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Toutes les séries de Marcel Gauchet

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L'avènement de la démocratie propose, échelonnées sur quatre livres, à la fois une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. L'entreprise constitue la suite du Désenchantement du monde. Ce qui advient avec la sortie de la religion, c'est un monde où les hommes ambitionnent de se gouverner eux-mêmes. Mais c'est en fait le monde le plus difficile à maîtriser qui soit. Ce sont les péripéties de ce parcours tumultueux, traversé d'embardées et de crises, dont il est fait une analyse raisonnée. Le premier volume, La révolution moderne, est une sorte de prologue. Il campe l'arrière-fond, en retraçant sous une forme ramassée la révolution qui court entre 1500 et 1900, celle de l'autonomie. Surtout, il s'emploie à identifier les trois composantes spécifiques du monde désenchanté, du point de vue politique, juridique et historique. L'originalité de notre démocratie tient à la combinaison de ces trois éléments, qui est simultanément son problème permanent.

Tous les livres de Marcel Gauchet

Remarquable lacune : depuis les travaux pionniers de Durkheim, Max Weber.

Rudolf Otto au début de ce siècle, la religion est restée un domaine de la réflexion sur les sociétés pour ainsi dire en friche. Le but premier de ce livre est de renouer avec la tradition ainsi interrompue et de rendre au sujet la place qu'il mérite. Il s'efforce de montrer en effet que le religieux, bien loin de se réduire à une superstructure, a modelé activement la réalité collective et en particulier les formes politiques, à une profondeur insoupçonnée dans toutes les sociétés jusqu'à la nôtre, dont l'originalité ne s'explique que par la sortie et l'inversion de l'ancienne économie religieuse.

La particularité de notre monde c'est le désenchantement du monde. L'ouvrage s'articule autour de trois thèmes. Il propose d'abord un renversement de perspective. On a voulu voir l'histoire des religions comme un développement. La religion pure est au contraire au commencement. Ce que nous appelons "grandes religions" correspond, en fait, à autant d'étapes d'une mise en question du religieux dans sa rigueur primordiale.

Il s'attache d'autre part à mesurer la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle à la racine du développement occidental. Il essaie, enfin, de caractériser le devenir des sociétés contemporaines, depuis l'essor des techniques jusqu'à l'enracinement des procédures démocratiques, comme mouvement vers une société hors religion. De la religion radicale du début au retournement du religieux au sein de notre univers, un grand cycle se clôt que nous pouvons désormais appréhender comme histoire.

Pour la première fois, Marcel Gauchet, l'un des intellectuels français les plus importants, accepte de retracer l'ensemble de son parcours et en donne les clés. Sa jeunesse et sa première formation, sa position en 68, son itinéraire intellectuel et politique, son rôle dans les revues où s'élabore la pensée de l'antitotalitarisme, sa place au Débat depuis la fondation de la revue en 1980, les grands affrontements de la vie intellectuelle française depuis une trentaine d'années, tels sont quelques-uns des moments de ce livre événement. Mais surtout c'est l'occasion pour l'auteur d'effectuer la synthèse des aspects divers d'une oeuvre déjà considérable et depuis longtemps au coeur des polémiques les plus vives. Histoire de la religion, histoire politique, interprétation des totalitarismes, avenir des démocraties libérales, philosophie du sujet, ces facettes de son travail sont ici mises en relation les unes avec les autres de façon inédite.

Il n'y a pas plus difficile à penser que la chose politique. Son évidence nous trompe. Quelle est sa place au juste dans le fonctionnement de nos sociétés ? Nous vivons à cet égard sur une illusion que la prophétie marxiste du dépérissement de l'Etat n'a fait que porter à ses dernières conséquences. La société est destinée à se suffire à elle-même en se débarrassant du carcan du politique. Le marxisme est mort en tant que théorie révolutionnaire, mais sa prophétie est en train de gagner dans les esprits. Ne nous répète-t-on pas tous les jours qu'à l'heure de la mondialisation et de l'économie sans rivages les Etats-nations ont fait leur temps et sont voués, sinon à la disparition, du moins à la marginalisation ? La post-modernité se veut post-politique. A l'opposé de ce nouveau sens commun, ce livre plaide l'idée que le politique continue d'être ce qu'il a toujours été : ce qui tient les sociétés ensemble. Il l'a été, simplement, selon des manières et par des voies très différentes. Ce sont ces configurations fondamentales qu'explorent les études réunies ici, du refoulement initial du politique par le religieux jusqu'à ses transformations modernes et ultramodernes sous l'effet de l'orientation vers l'avenir et de la dynamique de la société et de l'histoire. La mesure de cette diversité permet de mieux apprécier le rôle caché qu'il remplit aujourd'hui. L'éclipse du politique est au cœur de la désorientation actuelle des démocraties. Elles n'en sortiront pas sans se délivrer de la chimère de son dépassement. Ce dont nous avons le plus besoin pour nous orienter au milieu de ce désarroi, c'est une intelligence renouvelée de notre condition politique.

Nous sommes à une étape nouvelle de la laïcité. La sortie de la religion se poursuit. Mais paradoxalement, ce recul continué ébranle l'idée de la politique qui s'était forgée pour répondre à son défi. Ce n'est pas, en effet, le retour, mais l'éclipse du religieux qui oblige la République à se redéfinir, à reconsidérer la place des croyances en son sein. Une redéfinition qui représente une rupture profonde pour la tradition française, tant la confrontation de l'Église catholique et de l'État y a été formatrice. Ce tournant dans les rapports entre religions et politique introduit au coeur des transformations de la démocratie : il offre un observatoire privilégié pour en saisir le principe et pour en dégager les principaux caractères ; il permet d'éclairer les difficultés qui l'affectent et ses avenirs possibles. Que peut vouloir dire le gouvernement des hommes par eux-mêmes quand ils se sont pour de bon émancipés de l'emprise des dieux ?

« En occident, la démocratie est devenue une évidence aujourd'hui, au point que nous fi nissons par oublier les principes qui la fondent, que nous semblons assister à l'étiolement de son essence. Comment peut-on défi nir la démocratie des droits de l'homme ? Quand peut-on dater son origine ? Quelle est sa relation au religieux ? Quelle est la distinction entre le politique et la politique ? . Autant de questions auxquelles répond avec une grande clarté l'un des plus grands observateurs du monde contemporain, Marcel Gauchet, dans un entretien introductif à sa pensée et à son oeuvre. » Claude COLOMBINI & Patrick FREMEAUX L'auteur du Désenchantement du monde est historien et philosophe. Il est actuellement directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, au Centre de Recherche politique Raymond-Aron et rédacteur en chef de la revue Le Débat. Entretien effectué par Alexandre Wong

" Les textes réunis ici ont en commun d'être des réponses à des objections, des interpellations ou des demandes d'éclaircissements suscitées par Le désenchantement du monde. Peu après la parution du livre, en 1985, Pierre Colin, alors doyen de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, avait pris l'initiative, de concert avec Olivier Mongin, directeur d'Esprit, d'organiser un débat approfondi autour de ces thèses. Les actes de ces débats avaient été publiés sous la forme d'une brochure, depuis longtemps introuvable, dont la reprise constitue la première partie de cet ouvrage et lui donne son titre. Les deux autres parties de l'ouvrage traitent de deux points vifs du débat actuel sur le religieux : d'une part, la pertinence du diagnostic de sortie de la religion, compte tenu des phénomènes supposés manifester son retour, voire annoncer un réenchantement du monde ; d'autre part, la place des religions au sein de l'espace public démocratique et de la République laïque. Quelle que soit leur nature, entretiens, interventions ou articles, tous les textes réunis dans ce livre procèdent du questionnement d'autrui. Il n'est pas de discipline intellectuelle plus salubre et plus fructueuse que celle qui consiste à se soumettre à l'interrogation d'interlocuteurs dont les références, les modes de raisonnement et les curiosités vous emmènent loin, parfois, de l'univers qui vous est familier. "

La raison moderne a-t-elle exclu la folie, comme le veut la thèse devenue dominante depuis Foucault ? Et si au contraire le parcours moderne avait été celui d'une inclusion ? Et si le travail séculaire de l'égalité avait consisté à défaire l'antique et implacable altérité de la folie ?

Telle est la relecture que propose ce livre, en se fondant sur une analyse en profondeur du " moment 1800 " qui a vu l'émergence du savoir psychiatrique en même temps que l'avènement de l'institution asilaire. II dégage les conditions qui ont permis l'entrée de l'insensé dans le cercle de la communication et de la ressemblance. II montre, parallèlement, comment cette découverte du " sujet de la folie " s'est perdue dans le mirage de l'institution, supposée capable de produire un homme nouveau, mirage dont l'asile a été l'un des premiers laboratoires.

Ainsi se sont nouées la nouvelle image du pouvoir de la société et une interrogation inédite sur le rapport de l'individu à lui-même. C'est ce qui fait de cet épisode, une fois extrait des mythologies qui l'ont recouvert, une date dans l'histoire de la modernité démocratique.

Comment penser le religieux après la sortie de la religion ? Faut-il voir au cœur de l'âge laïc une persistance du sacré ? Le monde est-il voué au désenchantement ou promis à un réenchantement ? Luc Ferry et Marcel Gauchet éclairent ici notre perplexité et leur désaccord par une discussion serrée, sans polémique ni compromis.

Jamais l'accord n'a été aussi large sur les objectifs et les valeurs : nous nous retrouvons tous dans l'idéal d'une éducation démocratique. Jamais l'incertitude n'a été aussi grande sur les voies et les moyens de cette ambition : les divisions font rage chez les professionnels, les pote oscillent entre des réformes confis et l'impuissance gestionnaire.

C'est cette situation paradoxale que le présent ouvrage s'efforce d'éclairer. Nous nous acharnons à résoudre des problèmes que nous ne savons pas poser. Le statut de l'enfant, la nature de l'égalité, la place de la culture, la fonction du civisme : autant de difficultés qui requièrent une réflexion de fond.

Le lien entre démocratie et éducation est à repenser de fond en comble. Sans doute est-ce là l'une des tâches les plus importantes de la philosophie politique aujourd'hui. Ce livre profondément original en pose les premières pierres.

Six questions d'aujourd'hui : L'éducation - La République - L'enfant - L'égalité - La culture commune - Le civisme

Il y a un malheur français, bien spécifique à ce pays : pourquoi sommes-nous les champions du monde du pessimisme et du mécontentement de nous-mêmes ? Pourquoi vivons-nous notre situation, notre place dans l'Europe et le monde, comme un malheur incomparable ? Marcel Gauchet aborde ce problème d'une façon originale, en procédant d'abord à un vaste examen historique, qui le conduit aux xviie-xviiie siècles, jusqu'à la période immédiatement contemporaine. Au passage, l'auteur analyse en profondeur le règne de De Gaulle et celui de Mitterrand, l'un et l'autre matriciels pour comprendre notre présent. Puis Marcel Gauchet s'attaque aux ressorts de la société française d'aujourd'hui, dont il dissèque les maux : pourquoi la mondialisation et l'insertion dans l'ensemble européen sont-ils ressentis en France avec une particulière inquiétude ? Pourquoi le divorce entre les élites et le peuple prend-il chez nous ce tour dramatique ? Quelle responsabilité incombe aux dirigeants dans la montée de ce qu'on appelle, sans y réfléchir, « populisme » ? Quel rôle joue, dans le marasme français, le néo-libéralisme auquel Mitterrand a converti la France sans le dire ? Enfin, l'auteur montre que nous sommes aujourd'hui au plein coeur d'une période d'idéologie, d'autant plus pernicieuse qu'elle n'est jamais repérée pour ce qu'elle est, mais toujours confondue avec le cours obligatoire des choses : il s'agit de l'idéologie néo-libérale, qui va de pair avec la dépolitisation de nos sociétés.

"Pour les esprits sidérés par la référence constante et élogieuse à la Révolution culturelle et au maoïsme, et qui se montrent sceptiques ou franchement hostiles à l'idée même d'une réactivation de l'idée communiste, il y avait de quoi se réjouir à la perspective de voir Alain Badiou confronté à l'un des plus éminents théoriciens et défenseurs de la démocratie. A l'inverse, pour ceux qui considèrent que les penseurs de l'anti-totalitarisme comme Marcel Gauchet ont fait le lit d'une re-légitimation du néolibéralisme en partie responsable de la crise actuelle, il y avait aussi de quoi se frotter les mains à l'idée de le voir débattre avec l'un des critiques les plus consistants et sévères du libéralisme contemporain." Martin Duru et Martin Legros.

Robespierre reste une énigme, et une énigme qui soulève les passions. Il a ses admirateurs inconditionnels et ses détracteurs farouches. À la ferveur pour l' «Incorruptible» des uns répond la répulsion pour le «Tyran» sanguinaire des autres. Cette division reflète l'antagonisme des mémoires de la Révolution française. 1789 et 1793 continuent de symboliser les deux faces contrastées de notre événement fondateur : le glorieux avènement de la liberté, d'un côté, et la dérive terroriste, de l'autre. Or Robespierre a pour originalité de faire le lien entre ces deux visages. Le champion des droits du peuple à la Constituante est aussi le pourvoyeur de la guillotine de la Convention montagnarde.Comment passe-t-on de l'un à l'autre? Rupture ou continuité?

C'est cette question classique que reprend ce livre. Il s'efforce d'y répondre en scrutant minutieusement l'itinéraire de pensée que l'abondant discours robespierriste permet de reconstituer. Un parcours qui éclaire le sens de l'événement révolutionnaire lui-même. Robespierre apparaît dans cette lumière comme l'homme qui a le plus intimement épousé le principe de la «révolution des droits de l'homme» qu'a été la Révolution française. Il est également celui qui a érigé la Terreur en instrument du règne de la Vertu, dans la tourmente de 1793-1794, en échouant, pour finir, à procurer une fondation durable au régime politique que les droits de l'homme appelaient comme leur traduction.

En quoi ce parcours donne exemplairement à comprendre le problème que la Révolution a légué à la France et que, plus de deux siècles après, elle n'a toujours pas fini de résoudre.

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