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Marie-Ève Lacasse

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Biographie

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Note moyenne : 6.83/10
Nombre d'évaluations : 6

0 Citations 6 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Marie-Ève Lacasse

Sortie France/Français : 2023-03-03

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par fabie67 2017-02-24T18:58:40+01:00
Peggy dans les phares

Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le livre... Je n'ai jamais su, qui parlait, de qui on parlait. Je ne suis jamais arrivée à recoller les morceaux...Je n'ai absolument rien compris à ce livre. L'approche stylistique de l'auteur m'a laissé perplexe. Ce livre m'a fatigué au plus haut point.

Il m'a fallu faire un effort pour me rappeler qu'on parlait de Françoise Sagan...j'avais oublié!

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Commentaire ajouté par Loli-2 2017-04-22T09:32:13+02:00
Peggy dans les phares

Peggy dans les phares est l'histoire sublime d'un amour caché et préservé. C'est l'histoire d'une femme qui a vécu dans l'ombre d'un personnage extravaguant, d'un "charmant petit monstre", plus monstre que charmant.

D'abord, il y a Peggy Roche, grand amour de Françoise Sagan, que toutes les biographies évoquent, sans jamais dévoiler complètement. Marie-Eve Lacasse réussit le tour de force de lui donner enfin vie, physiquement, psychiquement, tout en la sublimant d'ombres. Car enfin, c'est cela Peggy Roche, une femme de l'ombre, qui vit cachée dans celle qu'elle adore, dévouée, toujours présente et effacée. Elle est mannequin, styliste, journaliste de mode, épouse d'un résistant puis de Claude Brasseur, "guerriers qui n'aiment pas la guerre". Elle est de celles qui "vivent grâce à leur corps sans avoir à proprement parler de corps". Le corps "contenu et surveillé" a son importance : il laisse pressentir les années à venir avec Sagan. Qu'est-allée chercher Peggy dans les bras de l'auteure ? Il y a dans cet amour une forme d'abnégation, de sacrifice de soi. Peggy est présente quand Sagan le veut, elle s'efface quand elle dérange, réapparaît au gré des désirs d'une écrivaine fantasque.

Sagan se révèle sous la plume de Marie-Eve Lacasse dans ses ombres les plus pénétrantes. Il y a dans son fonctionnement social une emprise sur l'autre. Elle demande à grands cris à être aimée, intensément, souvent, par de multiples personnes. Elle vit sous les regards des autres, emprisonnée dans un personnage, et cherche ces regards. Il y a dans sa relation à l'autre une volonté de rendre la femme aimée objet dépendant, incapable d'être hors de Sagan. La liaison avec Eugénie est instructive. Eugénie, de prime abord, est une journaliste au caractère affirmé dont le but initial est une interview de la romancière. Celle-ci décrète qu'Eugénie lui plaît, qu'elle l'aura comme amante. Ses épaules se redressent dans un geste de prédation toute masculine. La question du consentement ne se pose pas. Si Sagan décide que, cela doit être. Sagan ne demande pas, elle exige. Sa volonté brise celle de l'autre. La voilà qui entraîne Eugénie dans son lit, qui l'installe chez elle, qui l'habille de ses propres vêtements. Voilà Eugénie refaçonnée, devenue amante de Sagan et inexistante hors de celle-ci. Sagan pastellise qui elle aime.

Un personnage ambivalent, qui se perd en elle-même et descend au plus profond, grattant pour aller toujours plus bas. La drogue, très présente, disloque Sagan. Elle se dessine "obscura sub sola nocte", trop entourée, abrutie de la vie des autres, oisive et ennuyée, tantôt riche et tantôt désargentée, sans que cela la gêne véritablement. Car pour Sagan, l'important est que chaque élément de son existence soit une intrigue permanente. Le romanesque prend le pas sur la réalité.

Il y a aussi ce monde d'artistes décadents qui renaît sous la plume de Marie-Eve Lacasse. Un monde futile et inconséquent, dans lequel on boit trop, on fume du matin au soir, on se marie sur un coup de tête, on divorce sans y penser, on fait la fête pour se désennuyer dans les paillettes, on prend des amantes avec désinvolture et passion. Les femmes ont la part belle, les relations entre hommes et femmes (Peggy comme Sagan) se révèlent plus tristes, froides, fruits d'un hasard plus que d'une volonté.

Plusieurs époques se télescopent au cours du récit, sans que cela gêne la fluidité de celui-ci. 1947, 1954, 1964, 1985... Le lecteur se trouve devant deux types de chapitres : ceux à la première personne, dont le narrateur est Peggy, et ceux à la troisième personne, dans un style presque journalistique. Les premiers se font dans un langage doux et imagé, vaguement mélancolique et Peggy narratrice tutoie Sagan, elle qui ne le faisait pas de son vivant ; les seconds s'écrivent de manière plus factuelle, plus distanciée, dans une écriture simple et nette.

Ce roman est-il exact dans sa retranscription de la relation Roche/Sagan ? J'ose le croire, au vu des recherches méthodiques de Marie-Eve Lacasse pour construire Peggy Roche. Bien sûr, il y a une part d'imaginé, de fictif.

Ce n'est pas très important, en vérité. L'essentiel est que Peggy dans les phares, entre roman et enquête, est un livre magnifique et douloureux, amer, acide côté Sagan, tristement doux côté Roche.

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Commentaire ajouté par perlimpimpin 2017-07-03T21:10:14+02:00
Peggy dans les phares

J'ai dévoré ce bouquin en une nuit : il faut dire que le couple atypique Sagan-Roche m'intrigue depuis longtemps. Mais ce n'est pas la seule raison. Le style de Marie-Eve Lacasse, élégant et subtile, les dialogues surtout, savoureux, m'a accrochée. Et puis j'ai sincèrement apprécié cette approche à la fois pudique et sans tabou. Sans "phares" mais avec une infinie délicatesse. La classe quoi !! Merci pour ce docu-roman.

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Commentaire ajouté par Sergio82 2020-09-17T19:56:10+02:00
Peggy dans les phares

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire...

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Commentaire ajouté par marie-nel 2023-03-22T12:58:47+01:00
Les manquants

Lorsque Babelio m'a proposé ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée, j'ai été interpellée par le sujet du mari disparu, de savoir pourquoi et de voir comment ce thème pouvait être traité. Je ne connais pas l'autrice, je me suis dit que c'était donc un bon moyen de la découvrir. 

Maintenant que j'ai refermé le livre, je me rends compte du double sens du titre. Les manquants pour cet homme disparu et tout ce qui va avec, mais on parle aussi de manquants dans la vigne pour désigner les pieds morts et qui ne sont pas toujours remplacés. Justement, on va être plongé dans le domaine vinicole avec Claire, la femme du mari disparu. 

Mais, revenons au début du roman. On est à notre époque, je pense car ce n'est pas dit précisément. Thomas a donc disparu, il est parti de chez lui et n'est jamais rentré. On est deux ans plus tard, au commissariat, Claire, la femme de Thomas, est venu signaler la disparition. Claire a la quarantaine et a eu deux enfants avec Thomas. On est étonné qu'elle ne vienne qu'au bout de deux ans, on découvre peu à peu pourquoi elle ne l'a pas fait avant, les circonstances. Pour Claire, signaler cette absence serait pour elle, reconnaître qu'il est parti et ne reviendra pas. On en apprend plus petit à petit sur leur relation, leur vie, le caractère de Thomas, et on comprend le silence de Claire. Celle-ci n'est pas seule à venir au commissariat, Claire est épaulée de deux de ses amies, Hélène et Joan. Elles vont aussi se raconter et parler de Thomas, de leurs relations avec lui. Hélène est célibataire, elle connait le couple depuis la Fac, c'est un esprit libre, une âme écorchée qui a une vision du couple différent. Joan, elle, a fui son pays natal, les États-Unis, ne supportant plus le mode de vie là-bas. Elle est en France sans papiers, elle ne se sent pas à sa place et ne sait où aller. Elle trouve dans Claire et Hélène des soutiens. Les deux amies connaissent le couple et ont des avis sur celui-ci et sur Thomas.

On va découvrir tout cela petit à petit, au fur et à mesure de leurs dépositions à toutes les trois. On va rentrer dans l'intimité du couple, chacune ayant des révélations que les autres ne savent pas sur le mari ou sur leur amitié, chacune ayant des théories sur ce que Thomas ait pu penser ou faire. Elles ne sont pas au bout de leur surprise et moi, en tant que lectrice, non plus. Tout cela crée un certain climat anxiogène, je me suis posée pas mal de questions sur Thomas, j'ai eu plein d'hypothèses sur lui, sur ce couple, et je suis parfois tombée des nues. 

C'est un roman de femmes, l'homme est le grand absent et c'est plutôt bien fait de la part de l'autrice. Beaucoup de sujets sont évoqués. Claire a quitté la folie de la vie parisienne, et part reprendre le vignoble de ses parents. On sent la patte de l'autrice qui écrit aussi sur la sociologie du monde vinicole. Tout est très précis, on ressent les connaissances de l'autrice. L'histoire oscille parfois avec des faits qui ne sont pas réels, les personnages parlent du jour de l'Oural où tout a basculé. J'ai aimé aussi cet aspect écologique à l'histoire en plus du côté social et intime. Maintenant que j'ai fini le livre et que j'ai une vue d'ensemble sur l'histoire, j'ai trouvé tout de même certains manquements au suspense. En fait, les causes sont simplissimes, je ne peux rien dire et ne rien dévoiler, mais tout est finalement très simple. Peut-être est-ce moi aussi qui m'attendais à quelque chose de plus compliqué, je dois avoir l'esprit tordu ..

J'ai aimé le style de l'autrice, elle décrit très bien les sentiments, les faits, mais aussi le contexte social ou écologique. Je ne me suis pas autant attachée aux personnages que je l'aurais voulu. Et pourtant la narration est à la première personne du singulier, je suis d'habitude sensible à ce "je" qui me permet de me mettre à la place du personnage, mais là, je n'y suis pas arrivée. J'ai à la fois pu me mettre dans la peau de Claire, Joan ou Hélène. J'ai été touchée par la vie de Claire, par son vécu, et aussi par Joan, mais je n'y suis pas arrivée avec Hélène. Mais cela est mon ressenti, qui ne sera pas vécu par un autre lecteur. Pareil, j'ai eu parfois un peu de mal, il y avait quelques longueurs, on revenait sur certains faits, c'est logique vu qu'elles sont trois à donner leur avis sur un même cas. Je pense que tout cela est aussi dû au fait qu'il n'y a aucun dialogue, ce n'est que du texte, il n'y a jamais aucune interaction. Les femmes s'adressent aux policiers, les interpellent, mais il n'y a jamais de réponses. C'est bien fait de la part de l'autrice, c'est très original, mais cela rend parfois la lecture plus lourde. Il y a tout de même du rythme grâce à l'alternance des chapitres entre les trois femmes, toujours dans le même ordre, Claire, Hélène, Joan. 

Ce roman est une lecture parfois étrange et en même temps prenant, le malaise règne, on ne sait pas où on va arriver. C'est ce qui m'a tenu en haleine et l'envie de finir le livre, je voulais savoir. J'ai aimé aussi la façon qu'a l'autrice de dépeindre la société, avec une certaine pudeur, mais en même temps très réaliste. Je suis contente d'avoir découvert sa plume et je pense que je la lirai à nouveau avec plaisir. 

Il ne me reste plus qu'à remercier Marie-Ève Lacasse pour ce moment passé avec elle et ses personnages. Et bien sûr, je remercie beaucoup Babelio et les éditions du Seuil qui m'ont permis de découvrir cette autrice.

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