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Toutes les séries de Marcel Brion

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Aux grandes figures présentées dans le premier volume de L'Allemagne romantique ' Kleist, Tieck, Brentano, Wackenroder, Caroline von Günderode ', Marcel Brion se devait d'ajouter celles de quatre des plus grands écrivains allemands du XIXe siècle : Novalis, Hoffmann, Jean-Paul, Eichendorff. Ainsi le second volet de ce diptyque romantique complète-t-il le passionnant panorama de cette littérature encore trop mal connue en France, et dont l'influence fut pourtant déterminante sur les Romantiques de notre pays.

Marcel Brion, subtil et savant connaisseur de l'âme romantique, auteur de grandes biographies de Goethe et de Robert Schumann et lui-même romancier du fantastique, parvient superbement à nous familiariser avec les livres et les visages de ces quatre génies du Romantisme allemand. L'Allemagne romantique : un grand classique.

Tous les livres de Marcel Brion

"Marcel Brion, dans ce florilège de nouvelles, exprime d'une manière protéiforme le génie fantastique des lieux, jardins, demeures, villes, des objets, robes, statues, tableaux, et des climats, brouillard, crépuscule et nuit ; les sortilèges et les enchantements qu'ils recèlent pour révéler aux créatures humaines l'effraction éblouie de l'amour, la fascination funèbre de la mort, l'intrusion bouleversante de la mystique.

"Objets inanimés avez-vous donc une âme?" demandait le poète : Marcel Brion répond oui, et son art tout en subtilités allégoriques, en nuances féeriques, en glissements oniriques et initiatiques nous invite à le croire."

L’ENCHANTEUR révèle un des aspects les plus singuliers et les plus attachants de l’œuvre de Marcel Brion. Ce roman, écrit pendant la guerre, et qui, en raison des événements, parut en Suisse, fut vite épuisé à cause de son succès, mais resta peu connu des lecteurs français. Ceux-ci auront, aujourd’hui, la surprise de découvrir dans un livre composé en 1943, une technique audacieuse qui est presque celle d’un précurseur, en même temps qu’une profondeur de symbole étrangement captivante.

Le couple immortel des enchanteurs, Merlin et Viviane, revient à la vie et à l’amour, à une époque indéterminée qui est peut-être la nôtre et dans une Prague à la fois réelle et rêvée. Merlin est illusionniste, Viviane diseuse de bonne aventure. Ils aspirent à actualiser une fois de plus leur passion éternelle dans une recherche de l’impérissable et de l’absolu, entraînés par la fatalité de l’Éternel Retour.

Leur destin est lié à celui des artistes du cirque Aislinn, acrobates, jongleurs, ventriloques, clowns, lanceurs de couteaux, mais le cirque n’est-il pas le lieu magique par excellence où se déploient les enchantements de cette autre réalité qui fleurit dans le surnaturel – un lieu hors de l’espace et hors de la durée où se rejoignent les êtres qui ont été de tout temps l’un à l’autre prédestinés ?

Une belle histoire enveloppée de cette atmosphère fantastique que nous ont rendue familière La Ville de Sable, la Chanson de l’Oiseau étranger, Château d’ombres, La Folle Céladon, la Rose de Cire, où le talent de conteur de Marcel Brion rejoint les poètes et les prosateurs de cette Allemagne Romantique qu’il nous a appris à comprendre et à aimer.

Il ne s'agit pas d'une histoire de la peinture religieuse, mais de la difficile et longue tentative de l'art occidental pour rendre visible l'invisible dans ce qu'il a de plus inconcevable : le Sacré.

Voyageurs de l'ombre à la poursuite d'êtres fantomatiques, jardins coulés dans l'évanescence des rêves, ombres fugaces de soldats en déroute, capitaines chimériques, gitans déracinés, combats de chats absurdes ou ville perdue dans les profondeurs de la nuit, il ne faut y voir aucun symbole, aucune signification sinon peut-être l'implacable présence du Sort auquel nul ne peut se soustraire, l'empreinte tragique du Destin dont Marcel Brion nous dévoile ici les caprices avec une perfection rarement égalée.

Peu de lieux et de temps furent aussi dépravés que l'Italie de la fin du Quattrocento, et le Vatican n'a pas échappé à cette atmosphère générale de licence sexuelle, de népotisme et de concussion, de meurtres politiques ou privés. Les Borgia (les papes Calixte III et surtout Alexandre VI ainsi que César et Lucrèce, les enfants de ce dernier) ont éprouvé, davantage encore, peut-être, que leurs contemporains, les passions les plus violentes et les plus extravagantes. Et comme ils prêtaient le flanc aux reproches, leurs ennemis politiques (les principicules italiens qui acceptaient mal que des Espagnols s'avisent de les empêcher de s'entre dévorer) se sont laissé aller à la pire médisance, parfois à la calomnie pure et simple, grossissant, montant en épingle des comportements qu'ils admettaient chez d'autres. La critique a eu beau, depuis quelques décennies, faire la part du mélodrame et de la vérité historique, le seul nom des Borgia évoque encore l'inceste, l'orgie, le trafic d'indulgences, le poignard et le poison et tout ce qu'ils ont pu posséder de qualités (la hauteur de vues et l'habileté politique d'Alexandre, l'énergie et le courage de César, le charme et le raffinement de Lucrèce) a été comme occulté. Connaisseur sans pareil à la fois des choses de l'Italie et de celles de la Renaissance, Marcel Brion s'est attaché à replacer l'histoire de cette famille dans son temps: à moins de s'acharner à la juger à l'aune de notre morale du XXe siècle, elle ne mérite pas de rester éternellement dans "l'enfer" des historiens.

Charles le Téméraire (1433-1477) est longtemps passé pour un homme de guerre brutal, un peu borné, rêvant de plier l'Europe entière à sa loi. Ce fut, en réalité, un être attachant, homme d'Etat au plein sens du terme, parfait chevalier et, sans doute, le plus "moral" des princes de son temps. Comte de Charolais puis, en 1467, duc de Bourgogne, il sut pendant des années contrer les menées de son redoutable adversaire Louis XI, "l'universelle araigne". On put même croire, au début des années 1470, que Charles ferait des Etats bourguignons un ensemble territorial cohérent, situé au coeur de l'Europe occidentale, et d'un Saint Empire romain germanique dont le téméraire recevrait la couronne. Mais cet attardé de l'âge féodal vivait dans des chimères, à une époque où les banquiers et les marchands commençaient à tenir le haut du pavé, où les réalités de la diplomatie prenaient le pas sur l'idéal chevaleresque. Charles se voulait nouvel Alexandre, il ne connut, en fait d'épopée, que deux déroutes humiliantes face aux Suisses, an fait de gloire, qu'une mort anonyme, de la main d'un simple chevalier, aux portes de Nancy. Dans cette oeuvre, Marcel Brion allie la précision et l'érudition de l'historien à la connaissance des passions humaines qu'il devait à sa vocation d'homme de lettres.

" Je ne suis pas musicologue. Ce livre est celui de ma passion, de plus en plus émerveillée, pour Mozart ", disait Marcel Brion de cette biographie inspirée. Publiée pour la première fois en 1955, rééditée jusqu'en 1985, elle a gardé tous ses atouts : sûreté de l'information, de la part d'un très bon germaniste ; démarche simple et directe, sans lourdeur technique ni complication psychanalytique ; style pétillant, comme il convient lorsque l'on court de Londres à Prague, de Paris à Venise, et bien sûr à Vienne. Rien pourtant de superficiel dans ce récit, où à la joie de la création se mêle le drame de l'existence. Une biographie lumineuse du génie qui enchanta l'Europe, et qui continue de la séduire.

L'étrangeté des aspects de cette ville - l'auteur ne dit pas, ou ne sait pas, son nom... - et des événements singuliers ou fantastiques qu'il y rencontre, donne une signification particulière au sous-titre de ce livre déroutant - au sens littéral du mot - et fascinant : fragment d'un journal intime. Supposez qu'un homme écrive le journal de sa vie vécue en rêve, nuit après nuit, en même temps que le journal de la vie réellement vécue, que les expériences de la veille et celles du songe se superposent, s'entrecroisent, que l'imaginé et l'éprouvé s'entrelacent comme les couloirs du labyrinthe jusqu'à ne pouvoir se distinguer l'un de l'autre, cela donnerait à peu près l'atmosphère de ce beau et bizarre roman. Les êtres et les choses, les canaux de cette ville insulaire enroulés les uns autour des autres comme les anneaux d'un serpent qui chatoie et qui étouffe, avec leurs eaux lentes ou sauvages, leurs algues caressantes, adorables, féroces, tout y est de la même nature que les songes, tout en étant objectivement et durement vrai.

Le talent de Marcel Brion à rendre réel l'impossible construit un univers fantastique et pourtant quotidien. Ce n'est pas seulement sur le plan horizontal que cette ville énigmatique est bâtie, mais aussi dans d'autres dimensions, celles des rêves servant de paliers aux dimensions des mythes. L'auteur de L'Ombre d'un arbre mort et de Nous avons traversé la montagne, ces chefs-d'oeuvre du « concret onirique », atteint, dans l'invention de ce monde invraisemblable et tangible, cette puissance de conviction et d'émerveillement qui se manifeste avec tant de naturel qu'elle met l'« impossible » à la portée même de nos yeux, de nos mains, de notre coeur.

Attila, roi des Huns de 434 à 453, est surnommé le « fléau de Dieu ». Personnage à la férocité légendaire, il a créé un gigantesque empire s’étendant de l’Asie centrale à l’Europe occidentale.En moins de neuf ans, Attila unifie ses troupes, soumet de nombreux peuples et décuple la taille de son empire. De sa jeunesse près des plaines danubiennes jusqu’à sa mort soudaine dans sa forteresse d’Etzelburg, Marcel Brion raconte l’ascension, la prise de pouvoir et les conquêtes de territoires de l’homme qui sera à la fois le plus célèbre et l’unique roi des Huns. Si son empire n’a pas survécu à sa mort, il est considéré comme le déclencheur des invasions barbares et de la chute de l’Empire d’Occident.

Marcel Brion (1895-1984) abandonna très tôt sa carrière d'avocat pour se tourner vers la littérature. Collaborateur régulier pour La Revue des Deux Mondes, Les Nouvelles littéraires, et Le Monde, il contribua à faire connaître au public français Rainer Maria Rilke, James Joyce ou encore Dino Buzzati. Il fut également historien de l'art et se consacra à ses deux domaines de prédilection : la Renaissance italienne et l'âme romantique allemande.

De Cosme l'Ancien à Laurent le Magnifique et Cosme le', premier grand-duc de Toscane, l'ascension des Médicis a été exceptionnelle : ils ont marié leurs filles à des rois, ont prêté de l'argent aux monarques, sont devenus papes et ont été au coeur des grands courants sociaux, culturels et politiques de leur temps. Rois sans couronne, ils ont été les maîtres de la République de Florence. Encourageant et subventionnant les génies naissants, la Renaissance toscane a rayonné grâce à eux du plus magnifique éclat.

De la Florence de Dante à la veille de la Révolution française, Marcel Brion fait revivre les passionnants destins de cette captivante lignée.

L'auteur aurait fait preuve d'une présomptueuse ambition s'il avait prétendu donner, dans ce seul volume, un panorama complet de la peinture romantique. Le qualificatif " romantique ", lui-même, est capable d'interprétations différentes. A quel moment naît le Romantisme, quand s'achève-t-il ?...cette seule question est susceptible, déjà de diverses réponses. Il n'était pas dans l'intention de l'auteur, non plus, d'établir ici un catalogue fondé sur des limites précises et des catégories admises par tous. Le Romantisme n'est pas une période de l'histoire (de l'art, de la poésie, de la musique ou de la philosophie), mais un certain état d'âme manifesté dans des oeuvres d'art dont les créateurs peuvent se situer bien avant le début du XIXe siècle et se prolonger, très largement, jusque dans le dernier tiers de ce siècle. Vouloir déterminer avec une exclusive rigueur qui est romantique et qui ne l'est pas, demeure le sujet d'une discussion toujours ouverte. Le lecteur pourra s'étonner qu'il ne soit pas pas parlé ici d'artistes communément regardé comme romantiques, et que, en revanche, une place, parfois même importante, soit faite à des peintres qui, selon l'opinion générale, n'appartiendraient pas au Romantisme. La division de ce livre selon des thèmes et des sujets bien définis a obligé l'auteur à étudier, parfois, dans plusieurs chapitres le même artiste sous des angles différents. Plus l'oeuvre de cet artiste est variée, plus les aspects de son talent sont divers, plus dispersées aussi seront les remarques le concernant. On ne s'étonnera donc pas de pareils retours qui ne sont pas des répétitions mais, au contraire, des prises de vues aussi nombreuses qu'il était nécessaire pour que toutes les parties de son oeuvre soient successivement mises en lumière, et comparées aux oeuvres d'autres artistes de ce temps.

Avant-Propos

Infante d'Espagne, épouse de Louis VIII, mère de Saint Louis et régente de France, Blanche de Castille (1188-1252) a marqué de son empreinte l'histoire tumultueuse du Moyen Âge. Mariée à onze ans, Blanche fait figure de simple monnaie d'échange destinée à sceller la paix entre la France et l'Angleterre. Mais la mort de son mari, Louis VIII, la met aux commandes des destinées du royaume. Le peuple se méfie de cette étrangère et, à la faveur de la minorité du roi, les grands seigneurs complotent et multiplient les révoltes contre l'autorité royale. Celle que Marcel Brion appelle « la Dame Louve » devra affronter de nombreuses difficultés pour maintenir son fils, le futur Saint Louis, sur le trône de France. À travers ce portait magistral, Marcel Brion brosse aussi celui, tout en clair-obscur, d'une époque à la fois trouble et florissante.

Dans cette biographie devenue un classique et écrite avec l’art consommé du romancier, Marcel Brion nous présente tout d’abord les premiers Médicis, Salvestro, Averatdo, Giovanni véritable artisan de la fortune de la famille, Cosimo, plus ambitieux en politique, plus sensible au faste, surnommé le Père de la Patrie, et enfin Laurent, son petit-fils (1449-1492). Marcel Brion sait conter à merveille et campe comme nul autre ses personnages. Fluide et passionnante, son récit retrace l’histoire des conspirateurs florentins, des moines fanatiques, des cardinaux intrigants, des condottieri retors, mais aussi toute une pléiade de poètes, d’artistes et de jolies femmes.

Le roman vrai d’une vie qui ressemble à une légende !

Un archéologue se trouvant dans les ruines des villes d'Asie Centrale, enfouies sous le sable, voit une de celles-ci renaître mystérieusement à la vie. Il devient l'ami de personnages étranges : le marchand de pierres précieuses, la mère des signes, le conteur d'histoires, le chamelier. Un jour, la ville disparait de nouveau sous une tempête de sable.

L'archéologue a-t-il réellement vécu cette extraordinaire aventure que Marcel Brion raconte avec rapidité et une grande puissance d'émotions ? L'a-t-il rêvée ? Qu'importe...

Plus que l’histoire d’un peuple, la biographie d’un peuple vu comme un personnage.

Les Huns rassemblent des peules asiatiques turco-mongols dont on ne connait, en général, que la branche occidentale à laquelle Attila a donné ses lettres de noblesse.

Ce livre retrace leur histoire et expose les raisons qui leur ont fait quitter les plaines chinoises pour envahir l’Europe. Défilent ainsi quelques grands chefs, comme Teou-Man ou Kiuntchin, qui n’ont cessés de guerroyer contre la Chine, d’abord avec succès, avant d’être vaincus. Tous, comme Attila, le dernier d’entre eux puisque son empire ne survivra pas à sa mort en 453, sont des princes pillards continument en train de mettre sur pied une organisation territoriale qui ne résiste jamais aux dissensions internes.

Plus que l’histoire d’un peuple, la biographie d’un peuple vu comme un personnage.

Le Théâtre des Esprits Venise la nuit. Un curieux théâtre monte ses tréteaux aux détours d'une ruelle, dans un palais à l'abandon. Les comédiens qui s'y produisent sont tout aussi surprenants que leur imprésario, le Cavaliere Maruffini. Quelle est la nature de ce Teatro degli Spiriti, invisible dès que le soleil luit à nouveau sur la cité lagunaire ? S'agit-il d'une illusion, ou se pourrait-il que des spectres du passé viennent la nuit y jouer la comédie dans un but inconcevable ? Un texte inspiré, au style incomparable, à lire impérativement avant de partir à la découverte de Venise, pour comprendre sa vraie nature mystérieuse. En complément : trois textes rares de Marcel Brion sur Venise.

« Pareil à l’éclair, je flambe au moindre feu que je rencontre », lit-on dans un sonnet adressé par Michel-Ange à Tommaso dei Cavalieri. Cette figure du génial titan, Marcel Brion la fait revivre dans ce livre passionnant.

« Ce feu intérieur, lorsque Michel-Ange taille la pierre ou peint, habite les corps : feu du dynamisme de l’action, feu de la passion, feu spirituel de la foi chrétienne forgée dans l’ascèse savonarolienne puis éclairée par les doctrines des “illuminés” du cercle des amis de Vittoria Colonna. Comme tous les grands Toscans, violents et tendres, Michel-Ange contient dans son être le plus secret cette braise du feu sacré qui, des grands sensuels aux grands mystiques, est feu d’amour » (Marcel Brion).

Au XVIIIe siècle, Vienne connaît un véritable âge d’or. De Joseph II à Metternich, Marcel Brion nous décrit l’histoire d’une ville, cœur de l’empire des Habsbourg, mais aussi celle d’une génération, insouciante et frivole. Les Viennois font de leur vie quotidienne une fête perpétuelle. En tous lieux – dans la rue, sur le Prater, à l’opéra – et en toutes occasions, ils se divertissent : musique, théâtre, danse… Dans la capitale européenne de la musique, la valse règne en maître ! Dans les coulisses s’écrit aussi l’Histoire : le congrès de Vienne, l’avènement de la bourgeoisie, les bouleversements politiques, sociaux et le début de la Révolution en 1848 qui signent la fi n de cette « belle époque ».

Ce livre est un des plus prodigieux romans d'aventures qui aient été écrits - prodigieux, particulièrement, par la nature des aventures, et leur signification. Quels sont les pays que traverse cette expédition ? On tenterait vainement de les localiser dans des contrées géographiques communément visitées : si le lecteur reconnaît des paysages d'Asie centrale, de l'Inde ou de la jungle amazonienne, le véritable univers visité par les curieux personnages de ce récit se trouve être le monde intérieur, plutôt qu'un continent particulier. Ces voyageurs, le temps, l'espace ne les limitent pas. Leur but: accomplir leur destin, quel qu'il soit, dans toutes les dimensions que le langage courant divise en réalité et en rêve, dimensions d'un univers complexe, magnifique et terrifiant.

Le personnage principal du nouveau roman de Marcel Brion, roman aussi étrange et aussi envoûtant que De l'autre côté de la forêt qui l'a précédé, ne porte pas de nom, l'auteur l'appelle simplement : « le prince », non pour lui imposer une fonction sociale précise ni pour le déguiser, mais seulement parce que les aspirations et les expériences d'un être anonyme, comme celui-ci, représentent les étapes vers la connaissance de soi et de l'univers, parcourues par un individu en quête d'un absolu.

Cet absolu il en poursuit la découverte et la possession aussi bien sur les routes oniriques que dans les événements de tous les jours, à travers le monde mystérieux des pierres vers lequel l'a conduit, dans son enfance, la visite à la bizarre baraque foraine des « Entrailles de la Terre », qu'à travers la vie affective et passionnelle, et la musique qui, elle aussi, le fait entrer dans son propre infini. Ce que la vie donne et reprend, ce qui, tour à tour, nous comble et nous délaisse, les élans et les chutes d'un coeur toujours inassouvi, les périodiques approches du désespoir et de la mort, forment le tissu d'une existence condamnée à la soif de l'insaisissable et, plus qu'aucune autre, brûlée d'un impérieux besoin de survivre, au-delà de la mort, dans la bienheureuse certitude de la résurrection : serait-ce même dans la réclusion singulière des pierres dont le prince a scruté lâme muette.

Cet énigmatique récit a toute la grandeur d'un mythe où la nuit et le jour entrelacent leurs enseignements, entrevus aux carrefours des songes ou projetés dans les facettes éblouissantes des cristaux. Marcel Brion avait parlé, naguère, des « Miroirs de la maison d'en face qui projettent dans celle-ci d'étranges reflets » : ici, la lumière des miroirs va réveiller au fond des gouffres mêmes les lueurs des hautes révélations.

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