa fille après son mariage avec m. de grignan en 1669. Publiée au XVIII siècle, cette correspondance privée sera unanimement célébrée et servira de modèle à des générations.

Mme de Sévigné est devenue un grand écrivain presque sans le vouloir et sans le savoir. Ses lettres sont nées de sa conversation, vive, enjouée, coulant de source, dont elle a su conserver, à l'intention de ses correspondants, la succulente spontanéité.

Lettres de la ville, lettres de la cour, lettres de Bretagne, lettres au cousin Bussy. Lettres surtout à sa fille, les plus belles après le départ de Mme de Grignan pour la Provence où son mari était nommé lieutenant-général.

"La passion parle là toute pure", comme aurait dit Alceste et comme le dira un personnage de Proust : "Ce que ressentait Mme de Sévigné pour sa fille peut prétendre beaucoup plus justement ressembler à la passion que Racine a dépeinte dans Andromaque ou dans Phèdre que les banales relations que le jeune Sévigné avait avec ses maîtresses."

Une originalité de cette édition : elle ne propose que des lettres authentiques, dont les manuscrits sont connus, alors que le Sévigné fictif ou approximatif a pullulé depuis la première édition des lettres de la marquise en 1725.

Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'écrivain français le plus cité et le moins connu.

Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d'une correspondance qui veut d'abord et surtout combler le vide de l'absence.

En marge du Grand Siècle et de ses œuvres d'apparat, les Lettres de Madame de Sévigné sont un peu la conscience intime de son temps. En même temps, au fil des années s'approfondit un de nos plus grands écrivains du " moi ", qu'il n'est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l'argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d'un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s'y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire.

L’année 1671 marque pour Mme de Sévigné le début de l’échange avec sa fille, partie s’installer en Provence. Dans ce journal d’une année, on ne lit pas seulement l’amour maternel : la mélancolie le dispute à un humour parfois féroce. Son ton mêle pudeur et impudeur, plaintes et gaillardises – ce qu’elle nomme son «libertinage de plume». Virtuose de la langue, elle allie le noble et le vulgaire, le subtil et le concret. Rares sont les textes du XVIIe siècle qui nous permettent d’effectuer une telle plongée au cœur de la sphère intime, associant les soucis du quotidien et le questionnement spirituel, les états d’âme et les états des lieux, les réalités du temps et les chimères de l’imaginaire. Lectrice infatigable, raffinée sans préciosité, savante sans pédanterie, Mme de Sévigné se montre ici d’une liberté de ton unique.

Mme de Sévigné est devenue un grand écrivain presque sans le vouloir et sans le savoir. Ses lettres sont nées de sa conversation, vive, enjouée, coulant de source, dont elle a su conserver, à l'intention de ses correspondants, la succulente spontanéité.

Lettres de la ville, lettres de la cour, lettres de Bretagne, lettres au cousin Bussy. Lettres surtout à sa fille, les plus belles après le départ de Mme de Grignan pour la Provence où son mari était nommé lieutenant-général.

"La passion parle là toute pure", comme aurait dit Alceste et comme le dira un personnage de Proust : "Ce que ressentait Mme de Sévigné pour sa fille peut prétendre beaucoup plus justement ressembler à la passion que Racine a dépeinte dans Andromaque ou dans Phèdre que les banales relations que le jeune Sévigné avait avec ses maîtresses."

Dans Folioplus classiques, le texte, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :

– Vie littéraire : Mères-filles : les ravages de l'amour

– L'écrivain à sa table de travail : La lettre, ce fragile objet du désir

– Groupement de textes thématique : Sido : un mythe littéraire

– Groupement de textes stylistique : L'éducation des filles

– Chronologie : La chaîne des dames

– Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

Description de l'éditeur Folio 2007

Les lettres de la marquise de Sévigné sont considérées aujourd’hui comme l’un des plus beaux témoignages sur le siècle de Louis XIV. D’une plume alerte et enjouée, l’épistolière raconte à ses nombreux correspondants les grands événements de son temps, du procès du surintendant Fouquet à l’exécution des grandes empoisonneuses. Mais cette correspondance est surtout le plus vibrant témoignage d’amour d’une mère à sa fille, à qui la marquise enverra des centaines de lettres pour lui faire part aussi bien des derniers potins de la ville que de sa tendresse sans limite.

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