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Toutes les séries de Madeleine Chapsal

59 livres
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2 livres
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Des milliers de pages entassées, éparses, volantes, agrafées, mêlées de lettres, de notules, de pense-bête, de citations. C'est mon fatras. Un jour, témérairement, j'en ai extrait un feuillet et m'y suis retrouvée exactement comme sur une photo oubliée très lointaine et toute proche. J'ai continué d'y puiser, écartant le convenu, le réitératif, le pas-tout-à-fait-moi. Et cette moisson hétéroclite est venue se mêler sans ordre au pêle-mêle actuel, car, bien entendu, je fatrasse de plus belle dans mon aujourd'hui que l'écriture à tous égards prolonge. Qu'en dire de plus ? Que cette propriété privée, mal entretenue, s'offre à la promenade, hospitalière mais point trop " à la française ". Une invite à s'y perdre un peu, de quoi aiguiser l'envie de se retrouver dans les mots de cette autre que de jour en jour je m'empresse de devenir.

Tous les livres de Madeleine Chapsal

Pour fuir une averse d'août, à Paris, un jeune homme et une jeune femme se réfugient sous le même arbre des Champs-Elysées. Ils se parlent, se plaisent, décident de se revoir, mais se prétendent mariés. La belle rencontre d'amour commence par une fausse confidence, car mariés, ils ne le sont ni l'un ni l'autre : Louise, célibataire, est liée à un homme parti en vacances et qui n'est pas libre ; Philippe, célibataire également, sort d'une piètre aventure et craint de se faire prendre à nouveau... Reste qu'on ne commande pas à l'amour, allié au charme complice d'un été à Paris. De promenades en excursions, de bateaux-mouches en cafés et en dînettes, les jeunes gens tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Seulement, voilà : tous deux sont enfermés dans leur double mensonge ; chacun croit l'autre engagé et leur aventure, un passe-temps pour l'été. Louise rompt la première...

Un jeune homme hérite d'une immense fortune. Il la cache et veut imaginer ce qu'on peut faire avec de l'argent. Cela peut-il l'aider à se faire aimer de son amie, Ida, désinvolte, libre, qui raconte avec qui elle couche et comment ? Yves admire Ida, son aisance, et voudrait lui plaire pour de bon. Il l'invite en vacances à Sanary. Mais Ida est insaisissable, provocante, et lorsqu'elle lui demande à son tour de la rejoindre, il sent qu'il va refuser. Yves a-t-il vraiment fait un héritage ? Tout cela n'est-il pas un rêve d'angoisse et d'été, et aussi d'érotisme ? De qui se moque Ida ? D'elle-même, de ses amants, de l'argent, du monde fragile et consommateur où nous vivons ?

Quatrième de couverture

Un roman heureux qui, avec humour, gaieté et malice traduit la mouvante et profonde réalité de la vie. Maryse, privilégiée en apparence, vit dans l'aisance avec un mari, des enfants, mais ne sait comment accepter son existence. Écrire, peindre, prendre des amants, travailler, quelle activité pourrait-elle lui être salutaire ? Elle finit par se réfugier dans la maladie, perd l'usage de ses jambes. C'est l'occasion d'une cure qui guérira son corps de sa paralysie et son esprit de son besoin de mouvement. Désormais elle ne pleure plus après une vie et préfère être conforme. Du moins va-t-elle essayer.

Une voix d'abord égarée, sans aveux ni témoins, sans objets ni auditeurs. Une musique douce et triste, et comme absente d'elle-même. C'est une femme, une très jeune femme qui nous conte un exil, une mort innombrable, faite de toutes ces petites morts qui sont la trame d'une vie...

Et puis c'est une autre femme, la même dix ans plus tard, qui, d'une détresse sans âge, se fait une mémoire. Ouvrant le placard de l'enfance", elle en retrace le cours, l'aligne en une histoire, son histoire soudain. Elle, l'exilée, sans nom et sans visage, qui, tandis que le sens filtre à travers les signes qu'elle trace commence de se reconnaître...

Quinze ans encore, et c'est "six jours d'absence". Le ton change, la voix s'affirme et le miracle se produit. Ainsi qu'au terme d'une analyse, revient la pièce qui manquait au puzzle de la vie. Au carrefour de l'écriture, apparaît le nom d'un père qui n'était rien, en fait, que l'autre nom de l'Exil. Et comme la lumière de midi écrase toute pénombre, le travail d'un livre dissipe une si haute solitude...

Ce livre singulier, écrit et voulu sur vingt-cinq ans, découpé en trois épisodes qui sont autant de témoins d'une quête et d'une odyssée, est peut-être le premier récit d'une libération par l'écriture."

Que peut faire Isabelle, cette femme qui ne veut pas être trompée ? Qui ne supporte pas d'être humiliée' par Pierre, l'homme qu'elle aime ?

Que peut faire Pierre, cet homme infidèle qui multiplie les aventures pour se chercher lui--même ? Qui a aussi besoin d'en parler avec Isabelle, la femme qui est auprès de lui?

Un homme infidèle, c’est e roman de l'amour--passion menacé par la liberté des mœurs, mais aussi le roman du féminisme. Écrit par une femme, il défend superbement la cause des femmes. Mais d'une façon qui étonne : la cause des hom-mes n'y est pas oubliée. Ils sont entendus avec tendresse. Peut-être compris.

Envoyez la petite musique : Une remarquable introduction à l'univers intellectuel français des années 50-80. Plus d'une vingtaine de grands auteurs, grands penseurs et grands écrivains sont passés au crible de l'entretien. Confidences, secrets, univers, interieurs, explications des œuvres : tout est dit, raconté, dévoilé.

« Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse… Ne meurt pas qui veut. Tous mes comprimés avalés, je me suis retrouvée « sauvée », c’est-à-dire plongée dans le gouffre amer du plus violent chagrin d’amour de ma vie. »

Tragédie d’une passion, La Maison de Jade est un roman-vérité, cruel et bouleversant, dans lequel Madeleine Chapsal dit tout, avec lucidité, franchise et audace – et avec un grand talent.

C'est le cœur de l'été! Sous les platanes, le temps s'arrête et on parle... avant d'aller à la plage!

On parle encore dans cet ascenseur tombé en panne, la nuit, au 47e étage : deux inconnus, un homme, une femme s'y défendent contre la peur et le désir qu'ils ont soudain l'un de l'autre.

Ou alors c'est une auguste dame du Femina qui ouvre sa porte, à minuit, à un jeune écrivain les bras chargés de roses, le manuscrit de son prochain roman dans sa poche. Que vont-ils se dire?

Que va-t-il arriver à ce couple illégitime le soir où lui, qui est marié, apprend qu'elle, qui ne l'est pas, vient de gagner le gros lot au loto?

Quant à la grande comédienne, la sublime star, venue rendre visite à son metteur en scène pour lui dire qu'elle se sent incapable de dire à l'écran «mon amour... mon amour...», que cherche-t-elle, au juste?

Voici encore l'épouse du numéro 1 du tennis mondial qui console à sa manière son champion de mari qui vient de perdre sa finale... L'abonné du téléphone qui se trompe de numéro et communique son angoisse de la mort à l'inconnu qui lui répond...

Tous ces rôles, si multiples, ont déjà été joués par les plus grands. Claude Piéplu, Guy Tréjan, Françoise Fabian, Marcel Bozzuffi, André Falcon, Nicole Garcia, Jean-Luc Bideau ont incarné, à la radio, les personnages terribles et follement drôles des onze pièces écrites par Madeleine Chapsal.

Au lecteur, maintenant, de bien s'amuser.

Tous ceux qui connaissent La Maison de Jade, en reconnaîtront le théâtre dans Adieu l'amour: la rupture amoureuse. J'ai en fait voulu répondre à une question qui m'a si souvent été posée : comment un homme peut-il se conduire si cruellement avec une femme qui l'aimait trop, mais que lui aussi aimait ? Adieu l'amour donne la « version de l'homme ». Mais aussi une suite possible: ce qui se passe quand un homme jeune quitte une femme plus âgée que lui pour se marier et avoir des enfants. Ce qui se passe aussi quand une épidémie soudaine - le Sida -vient imposer sa loi et son ordre à l'échange amoureux.

Ma très chère amie analyste (Germaine dans La Maison de jade) vit ses derniers jours. De son côté, mon bon compagnon le chien approche de sa fin.

Le soleil a beau briller sur la Charente, je le vois cerné d'une brume sinistre. Pourtant les roses continuent de s'épanouir et mes promenades avec mon père ont la lumière de l'été en Saintonge.

A Paris, la réalisatrice achève dans la fièvre le montage de son film tiré de La Maison de jade.

Quel choc j'ai ressenti, fin juillet, à découvrir sur l'écran mon grand amour devenu celui d'une autre !

La Star et son jeune partenaire ont pris notre place, à Bernard et à moi ! Je me sens comme dépossédée.

Germaine m'avait dit : " Lâche les choses, garde les mots. "

Hedwina est une grande star du cinéma et du théâtre. Au faîte de sa gloire, le drame s'insinue, puis éclate : d'abord une défaillance de mémoire en scène, puis des « absences » plus fréquentes, et le tragique constat - la maladie du cerveau, inguérissable, va entraîner cette femme superbe et encore jeune vers une régression totale qui la rendra de plus en plus dépendante de son entourage.

Violaine, sa fille, qui lui porte un amour éperdu, voit sa propre vie inexorablement liée à cette mère à la dérive qui réclame tous ses soins, de jour comme de nuit, dans une inconscience béate. Son mariage tourne court, les problèmes d'argent pleuvent. Pourtant, rien ne peut la détourner d'accepter avec tendresse les chaînes de plus en plus pesantes qui l'unissent à cette femme sans mémoire, déjà d'un autre monde...

À mes yeux d'enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l'avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées.

Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n'avaient guère de temps pour une autre existence - l'enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu'en fabriquant l'élégance, elles humanisaient la civilisation. Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C'est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité - et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l'esprit de la Haute Couture. Aujourd'hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin [...], cet esprit continue de régner à Paris.

Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l'élégance ? La réponse, nous la connaissons : cette " folie " s'appelle amour. L'amour de la vie. M.C.

«Pour moi le théâtre, c'est le dur squelette du roman», dit Madeleine Chapsal qui, avec Quelques pas sur la terre, publie son deuxième recueil de pièces de théâtre.

Si le premier, Un flingue sous les roses, contenait surtout de courtes pièces radiophoniques, la plupart jouées et diffusées par France Inter, Quelques pas sur la terre comporte trois grandes pièces pour la scène.

Gloria rentre à la maison met en scène une grande star de cinéma un peu sur le retour, qui vient se ressourcer en province, auprès de ses sœurs, dans leur maison de famille. Et elle va s'y faire dévorer.

Combien de femmes pour faire un homme? satirise l'esprit masculin. Arnold, ministre, a besoin pour fonctionner de sa femme, de sa mère, de sa secrétaire, de sa maîtresse.. Voilà que ces dames entendent mener leur vie et faire à leur tour carrière pour leur propre compte ! Que va-t-il advenir d'Arnold?

Quelques secondes d'atrocité traite d' un sujet plus lourd : le génocide. Haengel, ex-médecin de la mort dans les camps nazis, réfugié en Amérique du Sud , a échappé au châtiment. Adoré de son petit-fils Hermann, il passe pour un vieux sage qui vit respecté sur son domaine. Mais un enfant meurt, assassiné, et l'horreur redevient actuelle. Avait-elle jamais cessé de l' être?

Avec la franchise sans détour qui a fait le succès de La Maison de jade, Madeleine Chapsal raconte ici son expérience de la psychanalyse. A l'époque, jeune divorcée confrontée à la solitude et à l'impossibilité d'avoir des enfants, elle n'a pas encore découvert sa vocation de romancière.

Elle est simplement une femme qui ne veut pas " se laisser avoir " par le destin, les hommes, le temps. Beaucoup reconnaîtront leurs problèmes dans ce témoignage. Et ceux ou celles qui hésitent devant la psychanalyse trouveront ici, à côté de portrait de grands analystes comme Serge Leclaire et Françoise Dolto, une réponse aux questions qu'ils se posent : comment choisir son psychanalyste, quelles sont les règles qui régissent le traitement, etc. Retour du bonheur ? En tout cas, retour à la vie.

Diva est une grande star du cinéma et du théâtre. Née dans une modeste famille du Sud, cette belle brune conquiert rapidement la gloire. Mais plus la comédienne accumule l'argent et les honneurs, plus la femme se retrouve seule.

Diva, dévorée par son travail, se laisse bientôt aller à de multiples aventures amoureuses : les unes avec des gens de son métier, d'autres sordides ou condamnées d'avance.

Un grand amour domine la vie de Diva : celui qu'elle voue à David Sullinger, metteur en scène de génie. Le couple s'adore, se quitte, se retrouve, à la joie des gaz' et s à scandale.

Malgré sa passion pour David, Diva de end un à un les degrés de la déchéance : alcool, drogue, disputes avec une famille alléchée par sa fortune. Mais le talent de la Star grandit encore dans le malheur, et son mythe se renforce auprès du public alors même qu'elle sombre

C'est une autre femme qui raconte ici la vie déchirée de Diva.

Une femme anonyme possédée, elle aussi, par le désespoir d'avoir perdu l'homme qu’elle aimait.

A Saintes, dans la vieille maison de famille, Margot, une femme de cinquante ans, divorcée, et M. Pomerel, son père, veuf et très âgé, attendent les enfants.

Les enfants, ce sont Caroline, la fille unique de Margot, son mari Thierry et leurs trois petites filles. Ils ont loué sur la côte pour le mois d’août et promis de faire étape à Saintes !

La maison ronronne de bonheur : on attend les enfants !

Hélas, quelques heures avant leur arrivée, Caroline téléphone : ils ne viendront pas.

Immense déception.

Commence alors, pour Margot, une sorte de cheminement intérieur. A son âge – le milieu de la vie – à quoi sert-elle ? En quoi les enfants, occupés d’eux-mêmes et de leurs propres enfants, ont-ils besoin de sa présence ?

Un après-midi, à Pontaillac, M. Pomerel retrouve une vieille amie de son âge, Mme de Brizambourg. Tous deux renouent et Margot se sent encore plus inutile : même son père se passe d’elle !

Laissée seule dans la vieille maison, Margot finit par admettre qu’elle n’est pas la gardienne des enfants ni de son père, mais uniquement celle du bonheur. N’est-ce pas ce qui compte : protéger le bonheur ? Etre un chaînon solide entre les générations ? Tâche humble, en apparence modeste, invisible – en fait immense.

C’est au moment où elle vient de trouver sa place, celle de l’âge mûr, que Pierre, son ancien mari, la relance : il s’entend mal, à l’usage, avec les jeunes femmes – pourquoi ne vieilliraient-ils pas ensemble ?

Margot y consent : elle a compris que les générations s’accommodent mieux entre elles. Alors que les enfants, par nécessité, sont cruels.

C’est la dure sagesse apportée par l’été.

La Femme abandonnée est le titre d'une nouvelle peu connue de Balzac, qui fait partie des Scènes de la vie de province, et dont Madeleine Chapsal a eu plaisir à reprendre l'intrigue pour en tirer un roman moderne. Toutefois, elle a situé sa propre histoire à notre époque, et en a changé le sens profond : chez Balzac, c'est la femme qui est abandonnée. Chez elle, c'est la femme qui abandonne… Le roman de La Femme abandonnée, auquel a collaboré Edouard Molinaro, est devenu un scénario qu'il a tourné pour France 3 et Canal+. Il a été diffusé pour la première fois en 1992.

Lorsque Antoinette, à la suite d'un malaise cardiaque, a été recueillie par Eliane, l'aînée de ses filles, qui aurait prévu qu'une guerre sans merci allait éclater entre les deux soeurs ? C'est pourtant bien d'une guerre qu'il s'agit, où une rivalité et une jalousie anciennes vont se déchaîner, s'alimentant de leurs différences, de leurs goûts, de leurs façons de vivre ou d'élever les enfants, sans que les hommes qui partagent leur vie parviennent à s'interposer. " Mères et filles ne se quittent jamais ", écrivait la grande psychanalyste Françoise Dolto.

Oser écrire : un récit autobiographique sur l'accès à l'écriture. Madeleine Chapsal raconte à ceux qui souhaitent écrire comment on devient écrivain au cours d'une longue et laborieuse aventure individuelle. Ecrire "rien que pour soi" aide à se connaître, et, s'il le faut, à surmonter des expériences douloureuses.

"Chaque fois qu'on se retrouve devant la page blanche, on a un rendez-vous avec soi-même", affirme l'auteur. Cette aventure intérieure est passionnante. Peu importe le résultat : l'important, pour chacun, c'est d'écrire.

Suzanne, une parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d'oublier la mort de son mari. par hasard, elle rencontre marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. au fil des rencontres, leur désir devient passion. mais vivre cet amour se révèle difficile: marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu'il y a une " autre femme ", lui fait des scènes intolérables.

Marcelin ne peut _ sans se détruire lui-même _ abandonner sa terre et ses racines pour suzanne. il l'aime pourtant, lui dit-il, comme il n'avait pas encore aimé. suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. a paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque!

C'est qu'en province, lui explique marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. suzanne s'indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l'on est plus pressé et plus libre? un autre homme l'y appelle, il souhaite l'épouser.

Toutefois, suzanne l'a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l'amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. pour ce qui est du coeur et de la passion, la province l'emporte.

Françoise DOLTO n'a pas seulement été une thérapeute, mais aussi une amie proche et admirée ; non seulement une psychanalyste dont le travail, en particulier avec les enfants, a révolutionné sa discipline, mais une personne vivante, passionnée, attentive, incarnant un humanisme, une philosophie, une sagesse. C'est de tout cela qu'il est question dans ce livre délibérément subjectif, où les souvenirs et les anecdotes alternent avec la lecture des œuvres de Françoise DOLTO, les conversations, les réflexions personnelles. Nul mieux que l'écrivain de La Femme abandonnée et du Retour du bonheur ne pouvait nous aider à partager la pensée, empreinte d'humanité, de compassion et d'exigence, de la grande psychanalyste, disparue en 1988.

Quand la Charente sort de son lit et dévaste tout sur son passage, Madeleine Chapsal, l'écrivain – La Maison de Jade, On attend les enfants, Mère et Filles, L'Inventaire –, fait partie des sinistrés. Sa maison au coeur de Saintes, que vient de lui léguer son père, avec ses vieux meubles et ses souvenirs, est envahie.

La romancière raconte. Rien ne freine la furie des eaux : ni les pompiers, ni les CRS, pas même le préfet ou le président de la République, François Mitterrand, venu en personne et en bottes «gauger» dans les rues inondées.

A l'impuissance individuelle et collective s'ajoute l'angoisse. «Soudain je comprends ce qu'incarne cette inexorable montée du fleuve qui nous grignote tous, jour après jour, c'est le sentiment de notre mort.»

Heureusement, il y a les autres. Tous les «pieds humides» s'entraident pour sauvegarder, déménager le mobilier, le hisser sur parpaings. On se réconforte mutuellement, on se ravitaille, on trouve le moyen de rire ensemble.

L'Inondation est le récit heure par heure du surgissement d'une crue dans une ville qu'elle désorganise, comme elle fait «dériver» chaque inondé jusqu'au fond de lui-même. Une méditation sur la vie, la mort, la puissance des éléments et aussi la découverte de l'essentiel : la solidarité. «C'est, écrit Madeleine Chapsal, la leçon que je tire du fleuve.»

A la mort de son père, Mélanie hérite de sa vieille maison et se voit contrainte à un inventaire à tiroirs ouverts " par sa sœur, Yolande, jalouse de l'intimité qui unissait le père et sa fille aînée.En réalité, le grand inventaire du passé collectif commence.

Tout au long d'une pénible journée avec le notaire et le commissaire-priseur, Mélanie se remémore son existence entre sa mère, son père, sa nièce, le mari dont elle est divorcée, et son dernier amant, Georges.D'autant que Georges a disparu. Sur le point de se séparer de sa femme pour vivre avec Mélanie, il a été brutalement mis au chômage. Il ne s'en est pas remis.

Lui aussi est en " inventaire " _ un de ces bilans périodiques auxquels vous obligent un " deuil " (que ce soit une mort, un divorce, un renvoi), entraînant le partage des objets, de meubles, de biens propres, parfois sans valeur et d'autant plus chargés de souvenirs.Qui de nous n'a connu ces déchirements _ incompréhensibles à autrui _ dans l'amour et la haine entremêlés?"

Ce livre traite d'un mal terrible et la plupart du temps inavoué: la jalousie. Celle qui terrasse, angoisse, anéantit. Mais dont il n'est pas bien vu de parler. " Demander à quelqu'un s'il est jaloux, dit Madeleine Chapsal, c'est la plus indiscrète des questions. " Elle l'a pourtant posée à six femmes. Six femmes qui ont un nom: Jeanne Moreau, Régine Deforges, Pauline Réage, Nadine Trintignant, Sonia Rykiel, Michèle...

Toute jeune encore, Clotilde choisit de divorcer.

Non que son mariage avec Albert soit malheureux, mais elle attend davantage d'un homme et de l'amour que ce bonheur paisible et fade. Bien des épreuves l'attendent. La liberté n'est pas facile, surtout pour une femme. Contrainte à accepter un emploi médiocre, en butte aux reproches voilés de la famille et aux avances des hommes en quête d'une proie facile, elle découvre la solitude, en même temps qu'une vie matérielle de plus en plus problématique... Des rencontres jalonneront le parcours - nouveaux pièges qui s'offrent, nouveaux malentendus - avant que Clotilde ne parvienne enfin à construire un bonheur adulte. A travers cette quête de soi-même, la romancière de La Maison de jade et de Mère et filles rencontre le long cheminement de la liberté qui est celui de milliers de femmes d'aujourd'hui.

On peut mourir de solitude. Deuil, abandon, rupture, divorce... Combien d'entre nous se retrouvent-ils ainsi face à eux-mêmes, dans une société où ce problème pourtant omniprésent demeure minimisé, banalisé ? Plus que les hommes, qui se " recasent " presque toujours, les femmes en sont les premières victimes. Cette solitude, Madeleine Chapsal en a fait l'expérience après son divorce. Elle en a traversé les pires moments, avec quelques victoires et beaucoup de rechutes. Elle l'a apprivoisée - en admettant qu'on l'apprivoise jamais. Elle en parle ici simplement, évoquant tour à tour, au fil de la plume, ses propres souvenirs, les lettres que lui écrivent des femmes de tous âges, les situations nouvelles engendrées par l'évolution des moeurs. Soulignant aussi en quoi la solitude a ses privilèges - à commencer par la liberté d'être soi-même. On trouvera ici, sur le ton de la confidence ou de l'entretien, la sincérité et l'émotion qui ont fait l'immense succès de La Maison de jade ou de La Femme abandonnée.

Soudain, j'en ai eu assez d'être un homme ! Ne riez pas : toutes les femmes de ma génération me comprendront... Afin de tenir notre rang - notre « nouveau rang » dans une société qui, à bout d'arguments antiféministes, venait de nous accorder le droit de vote - nous nous sommes ruées pour démontrer que nous pouvions tout faire. Aussi bien que les hommes, nos compagnons ! Et nous avons tout réussi : major à l'Ena, major à Polytechnique, hauts magistrats, Premier ministre, membres de sociétés savantes, de l'Académie, aujourd'hui cosmonautes, les femmes ont surabondamment prouvé leur capacité... d'être hommes ! Et la femme en toi, que devient-elle dans tout ça ? m'a lancé Françoise Dolto un jour que je me plaignais à elle de ma réussite dans presque tous les domaines - sauf celui du bonheur. Il y aurait donc en moi une femme inconnue, un être sensible, aimant, douloureux, lassé par tant de remue-ménage, détestant la compétition, la rivalité, avide d'harmonie, de vie paisible, d'amour à deux, de beauté, de dévouement ? Diable! Françoise Dolto n'est plus, mais moi je me suis mise à la recherche de cette femme qu'elle croyait présente et malheureuse, frustrée, en somme, chez chacune d'entre nous. La femme abandonnée - mais par nous d'abord ! L ai-je trouvée ? Suis-je un peu sur ses traces ? Aux femmes de le dire.

Un foulard perdu, un homme qui le rapporte... Le coup de foudre, l'amour. Et voilà comment va basculer la vie de Rose, qui, la trentaine venue, se trouvait heureuse entre ses deux enfants et son mari. Mais Georges n'est pas plus libre qu'elle. Il a une femme, dépressive, et une fille, qui n'en a que davantage besoin de lui.

Comment, des années durant, cet homme et cette femme vont choisir une double fidélité, vivre entre l'absence et les rendez-vous furtifs une passion dont ils ne veulent pas faire payer le prix aux autres : c'est ce que nous raconte ici la romancière de La Maison de jade et d'Une femme heureuse.

« Il n'y a pas beaucoup de romans d'amour dans la littérature actuelle », déplore Rose dans ces pages. Madeleine Chapsal nous en offre un, limpide et émouvant, illuminé d'une tendresse plus forte que le temps et les obstacles de la vie.

Les amoureuses ne parlent pas, du moins ce qu'on appelle parler; elles murmurent, roucoulent, chantonnent, inventent, créent, s'épanouissent. Pour elles, le langage est une source de plaisirs, un lac de caresses où elles puisent indéfiniment de quoi ravir! croient-elles leur amant. Toutes les amoureuses ont ce don ce travers! de confier à n'importe quel vocable la charge extrême de clamer leur amour

Le 31 août 1997, le monde apprenait avec stupeur la brutale disparition de Lady Diana, dans un accident de voiture survenu en plein Paris.

Bouleversée et révoltée par la nouvelle, Madeleine Chapsal prend aussitôt la plume pour tout examiner, le vrai et le faux, sur sa vie privée, ses engagements, ses amours, ses rapports difficiles avec la famille royale anglaise ... Dans ce livre bref et passionné, la romancière de Si aimée, si seule nous donne l'inédit portrait d'une jeune femme éprise de vie, de liberté, d'amour, de dévouement aux autres aussi, brisée par les préjugés et les usages d'un monde dont elle osa braver les conventions.

Une princesse riche, belle, ayant tout pour être heureuse, dont le destin tragique est déjà devenu une légende.

Philippe et Louise se rencontrent un jour d'août, sous un arbre des Champs-Elysées où ils s'abritent d'une averse.

Ils se parlent, se plaisent, décident de se revoir... mais se prétendent mariés. Fausse confidence : ils ne le sont ni l'un ni l'autre. Louise a une liaison avec un homme marié, parti en vacances. Philippe, qui sort d'une piètre aventure, craint de se faire prendre à nouveau... Mais on ne commande pas à l'amour ! De promenades en conversations, de bateaux-mouches en terrasses de café, le passe-temps se fait passion.

Bien des alarmes attendent les deux jeunes gens, avant qu'ils ne parviennent à sortir du double mensonge où ils se sont enfermés... Un délicieux et poignant marivaudage, dans le charme complice d'un été parisien, raconté avec humour et tendresse par l'auteur de La Femme en moi.

Des vieilles dames protégées par des hommes de l'agence Mâle-Escorte sont assassinées. Toutes les hypothèses sont permises. Mais pourquoi les violettes de Parme trouvées sur chaque cadavre sentent-elles le vétiver ?

Des années durant, Béatrice a vécu dans l'ombre d'un mari ambitieux et brillant, fondateur d'un hebdomadaire à succès, L'Essentiel. Qu'elle soit demeurée l'élue de son coeur n'a pas empêché Christian de devenir l'amant d'Andrea, avec qui il partageait l'aventure exaltante du journalime. Lorsque bien des années plus tard elle apprend la mort d'Andrea, Béatrice se souvient. Christian les a quittées toutes deux, attiré par d'autres amours, et, entre la femme trompée et sa rivale, s'est installée une amitié faite d'admiration.

Depuis les premières complicités nouées sur les bancs de l'école, jusqu'aux camaraderies professionnelles, aux liens passagers ou durables, futiles ou profonds, que nous établissons avec les autres, combien d'amitiés auront peuplé nos vies ? Amis d'un jour, amis perdus, amis utiles, amis fidèles, capables de résister à notre négligence ou à nos erreurs, amitiés intellectuelles, mondaines ou sensuelles...

C'est de toutes ces nuances que parle ici Madeleine Chapsal, mêlant la réflexion à la confidence, la gaieté et la sincérité. Avec une conviction : les amis ne sont pas seulement le champagne de la vie ou les confidents des mauvais jours. L'amitié résiste à l'absence et à l'âge. Elle sait conjurer les démons de la jalousie et de la possessivité. Elle nous offre, tout au long de l'existence, le bonheur des secrets partagés.

Michelle fut longtemps et très fidèlement la " maîtresse " d'un homme marié.

Une situation qu'elle connaît à fond, comme tant d'autres femmes : être celle avec qui l'homme n'a pas d'enfants, pas de responsabilités, pas de problèmes...Que du plaisir en somme ! Mais, aussi, que de douleurs et d'incertitudes - du moins pour la femme ! Que d'heures perdues à attendre le rendez-vous qui se décommande, le coup de téléphone qui ne vient pas, le jour béni où il dira : " Je me libère, je divorce pour vivre avec toi...

" Au bout du compte, c'est la rupture. Michelle, libérée, guérie, s'est juré qu'elle ne retombera plus jamais dans le piège de l'amour " à côté ", l'amour back-street. Mais, cet été-là, au bord de la mer, chez son amie Roselyne, voici qu'elle rencontre un autre représentant de l'espèce si dangereuse pour les femmes seules : Joseph, un homme marié. Se jugeant à l'abri, puisque prévenue, Michelle, amusée, commence par se laisser faire... De son côté Roselyne, concertiste de talent, tombe dans les bras de l'un de ses élèves, un tout jeune homme à ses premiers émois. Les deux femmes se grisent de plaisirs faciles et, croient-elles, sans danger.

N'ont-elles pas l'âge des liaisons bien maîtrisées ? Un roman vif où il n'est question que d'amour impudique et même libertin. Aussi de musique dont celle des cœurs...

Des voix parlent toutes seules à l'intérieur de moi. Serait-ce la folie ? Non, me dites-vous. C'est quoi alors ? Ce qu'on appelle le théâtre ! La parole venue du tréfonds qui cherche à rejoindre le secret des autres - pour faire choeur... Oui, coeur ! Théâtre II Combien de femmes pour faire un homme ? Vénus en Balance Le P-DG et son chômeur Sang pour sang Et si ça s'arrêtait ? Un soir aux...

Des voix parlent toutes seules à l'intérieur de moi. Serait-ce la folie ? Non, me dites-vous. C'est quoi alors ? Ce qu'on appelle le théâtre ! La parole venue du tréfonds qui cherche à rejoindre le secret des autres - pour faire choeur... Oui, coeur ! Théâtre I En scène pour l'entracte Le divan terrible C'était un adieu ! Tu fumes trop Milady ! Voyage éclair au Paradis Hors d'ici Qui trompe qui ? Une épingle dans une botte de cuir Les sujets du bac Avant de passer à autre chose Pourquoi faire simple quan on peut faire compliqué Giboulées Confidence pour confidence Fais pas ton cinéma Tu te fais vieux, ma chérie... Oh non pas toi ! La route lumineuse ! La femme quittée L'après-Jacques Tous les petits oiseaux sont devenus des anges Mon amour Pas libre ! Un aller simple pour Carcassonne La spikanaliste Oh ! là, là ! Ecoutez, Bernard Pivot L'art de la fugue

Partout ou elle passe, Maria règne. Des hommes l’ont aimée et la désirent encore. D’autres l’ont quittée et sont revenus. Elle exerce son charme avec une apparente confiance en soi qui inspire à Gaëlle, sa filleule âgée de vingt ans, des sentiments mêlés de fascination et de jalousie.

Mais quelle femme peut dire qu’elle est la mieux aimée ? Est-ce Antoinette, que son mari trompe, mais dont on voit bien que jamais il ne la quittera ? Est-ce cette Nathalie dont Alexandre est tombé amoureux alors qu’il ne l’a vue qu’une fois, plus forte d’être inaccessible ?

Mères, épouses, maitresses d’un jour ou de toujours traversent ce roman en travelling ou Madeleine Chapsal explore toutes les dimensions de l’amour, de la séduction et du désir.

Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas "je t'aime" Cela, Pierre n'en veut pas.

Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d'aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage. Comment le lui dire ? Pourquoi chez l'homme cette peur des sentiments ?

Pour le défier, pour se défier, Flora se jette dans les bras d'un autre...

En un récit serré, économe, épris de l'essentiel, la romancière de La Maison de jade et La Maîtresse de mon mari dépeint les férocités et les vertiges de la passion.

Ludovic Garnier est un " embellisseur ". Chirurgien esthétique, il fait partie de ces hommes qui adorent tellement la beauté des femmes qu'ils travaillent à l'améliorer, l'intensifier. Change-t-il ainsi leur destin ? C'est la question que se pose Justianne, venue s'offrir à son bistouri pour oublier la trahison de son jeune amant qui vient de l'abandonner pour un top model... Comment lutter lorsqu'on a quarante ans contre une rivale qui n'en a que vingt ? Justianne, infériorisée par les premières atteintes du vieillissement, décide de se rajeunir par la chirurgie. Mais, lorsqu'elle a recouvré un visage lisse grâce à l'art de Ludovic, ses problèmes sont loin d'être résolus : Justianne s'éprouve en " décalage horaire ", aussi bien avec les hommes qui lui refont la cour qu'avec les femmes qui jalousent son nouvel aspect sans oser en faire autant. Admirée autant que rejetée, elle sent s'accroître sa solitude. Elle revoit Ludovic qui, lui aussi, est seul : il a perdu son unique amour, sa soeur Coralie, défigurée par sa faute lorsqu'ils étaient enfants, à un âge où le futur chirurgien n'était pas en mesure de la " réparer "... Or, voilà que le destin lui offre une chance de se rattraper : un terrible accident se produit et Justianne, sa passagère, est à son tour défigurée. Cette fois, Ludovic peut intervenir...

Convaincu d'avoir fait de son mieux pour assurer le bien et l'avenir de ses trois enfants, M. Saint-Cyr, veuf, malade, meurt la main dans celle de sa fille aînée Emilienne, laquelle s'est retirée avec lui pour le soigner dans sa maison de province. Giselle, sa seconde fille, mariée, mère de deux enfants, et Jean-Raoul, son fils, arrivent pour l'enterrement. Tous sont tristes mais attendent avec impatience l'ouverture du testament. C'est la surprise ! Pour ne faire de peine a aucun d'entre eux, le vieil homme n'a pas pris de dispositions particulières : il les laisse dans l'indivision. Alors commence le drame, les drames : ce frère et ces sœurs qui s'entendaient jusque-là, se révèlent avides, intransigeants, entêtés, chicaneurs, odieux... Il s'entre-déchirent et la loi se découvre impuissante à leur faire entendre raison. Leur héritage part en frais de justice, en honoraires d'avocats, d'huissiers, de commissaires-priseurs, tandis que la maison se délabre et que les comptes en banque périclitent. La situation est-elle vouée au naufrage sans espoir ? Tant d'entre nous vivent ces éclatements familiaux, à la suite d'un héritage, qu'on ose à peine parler de roman : une fois de plus, Madeleine Chapsal nous fait pénétrer au cœur de la réalité la plus poignante. Non sans amour.

Madeleine Chapsal Meurtre en thalasso Pas de meilleur endroit, pour commettre le crime parfait, qu'un centre de thalassothérapie. Peignoirs blancs et serviettes garantissent l'anonymat des allées et venues ; l'humidité ambiante empêche les empreintes digitales. Un cadavre, deux cadavres... Pour le Dr Converseau, propriétaire de l'établissement, c'est une catastrophe. Pour l'inspecteur Lavialle, la source de bien des perplexités. Et une aubaine pour Guy Villardin, curiste et don juan qui se trouve être aussi auteur de polars. Poursuivant dans la veine de Reviens, Simone et Un bouquet de violettes, Madeleine Chapsal se régale - et nous régale - avec cette intrigue à suspense alertement contée, scintillante d'humour d'un bout à l'autre !

"Si je leur dis le mot passion, chacun ou chacune de ces gens de haut bord me répond par le mot amour.

N'y aurait-il que ça au coeur de l'homme, au vôtre, au mien : le désir amoureux, l'amour toujours ? Et sous sa forme la plus extrême, ravageuse, délétère parfois qu'est la passion ?

Certains, pourtant, élargissent leur quête jusqu'à serrer entre leurs bras une passion que je ne dirais pas plus haute -rien n'est plus haut que l'amour humain - ni plus épurée - rien n'est plus pur que l'amour vrai -, mais plus universelle.

Au-delà du tête-à-tête avec l'amour fou, leur passion s'envole vers ses plus extrêmes frontières pour les abolir et rejoindre la marche en avant collective qui, dans tous les domaines, pousse à se surpasser.

C'est une humanité sublime, dansante, qui fait la fête entre ces pages."

- On n'y pense jamais, ou rarement ; pourtant, ce qu'il y a de plus fondamental en chacun de nous, c'est la mémoire ! Sans elle, on n'est rien du tout, un légume privé de nom et d'identité. Nous sommes secrètement épouvantés à l'idée de perdre la mémoire : l'Alzheimer est une maladie redoutée, nous en traquons les symptômes an moindre de nos oublis. Sans aller jusqu'à la maladie, nos relations avec notre mémoire sont fondées sur l'incertitude. A chaque instant de la journée, nous faisons appel à nos souvenirs - fût-ce celui de notre numéro de rue - sans que rien ne nous garantisse qu'ils vont nous répondre " présent ! " C'est chaque fois un risque, un défi : va-t-on se rappeler ? C'est cette empoignade quotidienne - pour ne pas dire de chaque minute - avec la mémoire que j'ai entrepris de décrire, chez vous comme chez moi. Car il y a ma façon d'être et de faire, avec ma mémoire, et il y a la vôtre... Autant de sortes de mémoires que d'individus. Et chacun de " trafiquer ", bricoler avec ce qu'il a de mémoire - ou ce qu'îl lui en reste - pour s'adapter à la vie qu'il entend mener. Que demander de plus à la mémoire que de nous garder en amitié avec nous-même, jusqu'au bout ? "

Melissa, la Parisienne, vient passer les fêtes chez sa tante Antonia, en Charente.

Tout va bien jusqu'au soir du 27 décembre où - sans préavis - c'est la tempête ! Des forêts entières sont emportées, des arbres centenaires déracinés, dont le cèdre de leur jardin. L'eau, l'électricité, le téléphone - le confort et le nécessaire - disparaissent. Dans cette désolation, Melissa découvre la solidarité, également l'égoïsme, la jalousie, la haine. Un homme n'est pas comme les autres : Serge Hemlay.

Nouveau propriétaire terrien, quoique ruiné lui-même par la tempête, il reste secourable à ses voisins. Toutefois, il ignore Melissa. Parviendra-t-elle à le séduire ? Tous deux, divorcés, craignent de retomber sous l'emprise de l'amour. Mais qui peut résister aux tempêtes du cœur ? Aux ouragans de la passion ?

Vous venez de la rencontrer et déjà elle vous fait peur. Qu'est-ce que l'amour d'une femme ? Cela commence par quelques oui. Sages, certes, mais répartis avec tant d'art, juste aux points clés. Oui on peut venir déjeuner, s'inviter à dîner. Téléphoner tard dans la nuit. Oui on peut embrasser, le soir quand on se quitte, un peu trop près des lèvres. Oui pour le livre emprunté. Oui aussi pour l'erreur, l'oubli ou la familiarité subite. Encore oui.

Vous voilà grisé. Flatté. De tous côtés cela cède. Eclate. Se dévêt. Vous nous dites qu'un champ magnifique vient de s'ouvrir à votre désir. Au plaisir, au jeu, et - pourquoi pas ? - À la guerre. La guerre amoureuse pour laquelle vous vous sentez superbement armé.

Reste un point, qui ne se révèle pas tout de suite ce beau royaume n'a pas de limites. Ni d'issue. Les oui succèdent aux oui jusqu'à l'infini. D'autant qu'elle exige les vôtres. Vous voilà nageant dans cette mer d'acceptation vers un horizon qui se dérobe. Un jour, c'est certain, ce sera la noyade. Déjà vous suffoquez.

C'est ce qu'elle appelle - cet égarement - s'aimer pour toujours. Ou la passion

Un homme que sa mère n'a pas aimé tire au fusil sur des enfants trop destructeurs, un serial killer étrangle dans un train la jeune fille qu'il vient de séduire, une femme trompée s'attaque à ce que la tempête n'avait pas démoli chez elle, une fille devenue orpheline par la faute de la route organise des accidents de voiture, une femme jalouse fait passer sa soeur pour une voleuse... Ces treize nouvelles sont des extraits de la réalité telle que je la vois, la vis : à la fois poétique et meurtrière, féroce et tendre... Chacun des personnages reproduisant plus ou moins consciemment ce qu'on lui a fait subir autrefois. Une nouvelle, c'est un roman en miniature. Une espèce de bonsaï littéraire précieusement cultivé... Cela me fait penser aussi à ces carottes qu'un fromager tire d'une grosse meule pour vous en offrir un petit aperçu savoureux, onctueux, véridique. Goûtez et, si vous en voulez encore, prenez le tout !

Délia est une très belle femme, et elle se retrouve seule pendant deux mois car son mari, un anthropologue célèbre, parcourt actuellement l'Amazonie.

Alors qu'elle se promène un jour avec sa meilleure amie Sylviane, Délia va faire la connaissance de Jérome Houelle, un séducteur qui a l'habitude de séduire les femmes avant de les laisser tomber quand il les a mis dans son lit.

L'homme va essayer de faire tomber Délia dans ses bras, elle résiste… un peu avant de succomber à son tour aux charmes de Jérome.

Mais quand il la laisse tomber, elle décide de se venger.

Et attention car une femme qui est vexée peut être machiavélique pour obtenir ce qu'elle souhaite : faire souffrir l'homme qui l'a fait souffrir !

Et dans ces cas là, tous les coups sont permis… même si parfois le destin joue des tours…

Vingt ans, la brune Camille et le bel Alexandre vivent une passion aussi brûlante que le Midi où ils séjournent. Besoin de nouveauté ? Brusquement ils se séparent, se marient et, après s'être perdus de vue, vont d'un même élan choisir l'Atlantique contre le Midi. La vie de famille suit son cours quand, aux approches de la quarantaine, Camille et Alexandre éprouvent, là encore en même temps, le besoin de revenir sur les lieux de leurs jours heureux : le plein Sud. Ils s'y rendent en cachette, s'y retrouvent par hasard. Et, à nouveau, c'est le grand bonheur. Vont-ils s'enfoncer dans une passion aussi violente et statique que le soleil et la mer d'été en Méditerranée ? Ou revenir vers un amour plus " atlantique ", avec les flux et les reflux de l'âge, les brumeuses marées du cœur ? Nos jours heureux est le roman de l'éternel conflit entre passion et amour.

Enfin parvenues au sommet de leur réussite, l'une en tant qu'écrivain, l'autre à la tête de sa maison de couture, Léonore Duval et Georgine Mallet sont, depuis longtemps, amies intimes.

Vivant à Paris dans le même quartier, elles se voient et se téléphonent presque tous les jours pour se raconter leur passé, leur présent, s'amusant ensemble de ce qui leur arrive. Tout change si vite autour d'elles ! Alors, que pourrait-il encore leur arriver, à elles qui ont tout eu, à ce qu'il semble ? Un homme. Ce sera Nicolas Charpentier, plus jeune qu'elles. D'abord séduit par Léonore, il succombe également au charme de Georgine, pour bientôt ne plus savoir laquelle préférer : le voici, à son corps défendant, avec deux femmes en vue ! Et d'autant plus en vue qu'elles sont toutes deux célèbres.

L'amitié des deux femmes va-t-elle survivre à ce cyclone ?

« Je suis une femme sans c'est-à-dire une femme sans enfant.

Longtemps je n'en ai pas souffert, du moins du fait des autres : après tout, jusqu'à un certain âge on peut encore se reproduire. Mais, quand la réalité de ma stérilité a été avérée, a commencé la lente, insidieuse, inflexible répudiation. De la part des hommes, déjà, qui, pour la plupart, veulent une descendance et considèrent par dessus tout « la mère de leurs enfants ». De la part des frères et sueurs, qui cherchent à vous déshériter et parfois y parviennent, puisque vous êtes incapable de transmettre à ceux de votre sang.

Or, la femme sans est indispensable à une société. Elle a un rôle, une fonction : elle gère, éduque, informe, elle est la confidente des couples et surtout des enfants.

Et elle crée : nos plus grandes artistes, étaient et sont souvent des femmes sans. Continuer à la persécuter ou à la rejeter comme aux temps anciens relève de l'antiféminisme primaire et va contre le bonheur de tous.

Ce livre est le récit de mon histoire et de celle de bien d'autres qui, souvent, souffrent comme moi. »

« A ma main droite, une bague que je tourne et retourne de ma main gauche. C'est la bague de jade. Sous un certain éclairage, le jade devient jaune. C'est alors qu'il cesse de porter malheur pour porter bonheur. Arrivée au bout de mon récit, je contemple le bleu du ciel de juillet par-dessus les tuiles roses et romaines de la Maison de jade. Bernard m'avait dit que ce genre de toiture lui plaisait beaucoup plus que l'ardoise fine… Entre tout ce que je vois et moi viennent se glisser des images de cet homme, et tous les mots qu'il m'a dits ! » M.C.

L'héroïne de La Maison de jade connaît la passion, la souffrance de l'abandon, la douleur de la rupture. Elle songe à mourir. C'est la fin de l'histoire et le point de départ de la narration ; dans la force du tout dire renaît son désir de vivre.

La haute couture : créateurs, chefs d'atelier, mannequins, clientes règnent en dieux sur cet Olympe désuet autant qu'immortel. Et beaucoup, pour s'imposer, se comportent comme des tyrans : avec exigence, impudence, impudeur, férocité... Quoique l'essentiel du spectacle se déroule en pleine lumière, sur les podiums de la gloire et les pages glacées des magazines, il s'en passe de belles, dans l'obscurité des coulisses ! C'est ce qu'aborde chacune de ces nouvelles : la vie cachée de la haute couture, ses fantasmes, ses secrets. Un monde sans pitié pour les vaincus de cette guerre des chiffons, de ce combat à coups d'aiguilles où sont condamnés à la relégation les ouvrières qui n'ont plus la main fine, tout autant que les mannequins qui prennent de l'âge ou les créateurs qui ont cessé de plaire ! Toutefois, la couture, c'est aussi l'humble labeur point par point, l'exercice quotidien d'une discipline sans concession, la douleur et l'amour éperdu d'une beauté rêvée, hors normes, hors prise, hors réalité. Une grande école pour ceux qui veulent obtenir d'eux-mêmes le meilleur

Eugène Vignolles, vieil homme à la retraite, est bien décidé à ne plus bouger de sa campagne charentaise, non loin de Saintes.

A son âge, pense-t-il, le voici hors mode, hors tout, et ses avis ne peuvent qu'importuner sa fille divorcée, amoureuse d'un homme marié, son petit-fils tarabusté par son premier amour, sa vieille gouvernante mère d'un délinquant... Il ne veut plus s'occuper que de son jardin et de sa chienne, Elsa. Quand survient l'attentat terroriste du 11 septembre contre les tours de Manhattan. C'est l'affolement et tout le monde se regroupe autour d'Eugène.

Son rôle est de réconforter son entourage grâce à ses conseils, sa belle humeur, son inaltérable humour. Ce faisant, le voici qui tombe amoureux de sa vieille amie, la belle Elaine... En vérité, l'amour n'a pas de saison ! Il n'est de retraite qu'en apparence...

Ils veulent tout et tout de suite, et ils l’ont ! Ce sont nos enfants, nos enfants si gâtés !

Dans ce roman – si proche du vécu – ils sont quatre : douze, quinze, dix-huit et vingt ans ! Leurs parents les emmènent ou les envoient en vacances sur l’île de Ré – pour être tranquilles, croient-ils… Ce petit territoire hors continent n’est-il pas dénommé l’« île aux enfants » ?

Que de tribulations les attendent en ces belles journées d’août ! Depuis l’accident de bicyclette, jusqu’aux bagarres nocturnes, aux abus en tout genre : cigarette, drogue… Où qu’ils soient, les enfants d’aujourd’hui rencontrent le monde d’aujourd’hui. Car si les parents et la société les gâtent, la vie actuelle, elle, ne les épargne pas…

Ce roman drôle, fort et juste, sur les rapports nouveaux, tendus mais non pas sans amour, entre parents et enfants, est situé dans un cadre ensoleillé et enchanteur que l’auteur – qui y réside – connaît dans ses moindres recoins !

Résumé

Après«La maison», les portes et les fenêtres s'ouvrent sur l'extérieur pour un prolongement de soi : M. Chapsal voit son jardin comme un partenaire amoureux, entre les saisons, les aléas et les bonheurs de la vie.

Quatrième de couverture

«Un jardin, c'est un coin de soi. Plus cela va, mieux je le constate: nous nous ressemblons.

À chaque succession des saisons, mon jardin et moi cheminons côte à côte, d'un pas qui fait penser à celui d'un adulte accompagnant un enfant qu'il voit naître puis grandir.

J'ai récolté les pommes de mes pommiers, quelques poires, des noix et noisettes, et je cueille les grappes acidulées de ma vigne! Quel que puisse être leur goût, les fruits de mon jardin sont, à ma bouche, les meilleurs du monde. Quant aux fleurs, c'est ma gloire! Venez voir mon hibiscus, mes camélias, mes rosiers...

Un jardin est aussi une écriture, il comporte un message, il faut parfois toute une vie pour le déchiffrer.

C'est lui qui me cultive.»

Rien ne passe plus vite que les idées et les humeurs. D'un instant sur l'autre on pense autrement et autre chose... Je relis ces billets qui ont dix, quinze ans parfois, et je m'étonne : c'est que ce n'est ni démodé ni dépassé ? tout ça ! De fait ? je le pense encore :je suis même prête à redire, récrire la même chose, en y brodant des détails, des faits survenus depuis qui ne peuvent que renforcer mon propos. Mes éphémères - " effets mères " aurait dit Lacan - auraient-ils, d'un trait de ma plume, engendré le futur ? Tel le galet qu'on lance sur l'eau calme d'un lac et qui rebondit, rebondit... Présentées ici dans l'ordre des saisons qui convient aux caprices de l'instant, ces chroniques ont été publiées depuis une quinzaine d'années dans Le Figaro, Sud-Ouest, Le Populaire du Centre, France-Soir, diffusées sur France Bleu-la Rochelle et divers autres médias. Je les remercie tous de les avoir accueillies l'espace de quelques minutes d'antenne ou de la journée d'un quotidien

C'est en 1942, à Megève, pendant la guerre, que Madeleine Chapsal rencontre Jean-Jacques Servan-Schreiber. Ils se marient dès la libération. En 1953, ils créent 'L' Express'. Sept ans plus tard, elle demande le divorce pour que l'homme avec lequel elle n'a pas eu d'enfants puisse se remarier. Avec Sabine de Fouquières il a quatre fils. Aujourd' hui, elle raconte. 'Comme, toute ma vie, je n'ai vécu que pour et par la passion, je n'imaginais pas que l'amour le plus vrai, le plus profond, puisse survivre à tous les bouleversements de l'existence : aux infidélités, à l'éloignement, au silence... Or, aujourd' hui, après bien des déchirements, mais aussi des réussites et des joies, Jean-Jacques et moi nous aimons toujours', explique-t-elle.

" J'ai seize ans, un début de tuberculose, quand soudain la guerre éclate.

Il fait froid à Paris, la nourriture manque, inquiète pour ma santé, ma mère m'envoie en altitude rejoindre ma tante paternelle qui a épousé un juif et s'est réfugiée à Megève avec ses enfants. Se sentant menacés, beaucoup d'autres s'y cachent. C'est en dansant que je vais faire la connaissance d'un jeune homme qui part rejoindre De Gaulle : Jean Jacques Servan-Schreiber, dix-huit ans. Mais la situation s'aggrave : rafles, dénonciations, arrestations, il faut fuir.

C'est après les combats de la Libération que je retrouve par hasard le jeune homme. Je suis guérie, il est vivant, nous voulons nous marier. Aux jeunes embarqués malgré eux dans la tragédie collective, la vie offre parfois des surprises, ainsi celle de se montrer follement romanesque. "

Dans le bouillonnement des années 1950, c'est un amour fou qui explose entre un homme marié et une femme qui ne l'est pas. Tous deux ont la trentaine et Mathilde nous raconte sa joie d'aimer et d'être aimée. Mais son amant l'avertit qu'ils ne vivront jamais ensemble : si Léonard vient la voir tous les jours, il rentre tous les soirs dans son propre foyer, de l'autre côté de la Seine. Cet impossible et nostalgique amour est vécu vit dans le climat fiévreux et romanesque de la France d'après-guerre, laquelle se voulait si fortement " nouvelle ". Ce roman nous en restitue le charme par la grâce de ces deux amants qui s'en vont tous les jours dans la sublime roseraie de Bagatelle, à la recherche de la " rose bleue ". Comme s'ils avaient l'éternité devant eux. Mais peut-être l'ont-ils...

Trois couples, trois histoires d'amour et de haine... Le roman commence avec Catherine, dont le mari, Jean, a disparu sans explication, et qui espère son retour. Lorsque, un été, elle rencontre à l'île de Ré un inconnu vêtu de noir : Maxence, c'est le coup de foudre ! Toutes deux mariées, ses plus proches amies, Hélène et Béatrice, tentent de la mettre en garde contre un emballement aussi brusque... En fait, chacune de son côté assiste à l'érosion de l'amour dans son couple et croit y échapper en entretenant des liaisons extraconjugales. Telle la passion, " l'amour pour toujours " qu'on s'est juré en se mariant est-il condamné à n'être qu'un feu de paille ? Dans ce roman d'émotion et de charme, la romancière aborde la question capitale de l'amour tel qu'on le vit, tel qu'on le perd - et réussit à le réinventer.

Une passion irrépressible dans le New York des années cinquante, narrée par une femme désespérément amoureuse d'un garçon peintre. Mais Pierre ne semble occupé que de sa peinture. Or, en débarquant dans son atelier, la narratrice y trouve une toute jeune femme : Maria. Pierre, l'artiste, est donc capable d'aimer ? Soulevée par une rage vengeresse, dans l'espoir que lui la prenne enfin au sérieux, l'amoureuse dédaignée fait en sorte de séduire la ravissante Maria, puis elle l'enlève et l'entraîne dans le Midi. Là, dans la facile douceur de l'époque, commence une valse à trois temps : les deux femmes s'éprennent l'une de l'autre, mais toutes deux aiment aussi Pierre... Lequel finit par débarquer parmi les mimosas, les eucalyptus et la mer... Entre ces trois êtres qui ne s'expriment le plus souvent qu'à demi-mot, tout va se révéler désir, beauté secrète et violence. Mais l'amour n'est pas que rêverie et fantasmes : il a son amère vérité, et c'est elle qui l'emporte. Comme toujours ?

Trois hommes, heureux en ménage, sont de la nouvelle génération qui 'pousse le landau'. Ils trouvent normal de partager les tâches ménagères, le soin et l'éducation des enfants, les sorties, les loisirs, à parts parfaitement égales avec leurs épouses. Jusqu'au jour où Thierry, Octave et Cyril décident de se rencontrer une fois par semaine pour passer ensemble une 'soirée mecs'. Ils se réunissent dans l'appartement que leur prête Florian, célibataire et macho, afin de se retrouver 'entre hommes'. Aussitôt, c'est l'effervescence chez leurs femmes : que leur conjoint s'échappe leur paraît pire qu'une tromperie amoureuse ! Elles décident de s'unir pour organiser la résistance. Les ménages vont-ils y résister ? Ce roman est l'histoire de quelques hommes et femmes qui cherchent à s'inventer une vie de couple sans concessions ni mutilations. Leur avenir en dépend. Peut-être aussi celui de la planète...

Acceuillie avec compassion par Fanny, sa marraine, après le décès de ses parents, Marie-Claire, n'hésite pas à se servir de son émouvante jeunesse pour tout bouleverser dans ce foyer jusque là paisible. La jeune fille séduit en douce son mari et charme son grand fils. Quant à sa fille aînée, elle se découvre impuissante face au piège que la belle Marie-Claire représente pour son fiancé. Mais le jeu risque de se révéler mortel...

Mona est une belle femme, élégante et très parisienne, à qui la vie sourit : elle mène une existence sans nuage avec son mari, Max. Mais son cœur est encore à Saintes, et elle ne peut se résoudre à mettre en vente la maison familiale dont elle vient d'hériter. Qu'il est agréable d'être proche de la nature, et la vie à la campagne a tellement de charme ! La rencontre d'un homme sincère et vrai va lui ouvrir les yeux... Un magnifique portrait de femme.

L'amour se joue à plusieurs dans ce roman écrit dans les années cinquante et qui s'y passe. Mais à quels risques ! La narratrice tombe sous le charme d'un couple de son âge : ils n'ont pas trente ans, ils sont beaux, ils ont la vie facile et - comme le permet l'époque - le loisir de se livrer aux opérations lentes et hasardeuses de la séduction.

D'abord amoureuse de Philippe, l'homme, la narratrice s'aperçoit vite qu'elle l'est aussi de sa jeune et belle épouse ? Et si elle finit par céder à Philippe, c'est pour se rapprocher encore plus de celle-ci qui, elle le comprend plus tard - trop tard -, l'aime quant à elle passionnément. Comment sortir d'un tel imbroglio ? Un quatrième personnage, Ralph, cynique et silencieux, vient brouiller les cartes ou les redistribuer, ce qui va hâter un dénouement en quelque sorte inéluctable.

Quand Emmanuelle va retrouver celui qu'elle aime, c'est Gabrielle qui lui ouvre la porte ! Une ancienne maîtresse avec qui Maxime prétend avoir rompu ! Pris sur le fait, il plaide sa cause : 'Un homme comme moi, il lui faut deux femmes. C'est pareil pour la plupart des hommes. Ca ne devrait pas te faire du mal puisque c'est avec toi que je vis, toi quej'aime !' Pourtant, Emmanuelle a reçu une balle près du coeur. Qu'est-ce au fond que l'amour ?

Georges et Fanny, la quarantaine, divorcés, sont remariés depuis trois ans... Ils s’aiment et leur vie de couple semble parfaitement maîtrisée : ils ne parlent guère du passé, n’ont que de rares querelles, pensent la même chose sur la plupart des sujets, y compris la politique.

C’est du moins ce qu’on voit et ce qui s’entend, car ils sont loin de tout se dire. Dans leur for intérieur, un autre discours se poursuit en permanence, souvent contraire à celui qu’ils tiennent tout haut !

Fanny se révèle soupçonneuse, d’une jalousie persistante, et Georges se laisse facilement émouvoir par une présence féminine... Comme rien n’en est dit – seulement « pensé » –, leur vie amoureuse peut continuer. Jusqu’au jour où ce qui était tu, la vérité intime de chacun, est prononcé malgré eux.

Que va-t-il en résulter ? Une meilleure entente ou la fin du couple ?

Le problème de Fanny et Georges est aussi celui du lecteur et de notre société entière : faut-il tout exprimer ? La transparence absolue est-elle souhaitable ? Peut-on vivre ensemble sans se mentir ? Faut-il toujours dire la vérité, ne serait-ce qu’à soi-même ?

« Un jour que ma mère m’avait emmenée dans le petit cimetière richement entretenu de notre bourg d’Eymoutiers, elle me déclara : « Ici, nous aimons beaucoup les morts. »

Sur l’instant, j’en fus presque choquée : ne s’agit-il pas d’abord d’aimer les vivants ? Depuis j’ai renversé la proposition et je pense que c’est ce qu’entendait par là ma mère : ce sont les morts qui nous aiment. »

Durant la même semaine de novembre 2006, Madeleine Chapsal est exclue avec pertes et fracas du jury Femina à l'issue d'un micro-procès stalinien dans les salons d'un des palaces les plus huppés de Paris, et elle perd celui qu'elle appela, dans un de ses livres les plus fameux, 'L' Homme de ma vie', Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de l'Express, auteur du Défi américain et du Défi mondial, à l'esprit miné depuis des années par la maladie. La coïncidence dans le temps entre une de ces petites comédies parisiennes dont est friand le monde des lettres et la disparition d'un héros intime a engendré ce témoignage de Madeleine Chapsal.

« Dans ma bibliothèque gît un trésor !

Vingt-deux gros volumes qui rassemblent tous les premiers numéros de L’Express qui vont de 1953 à 1964. A côté des signatures de l’élite politique et intellectuelle, on y trouve mes entretiens littéraires.

Ceux que j’ai recueillis au cours de cette prestigieuse décennie auprès d’écrivains et d’artistes renommés, pour la plupart d’entre eux les uns restés célèbres,les autres moins, mais tous représentant un sommet.

Merveille de constater à quel point ces paroles émises avec profondeur et intelligence nous touchent et aussi nous amusent : chacun ayant la langue aussi bien aiguisée que la plume...

Si je les entends encore, c’est que, d’une certaine façon, ces belles et fortes voix nous accompagnent et parfois nous précèdent. » Madeleine Chapsal

La Callas. Une femme extrême, au destin paradoxal. Une insoumise à la voix sublime mais fragile à qui son public pardonne tout car elle possède la grâce. Une épouse modèle qui se lance dans une aventure passionnée, scandaleuse, avec un milliardaire marié, et devient reine de la jet-set. Une amante trahie, qui en perd son courage, ses cordes vocales et en meurt. Tout pour émouvoir la romancière des sentiments trop forts et des passions fatales, qui nous brosse ici un portrait superbe, intime et attachant de celle que personne, en ces temps d’oubli, n’a chassée de son cœur.

Dans le salon d'une belle maison de campagne, un homme d'un certain âge s'inquiète. C'est le baron Robien de Condignac, riche oncle à héritage. A qui va-t-il laisser ses biens ? A Laurraine, sa nièce préférée, qui n'a hélas pas d'enfant ? A son neveu Charles, dont il n'aime pas l'épouse et encore moins ses triplées de filles ? Ou a des tortues des Galapagos, pour embêter cette descendance aux dents longues qui s'affaire avec tant de férocité autour de lui ? L'oncle hésite quand une solution de rechange - tombée du ciel par Interne! ! - finit par se présenter...

Madeleine Vionnet, ma marraine, et Marcelle Chaumont, ma mère, ont créé et dirigé la plus grande maison de haute couture d'avant-guerre, à Paris. Elles m'ont éduquée dans le luxe, mais aussi l'exigence. Je devais exceller en tout, à l'école, aux cours de maintien, dans mon apparence. À leur image... Dès mes trois ans, j'ai assisté aux collections et peu à peu j'ai pris conscience de la grandeur de ce travail accompli par une ruche de douze cents employées, dans une discipline quasi militaire, pour créer et reproduire plus de mille modèles par an. Reste que je ressentais la futilité de ce monde aujourd'hui disparu. Une femme ne valait-elle que par ce qu'elle portait ? Ces chiffons sublimes pouvaient-ils consoler certaines d'avoir dû renoncer à un métier, à une vocation, à leurs rêves d'autonomie ? Derrière cette coûteuse élégance se menait en sourdine un combat. C'est cette histoire ambiguë de femmes en marche vers leur libération, d'une mode à l'autre, que j'ai voulu raconter. J'en fais partie. " Madeleine Chapsal

Deux jeunes mariés follement amoureux , Julien et Albane, ne forment qu’un seul être... Mais c’est une illusion des débuts de l’amour qui ne peut pas durer ! Quand Albane tombe enceinte, ils prennent conscience que leurs corps sont différents... Après la naissance du petit Colin, la séparation s’accentue encore : ils ne sont plus deux mais trois !

Le reste du monde passe à l’attaque : un réalisateur de cinéma propose un rôle à Albane, laquelle, flattée, accepte... Elle part en tournage, Julien, resté seul, en profite ! Albane prend des libertés de son côté.

Chacun évolue dans son sens et, bientôt, l’un et l’autre ne ressemblent plus à ce qu’ils étaient au début de leur rencontre... Comment faire, quand on s’aime, pour continuer à vivre avec cet étranger que finit par devenir votre conjoint ?

Un drame que connaissent tous les couples, même les plus unis.

Tout commença sur la route.

Il est jeune, je l'ai vu naître, il a grandi et il me demande soudain ce que je pense du plaisir.

- Quel plaisir ?

- Eh bien, le plaisir des sens ! Figure-toi que j'ai appris à développer le mien et cela me permet de vivre plusieurs orgasmes â la suite sans m'épuiser - comme il vous arrive, non ?

- Voilà qui m'intrigue... Et qu'as-tu appris sur les femmes ?

- J'ai appris comment vous pouviez multiplier votre plaisir... Tu ne seras pas choquée si j'entre dans les détails ?

Je tourne la tête pour considérer son profil fin, élégant, tandis que ses yeux restent fixés sur la route. Jusque-là, je croyais savoir où nous allions, mais je me trompais peut-être...

Alexandre, la cinquantaine, romancier à succès, puise l'essentiel de son inspiration dans sa vie amoureuse. Mais les femmes qui l'entourent supportent mal ses aventures à répétition. Pis encore, son épouse comme ses maîtresses sont lasses de se reconnaître dans ses romans. Alexandre décide alors de vivre avec Delphine, vingt-trois ans, qui lui procure du plaisir tout en l'initiant aux moeurs de la nouvelle génération... Soudain, ignorant les mises en garde de son éditeur, il se met en tête de rédiger un essai philosophique : l'ouvrage tombe complètement à plat. Humilié, l'écrivain voit se défaire sa relation à ses lecteurs, aux femmes, à l'écriture... Madeleine Chapsal nous révèle, à travers ce roman bouleversant, la déformation, parfois monstrueuse, qu'un écrivain peut faire subir à son existence comme à celle des autres pour continuer à écrire.

En retrouvant par hasard Eléonore, son ancien amour de jeunesse, Louis mesure à quel point il n’a jamais pu oublier cette liaison romanesque et passionnée. Judith, sa jeune nièce, et occasionnellement sa confidente, s’interroge : en quoi l’amour en ce temps-là était-il différent d’aujourd’hui pour qu’il parvienne à autant perdurer ? Pour son compte, elle n’a que des liaisons passagères avec des hommes intermittents… Serait-ce l’époque qui sécrète un tel pointillisme amoureux ? D’un échec à l’autre, la jeune fille continue pourtant de rêver au grand amour – et, pour en savoir plus sur celui de son oncle, elle va en cachette trouver Eléonore. Surprise, elle découvre qu’en dépit de leurs affrontements Eléonore continue d’aimer Louis. Maintenant le passé s’est dissipé, le souvenir de leurs autres amours a disparu, ne restent plus qu’elle et lui… Est-il trop tard pour le vivre enfin et pour de vrai ce grand amour inoublié ?

Arrogante et solitaire, la jeune Mathilde cherche désespérément à se faire aimer. Autour d'elle, il y a Paul, lequel en vain l'idolâtre, Guillaume, un jeune écrivain en proie au spleen, Hélène, une belle femme plus âgée et son amant François, un haut fonctionnaire. Mathilde sort tour à tour avec chacun d'eux, sans parvenir à en aimer aucun : quelque chose lui manque, mais elle ne sait pas encore quoi...

Trente ans plus tard, elle rencontre Douglas, un architecte de talent pour qui la sexualité est la grande, peut-être la seule affaire de la vie, et qui se plaît à la convaincre, en paroles comme en actes, qu'il en est de même pour tous ! Au début de leur liaison, Mathilde est choquée par cette vision des rapports amoureux. Puis elle comprend que la sincérité et le réalisme -parfois très cru- de son nouvel amant lui ouvre une porte. Sur elle-même et sur ce qui est, en fait, le véritable amour.

Dix-huit nouvelles pour évoquer la vie de l'écrivaine, des récits d'amour, de désir, d'amitié et de trahison, parcourus par Gérard d'Aboville, Simone Signoret et bien d'autres.

Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu'il semble doux et sans danger, le temps d'un été, sur une petite île de l'Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu'à soi et qu'à l'amour !

Chacun se rue sans retenue vers l'aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bon-heur des retrouvailles. Du côté des parents. Marceline et Jérôme se croient à l'abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l'ancien amour de Marceline, à nouveau c'est la déchirure...

Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l'attrait d'une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ?

L'été est la saison des rencontres faciles... A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert.

Est-ce si sûr ? On ne s'amuse pas avec l'amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies.

Le château du vieux M. de Trouillac, avec ses souterrains, ses passages secrets, le labyrinthe végétal qui en orne le parc... quel meilleur endroit pour tourner un film relatant un crime passionnel ?

Mais c'est parmi l'équipe de cinéma que vont surgir le mystère et le drame. Qui a blessé Philippe, un des acteurs, à coups de carabine ? Qui a agressé Thierry Vince, le metteur en scène, en le faisant chuter dans l'escalier ? Lorsque enfin un vrai cadavre est découvert dans le parc, la réalité devient plus angoissante que la fiction.

La fureur d'Anna, servante de M. de Trouillac, contre cette bande d'envahisseurs ; la jalousie d'Evelyne, qui rêve de reconquérir Thierry Vince, dont s'est également éprise la jeune et belle Judith ; l'illusion du vieil homme, qui croit retrouver en Evelyne le fantôme de Simone, sa femme bien-aimée quoique infidèle... De telles passions ne peuvent-elles pas mener à tout ?

La romancière du Foulard bleu et de Si aimée, si seule s'est amusée à nous faire une surprise : une intrigue policière parfaitement réglée, contée avec une gaieté et un entrain qui nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.

Ce jour de l'été 2011, pour la première fois depuis mes quinze ans, j'ai cessé d'écrire. Plus rien ne me venait, ni courrier, ni journal, ni texte littéraire... Écrire m'était devenu impossible, j'avais la gorge nouée. Que s'était-il passé qui puisse justifier cet étranglement ? La réponse m'apparut comme évidente : le dimanche 24 juillet, à l'hôpital de Fécamp, David était mort. Mort, le mot lui allait si mal ! Même quand j'avais su qu'il rechutait, six mois plus tôt, je n'y avais pas cru. David, mon « fils de cœur », allait à nouveau trouver des solutions à son mal. Je ne pourrai recommencer un texte qu'après avoir transcrit ce que ce « fils » disparu a été pour moi, ce que nous avons vécu en commun, ces rares moments qui n'ont été qu'à nous deux. Voici donc ce que j'ai vécu d'unique avec David. M. C.

" L'enfer des femmes, c'est la vieillesse... ", a méchamment conclu La Rochefoucauld [...]. En fait vieillir vous précipite dans un monde jusque-là inconnu - j'y suis ! C'est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l'usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu'à ses mœurs. En renonçant à l'amour ? Je crois au contraire que le " certain âge ", c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit : qu'il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu. Mes contemporaines, Claude Sarraute, journaliste, Sonia Rykiel, créatrice de mode, Marguerite Mazurier, agricultrice, Antoinette, ex-mannequin, me confient leurs impressions sur notre voyage parallèle dans le temps, sa douceur et ses cruautés. [...] Comme elles sont lucides et sincères !

L'été venu, un groupe de jeunes et de moins jeunes se retrouve chez Viviane Vanderelle, la grande créatrice de mode, dans son manoir saintongeais où elle dispense une hospitalité généreuse. S'y rendent de beaux top models des deux sexes, mais aussi Camille, qui vient de perdre un mari âgé, un grand professeur de médecine, François Maureuil, un Autrichien, Werner Schrenz, ami de feu l'époux de Camille, Frédéric, le jeune héritier du cognac Lanzac. Il y a aussi Hugues, homosexuel vieillissant, amoureux d'Edwards, et également un voisin de campagne, le richissime Roger Vincent, qui vient de perdre sa vieille mère et qui a décidé de se remarier avec la toute jeune aide-soignante de celle-ci... C'est au cours de la noce, dans l'île de Ré toute proche, que les désirs s'enflamment et que ce qui ne paraissait qu'un jeu, du flirt sans conséquence entre les uns et les autres, devient passion, drame et même fureur... Jusqu'au retour... faut-il dire à la réalité ? A la raison ? A la morale ? Mais quelle morale ? Disons plutôt à un certain équilibre entre les générations, quand s'éteignent, autour des piscines, les derniers grands feux de l'été.

La journaliste et romancière se souvient des choix et événements qui ont nourri sa vie et son oeuvre.

Bras nus, épaules et naissance des seins à découvert, croupes dans des jupes, des shorts, des jeans ultraserrés, le nudisme féminin se répand. Que ce soit dans les rues, les lieux publics, les magazines, sur les écrans où animatrices, présentatrices, invitées se dénudent sans réserve, quels que soient leur âge ou la saison.

Alors que les hommes, eux, restent normalement couverts.

Face à cette différence de comportement, l’idée a fondu sur moi : le corps des femmes appartient toujours aux hommes ! Lesquels l’utilisent, ce corps, l’agressent, l’exploitent, le dominent depuis des millénaires.

La libération des femmes ne serait-elle qu’un leurre ?

(Source : Fayard)

Cinquante ans et trente années d’amour, les « noces de perle », est-ce que cela va continuer, disons, jusqu’au bout ? C’est la question que se pose à part soi un couple de Parisiens.

Roger est architecte, Martine femme au foyer, et c’est en douce que l’un et l’autre vont mettre leur amour à l’épreuve par quelques écarts, cachotteries et diverses tromperies. Le fil d’or de leur entente est-il assez solide pour résister à de telles secousses, ou va-t-il se rompre ?

En cours de route, on fait de nouvelles rencontres : un autre couple, une femme souffrant poétiquement d’alzheimer, une jeune séductrice aussi, et l’on randonne sur le plateau de Millevaches.

Tous incidents qu’expose avec finesse et talent Madeleine Chapsal, l’analyste des passions, dans ce roman doux et violent où bien des couples risquent de se reconnaître…

… Pour en rire, en pleurer, ou peut-être reprendre espoir, une fois la brume dissipée.

Sara voue à sa sœur aînée une jalousie terrifiante qui la pousse à la calomnie et à la violence. « Pourtant nous nous aimions tant quand nous étions enfant... », s’afflige Emma qui ne comprend pas pourquoi sa petite sœur, devenue sa pire ennemie, s’acharne à la détruire. Longtemps elle va espérer la désarmer par un excès de patience et de générosité, mais rien n’y fait : plus elle lui cède plus sa sœur s’enflamme... C’est au décès de leur mère puis de leur père que Sara achève d’exploser : au mépris de la loi et même du bon sens, elle commet l’impensable pour arriver à dépouiller sa sœur, quitte à en pâtir elle-même... Bien des familles se déchirent ainsi au moment des héritages, par jalousie fraternelle plus encore que par appât du gain : elles ne peuvent que se reconnaître dans ce nouveau roman de Madeleine Chapsal, si juste qu’il en paraît vrai.

Sara voue à sa sœur aînée une jalousie terrifiante qui la pousse à la calomnie et à la violence. « Pourtant nous nous aimions tant quand nous étions enfant... », s’afflige Emma qui ne comprend pas pourquoi sa petite sœur, devenue sa pire ennemie, s’acharne à la détruire. Longtemps elle va espérer la désarmer par un excès de patience et de générosité, mais rien n’y fait : plus elle lui cède plus sa sœur s’enflamme... C’est au décès de leur mère puis de leur père que Sara achève d’exploser : au mépris de la loi et même du bon sens, elle commet l’impensable pour arriver à dépouiller sa sœur, quitte à en pâtir elle-même. Bien des familles se déchirent ainsi au moment des héritages, par jalousie fraternelle plus encore que par appât du gain : elles ne peuvent que se reconnaître dans ce roman si juste qu’il en paraît vrai.

C'est par incapacité d'être un chien que j'écris. Pour tenter de cerner de livre en livre ce que mes chiens ont saisi en un clin d'oeil, dès qu'ils m'ont vue... » Tel est l'aveu que fait ici la romancière de La Maison de jade et de La Femme en moi..

Quiconque les aime assez pour les comprendre (ou les comprend assez pour les aimer) le sait : nos chiens en savent long, très long, sur la vie et sur nous. Ils observent, ils sentent, ils se souviennent. Il y a des choses que nous savons faire et pas eux : mais pour ce qui est de la psychologie, de l'instinct, des mystères mêmes de la vie et de la mort, ils sont loin devant nous !

A travers ces histoires de chiens, émouvantes ou drôles, dans lesquelles Lola et Mambo, les compagnons de sa vie, tiennent souvent la vedette, Madeleine Chapsal témoigne pour eux, pour leur sagesse, leur générosité, leur grandeur trop souvent ignorée.

MARIE GRAY

Joyeuse Saint-Valentin

Lorsque la fête des amoureux se transforme, pour Véronique, en fête des sens grâce au "cadeau" surprenant et imprévisible de son mari.

Un cadeau du ciel

Un couple en rupture retrouve le goût de l'amour dans la tempête de glace qui paralysa le Québec durant deux semaines.

MADELEINE CHAPSAL

Le Diable par la queue

Que faire lorsque l'on désire terriblement la femme superbe qui se trouve étendue nue à vos côtés, et que votre sexe est relié au commutateur d'une bombe...?

FRANÇOISE REY

Le Patin à roulettes

L'aventure cocasse et amoureuses de Mario et Frédéric, deux jeunes étudiants qui travaillent comme veilleurs de nuit dans un hôtel et qui connaîtront l'amour grâce à un patin à roulettes.

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