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Tous les livres de Maître Eckhart

Maître Eckhart (vers 1260-vers 1328), " à qui Dieu n'a jamais rien caché " : telle était déjà sa réputation de son temps.

Et pourtant, ce théologien et prédicateur dominicain de renom a été condamné pour hérésie, un an environ après sa mort.

Sans doute parce qu'il prêchait en langue vulgaire (l'allemand) des subtilités théologiques devant les gens du peuple.

Également parce qu'on a cru qu'il enseignait le caractère incréé du monde et l'identité de l'homme juste et de Dieu.

Mais Eckhart n'avait pas la volonté d'être hérétique ; ses thèses furent mal comprises. Sa recherche fondamentale était celle de l'Un par-delà la multiplicité : une unité qui serait en quelque sorte l'origine commune de Dieu et de l'homme, et le but de l'union mystique qu'il prêchait. C'est cette recherche d'union au Dieu ineffable qui explique que sa voix porte encore aujourd'hui.

Auteurs d'un remarquable Maître Eckhart ou l'empreinte du désert, Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière présentent ici, après celle des Traités, la traduction des trente premiers sermons du maître dominicain.

Le grand mystique se montre, dans ses prédications en moyen-haut allemand, plus accessible que dans son oeuvre latine. Eckhart, en effet, connaît parfaitement les ressources du genre homilétique, et a une foi sans limites dans la puissance d'éveil que recèle le verbe humain. Il tente de traduire dans ses sermons ses fulgurantes intuitions métaphysiques à destination d'un public de moniales et de béguines. Mais, dans le même temps, il touche une dimension éternelle de l'âme humaine, qui lui permet de parler, aujourd'hui encore, au coeur de tous ceux qui se sont mis en quête d'une authentique liberté intérieure.

Redécouvert au XXe siècle par les historiens du Moyen Âge, les théologiens et les philosophes, Maître Eckhart est aujourd’hui reconnu comme l’un des grands mystiques chrétiens. Pour autant, trop peu de lecteurs ont pu jusqu’à présent se pencher sur son œuvre et pénétrer ainsi le fond d’une pensée aussi originale que féconde.

Lire Maître Eckhart dans la continuité de ses textes majeurs, c’est entrer dans un monde, saisir la cohérence intérieure d’un homme qui continue d’étonner par ses formules paradoxales, apprendre à discerner le sens mystique du détachement, du « sans pourquoi », du « Dieu au-delà de Dieu »… Dans la droite ligne des Sermons, Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière nous donnent ici à lire les quatre sermons allemands et l’unique poème, plus accessibles que l’œuvre latine. Fidèles à l’esthétique dépouillée de sa langue, ils nous guident sur ce chemin escarpé où le vertige de l’être et la lumière mystique affleurent au détour de chaque phrase.

Cheminant sur la route de Damas, le futur saint Paul est soudain terrassé par l'expérience fulgurante qui le mènera à la conversion.

"Paul se releva de terre, nous disent les Actes des Apôtres, les yeux ouverts il ne vit rien, et ce néant était Dieu..."

Partant de cette étrange expression qui rejoint toute sa mystique, Maître Eckhart ose renverser l'idée même de néant en l'insérant dans le processus dynamique de la démarche spirituelle. Car c'est dans le détachement ultime, dans l'abandon absolu où l'homme renonce à tout - jusqu'à son désir d'une récompense dans l'au-delà - que se trouve la véritable union avec Dieu.

Cette grande intuition du maître dominicain préside au troisième volume de ses sermons allemands, traduits, présentés et annotés par Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière qui nous offrent ici, en outre, quatre sermons totalement inédits en français.

Prenant la suite de L'Étincelle de l'âme, voici le deuxième volume des sermons allemands de Maître Eckhart, traduits et présentés par Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière. Nous y retrouvons, avec force et éclat, le maître dominicain dans sa double fonction d'enseignant et de prédicateur.

Invitation au dépaysement d'une expérience intérieure essentielle, ces trente sermons procèdent de la conviction que Dieu et l'homme sont Un. Maître Eckhart y déploie une pensée mystique qui cherche à tout moment à promouvoir, dans une sorte d'aller et retour, une valorisation conjointe et de l'homme et de Dieu.

Témoignage d'une aventure spirituelle d'une rare intensité, ces sermons proposent toute la palette expressive de Maître Eckhart, indissociablement poète, mystique et philosophe.

Après des siècles de relatif oubli, Maître Eckhart est enfin reconnu aujourd'hui comme l'une des plus grandes figures du christianisme. Philosophe autant que mystique, professeur renommé et prédicateur infatigable, responsable de haut niveau dans son ordre dominicain, il fut d'abord un homme d'action qui marqua son époque, le début du XIVe siècle.

Après nous avoir introduit au coeur de l'unique - et sublime - poème de Maître Eckhart, Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière nous conduisent pas à pas tout au long de sa biographie spirituelle, mutipliant les détails historiques ou théologiques sans lesquels l'intention même du grand mystique reste incompréhensible, avant de préciser dans quel contexte il dut affronter l'Inquisition.

Grâce à des années d'étude et de traduction de l'oeuvre allemande, qui leur ont permis de parfaitement saisir la structure de son langage et sa vision du monde, ils éclairent le sens des notions-clefs de déité et d'étincelle de l'âme, de flux hors de Dieu et de percée en retour, de détachement et d'abandon, ouvrant ainsi la voie d'une quête de l'unité primordiale marquée par la gratuité du sans pourquoi. Alors, dans notre propre vie intérieure, nous devient perceptible le double mouvement dont Maître Eckhart n'a cessé de témoigner : la naissance de l'homme en Dieu et la naissance de Dieu en l'homme.

Prestigieuse figure mystique de l'Occident chrétien au début du XIVe siècle, Maître Eckhart a connu en son temps l'opprobre d'un procès en hérésie, parce "qu'il a voulu en savoir plus qu'il ne convenait".

A la base de sa doctrine spirituelle, le "détachement". Au plus loin de tout dolorisme ascétique, cette disposition est l'expression d'une liberté qui "laisse être" toutes choses dans la vérité de leur origine. De portée universelle, une telle exigence abyssale de "pauvreté en esprit", qui a laissé des traces dans l'histoire de la pensée - Nicolas de Cues, Angelus Silesius, mais aussi Hegel, Jung, Heidegger et Bataille -, suscite un intérêt bien au-delà du christianisme, en particulier dans les écoles de mystique orientale. Propre à Eckhart est l'audace "du Détachement", la capacité de conduire la théologie vers le vertige du rien, avec un geste radical qui rappelle certains textes bouddhistes.

«Maintenant, tu demanderas : qu’est donc le détachement, pour qu’il cache en lui pareille puissance? Le vrai détachement signifie que l’esprit se tient impassible dans tout ce qui lui arrive, que ce soit agréable ou douloureux, un honneur ou une honte, comme une large montagne se tient impassible sous un vent léger.»

Une méditation lumineuse, une parole vivante conviant à l’apaisement et à la contemplation.

Description de l'éditeur Folio 2013

Lire Maître Eckhart, c'est favoriser l'accès à une souveraineté de l'esprit qui tout ensemble enseigne et contraint. Eckhart n'enseigne rien d'autre que l'opération d'émergence de la conscience à elle-même, de son éveil joyeux. Il ne contraint qu'au détachement de nos errements et de nos illusions.

Prendre la pensée d'Eckhart telle qu'elle se donne, c'est en saisir le pouvoir transformateur pour notre conscience qu'il nomme naissance du Fils en nous. Dans la langue si belle d'Eckhart, nouée sur ses images, ses paradoxes, il faut voir la nécessité de porter au paroxysme la conscience pour la faire rompre avec ses habitudes naturelles.

Pour le lecteur d'aujourd'hui cette anthologie des plus grands textes de Maître Eckhart est un outil de découverte et le support d'une méditation sans fin.

Après des siècles de relatif oubli, Maître Eckhart est enfin reconnu aujourd'hui comme l'une des plus grandes figures du christianisme. Philosophe autant que mystique, professeur renommé et prédicateur infatigable, responsable de haut niveau dans son ordre dominicain, il fut aussi un homme d'action qui marqua son époque, le début du XIVe siècle. Son œuvre exerça par la suite une profonde influence sur la pensée allemande, de Luther à Hegel en passant par le romantisme.

En marge de ses traités savants écrits en latin, Maître Eckhart a délivré de nombreux sermons en allemand vernaculaire lors de ses tournées pastorales dans les monastères et les couvents. Suspecté d’hérésie, tant sa pensée est animée d’un souffle prophétique, il se défendit en expliquant que « s’il faisait fréquemment usage d’un langage inhabituel, c’est qu’il désirait par ses sermons inspirer à ses auditeurs le désir suprême de faire le bien. »

Ce sont ces sermons, où l’abstraction théologique nourrit le sentiment intime du divin, qui sont réunis pour la première fois en un seul volume dans la traduction de Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière.

Granum sinapis : le grain de sénevé. Sous ce titre, emprunté à une homélie de saint Jean Chrysostome, se cache un des sommets de la poésie du Moyen Age. Ce petit poème spirituel est un Lied allemand dans tous les sens du terme, un chant dont la mélodie - une antique séquence d'Adam de Saint-Victor - est connue, mais qui, dans l'âpreté de sa langue et la violence de ses allitérations, engendre sa propre musique." C'est en ces termes qu'Alain de Libera, spécialiste incontesté de l'oeuvre de Maître Eckhart, présente ce singulier poème. Ce poème est un trésor aujourd'hui reconnu. Beaucoup moins connu, étrangement, reste le Commentaire sur le Grain de sénevé qui accompagne ce poème et en explique le sens strophe par strophe, ligne par ligne, à la manière dont Jean de la Croix commente lui-même son Cantique spirituel. Or ce texte constitue un extraordinaire résumé de la pensée de Maître Eckhart, d'une parfaite clarté et d'une grande originalité. Citons ici encore Alain de Libera : "L'inspiration de Scot Erigène semble bien être le fin mot du Commentaire, qui dépasse les trois voies de la théologie dionysienne (négation, éminence, causalité) dans l'étroit sentier d'une nature surplombant à la fois l'être et le néant. Mais n'est-ce pas finalement aussi l'ultime chemin d'Eckhart ? (...) Le Commentaire sur le Grain de sénevé nous livrerait ainsi une des perspectives les plus obstinément niées par la critique moderne sur la véritable intention de Maître Eckhart." Afin de rendre plus aisée la lecture du Commentaire, on a placé ici en tête de chacune des strophes commentées le court résumé qui est fourni dans l'original en tête de l'ensemble. Pour la même raison, on a fait précéder chacune des explications données par le Commentateur de la traduction française des vers concernés. Cette nouvelle présentation met ainsi pleinement en valeur ce précieux document que constitue le Commentaire, qui n'a jamais été publié en français par aucun autre éditeur qu'Arfuyen.

Biographie :

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (c. 1260 - c. 1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il étudia la théologie à Erfurt, puis Cologne et Paris. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg, et administra la province dominicaine de Teutonie depuis Erfurt.

De 1294 à 1298, Eckhart est prieur du couvent dominicain d'Erfurt. C'est à cette époque qu'il rédige sa première grande oeuvre (en moyen haut allemand), les "Entretiens spirituels".

En 1302, il obtient la maîtrise en théologie de l'université de Paris. Frère Eckhart devient "Maître Eckhart de Hochheim".

De 1303 à 1311, il demeure à Erfurt, où il est élu premier provincial de la province dominicaine de Saxonia (qui regroupe alors 47 couvents de frères).

Dès cette époque, certains de ses sermons transposent pour un auditoire non universitaire, mais cependant lettré, l'essentiel des thèses soutenues contre les théologiens franciscains de Paris.

Vers 1311, Maître Eckhart est envoyé une seconde fois à Paris pour y enseigner. Cette charge d'enseignement est un honneur exceptionnel, dont seul Thomas d'Aquin a bénéficié. C'est la preuve de l'immense crédit dont il jouit à l'époque.

Mais les ennuis ne tardent pas. En 1326, un procès d'inquisition est lancé contre lui. C'est la première fois qu'un Maître en théologie, qui plus est la principale figure intellectuelle de son Ordre, est objet d'inquisition. Il lui est notamment reproché ses prédications "vulgaires", trop accessibles au peuple, aux gens "simples".

Eckhart meurt en 1328, avant de connaître la sanction finale.

La prédication eckhartienne de la vraie pauvreté sera reprise par un strasbourgeois, Jean Tauler.

Résumé :

Le 27 mars 1329, le pape Jean XXII condamnait comme hérétiques dix-sept propositions extraites des oeuvres de Maître Eckhart et en réputait onze autres "tout à fait malsonnantes, très téméraires et suspectes d'hérésie".

Ainsi s'achevait le premier procès d'inquisition intenté au Moyen Age contre un dominicain, maître en théologie de l'Université de Paris, né en 1260 et mort en 1328. Ce volume consacré à l'un des plus grands philosophes du Moyen Age regroupe un ensemble de textes régis par une intention : convertir le chrétien, et, à cette fin, confier à la parole le soin de faire renaître l'âme en Dieu.

Les traités

Maître Eckhart, « à qui Dieu n’a rien caché » : telle était sa réputation de son temps déjà. Après une longue éclipse, il est considéré, depuis le XIXe siècle, comme l’une des grandes figures de la vie mystique, c’est-à-dire de l’« expérience de Dieu ».

Les Traités rassemblés dans ce livre ( Instructions spirituelles, Le Livre de la Consolation divine, De l’homme noble et Du détachement ) sont la meilleure introduction à la théorie et à l’expérience mystiques de Maître Eckhart.

« J’ai souvent dit qu’il y a dans l’âme une puissance qui n’a pas de rapport avec le temps ni la chair ; elle flue de l’Esprit et demeure dans l’esprit, elle est absolument spirituelle. Dans cette puissance, Dieu verdoie et fleurit en toute la joie et tout l’honneur qu’il est en lui-même. C’est là une telle joie du cœur, une joie si grande et si incompréhensible que personne ne peut l’exprimer pleinement. »

source amazon.fr

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