Marine Gautier

Il semblerait que cette nouvelle est en lien avec la duologie ‘La légende d’Iseabail & Keir » vu que ce sont les noms des protagonistes. C’est la 1ère fois que j’entendais parler de cette légende Écossaise et cette créature : les Each Uisges.

Nouvelle intéressante, sans plus pour ma part, il m’a manqué le contexte pour être vraiment dedans. Mais c’était plutôt dynamique et parfois drôle (J’ai souri au passage de la trollesse). A découvrir.

Une ville et un peuple à sauver. Un personnage de sang royal qui se retrouve mêlé au petit peuple.

Des personnages qui ont apprendre à se connaître et vont se souder pour affronter leur ennemi et reprendre ce qui leur revient de droit.

Cette histoire contient des codes relativement classique de la Fantasy. Mais il y a un petit quelque chose au niveau de l’histoire qui fait qu’on s’attache assez à certains personnages.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture même si je ne pensais pas la faire ces derniers jours.

Je dois avouer que quand j'ai refermé le livre à la fin de ce premier tome et bien... Je n'étais pas vraiment convaincue.

Je dirais que c'était sympa mais sans plus.

Erik débarque en 1934, rencontre son idole (on va nous le resservir à toutes les sauces d'ailleurs, quel dommage) et le premier truc (et quasiment le seul) dont il va parler (et pendant tout le livre) sur Tobbias : son corps.

Rien ne compte plus que ça sur quasiment tout le tome 1.

Tobbias est beau.

Erik rougit et est gêné d'être attiré par lui dès qu'il est dans son champ de vision.

En fait, j'avais l'impression de voir un ado avec le feu aux fesses, qui ne peut pas s'empêcher de baver et voilà.

C'était donc, de mon point de vue, super creux de ce côté là.

J'aurais voulu qu'ils échangent plus, sans forcément se mettre en couple ou se sauter dessus au bout de 10 pages hein. Mais simplement qu'on ait plus de matière sur leur relation, que la découverte de l'un et de l'autre soit plus poussée et pas simplement le physique, le physique et... ah oui, le physique.

Par contre les gros points forts de ce premier opus :

Tout le côté rodéo et chevaux. J'ai trouvé ça très intéressant à découvrir.

Le voyage dans le temps est une idée très originale et plutôt bien faite. C'est crédible, Erik s'adapte, on a plein de détails de ce à quoi ressemblait la vie en 1934 et c'était sympa à suivre.

Et les autres personnes du clan de Tobbias, que j'ai trouvées à la fois drôles et touchantes. Ils apportent un truc à l'histoire et j'ai presque envie de dire, heureusement qu'ils étaient là...

Je pense avoir fait le tour...

En bref, j'attends de lire le tome 2 pour voir si c'est moins mitigé.

On prend les mêmes et on recommence...

Pour la relation entre Erik et Tobbias je n'ai pas changé d'avis.

On les dit fait l'un pour l'autre mais à part quelques échanges sur leur vie respectives on a seulement droit à des scènes de sexe ou des allusions graveleuses...

Et entendons-nous bien, je n'ai rien contre ça, mais sur une trilogie j'en attendais forcément plus...

Si je pousse un peu plus, j'avoue que ce tome était un chouille plus intéressant.

Et surtout le rodéo, les chevaux, le clan de Tobbias, sont toujours les choses que je préfère le plus dans le livre.

L'arrivée d'Aiden également, qui amène un peu de complications et c'était plutôt sympa de le voir débarquer, lui, le gars hyper citadin.

J'ai donc un peu le popotin entre deux chaises pour ce tome qui est une bonne suite mais ne me permet toujours pas d'adhérer au couple principal... Dommage.

J'ai attaqué ce dernier tome en me disant que je n'attendais plus grand chose du couple Erik et Tobbias. Bien que mignon ensemble, ils n'ont pas su me toucher comme je l'espérais.

Et confirmation est faite : je n'ai pas accroché à leur idylle.

Erik, je le trouve au final très creux comme personnage.

Tobbias, est un peu plus intéressant mais dans le fond j'ai ce sentiment que tout son potentiel n'a pas été exploité.

Et pour les deux réunis et bien même constat. Ils auraient mérité plus de complicité et de moments à deux et moins de perches graveleuses et de scènes de sexe sans grand intérêt à mon sens.

Je dois par contre souligner, que comme pour les deux précédents, l'ambiance m'a permis de finir cette intégrale.

J'ai adoré, vraiment, toute l'histoire du rodéo, les épreuves et leurs explications, la tension avant de commencer, l'amour des hommes pour leurs animaux, la manière dont ils prennent soin des chevaux mais aussi du ranch.

Également le clan de Tobbias, je me suis attachée à tous, avec leur qualité et leur défaut, ils ont apporté une touche de réalisme à l'histoire qui n'était pas pour me déplaire.

Seul petit bémol, attendre la fin du tome pour faire un point sur ce qu'ils sont devenus.

Bien que touchée par leurs sorts à tous, j'aurai aimé que ce soit un peu plus développé pour ne pas les quitter si vite.

J'ai été plus transporté par leur esprit de famille que par le couple principal et c'est rare que cela arrive. Souvent les persos secondaires, je les apprécie mais pas plus que les principaux...

Bref.

Et pour reparler du voyage dans le temps, ici, il est peut-être un peu trop expédié au rayon des oubliettes et c'est un peu trop facilement résolu.

Une fois encore, toussa, n'est que mon propre avis.

Je referme néanmoins ce dernier tome avec un petit pincement au cœur pour les persos et l'ambiance que je n'avais pas envie de quitter.

Disons que je termine donc sur une bonne note.

Un Hiver à l’Auberge des Cinq-Lampadaires, c’est un roman bouleversant, bien plus qu’une simple romance de Noël, c’est un récit de vie, d’une justesse extraordinaire dans ses sujets abordés, qui sont pourtant extrêmement intenses, douloureux par bien des aspects, c’est une intrigue sublime de lumière, de douceur et d’espoir, celui d’un nouveau départ, de blessures que l’on prend le temps de soigner, d’amour et d’amitié, qui nous entourent tel un véritable cocon de bienveillance !

Avis complet : https://elodit.fr/2023/10/30/un-hiver-a-lauberge-des-cinq-lampadaires-marine-gautier/

Je vais sortir de mes habitudes pour cette chronique et la commencer en remerciant sincèrement Marine pour cette lecture.

Pas tout à fait une romance, pas tout à fait une histoire de Noël, cette lecture bouleverse et vous remue mais surtout, elle vous sort de votre routine.

Marine aborde ici, sous couvert de cette tranche de vie, des sujets forts, poignants et sensibles. Sa plume tout en élégance, voir presque poétique, nous emporte complètement dans le quotidien de Julie.

J’ai aimé ce changement de littérature qui a été pour moi une vraie bouffée d’oxygène. J’ai aimé la sensibilité, la tendresse et l’amour qui transpire de ce roman. C’est tellement palpable que toutes ces émotions agissent comme un baume sur notre cœur. C’est doux et apaisant malgré les sujets abordés. Cette lecture est une fenêtre ouverte sur autre chose mais qui fait énormément de bien.

Cette lecture ne se raconte pas, elle se vit tout simplement.

Je vous invite à découvrir l’histoire de Julie, elle ne peut que vous séduire.

Bien plus qu'un conte de Noël ordinaire, ce roman transcende les frontières de la douceur et de la magie pour explorer des thèmes complexes. Bien que Noël soit présent en filigrane, l'intrigue plonge profondément dans des émotions d'une intensité surprenante. Sa puissance réside dans la profondeur du récit, levant le voile sur des sujets souvent évités, tels que l'endométriose et ses répercussions physiques et psychologiques. Le livre dénonce l'incompréhension persistante de l'entourage envers cette maladie, fréquemment minimisée et mal comprise, cataloguée comme un simple problème féminin. Alors que les mentalités évoluent, la réalité de l'endométriose demeure souvent cachée, ses impacts quotidiens rarement exposés, la souffrance s'étendant bien au-delà d'une simple période mensuelle.

Au cœur de l'histoire se trouve Julie, en quête d'un nouveau départ après une vie tumultueuse et une relation toxique. Transformant la maison familiale en une auberge, elle crée un refuge où chacun peut se sentir en paix. Ce changement affecte profondément plusieurs vies, y compris la sienne. Marine Gautier, l'auteure, déploie son talent dans un récit contemporain qui va bien au-delà du genre romantique, offrant un aperçu réaliste du quotidien de nombreuses femmes et du dynamisme d'un petit village. L'auberge devient un symbole de réconfort, un lieu sans jugement où les âmes en détresse peuvent trouver refuge.

Le roman trace le parcours de l'héroïne et de son entourage, apportant un baume aux blessures cachées et aux traumatismes. La narration souligne l'importance de confronter les secrets familiaux, même dévastateurs, pour progresser et surmonter les obstacles qui entravent le chemin vers une vie authentique. "Un Hiver à l’Auberge des Cinq-Lampadaires" se révèle ainsi comme un récit poignant, bien au-delà du simple conte de Noël, explorant la vie avec une justesse remarquable et traitant des sujets intenses dans une trame d'espoir, d'amour et d'amitié, tissée comme un véritable cocon bienveillant.

Quand j’ai demandé à lire ce roman, je n’en savais pas grand-chose. Tout ce qui m’importait, c’était son auteure, Marine Gautier, qui a participé à la relecture et aux corrections de Futur à l’abri. J’étais avant tout curieuse de voir ce qu’elle avait écrit. Et je n’ai pas été déçue !

Ma première bonne surprise vient du thème global. Même si le titre de la saga aurait pu me mettre la puce à l’oreille (Dans le lasso du temps), j’ignorais que Marine usait aussi du voyage temporel. Cependant, rassurez-vous pour ceux que j’ai perdus, rien de si compliqué ici ^^

Le style est fluide et efficace. On se retrouve immédiatement embarqué dans le nouveau quotidien d’Erik. Le groupe de cow-boys qui accueille notre voyageur du futur se dessine avec intelligence, au fur et à mesure des échanges d’Erik, et de ses affinités avec les membres de la petite bande de Tobbias.

Le roman s’inscrit dans la pure lignée du feel-good. L’homosexualité du héros pourrait amener à des situations compliquées en raison de l’époque. Au-delà de quelques mentions discrètes, l’auteure préfère se focaliser sur les aspects positifs : la camaraderie, les grands espaces, l’authenticité.

Les chevaux sont bien sûr au centre de tout. Leur sensibilité, ainsi que les sensations d’Erik, font écho à tous ces merveilleux souvenirs que j’ai en tant que cavalière. Cela fait plaisir de lire quelque chose d’aussi fidèle.

La romance entre Erik et Tobbias évolue lentement. Si vous voulez du croustillant, préparez-vous à prendre votre mal en patience. Ces deux messieurs aiment se faire désirer ! Heureusement, vous pourrez vous rattraper sur la suite. Deux autres romans explorent leur relation, dans une suite qui s’annonce très caliente !

Si vous aimez les romances MM slow-burn et les chevaux, vous allez adorer Le Lasso du Temps, ou en tout cas son premier tome. En plus, la saison se prête à un petit rodéo de Noël, ne trouvez-vous pas ?

Une romance toute douce qui m’a permis de découvrir la plume de Marine. Un gros coup de cœur pour ce roman, qui m’a transporté tout en douceur, qui m’a fait saliver et apprécier d’autant plus le plaisir de vivre ces choses douces de la vie. Ce titre est pour moi la mélodie du bonheur, malgré le mal que je ne connais que trop bien, malheureusement, qui touche Julie. Entre les responsabilités, les amitiés et les secrets de famille, on est tout de même loin de lire un roman sans émotion, car il en regorge. Je ne m’attendais pas à vivre autant de rebondissements, j’ai été envoûté par cette écriture, douce franche, rigolote pour apaiser les maux, mais surtout concise. La Toulousaine en moi a été touchée par cette contrée pas si lointaine, cette auberge inattendue que j’aimerais beaucoup découvrir dans le monde réel, ainsi que cette ambiance qui y règne. J’ai vécu tous ces moments, les bons comme les mauvais, la douceur et la dureté des faits et je ne peux que remercier Marine pour cela. A quelques pas de mes lectures favorites, un baume, une bouffée d’oxygène ; voilà ce qu’il a été pour moi. Je ne peux que vous en conseiller la lecture.