Livres - Bibliographie

Que serons-nous demain ? Qu'allons-nous perdre irrémédiablement ? Qu'allons-nous, peut-être, gagner ? C'est une confrontation passionnante de l'homme actuel avec l'homme de l'avenir que propose L'Architecte fou.

Dans une bulle retranchée, quelque part sur notre Terre, deux hommes et une femme de notre époque vivent encore comme des Terriens. De l'autre côté, l'homme de demain, totalitaire et prédateur. Entre les deux, une jeune femme de "l'époque intermédiaire", qu'un problème technique de son vaisseau spatial met en contact avec les Terriens "d'avant".

Ce roman hallucinant, aux rebondissements inattendus, semble ancré dans notre actualité d'aujourd'hui : à travers un prétexte de science-fiction, c'est à une réflexion de nos propres problèmes que l'auteur nous convie. Et, à l'instar de Paul Gauguin, Marianne Andrau esquisse des réponses aux questions essentielles : "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?"

D. C. c'est Doom City, la ville minutieusement reconstituée, mais peuplée seulement d'animaux et de mannequins, que les Américains ont érigée dans le désert pour expérimenter une nouvelle bombe atomique. Dans ce décor hallucinant, à quelques heures de la minute M, un homme s'égare. C'est l'un des ingénieurs de la base la plus proche du lieu de l'explosion. Une déception amoureuse a-t-elle suffi à lui faire perdre la tête ?

Il ne sait pas pourquoi il marche dans la ville condamnée, il ne sait pas quelle ouverture sur un monde fantastique va s'offrir à lui. Une fois de plus, la grande romancière Marianne Andrau nous oblige à prendre conscience de notre vie, avec toutes ses possibilités.

De cet « envers » inconnu de notre ère atomique, nous revenons bouleversés. Car c'est à un fait réel, précis, daté, que « colle » ici la vision fantastique. Elle est le double, peut-être de l'explication, l'éclairage vrai. En refermant le livre, vous en serez persuadés, vous saurez...

♦ Sur les planètes lointaines nous risquons de nous trouver en butte aux attaques, plus ou moins sournoises, d'êtres totalement différents de nous. Mais Marianne Andrau assure qu'il y a lieu de nous méfier même du plus célèbre, du plus prosaïque, du moins mystérieux de nos édifices parisiens : la Tour Eiffel.

Nous sommes avertis aussi que, parmi les terres inconnues où nous aborderons quelque jour, existe certaine planète nostalgique, dont le secret se perdit à travers les siècles.

Tout n'est-il pas inquiétant, mais passionnant, dans un univers dont nous ignorons les mesures et les directions ? Le Malentendu nous y guette. Les règnes végétal, minéral, animal se chevauchent. Même un arbre n'est pas ce que l'on croit...

♦ Sommaire :

1 - Les Faits d'Eiffel

2 - La Planète inexistence

3 - La Renégate

4 - L'Arbre

5 - Krispi et Gordevoil

6 - Malentendu

7 - Quand tout dort

Au cœur d'une sombre forêt, dans une clairière, une maison solitaire se dresse celle de Mathias, prophète d'Isprée.

Une tempête est sur le point de s'abattre. Avec son fils, dont un drame le sépare, le Prophète sait déjà que cette nuit lui sera fatale. Le Destin va le frapper sous les traits d'une énigmatique jeune femme, Maure. À partir de l'histoire réelle, celle du fils de Nostradamus - qui fit brûler une ville pour qu'une de ses prophéties se réalise -, Marianne Andrau se révèle une extraordinaire magicienne. Ce livre a été publié en 1955 sous le titre Le prophète.

Notre époque est fertile en horreurs de toutes sortes. La torture est toujours aussi omniprésente, et pas seulement « là-bas » ou « hier ». Pourtant, loin de toutes les descriptions plus ou moins complaisantes dont se repaissent certains médias, très peu d'écrivains se sont penchés sur l'objet même de ces tortures : l'Homme. Avec sa sensibilité féminine et son talent d'écrivain, Marianne Andrau s'est donc attaquée à l'inimaginable : comment (sur)vit-on en souffrant, comment et jusqu'où peut résister l'âme humaine.

Les quatre nouvelles ici réunies ont toutes pour origine un fait véridique.

* L'homme aux mains jointes relate une expérience « médicale » consistant à greffer les deux mains d'un homme paume contre paume;

* Maternité raconte comment une mère devient elle-même la tombe de son enfant;

* Tête-à-tête est le récit de deux condamnés à mort dans une même cellule, à qui a été annoncé que « le survivant serait gracié à l'aube » ;

* La cellule traite de la trahison comme oubli.

Maternité, qui, à l'époque, avait bouleversé Emmanuel Mounier, a été publiée à l'époque dans sa revue Esprit.

En plein XXe siècle, une cité légendaire, Parsépol, dresse haut dans l'azur ses remparts de songe, au sommet d'un roc dénudé, quelque part entre Zagreb et Prague. Ville prodigieuse, hors de toute frontière, ville où rien ne ressemble à rien, où l'espace et le temps obéissent à des lois mystérieuses, où il suffit de penser une maison pour la voir apparaître, où les hommes et les femmes n'ont d'autre but que de cultiver leurs âmes jusqu'à la mort libératoire, Parsépol a pour Chef Suprême, Ax de Parsépol, également appelé le « Cerbe », qui est d'une grande beauté bien que son visage ne comporte ni bouche, ni nez, ni oreilles, mais un seul œil, énorme, à la lumière bleue. Il incarne la sagesse et d'ailleurs la langue des Parsépoliens ignore tout mot qui pourrait signifier mensonge, désordre, échec, erreur...

Un jour, un jeune savant, Jude Berguès, qui a consacré sa vie à étudier l'histoire de Parsépol, reçoit une convocation du « Cerbe ». Avec Zite, sa femme, nouvellement épousée, il abandonne tout pour répondre à cet appel, et franchit la porte invisible, gardée par deux monstres de pierre vivante, qui commande l'entrée de Parsépol. Mais, dès leur arrivée, ils seront séparés, car la cité est divisée en deux : la Main Droite où sont les hommes, la Main Gauche où sont les femmes... les deux Mains du Manchot.

Dès lors, le roman devient le récit de la rébellion de Zite et de l'initiation de Jude que le « Cerbe » désignera un jour comme son successeur...

Au cœur d'une sombre forêt, dans une clairière, une maison solitaire se dresse celle de Mathias, prophète d'Isprée.

Une tempête est sur le point de s'abattre. Avec son fils, dont un drame le sépare, le Prophète sait déjà que cette nuit lui sera fatale. Le Destin va le frapper sous les traits d'une énigmatique jeune femme, Maure. À partir de l'histoire réelle, celle du fils de Nostradamus - qui fit brûler une ville pour qu'une de ses prophéties se réalise -, Marianne Andrau se révèle une extraordinaire magicienne.

A été réédité en 2002 avec comme titre Le fils de Nostradamus aux éditions Durante.

Lors du décès de son père Manuelle Dantremont a promis à celui-ci de se marier avant son prochain anniversaire et de ne conserver aucun meuble.

Avant de s’embarquer sur le France pour rejoindre son fiancé et la seconde femme de son père qui sont tous deux d’origine américaine, elle rencontre lors de la vente aux enchères des meubles de famille, Jérôme Chandler un antiquaire de New York, qu’elle va de nouveau côtoyer lors de son voyage.

Mais arrivée aux Etats-Unis, son mariage avec Frédéric Nortal semble sans cesse retardé….

Lorenza Martinel, jeune décoratrice française, part en vacances pour Venise chez les parents nourriciers de sa mère (italienne), Luisa et Giovanni Paestro. Au wagon-restaurant, dans le train, puis sur un bateau amarré, tandis qu’elle peint au bord de la lagune, la jeune fille rencontre un beau garçon aux yeux gris dont l’image commence à la hanter. Elle est, au cours de ce qui aurait pu être un drame, amenée à connaître ce Paul Terrant ainsi que ses amis, frère et sœur, Ugo et Carla. Paul Terrant est fiancé à la trop séduisante Carla. Pourtant Stéfano Sandrini, qui s’est fait le cavalier assidu de Lorenza, est affreusement jaloux de lui. Pourquoi ? Lorenza sera-t-elle finalement amoureuse de Stéfano ou de Paul ? Qui sera cette vieille dame américaine, Mrs Degeller, qui, soudain, apparaît chez les Paestro, et prend la jeune fille en grande amitié ? Dans quelles circonstances étonnantes Mrs Degeller retrouvera-t-elle à Paris sa petite protégée ? Et Lorenza avouera-t-elle alors pourquoi elle avait menti au sujet de sa naissance ?

* * *

C’est dans le cadre enchanteur de Venise, si cher à tous les amoureux du monde que Lorenza, heureuse d’y passer ses vacances, va vivre une extraordinaire et, en même temps, douloureuse aventure. Le bel insolent de Venise, n’est-ce pas ce jeune homme hautain, plein d’ironie et de prétention, beau comme un dieu, qui a accroché le regard de Lorenza à peine débarquée ? Oui, c’est lui. Ils se rencontrent et, dans le secret de son cœur, Lorenza voudrait unir sa vie à la sienne, mais subitement, l’obstacle se dresse contre le bonheur un instant entrevu. Ce qui paraissait possible, une belle idylle sous le ciel de Venise, ne l’est plus. Tout est-il irrémédiablement perdu ?

Laurence, une ravissante infirmière se rend en Sicile pour y rejoindre son fiancé, Antoine, un archéologue. A Palerme, elle fait la connaissance d'un peintre, Sirio, dont l'étrange et beau visage la fascine. Une brève rencontre.

A travers l'île les fiancés se promènent lorsqu'ils découvrent, dans un village en ruine, un nouveau-né blotti contre une femme inerte. Un billet leur apprend que l'enfant est menacé de graves sévices. Bouleversée, Laurence prend la responsabilité de l'emmener avec elle. Pourra-t-elle le garder ? Le sauver ? C'est une vraie folie !

De retour à Paris la jeune infirmière s'attache de plus en plus au bébé quand réapparaît soudain dans sa vie le trop séduisant peintre sicilien. Que veut-il réellement? Il lui fait une ardente cour qui la trouble beaucoup... Laurence le sent mêlé de près au destin de l'enfant trouvé. Sirio reste pourtant mystérieux, jusqu'au jour où...

Sar Van Doffren, médecin aux Indes, cherche un remède à la lèpre. II est fiancé à Lucy Peny-Cork qui finance ses recherches. Lorsque sa jeune soeur, Shaila, est blessée dons un accident, il rencontre Francine Delare qui la soigne et dont le dévouement l'attire. Il aime les qualités de chacune. Après maintes péripéties, laquelle suscitera en lui un amour véritable ?

Qui peut s'enfoncer impunément dans la silva, l'immense forêt brésilienne ? Deux jeunes médecins, Maria et son frère Joachim ont accepté de prendre en charge la région de Lo Naro, au bord de l'Amazone.

Quand ils tombent dans une embuscade, Maria seule en réchappe. Un homme étrange l'a sauvée, surgi. de la forêt, suivi de quelques Indiens. Il la conduit jusqu'au poste de Lo Naro. Très grand, très beau, différent des indigènes qui le révèrent, seu Jordan, le « seigneur Jordan », ne témoigne à Maria, profondément troublée, qu'une distante froideur avant de disparaître… La blonde Maria rêve.

Elle reverra Jordan le soir où il l'oblige à venir soigner, dans son domaine secret de l'Escondida, une ravissante Indienne. Au moment de le quitter, Maria s'aperçoit qu'elle est prisonnière… Le serait-elle aussi de son coeur et au péril de sa vie ? Tout la menace, à l'Escondida ! La sauvagerie de la silva… La jalousie de l'Indienne.

Mais un hélicoptère atterrit un matin près de la demeure de Jordan…

Un aviateur américain, William Mac Nail dont l'appareil s'est abattu pendant la guerre dans le parc d'un château, en Alsace, a été sauvé grâce au baron de Wehrung, résistant de cœur.

Vingt ans plus tard, quand le fils du pilote, John Mac Nail, vient en Alsace pour remercier celui qui a sauvé son père il est accompagné par un ami, Rémy Quantin, un jeune médecin. Le baron étant mort, il offre à sa femme, en hommage, une cloche pour la chapelle du château.

Elsa de Wehrung est une séduisante veuve, assez jeune encore pour s'éprendre fougueusement de Rémy. Mais celui-ci est attirée par la fille Jiu fondeur de cloches, la blonde Hazel, déjà fiancée. Est-ce le drame d'un amour impossible ? Rémy veut s'éloigner. Hazel, d'ailleurs, éprouve-t-elle pour lui autre chose qu'une banale amitié ?

Un accident d'auto va exalter des sentiments jusqu'alors refrénés. Y compris la passion d'Elsa, résolue à employer les armes les plus subtiles...

Charles Desroyères et sa jeune femme Edith partent aux sports d'hiver à Zermatt accompagnés de leurs amis Norbert Castelli et sa fiancée Nina. À la suite de péripéties provoquées par une avalanche, ils feront la connaissance de Manuel Ortorriga, médecin madrilène qui voyage avec sa fille âgée de six ans.

Tout laissait supposer que ces vacances se passeraient dans la joie, mais quelques jours après leur arrivée, Charles a un accident sur une piste et meurt d'une crise cardiaque. Après plusieurs mois de chagrin et d'isolement, Edith reprend goût à la vie et accepte de partir avec ses amis Norbert et Nina, sur la Costa del Sol.

Le hasard leur fait retrouver Manuel chez lequel les circonstances les amènent à terminer leur séjour, au Penasco Rojo. Une vive sympathie s'établit entre Edith et Manuel. Mais à leur grand étonnement, Nina essaie d'attirer l'attention de Manuel, tandis que Norbert semble se détourner de sa fiancée pour s'intéresser à Edith au point de lui demander de l'épouser.

Quelles raisons poussent Norbert et Nina à agir ainsi ?

La jeune Maria Luiz, en révélant un secret connu d'elle seule, amènera au dernier moment une conclusion inattendue.

Lorraine Lomond a accepté, pour ses vacances, d'accompagner en Grèce Mrs Willcox, de s'occuper, pendant le voyage, de Patty, la nièce de Mrs Willcox.

Sur le San Giorgio qui les transporte au Pirée, Lorraine fait connaissance d'un reporter, Georges Bléziot. Mais Lorraine est surtout attirée par un passager très séduisant, qu'elle a surpris en larmes en regardant le canal de Corinthe. C'est un avocat parisien, Denis Meyrins, dont la provocante Jane Willcox et même la jeune Patty apprécient également le charme. Hélas! on se sépare à Athènes.

Mais pendant la randonnée dans la Grèce antique, les voyageuses auront plusieurs fois l'occasion de rencontrer Denis Meyrins. Il voyage seul, en voiture. On l'aperçoit un peu partout en compagnie de femmes. Quel homme est-ce donc ? Un Don Juan ? Ou bien y a-t-il dans sa vie un secret qui expliquerait son attitude ?

Tania et Irène rencontre David Davenor lors d’une escale en Egypte, le jeune homme arrive à se faire engager sur le bateau de croisière sur lequel elles voyagent.

Qui est cette mystérieuse voyageuse qui ne sort pas de sa cabine, et pourquoi Irène est-elle persuadée que ce n’est pas la jeune fille qui a embarqué à Marseille ?

Dans quel but David essaie-t-il de faire connaissance avec cette personne ?

Stéphanie est fiancée à Luc. Mais elle rencontre Vincent. Qu’est-ce que Laure, cousine de Stéphanie, vient faire dans cette histoire.

De Paris à Tahiti, comment se dénoueront les liens qui unissent ces quatre personnes.

Assistante d’un chirurgien qui a opéré le comte Joannès d’Erchamps, Laurence Arnaud est invinciblement attirée vers cet homme beau et bon qui porte un mystérieux anneau à l’oreille gauche. Hélas ! le cœur de Joannès n’est pas libre. Doris Milner, une séduisante Américaine, est la femme qu’il aime. Pourtant, appelée au camp des Gitans pour y soigner un malade, Laurence, au moment de rentrer, surprend une jeune gitane, Florès, dans les bras de Joannès. Serait-il un homme volage ? Contre toute attente, Laurence espère que Joannès remarquera un jour l’amour qu’elle lui voue. Ne ferait-elle pas mieux de répondre favorablement aux avances du chirurgien qui désire l’épouser ?

Hélène Ferrand, veuve depuis deux ans d'un mari tendrement aimé, part pour Naples avec un ami de celui-ci, l'archéologue Bernard Siriex. Bernard se rend en Italie pour assister à un congrès international. Hélène, elle, désire retrouver vivant, à Herculanum et à Pompéi, le souvenir de son mari qui avait travaillé aux fouilles en compagnie de Bernard.

La jeune femme, désormais officiellement libre, s'entête à vivre avec le fantôme de son amour et refuse l'offre de Bernard qui désire l'épouser.

Pendant leur séjour, ils font la connaissance d'un ingénieur italien, fort aimable. Mais sa disparition, chaque week-end, pose des problèmes aux Français et laisse place à toutes les suppositions. Hélène restera-t-elle fidèle au souvenir de son amour ?

"Plutôt que de poursuivre des études qui, manifestement, vous ennuient, vous feriez mieux de vous marier !" Tel est le conseil que donne à Gwendolyne de Montfort le jeune examinateur Vincent Bourdet, exaspéré par la faiblesse des connaissances et l'impertinence de la candidate au baccalauréat.

"Je n'ai pas attendu votre conseil, réplique Gwen. Permettez-moi de vous présenter ici mon fiancé, Bernard".

Peu de temps après, au cours d'une rencontre de vacances, Vincent devine le drame familial qui a faussé l'éducation de Gwen. Entre la jeune fille et Vincent, l'amour est sur le point de naître, mais la fantasque Gwen plaît aussi à Jean-Paul, compagnon du professeur. Cette rivalité amoureuse ne risque-t-elle pas de briser l'amitié des deux hommes ? Et quel jeu poursuit Hilda von Boehler qui semble nourrir une tenace rancune contre Gwen ?

Cette dernière, sur le point de rompre ses fiançailles avec Bernard, décide soudain de rester fidèle à son engagement. Vincent n'aura-t-il connu qu'un amour... téméraire ?

À Sienne, en Italie, tout semble possible pendant la célèbre fête du Palio. Les chevaux, ce jour-là, entrent dans les églises. Leur course endiablée fait revivre le Moyen Âge dans sa splendeur et sa couleur. Cécile Oudry, étudiante parisienne en vacances, rencontre à l’occasion du Palio un jeune peintre, parisien aussi, Régis von Borg. Il sera le vainqueur de la course traditionnelle. Bien qu’elle éprouve une grande tendresse pour Pascal Brémont, l’un de ses camarades de Faculté, Cécile n’a pas encore ressenti pour un homme l’attirance qui la pousse vers Régis. Elle lutte en vain pour y résister. Très séduisant, le garçon demeure assez mystérieux. Serait-il marié ? Amoureux de la belle Luciana Santelli ? Quelles sortes de relations l’unissent à l’orgueilleuse comtesse de Marçais ? Cécile découvrira trop tard le drame de Régis. Elle l’aura déjà épousé. Mariage qui n’est qu’un début dans l’engrenage des bouleversements qui lui font remettre en cause son amour…

A Paris, où elle vit avec son frère Joël, Annick Saint-Loubert décide d'aller passer ses vacances à Venise, dans la famille de son amie Carlita Vanoni.

Carlita a un frère, Guido, jeune architecte à l'allure de prince blond qui s'empresse de faire à Annick des avances qu'elle estime prématurées. Carlita, d'ailleurs, attire l'attention d'Annick sur un de leurs voisins : le comte Aldo Bernedetti dont le palais somptueux se dresse au bord du Grand Canal. Très séduisant malgré ses quarante ans, Bernedetti est marié à l'une des plus belles femmes de Venise, la comtesse Laura.

Trop sage pour s'intéresser à un homme qui n'est pas libre, Annick cédera-t-elle finalement aux déclarations ardentes de Guido ? On bien lui gardera-t-elle rancune du baiser qu'il lui a volé dans la nuit vénitienne ?

Invitée au palais Bernedetti, Annick découvre l'activité mystérieuse qui retient le comte malgré lui dans "l'atelier aux cent portraits". Elle découvre aussi que c'est son épouse qui le séquestre...

Quel est donc le tragique secret de la comtesse Laura ?

Ayant gagné un concours, Danièle et Simone, deux charmantes infirmières parisiennes, se retrouvent en Louisiane.

A La Nouvelle-Orléans, elles font la connaissance d'un étudiant en médecine, Rémi, engagé durant l'été par une agence de tourisme. Au cours d'une croisière sur le Mississipi, les trois Français sympathisent. Dans le cadre enchanteur des anciennes plantations, pour Danièle et Rémi c'est le coup de foudre. Ils s'aiment...

Un épouvantable typhon ravage soudain le pays et les jeunes gens le subissent ensemble. Ce n'est pas l'ouragan qui va les séparer... Mais, dès le retour en France, une ravissante cousine américaine de Simone invitée par elle, Iris, remettra en question l'euphorie d'un soir et les espoirs que nourrit Danièle avec une secrète ferveur.

S'agira-t-il d'un simple orage sur un amour trop neuf ? D'une irrémédiable dévastation ? D'une prise de conscience ?... Trois coeurs s'affrontent, se blessent. Se découvrent, aussi.

Ça a commencé comme un jeu et ce jeu a failli devenir un drame... Brune et fragile Anita, jeune employée d'une maison de publicité parisienne, vous ne vous doutiez pas, dans votre retraite nécessaire du lac Léman, que les lettres, amicales d'abord, affectueuses ensuite, tendres enfin, que vous receviez chaque jour étaient écrites par un collègue de travail, artisan du complot tramé, pour vous distraire dans votre solitude, par vos camarades de bureau.

Non, vous ne vous doutiez pas de cette machination et vous avez cru, tout de suite, à la sincérité de votre correspondant.

Votre foi en cet amour merveilleux ne va-t-elle pas s'écrouler quand, en intervenant à leur tour, les complices entreront en scène ? L'amitié d'Anita et de Marceline, devenues rivales, résistera-t-elle à la vérité ?

Sauveront-elles leur bonheur, menacé par une supercherie innocente, mais dangereuse ?

"Accoudée au volant de son taxi, Marine Jabert considéra l'enfilade matinale de l'avenue Victor Hugo. Les passants étaient rares. Quelle idée elle avait eue de sortir le taxi par ce dimanche de soleil, alors que Jacques lui avait proposé de l'emmener dans sa voiture en forêt de Chevreuse ! Mais après tout, Jacques l'avait encouragée à exercer ce métier."

Amenée à réfléchir sur cette mort que nous aurons tous à affronter un jour, Marianne Andrau se demande si nous n'aurions pas affaire à une sorte de personnage fantasque, chargé de décider pour chacun de nous de l'heure, du lieu, de la manière. Tant de bizarreries ont pu, en effet, être relevées à travers récits et témoignages, sur la façon dont la mort advient à celui-ci ou celui-là ! La faute en serait-elle à l'humeur changeante d'un être unique ? Pourtant, une étude sérieuse nous révèle d'autres ennemis beaucoup plus positifs. Les hommes eux-mêmes, nos pareils. Les forces cosmiques qui gouvernent notre monde. Le ou les dieux (pourquoi pas ?) semblent se liguer pour nous pousser, par un chemin ou un autre, vers notre fin. Que pouvons-nous ? Ici, Marianne Andrau appelle à l'aide les meilleurs esprits de tous les temps. Rares sont ceux qui n'ont pas appliqué leur intelligence, leur sensibilité, leur science à la question de la mort. À travers leurs paroles, qui nous sont citées, nous pouvons trouver les conseils, les exemples, le réconfort d'êtres qui, condamnés comme nous, ont su faire face à l'épreuve ou s'y préparent encore. Reste que chacun de nous peut réfléchir, suivant son caractère ou ses croyances, et admettre plus ou moins les témoignages qui ont pu nous être rapportés sur l'au-delà. La porte reste entrebâillée.

Secrétaire intérimaire d'un ministre, Hélène Granger l'accompagne sur les bords du Rhin à un congrès politique auquel prend part son ami Bernard Durieux.

Conquise par la beauté grandiose et sauvage du site, la jeune fille cherche à prolonger son séjour. Grâce à Bernard, elle trouve une place de gouvernante auprès du petit Ulrich qui vit avec sa grand-mère au château d'Engnacht.

Engnacht est une véritable forteresse qui surplombe magnifiquement le fleuve. On y accueille avec chaleur la jeune Française que des comportements bizarres inquiètent bientôt. Certains bruits aussi, la nuit. Que lui cache-t-on ?

Qui est Gunther, cet homme blond, à l'air un pou fou et si dangereusement séduisant ? Et Christa,, qui semble avoir oublié le drame que rappelle aux autres sa robe orange ?

Bernard est amoureux d'Hélène. C'est pourtant Gunther qui la trouble, Gunther qui se préoccupe bien davantage de l'étrange Christa... Mais le destin peut basculer par-fois, en quelques secondes…

Valérie, Michaël, Georgia... La mort de Lady Mac Aldeen. a réuni dans son château, en Ecosse, deux de ses petits-enfants et Georgia, la veuve du troisième.

Michaël - le banni, le détesté, l'oublié - avait déserté la demeure familiale pour mener à Londres une vie dissolue. Valérie venait à peine de retrouver son aïeule. Un surprenant testament oblige les trois cou¬sins à passer ensemble un mois entier.

Belle et impérieuse, Georgia supporte mal les deux autres. Bientôt, Valérie s'interroge : quel est le drame qui a fait s'enfuir Michaël ? Quel est le douloureux secret de ce caractère si entier, si farouche ?

Entre l'ensorcelante Georgina et l'adorable Valérie, Michaël semble troublé tour à tour par l'une et par l'autre, jusqu'au moment où le submergé une terrible colère.

C'est dans l'île de Malte, lointaine et dorée, que la vérité enfin s'imposera...

Pourquoi Laurence ne reçoit-elle plus de lettres de son fiancé, David, en déplacement à Vienne ? Elle ignore que Nanon, sa cadette, est, elle aussi, amoureuse de David...

Quand le hasard d'un voyage professionnel - Laurence est l'assistante d'un metteur en scène - conduit la jeune fille près de Vienne, elle rejoint enfin David... et le découvre très épris de Gerlinde, la sœur d'un séduisant châtelain, le comte Lothar. Ulcérée, Laurence, dès qu'elle a regagné Paris, se fiance à Bernard, un ami de toujours.

L'amitié suffit-elle pour assurer le bonheur conjugal ? Comment va réagir l'impulsive Nanon en apprenant le mariage-éclair de David et de Gerlinde ? Le frère de celle-ci, le beau Lothar, ne se montre pas moins déroutant. Après avoir courtisé Laurence, il a brutalement rompu toute relation.

Entre ces couples qui se font et se défont, quel est le véritable amour, celui qui triomphera ?

Cela peut ne pas paraître un cauchemar si effrayant, après tout, que de se penser célibataire et de se retrouver subitement marié.

Voilà ce qui m'arrive !

Voilà comment l'un de deux héros de ce livre présente son hallucinante aventure.

Que s'est-il donc produit ? Affaire d'hypnose, d'hypnotisme ? de substitution insoupçonnée ? d'amnésie temporaire ?...

Le lecteur ne trouve la clef de l'énigme de ce problème troublant qu'aux derniers instants de cette dramatique histoire, racontée avec finesse et brio.