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Toutes les séries de Marcel Proust

7 livres
982 lecteurs

Le plaisir de la lecture, l'heure du thé, le drame du coucher... Par l'évocation d'innombrables petits moments tour à tour délicieux, humiliants, érotiques, décevants, Proust nous invite à prendre part à ses réflexions dans ce premier volume de la Recherche, où les souvenirs d'enfance (« Combray ») et les premiers instants de l'adolescence (« Noms de pays ») encadrent le récit des amours d'un riche collectionneur et d'une demi-mondaine (« Un amour de Swann »). À la manière de Schéhérazade dans Les Mille et Une Nuits, le romancier dévoile une histoire merveilleuse et complexe, qui nous conduit des jardins enchanteurs d'un village français aux sombres ruelles parisiennes, en passant par les feux de l'Opéra et les salons aristocratiques. Nous y suivons son narrateur-héros qui cherche à étancher sa soif d'émerveillement et prenons part à sa quête toujours renouvelée du sens de la vie.

(Source : Flammarion, GF)

2 livres
321 lecteurs

Dans le premier volume d'À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, la première partie, « Combray », se présente comme un véritable microcosme de l'œuvre tout entière. Combray est le nom du village où, enfant, le narrateur passait ses vacances. Quand s'ouvre le texte – par la célèbre phrase : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure » –, le narrateur est dans une chambre et se remémore celle de son enfance à Combray, où il attendait que sa mère vînt lui dire bonsoir, comme si, du passé, ne subsistait que cette scène. Pourtant, à la faveur d'une seule réminiscence, produite par la sensation d'une madeleine trempée dans du thé, il retrouve tout son passé à Combray, dans son essence spécifique. Se développe alors une chronique tendre de ce lieu, avec les portraits de la servante Françoise, de la grand-mère, affectueuse et persécutée, de la tante Léonie, qui règne, depuis son lit, sur le petit monde de sa maison, de la mère, qui vient passer une nuit auprès de l'enfant et lui fait la lecture de François le Champi, de George Sand. Les lieux de promenade (le « côté de chez Swann », paysage de plaine, et le « côté de Guermantes », paysage de rivière) remontent à la mémoire, et les mille et une sensations fines et oubliées sont ressuscitées dans leur fraîcheur première. L'art déjà sert de point de repère et permet une compréhension des autres et du monde, par la découverte de la fonction symbolique.

3 livres
44 lecteurs

Marcel Proust (1871-1922) s’est peu à peu imposé comme le plus important écrivain du XXe siècle, bien plus que Gide, Claudel ou Valéry. Auteur d’un seul livre, À la recherche du temps perdu, Proust n’a d’égal que Montaigne ou Balzac. La Recherche est à la fois l’aboutissement de toute une tradition littéraire et le premier roman expérimental. Tableau de la société mondaine de la fin du XIXe siècle, ce livre est aussi l’histoire d’une vocation et la biographie d’un écrivain qui après une longue impuissance a la révélation de son génie. Mais chaque lecteur a son propre Proust. Si les uns sont sensibles à sa psychologie, à sa critique sociale, d’autres privilégient son humour, son ironie. D’autres encore goûtent la poésie et la musique de ses longues phrases sinueuses qui fondent sur la langue. Écrivain sensuel parmi tous, Proust a fait de l’amour des mots une véritable religion.

18 livres
199 lecteurs

À l’instant où je mis en bouche la madeleine, je fus pris d’une étrange sensation : les souvenirs de mon enfance ressuscitèrent. En même temps que je me revoyais grandir, se présentait devant mes yeux une fresque de la haute société d’avant et d’après la Première Guerre Mondiale. C’était le début d’un long voyage à la recherche de mon temps perdu...

4 livres

Du côté de chez Swann - À l'ombre des jeunes filles en fleurs - Esquisses.

Cette édition d'À la recherche du temps perdu présente l'œuvre de Marcel Proust sous un jour entièrement nouveau. Les trente ans qui nous séparent de l'édition précédente ont permis de connaître un ensemble de documents uniques au monde, et que nous sommes seuls à pouvoir offrir au lecteur.

Ainsi, dans ce volume, à la suite de Du côté de chez Swann et de la première partie d'À l'ombre des jeunes filles en fleurs, on lira un choix très large d'esquisses tirées des cahiers de brouillon qui donnèrent naissance au texte définitif, seul connu du public jusqu'à ce jour : quatre cents pages, qui ont déjà la beauté de l'œuvre achevée mais gardent le charme propre aux commencements, et font découvrir de nombreux faits, de nombreuses idées, de nombreux personnages inconnus. Ces inédits et ceux que l'on trouvera dans les variantes du volume composent une véritable biographie littéraire.

Au service de ce dessein, un appareil critique réunit la documentation la plus complète possible et permet de comprendre les allusions les plus énigmatiques. Le texte lui-même a été réétabli grâce à des documents dont nous disposions pour la première fois : il est désormais plus proche de ce que souhaitait son auteur.

Roman comique, roman tragique, roman d'aventures, roman érotique, roman poétique, roman onirique, roman d'une expérience unique, somme de tous les romans et de deux mille ans de littérature, À la recherche du temps perdu est devenu un monument historique. Mais c'est un monument encore habité.

10 livres
27 lecteurs

Le narrateur se remémore son enfance à Combray : les visites des amis de ses parents, dont Swan, admiré du jeune narrateur, les codes feutrés de la bourgeoisie, les fameuses madeleines...

D'après le roman "Du Côté de chez Swan" de Marcel Proust.

2 livres
1 lecteurs

Composé de trois volets, Du côté de chez Swann demeure la partie la plus connue d’À la recherche du temps perdu. Dans Combray, le narrateur se remémore son enfance ; Un amour de Swann suit les relations tourmentées entre le jeune Charles et Odette de Crécy ; et Noms de pays : le nom évoque rêveries et envie de voyages, un volume inédit en bande dessinée qui fait la part belle au Paris du XIXe siècle.

1 livres
1 lecteurs

Cette première livraison comprend des poèmes inédits de Jean Cocteau, des lettres de Jean Cocteau à sa mère, des lettres de Marcel Proust et de Maurice Sachs à Cocteau.

Les poèmes appartiennent à toutes les époques de la création du poète. On y retrouvera donc ses différentes "manières", depuis Rose des vents, écrit en quittant les Ballets Russes après le travail de préparation de Parade à Rome en 1917, jusqu'à ce poème d'anniversaire Clou de girofle et de Todèle, composé par Jean Cocteau au seuil de sa soixante-dixième année.

Les innombrables lettres de Jean Cocteau à sa mère -il la choisit dès l'adolescence comme confidente de ses travaux- permettent de suivre presque au jour le jour (jusqu'en 1936) l'élaboration de ses principales œuvres, écrites pour la plupart loin de Paris où Mme Cocteau demeurait.

Douze lettres de Marcel Proust et quatorze lettres de Maurice Sachs à Jean Cocteau ont été retrouvées.

Les lettres de Proust reflètent la grande complexité de son commerce amical. Toutes les subtilités du cœur et du raisonnement s'y donnent libre jeu. Mais si l'admiration de Proust ne va pas sans réticences au jeune Cocteau, brillant disciple d'Anna de Noailles , son éloge du poète de Parade et du Cap de Bonne-Espérance se développe sans réserve.

C'est un Maurice Sachs converti au catholicisme, que révèlent ses lettres à Jean Cocteau. Avant les reniements du Sabbat, elles débordent d'amitié enthousiaste et passionnée.

A côté de cet ensemble de textes inédits, on trouvera les hommages rendus à Jean Cocteau par Georges Auric, Paul Morand et André Fraigneau, au nom de la Société des Amis de Jean Cocteau, sous l'égide de laquelle paraissent ces cahiers.

Tous les livres de Marcel Proust

Sombre histoire d'extorsion de fonds, L'affaire Lemoine met en scène un célèbre diamantaire trop crédule aux prises avec un ingénieur électricien aussi malin que malhonnête. Par jeu, Marcel Proust en retrace les méandres en imitant le style de Balzac, de Flaubert, des frères Goncourt ou du duc de Saint-Simon. Quand l'auteur d'A la recherche du temps perdu s'amuse à pasticher d'autres écrivains pour le plus grand bonheur du lecteur...

Pourquoi lire une correspondance d'écrivain, et celle de Proust en particulier? L'intérêt renouvelé des lecteurs pour ce genre s'explique peut-être par les mêmes raisons que celui qu'on porte aux biographies et journaux intimes : un désir de proximité, un désir de comprendre la célébrité. L'édition de Kolb étant une somme impressionnante et d'un accès rendu difficile par son volume même, il s'agissait d'en tirer une sélection au service des non-spécialistes comme des spécialistes. Pour en faire un seul volume, un choix drastique s'imposait guidé par la volonté de respecter quatre axes principaux: réactions de Proust aux événements majeurs de sa vie et de la société; comédie humaine; formation esthétique, genèse et progression des œuvres ; stratégie littéraire de l'écrivain. Cette nouvelle édition, à partir des vingt et un volumes d'origine, est une sélection qui permettra au plus grand nombre d'accéder à cette œuvre. De plus par rapport à l'édition de référence de Kolb, elle apporte quelques inédits, rétablit certains passages tronqués, et corrige certaines erreurs.

Qu'il est troublant ce passage de l'innocence enfantine aux émois féminins, du giron d'une mère chérie aux passions dévorantes !

De la confession de cette jeune fille naissent une tendresse, une émotion tout intérieures, comme a su si précisément les décrire Marcel Proust. Retraçant toute une époque de fastes, de riches dîners et de mondanités, il sonde et démasque les cœurs. De l'indifférence blessante à la jalousie sournoise, les sentiments sont traqués jusqu'en leurs profondeurs les plus intimes : dans un climat d'insouciance et de frivolité, l'amour est conçu comme une incurable entrave au bonheur, peut-être une malédiction de laquelle seule la mort peut libérer.

Marcel Proust, le mondain petit Proust , a écrit sur tous les arts confondus. Dans ses notes de lecture, souvenirs de salons, portraits, poèmes, pastiches, on cherchera en vain une hiérarchie esthétique ou une prétention théorique. Ce qui gouverne cet ensemble de textes, qui mêle maîtres anciens et artistes contemporains, Beethoven et Gallé, chefs-d'oeuvre et pièces sans conséquence, La Comédie humaine et Le Prince des cravates, littérature, peinture et musique, c'est le goût de l'association, l'examen du fragment, l'instant de la vision. Visiter une exposition, raconter un concert, déceler le tableau dans le livre ou encore désosser le style de Flaubert, c'est dépouiller l'idolâtrie, permettre, donc, à la manière des oculistes , l'éducation du regard.

Sur la lecture n'est ni un texte méconnu ni un introuvable. C'est la préface que Proust écrivit en 1905 pour sa traduction de Sésame et les Lys de John Ruskin. Mais ces pages dépassent de si loin l'ouvrage qu'elles introduisent, elles proposent un si bel éloge de la lecture et préparent avec tant de bonheur à la Recherche que nous avons voulu, les délivrant de leur condition de préface, les publier dans leur plénitude.

L'expression roman fleuve devrait, sans connotation péjorative, désigner une œuvre qui prend le temps de charrier mille petites particules d'impression pour les infuser dans l'esprit d'un lecteur captivé. En somme, elle devrait avoir été créée pour désigner La Recherche proustienne, qui s'ouvre Du côté de chez Swann et s'achève une fois Le Temps retrouvé.

Dans le premier tome de ce superbe travail sur la mémoire et la métaphore, œuvre à part entière mais aussi amorce dramatique d'un joyau de la langue française, le narrateur s'aperçoit fortuitement, à l'occasion d'un goûter composé d'une tasse de thé et d'une madeleine désormais célèbre, que les sens ont la faculté de faire ressurgir le souvenir. Grâce aux senteurs d'un buisson d'aubépines, il prend confusément conscience de la distinction entre le souvenir et la réminiscence, pour ensuite s'exercer à manier les mots comme de petits papiers japonais qui, touchés par la grâce de l'eau, se déploient en corolle pour faire place à tout un univers. Tout comme se déploie un roman fleuve à partir de cette toute petite phrase légendaire : "Longtemps, je me suis couché de bonne heure".

Profondément épris de la belle Françoise Seaune, Honoré de Tenvres s'émeut sans cesse de cet incroyable amour. Jusqu'au jour où on lui dit qu'elle a la réputation d'être une femme facile. Bouleversé, il découvre brutalement les tourments de la jalousie...

4ème de couverture :

"Puis-je appeler ce livre un roman ? C'est moins peut-être et bien plus, l'essence même de ma vie, recueillie sans y rien mêler, dans ces heures de déchirures où elle découle. Ce livre n'a jamais été fait, il a été récolté. Et ce n'est pas une excuse pour ma paresse. J'aurais pu le protéger des orages, travailler la terre, l'exposer au soleil et, si je peux le dire, mieux situer ma vie. Dès que la vue de la nature, la tristesse, ces rayons qui par moments, sans que nous les ayons allumés, luisent sur nous, me déliaient pour un instant des glaces de la vie mondaine..."

De cette récolte, il reste une grande partie de mystère : plus de mille pages manuscrites retrouvées dans un garde-meuble, "oubliées" en quelque sorte par Proust et exhumées en 1952.

Parce que ce roman de jeunesse - Proust a entre vingt-cinq et vingt-huit ans quand il l'écrit - reste inachevé, dans l'ombre écrasante d'"A la recherche du temps perdu", il est rarement lu par des proustiens eux-mêmes. Pour nous, qui sommes aujourd'hui de plus en plus sensibles à la liberté et à la force des esquisses, ces pages, éditées ici au plus près du manuscrit, offrent la découverte d'un livre inconnu où le génie naissant éclate à chaque phrase.

Ce premier recueil de pièces diverses, publié en 1896, passa presque inaperçu aux yeux do la critique. André Gide. bien longtemps après, écrira que les premiers textes de Proust « contenaient déjà plus que la promesse de tous les dons à venir ». On retrouve effectivement, à travers les six récits qui composent Les Plaisirs et les Jours, les fondations mêmes de l'univers et de la musique de Marcel Proust : la déchéance et l'affaiblissement des joies de l'enfance, les simplicités et les beautés de la nature, le tarissement de la sensibilité, l'évanescence de l'âme.

Dans Pour la critique, Sainte-Beuve expose sa vision d'une critique protéiforme qui se doit de faire comprendre l'oeuvre de manière intime et de faire office d'intermédiaire entre l'élite intellectuelle et l'ensemble des lecteurs. Lorsqu'il se prononce Contre Sainte-Beuve, ce sont à la fois ces ambitions déclarées et la manière de Sainte-Beuve que Proust met au pilori. Pour lui, ce ton qui se veut détaché est en réalité une vertu mondaine qui s'apparente au morceau de bravoure recherché. Quant à faire de la critique une activité mimétique au point d'en arriver au pastiche, adopter le style de l'auteur au point d'en oublier le sien, cela équivaut à n'en avoir aucun. Au-delà d'une querelle de méthode qui transgresserait les frontières temporelles, cet ouvrage offre une manière de comprendre la beauté non pas intellectuelle et catégorisante, mais sensorielle et spirituelle. La beauté s'impose comme une vérité, elle se manifeste par une impression. Ce plaidoyer illustré pour une libération de la sensation, dans la création comme dans la critique littéraire, se présente donc tout naturellement comme un entrelacement d'analyses et d'impressions qui laisse libre cours à la mémoire

Un jour, en mangeant une madeleine trempée dans du thé, l'écrivain Marcel Proust (1871-1922) s'est trouvé soudain envahi d'un "plaisir délicieux" : le goût de ce petit gâteau a fait resurgir en lui des souvenirs et des sensations de son enfance. La Madeleine est l'un des trois textes, extraits du roman de Proust intitulé Du côté de chez Swann, qui sont présentés et illustrés dans cet album.

Le premier texte du recueil est l'œuvre d'un collégien des années 1880, un devoir de français ; le dernier est, en août 1922, une réponse prémonitoire à une enquête sur la fin du monde.Entre ces deux dates, Proust n'a jamais cessé d'écrire. L'apparent bric-à-brac des Essais et articles se révèle être le journal de bord de l'aventure intellectuelle qu'est la Recherche. Ces textes précèdent, accompagnent, épaulent la création romanesque ; si chaque article étudie ou approfondit une facette de la réalité, c'est le roman qui opère l'assemblage des parties et la réalisation du tout.Sous nos yeux se tracent ici la carte de l'univers de Marcel Proust, l'itinéraire de son voyage, où les routes ont des noms de femmes du monde, de peintres, d'écrivains, de musiciens, où la lecture tient lieu de véhicule et le regard de mouvement. Et le plus grand mystère de tous ces textes, c'est encore qu'avec trois fois rien, des comptes rendus complaisants, des vers de mirliton, des notes inachevées, des articles écrits à la diable, des «Salons parisiens», Proust parvienne à conduire son lecteur au cœur du monde.

"Poèmes, proses, comptines, chansons, portrairs de mamans et "compliments" choisis parmi des centaines d'inédits, voici un long voyage d'amour, de Clément Marot à nos jours, inspiré par l'enfant et l'amour maternel.

Ainsi au fils des pages, des textes d'inconnus et des poèmes d'enfants se mêlent-ils aux pages célèbres de nos plus grands poètes et prosateurs: Victor Hugi, Francis Jammes, Marcel Proust, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Alfred de Musset, Gustave Flaubert, Alphonse de Lamartine, François René de Chateaubriand, etc.

Tout ici chante la joie, le doux bonheur du foyer maternel, l'attente heureuse de l'enfant, les tendres complicités entre une mère et son enfant, la paix et l'harmonie de la maison, les grandes et les petites fêtes du coeur...

Ainsi que l'écrit Jean-François Bourbon qui a composé ce merveilleux florilège, c'est une "odyssée des "sentiments naturels", qui se déroule de la gestation au départ du foyer, du regain d'amour de l'adulte à la naissance de ses propres enfants.""

Parue dans une revue éphémère, cette nouvelle de Marcel Proust, oubliée de tous, a été retrouvée par Philip Kolb. Elle avait été publiée en 1896 dans La Vie contemporaine. On peut penser qu'elle fut écrite en 1893, alors que Proust avait vingt-deux ans.

On retouvera avec amusement et curiosité, dans cette œuvre de jeunesse, bien des thèmes et des mots proustiens : les crises d'asthme, les cattleyas, l'Opéra, et surtout une étude de la cristallisation de l'amour qui est déjà celle qui sera développée dans Un amour de Swann et dans l'analyse des sentiments que le narrateur de la Recherche porte à la duchesse de Guermantes et à Albertine.

Une édition originale particulièrement destinée aux lecteurs exigeants de Marcel Proust.

Ces oeuvres complètes et leurs annexes, pourvues d'un système de navigation optimale, ont été classées, annotées et contrôlées avec soin pour être parfaitement fidèles à l’oeuvre originale.

Vous y trouverez les 40 titres dont l'intégrale de A la recherche du temps perdu, des centaines de notes explicatives et des dizaines d'illustrations originales.

CONTENU DÉTAILLÉ :

— Les 11 poèmes en prose et nouvelles des PLAISIRS ET LES JOURS : Avant-propos dédié à mon ami Willie Heath • La mort de Baldassare Silvande, vicomte de Sylvanie • Violante ou la Mondanité • Fragments de comédie italienne • Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet • Mélancolique villégiature de Mme de Breyves • Portraits de peintres et de musiciens • La confession d'une jeune fille • Un dîner en ville • Les regrets, rêveries couleur du temps • La fin de la jalousie

— Les 7 tomes de A LA RECHERCHE DE TEMPS PERDU : Du côté de chez Swann • A l'ombre des jeunes filles en fleur • Le Côté de Guermantes • Sodome et Gomorrhe • La Prisonnière • Albertine disparue • Le Temps retrouvé

— Les 5 articles ou préfaces de PASTICHES ET MÉLANGES : L’Affaire Lemoine • En Mémoire des Eglises Assassinées • La Mort des cathédrales • Sentiments filiaux d’un parricide • Journées de lecture

— Les 4 ARTICLES ET LETTRES PARUS DANS LA NOUVELLE REVUE FRANCAISE : A propos du style de Flaubert • Une agonie• Un baiser • A propos de Baudelaire

— Les 5 articles des CHRONIQUES : Les Salons et la Vie de Paris • Paysages et réflexions • Notes et Souvenirs • Critiques littéraires

— Correspondance

— Entretien avec Elie-Joseph Bois

— Les 2 TRADUCTIONS : La Bible d’Amiens • Sésame et les Lys

— Les ANNEXES : Les citations les plus célèbres de Proust • Le questionnaire de Proust ou « Marcel Proust par lui-même » • Biographie détaillée de Marcel Proust • Marcel Proust par Paul Souday

JEAN SANTEUIL, CONTRE SAINTE BEUVE, CHARDIN ET REMBRANDT ne figurent pas dans cette collection car ces titres sont encore soumis aux droits d’auteur.

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«Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l'abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de place, les provisions de goûter qu'on nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et pendant lequel nous ne pensions qu'à monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose que l'importunité, elle en gravait au contraire en nous un souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre jugement actuel que ce que nous lisions alors avec amour) que, s'il nous arrive encore aujourd'hui de feuilleter ces livres d'autrefois, ce n'est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l'espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n'existent plus.»

Reynaldo Hahn est un jeune compositeur d'avenir quand il rencontre Marcel Proust, alors âgé de vingt-trois ans, et devient son premier amant. Leur relation conservera un caractère amoureux durant deux ans et sera le point de départ d'une intimité qui se prolongera jusqu'à la mort de l'écrivain. Ils échangeront pendant près de trente ans une abondante correspondance, dont deux cents lettres environ nous sont parvenues. Elles sont un document exceptionnel par la liberté de ton qui prévaut entre les deux hommes, par un style à l'inventivité surprenante, enfin par le role de confident et de conseiller que tient souvent Hahn auprès de son ami. Elles ouvrent à leur lecteur le laboratoire de Jean Santeuil puis de la Recherche du temps perdu, mais sont également l'occasion de suivre l'évolution des gouts littéraires et musicaux de Proust, de ses inimitiés, de ses affections et de découvrir ou retrouver en lui un observateur amusé de la haute société de son époque, volontiers moqueur et ne dédaignant pas l'autodérision.

Précieux regroupement des lettres échangées avec sa mère, éditées et annotées par le meilleur connaisseur de la correspondance de Proust.

Texte antérieur à l’écriture de la Recherche, Journées de lecture fut composé, dans sa première version, comme une préface à un ouvrage de l’auteur anglais John Ruskin. Y éclôt toutefois une poétique infiniment singulière, Marcel Proust esquissant là sa propre conception de l’expérience de lecture, et avec elle, déjà, de celle du temps qui passe.

«Ce qui diffère essentiellement entre un livre et un ami, ce n’est pas leur plus ou moins grande sagesse, mais la manière dont on communique avec eux…»

(Source : Gallimard)

Marcel Proust (1871-1922) écrivait " comme on éclate de rire aux larmes", selon son ami Jacques-Emile Blanche, car sa plume distillait l'humour féroce qu'il pratiquait dans la vie. Admirateur de Saint-Simon, il "était drôle comme le sont les grands déçus qui ont de l'esprit", nous dit Serge Sanchez, qui a tiré de son oeuvre et de sa correspondance un assortiment de madeleines délicieusement empoisonnées. Hommes et femmes, hommes et hommes, snobs et aristocrates, maîtres et serviteurs, médecins et malades peuplent ce petit recueil, qui est certes une Recherche du temps perdu à temps partiel, mais à déguster sans modération.

Editeur : Gallimard (17 octobre 2013)

Collection : Blanche

C'est un vrai petit roman, fondé sur une surprise : la découverte de ces vingt-trois lettres à une dame (et trois à son mari) dont nous ne savions rien, et qui se trouve avoir été la voisine de Marcel Proust, au troisième étage du 102 boulevard Haussmann, Mme Marie Williams, épouse, en deuxièmes noces, d'un dentiste américain, le docteur Charles D Williams, qui exerçait, lui, au deuxième, c'est-à dire au-dessus de la tête du pauvre Marcel : d'où bien des drames vécus par ce phobique du bruit. Un roman par lettres, dans lequel les deux épistoliers rivalisent de style. Proust déploie à l'égard de Mme Williams tout son charme, fait briller son humour, sa culture, son art du compliment. C'est qu'il éprouve pour cette autre recluse, par-delà le désir de plaire à une voisine qui détient les clés du silence, une sympathie réelle, de l'amitié, une forme d'affection. Nous n'avons malheureusement pas les lettres de Mme Williams. De quoi est-il question dans ces lettres ? Du bruit d'abord, des travaux à l'étage du dessus, qui torturent Proust pendant ses heures de sommeil et de travail. Il est aussi question de musique, parce que Mme Williams aime la musique et joue de la harpe ; de roses, naturelles et métaphoriques, échangées avec les lettres ; mais aussi de la maladie (la sienne et celle de Mme Williams) ; de la solitude. Le ton est celui de l'amitié, de l'intimité de plau sen plus grande. Nous n'avons pas les dernières lettres envoyées par Proust. Contenaient-elles des adieux touchants ? Elle quitte le boulevard Haussmann en même temps que Proust. Contraint de s'en aller par l'avant de l'immeuble, il déménage le 31 mai 1919. Proust n'a parlé de Mme Williams à personne.

"Si j'ai répété avec insistance ces grands noms tragiques, surtout ceux d'Ajax et d'Œdipe, le lecteur doit comprendre pourquoi, pourquoi aussi j'ai publié ces lettres et écrit cette page. J'ai voulu montrer dans quelle pure, dans quelle religieuse atmosphère de beauté morale eut lieu cette explosion de folie et de sang qui l'éclabousse sans parvenir à la souiller.

Madame Van Blarenberghe, femme du président de la compagnie des chemins de fers de l'Est, a trouvé la mort le 24 janvier 1907. Le coup fatal, c'est son propre fils qui le lui a porté avant de se suicider. Rapporté sous le titre "Drame de la folie" dans Le Figaro le lendemain, ce fait divers attire vivement l'attention de Marcel Proust. Cette dame était amie de ses parents. Lui-même avait reçu une lettre touchante du fils en réponse à des condoléances qu'il avait adressées lors de la mort du père. Rapidement, il envoie un article à ce même journal, Sentiments filiaux d'un parricide. Loin de s'outrager d'un tel crime, Proust compare cet acte à la geste des grandes tragédies grecques, et leur lot de parricides : Œdipe, Ajax, Oreste. Ou encore au Roi Lear de Shakespeare. Sans se soucier du calibrage imposé par le journal, Proust laisse libre cours à sa pensée. Prenant le contre-pied du Figaro, il transforme le fait divers en scénario d'une dramaturgie antique. Il déjoue les codes de l'article de presse et il adopte un point de vue tout à fait subjectif, annonçant les riches heures de la narrative fiction. Là déjà, dans ce texte guidé par l'impulsion, il œuvre par réminiscence : le souvenir de ces gens le conduit à reconsidérer le présent à sa lumière. Le fils meurtrier devient sous sa plume non plus un assassin sordide mais un héros sublime.

Jacques Rivière est l’un des premiers admirateurs de Proust. Rattrapant immédiatement l’erreur du comité de lecture Gallimard qui laissa Du côté de chez Swann paraître chez Grasset en 1913, il envoie à Proust des lettres d’une rare prescience et insiste pour publier dans la N. R. F. des extraits d’À l’ombre des jeunes filles en fleurs.

Interrompue par la guerre, leur relation renaît en 1919. Gallimard est devenu l’éditeur à part entière de Proust, et Rivière dirige désormais seul la N.R.F. Leurs fréquents échanges, dont la quasi-intégralité nous est parvenue, constituent l’une des plus exceptionnelles correspondances littéraires du XXe siècle ; ils se poursuivent durant les quatre dernières années de la vie de Proust. Alité, il corrige, remanie et publie peu à peu son chef-d’œuvre, sans toujours simplifier la tâche d’un Jacques Rivière qu’il tient pourtant en haute estime, et dont le dévouement reste inlassable.

Le jeu est simple.

Demandez à un traducteur automatique de traduire en cinquante langues différentes la première page de la Recherche du temps perdu. Cela fait, demandez-lui de rétablir la version française.

Résultat : "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" devient "Pendant longtemps, je me suis couché le matin" ou encore "Il y a longtemps, j'ai dormi dans mon lit".

Cette écriture post-dadaïste vous fera rire. Elle peut aussi vous plonger dans une méditation inquiète sur l'intelligence artificielle et ses outils numériques qui envahissent notre quotidien, transformant peu à peu notre langue.

C’est un exceptionnel ensemble d’inédits de Marcel Proust qui apparaît aujourd’hui, car il s’agit d’œuvres littéraires, d’œuvres de fiction : une série de nouvelles diversement achevées, écrites dans l’environnement des Plaisirs et les Jours, durant les années 1890. Certaines ont figuré un temps au sommaire du volume, puis l'auteur les a écartées. Proust a une vingtaine d’années, et la plupart de ces textes évoquent la prise de conscience de son homosexualité, sur un mode sombrement tragique, celui de la malédiction. Sous des formes diverses : conte de fées, récit fantastique, dialogue des morts, nouvelle à énigme, le jeune écrivain transpose, parfois à peine, le journal intime qu’il n’a pas écrit. Point devoyeurisme dans ces récits, seulement mis en scène un drame psychologique intense.

Ces nouvelles ont été identifiées et répertoriées, dans les années 1950, par Bernard de Fallois, dont l’essai Proust avant Proust, paru aux Belles-Lettres, interprète les données. Nous trouvons dans le même fonds les documents placés en fin de volume, contenant des révélations aux sources d’À la recherche du temps perdu. L’ensemble est transcrit avec toutes les variantes et annoté par Luc Fraisse, professeur à l’université de Strasbourg, qui réédite actuellement la Recherche aux Classiques Garnier.

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE

Le Narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur hôtel particulier parisien, il cultive son amour pour la duchesse « aux yeux ensoleillés d’un sourire bleu » et son amitié pour son neveu Robert de Saint Loup, alors cantonné dans sa garnison de Doncières. Ce séjour au milieu de ces jeunes officiers compte parmi les épisodes les plus gais et les plus heureux de la Recherche. Dans les salons de madame de Villeparisis, Guermantes elle aussi, il retrouve les foucades énigmatiques du baron de Charlus, figure majeure de cette « race altière ».

C’est l’époque où Marcel va connaître la plus grande douleur de sa vie : la maladie et la mort de sa grand-mère, jusqu’au dernier frisson, au dernier murmure de son agonie, sans doute les plus belles pages, merveilleuses et cruelles, de l’œuvre.

Retrouver des lettres inédites de Proust est toujours un événement. Plus encore lorsqu'elles s'adressent à un personnage public, Pierre de Polignac devenu Pierre de Monaco, duc de Valentinois, et personnage d'À la recherche du temps perdu sous les traits du comte de Nassau. Proust a connu, sans doute grâce à Paul Morand, le jeune Pierre en 1917. Comment ne pas s'intéresser à un si bel homme, cultivé, descendant d'une des plus vieilles familles françaises et bientôt marié à la princesse héréditaire de Monaco ? Ces lettres, tour à tour touchantes, drôles et pétillantes d'intelligence, racontent l'histoire de cette relation et de sa rupture. Ces caractères si difficiles à déchiffrer, tracés à la hâte par un grand malade (il mourra deux ans plus tard), révèlent, comme les bons romans, tous les mouvements de la séduction et de la passion qui ne peuvent s'expliciter, une confession interdite, et même une esthétique : comment aider Pierre de Polignac (et bien d'autres) à devenir écrivain ?

Resté inconnu à ce jour, Le Temps perdu est le roman que Proust a voulu publier en 1912-1913. Refusé par plusieurs éditeurs, dont Gallimard, il est imprimé par Grasset, à compte d’auteur. De cette version originelle, Proust a tiré Du côté de chez Swann et À l’ombre des jeunes filles en fleurs.

Seul inédit de Proust qui ne soit pas un montage artificiel de manuscrits d’époques différentes, il constitue un texte romanesque abouti, continu et cohérent, mûrement élaboré par l’auteur.

Contraint de couper ce volume initial, Proust écarte de nombreux passages ici restitués et connus jusque-là des seuls spécialistes. Les noms de lieux et de personnages diffèrent : Balbec n’est encore que Bricquebec, Charlus s’appelle Fleurus et Norpois, Montfort. Odette n’a pas de passé niçois, Swann connaît moins la jalousie. Le séjour à la mer est plus court, et les jeunes filles en sont absentes, ce qui donne au héros une personnalité plus homogène.

Dans sa présentation, Jean-Marc Quaranta précise les enjeux littéraires du Temps perdu. Cette édition met aussi en lumière le travail de Proust en distinguant la part inédite de celle qu’il a conservée. Elle indique en notes les évolutions de l’œuvre les plus significatives. Enfin, un dossier présente divers documents qui éclairent le projet originel du romancier, ainsi que les circonstances du refus de son manuscrit, les démarches qu’il entreprit pour le faire publier et le travail de refonte auquel il dut procéder, véritable cours de création littéraire.

"Publiée pour la première fois en 1954, cette correspondance s’étend de 1913 à 1921. Elle rassemble les lettres que Marcel Proust a écrites à son ami d’enfance René Blum (frère de Léon), à l’éditeur Bernard Grasset et à Louis Brun, son éditeur dans la maison. Dans la première partie, l’écrivain prend contact avec Grasset, le convainc de publier, à compte d’auteur, le premier volume d’A La recherche du temps perdu, essaie d’orchestrer sa promotion, de « provoquer » articles et publicité. Dans la seconde partie du volume, Marcel Proust a quitté Grasset pour la N.R.F où il pense que son livre pourra trouver plus facilement le public « qui lui convient. »

Ces lettres passionnantes, l’auteur de l’édition, Léon Pierre-Quint, revient sur le contexte dans lequel elles ont été écrites, relate histoires et anecdotes de la vie littéraire. Ainsi apprend-on que Marcel Proust a signé le service de presse du Côté de chez Swann dans son lit, a été « snobé » par la presse et que les rares articles à avoir vanté le livre étaient le fait de ses amis, Lucien Daudet et Jean Cocteau en tête.

Cet ouvrage révèle les dessous de la publication d’A La recherche du temps perdu, mais rappelle aussi combien il a été difficile à Proust d’imposer son œuvre. On peut le traiter de stratège littéraire (la première édition du livre s’intitulait Proust et la stratégie littéraire), mais si ses lettres révèlent une chose, c’est que sa sensibilité le rendait incapable de cynisme et que, s’il travaillait à la promotion, c’était celle de son œuvre et non de sa personne." Description de l'éditeur.

À ceux qui ont lu Proust et qui ont aimé.

À ceux qui l’ont lu - enfin les 15 premières pages…

À ceux qui ne le liront jamais.

À ceux qui ne le liront jamais mais qui disent partout qu'ils l'ont lu…

Bref, à tous ceux qui souhaitent retrouver ou découvrir Marcel Proust, cette adaptation théâtrale du si célèbre roman Un amour de Swann vous fera traverser les affres d'une passion dévorante.

Lorsque la demi-mondaine, Odette de Crécy est présentée à Charles Swann, dandy lancé et respecté du faubourg Saint-Germain, il ne lui trouve aucun charme. Elle est belle, certes, mais sa beauté fragile le laisse de marbre.

Cependant, en femme calculatrice qui sait parvenir à ses fins, elle réussit à aiguiser son intérêt jusqu'à créer une réelle intimité entre eux. Au rythme des déclarations et des caresses, leurs rendez-vous se rapprochent.

Swann se laisse faire ; il aime être aimé.

Afin de favoriser leurs rencontres, elle l’introduit chez les Verdurin qu’elle fréquente avec assiduité – salon mondain où le snobisme côtoie la bêtise.

Progressivement, le charme opère jusqu’au coup de grâce : un soir, alors qu’il la cherche dans Paris, il se met subitement à souffrir à l’idée qu’elle pourrait fort bien se trouver dans les bras d’un autre.

La jalousie a déclenché la passion amoureuse et la nourrira distillant son poison.

Un amour de Swann est la deuxième partie du roman Du côté de chez Swann, et le premier tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.

Rousseau fouillant dans la bibliothèque de sa mère, Emnia Bovary soupirant à la lecture de Paul et Virginie, la Petite Tailleuse chinoise et ses compagnons sauvés de l'enfer par Balzac, Nathalie Sarraute dévorant Rocambole, Montag, le pompier prêt à tout pour sauver les livres… Que de héros dont la vie a été bouleversée par la lecture de quelques pages! Ecrivains ou héros de romans, tous peuvent témoigner de ces moments de bonheur où plus rien n'existe, hormis les histoires enfouies entre les pages d'un livre.

DESCRIPTION DE L'ÉDITEUR

Collectif

Les Plus Belles Scènes de séduction de la littérature

Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy…

La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l’être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?

Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.

Librio (n° 1282) - Littérature

Paru le 03/02/2021

Genre : Littérature française

Écrits antérieurs à 1911 - Pastiches et mélanges - Appendices - Dossier du Contre Sainte-Beuve - Sainte-Beuve - Essai narratif - Développements romanesques - Critique - Écrits postérieurs à 1911 - Préface - Chronologie - Note sur la présente édition - Notices et notes - Bibliographie - Index.

En 1971, la Pléiade publiait « Contre Sainte-Beuve » précédé de « Pastiches et mélanges » et suivi de « Essais et articles ». L'édition qui paraît aujourd'hui est dotée d'un sommaire considérablement enrichi et d'un titre qui témoigne de ses intentions. Exit le triple intitulé dominé par le massif central du Contre Sainte-Beuve. Choisir le titre Essais, c’est reconnaître à la fois l’unité et l’incertitude générique de l’œuvre de Proust.

Comme le souligne Antoine Compagnon, Proust fut toujours partagé, dans son désir d’écrire, entre narration et réflexion. Son roman est riche de développements critiques. Son œuvre de réflexion connaît des développements romanesques. Son projet sur Sainte-Beuve, il le qualifie d’« essai », terme qui s’appliquait à des textes à la composition très libre. À preuve, la définition que le critique du Figaro, André Beaunier, donne de « Sur la lecture », préface de Proust à Sésame et les lys de Ruskin (1906) : « un essai original, et délicieux, émouvant, plaisant, gai parmi les larmes, mélancolique avec discrétion ; les souvenirs s’y mêlent aux rêveries, la fantaisie à la réalité, comme dans l’âme d’un philosophe très sensible ». Des lignes qui annoncent l’expérience unique qu’offre la lecture des essais de Proust.

Incertitude générique, donc : les Pastiches et mélanges reprennent en 1919 « Sur la lecture » et d’autres essais essentiels, mais aussi les pastiches de « l’affaire Lemoine », cette « critique en action » dans laquelle le récit a toute sa place. Et Contre Sainte-Beuve est certes un essai, mais narratif : c’est au cours d’une conversation avec sa mère que l’auteur entend critiquer la méthode de Sainte-Beuve. Mais voici que surgissent des personnages, Swann, les Guermantes, un Montargis au profil de Saint-Loup, un Guercy qui annonce Charlus. Ces développements romanesques constituent un nouveau départ pour le roman que l’on sait. Ils signent aussi la fin du projet Sainte-Beuve et expliquent pourquoi Contre Sainte-Beuve n’existe que dans l’idée qu’on s’en fait. Dans sa première édition (1954), le livre comportait des chapitres romanesques. Dans la seconde (1971), seules étaient retenues les pages critiques. On propose ici un « Dossier du Contre Sainte-Beuve », titre et dispositif plus conformes aux manuscrits conservés.

Quant aux nombreux essais – critiques, études, chroniques, entretiens ou amples analyses –, ici plus nombreux que jamais, parus dans les revues et journaux du temps et non recueillis par Proust, ou encore révélés après sa mort, ils témoignent de l’ambition littéraire la plus haute et sont l’accompagnement obligé de la Recherche.

«Pourquoi m'a-t-il demandé d'offrir son livre aux esprits curieux? Et pourquoi lui ai-je promis de prendre ce soin fort agréable, mais bien inutile? Son livre est comme un jeune visage plein de charme rare et de grâce fine. Il se recommande tout seul, parle de lui-même et s'offre malgré lui.

Sans doute il est jeune. Il est jeune de la jeunesse de l'auteur. Mais il est vieux de la vieillesse du monde. C'est le printemps des feuilles sur les rameaux antiques, dans la forêt séculaire. On dirait que les pousses nouvelles sont attristées du passé profond des bois et portent le deuil de tant de printemps morts.

Le grave Hésiode a dit aux chevriers de l'Hélicon Les Travaux et les jours. Il est plus mélancolique de dire à nos mondains et à nos mondaines Les Plaisirs et les jours, si, comme le prétend cet homme d'État anglais, la vie serait supportable sans les plaisirs. Aussi le livre de notre jeune ami a-t-il des sourires lassés, des attitudes de fatigue qui ne sont ni sans beauté ni sans noblesse.

Sa tristesse même, on la trouvera plaisante et bien variée, conduite comme elle est et soutenue par un merveilleux esprit d'observation, par une intelligence souple, pénétrante et vraiment subtile. Ce calendrier des Plaisirs et des Jours marque et les heures de la nature par d'harmonieux tableaux du ciel, de la mer, des bois, et les heures humaines par des portraits fidèles et des peintures de genre, d'un fini merveilleux.

Marcel Proust se plaît également à décrire la splendeur désolée du soleil couchant et les vanités agitées d'une âme snob. Il excelle à conter les douleurs élégantes, les souffrances artificielles, qui égalent pour le moins en cruauté celles que la nature nous accorde avec une prodigalité maternelle. J'avoue que ces souffrances inventées, ces douleurs trouvées par génie humain, ces douleurs d'art me semblent infiniment intéressantes et précieuses, et je sais gré à Marcel Proust d'en avoir étudié et décrit quelques exemplaires choisis.

Il nous attire, il nous retient dans une atmosphère de serre chaude, parmi des orchidées savantes qui ne nourrissent pas en terre leur étrange et maladive beauté. Soudain, dans l'air lourd et délicieux, passe une flèche lumineuse, un éclair qui, comme le rayon du docteur allemand, traverse les corps. D'un trait le poète a pénétré la pensée secrète, le désir inavoué.

C'est sa manière et son art. Il y montre une sûreté qui surprend en un si jeune archer. Il n'est pas du tout innocent. Mais il est si sincère et si vrai qu'il en devient naïf et plaît ainsi. Il y a en lui du Bernardin de Saint-Pierre dépravé et du Pétrone ingénu.

Heureux livre que le sien! Il ira par la ville tout orné, tout parfumé des fleurs dont Madeleine Lemaire l'a jonché de cette main divine qui répand les roses avec leur rosée.»

Anatole France, Paris, le 21 avril 1896.

"Jamais je n'ai tant pensé, tant excité, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans les voyages que j'ai faits à pied", écrivait Jean-Jacques Rousseau. Il ne fut pas le seul écrivain randonneur à avoir nourri sa pensée en mettant un pied devant l'autre.

De Pétrarque jusqu'à Jim Harrisson, en passant par Flaubert, Rimbaud, Proust... ils ont écrit des pages inoubliables sur cette expérience qu'ils ont eu en commun avec tous les amateurs de randonnée.

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