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Marquis de Sade

Auteur

839 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par ninanina 2009-08-22T12:05:19+02:00

Biographie

Donatien-Alphonse-François de Sade naît à Paris le 2 juin 1740. Il est le descendant d'une vieille et prestigieuse famille de l'aristocratie de Provence. A 14 ans, il entre dans une école militaire réservée aux fils de la plus ancienne noblesse et, sous-lieutenant un an plus tard, participe à la guerre de Sept ans contre la Prusse. Il y brille par son courage, mais aussi par son goût pour la débauche. Revenu, en 1763, avec le grade de capitaine, il fréquente les actrices de théâtre et les courtisanes. Son père, pour y mettre fin, cherche à le marier au plus vite.

Le 17 mai 1763, il épouse Mlle de Montreuil, de noblesse récente, mais fortunée. Il ne s'en assagit pas pour autant et fait, dans la même année, son premier séjour en prison pour « débauches outrées ». En 1768, il est à nouveau incarcéré six mois pour avoir enlevé et torturé une passante. Il donne fêtes et bals dans son domaine provençal de La Coste, voyage en Italie, notamment avec sa belle-sœur, dont il s'est épris. A Marseille, en 1772, il est accusé d'empoisonnement (il avait en fait distribué, lors d'une orgie, des dragées aphrodisiaques à quatre prostituées qui avaient rendu malade l'une d'entre elles) et doit s'enfuir en Savoie. Condamné à mort par contumace, il est arrêté, s'évade, puis cinq ans plus tard (au cours desquels il alterne voyages et scandales), il est arrêté à Paris où il était venu régler ses affaires à la suite du décès de sa mère.

Malgré les interventions de sa femme, il va passer cinq années dans le donjon de Vincennes, écrivant pièces de théâtre et romans pour tromper son ennui, avant d'être transféré à la Bastille où il commence la rédaction des Cent vingt journées de Sodome (1785) puis, deux ans plus tard, Les infortunes de la vertu et Aline et Valcour. En juillet 1789, dix jours avant la prise de la bastille, il est transféré à Charenton, dans un asile de fous. Il doit abandonner sa bibliothèque de six cents volumes et ses manuscrits.

Il recouvre la liberté, accordée à toutes les victimes de lettres de cachet, en 1790. Sa femme, lasse de ses violences, obtient la séparation. Ses deux fils émigrent. Pour survivre dans le Paris révolutionnaire - ses biens, en Provence, ont été pillés et mis sous séquestre - il cherche à faire jouer ses pièces, se lie avec une jeune actrice, Marie Constance Quesnet, qui lui restera fidèle jusqu'au bout. Justine ou les malheurs de la vertu est publié - anonymement - en 1791.

Pour faire oublier ses origines nobles, il milite dans la section révolutionnaire de son quartier. Mais son zèle n'est-il pas assez convaincant ? Fin 1793, il est arrêté et condamné à mort. Oublié dans sa geôle à la suite d'une erreur administrative, il échappe à la guillotine et est libéré en octobre 1794.

Vivant chichement - ses seuls revenus sont ses écrits - il publie en 1795 La philosophie dans le boudoir, Aline et Valcour, La nouvelle Justine et Juliette (Justine et Juliette sont deux sœurs, l'une incarnant la vertu, l'autre le vice, qui subissent des aventures où la luxure le dispute à la cruauté). La presse l'accuse d'être l'auteur de « l'infâme roman » Justine. Il s'en défend maladroitement. En 1801, la police saisit ses ouvrages chez son imprimeur. On ne lui pardonne pas sa violence érotique, son « délire du vice », sa pornographie. Sans jugement, par simple décision administrative, il est enfermé dans l'asile de fous de Charenton. Il va, qualifié de « fou » mais parfaitement lucide, malgré ses suppliques et ses protestations, y mourir le 1er décembre 1814 sans jamais retrouver la liberté. Cet esprit libre, sur ses 74 années de sa vie, en aura passé 30 en prison.

Ses descendants refuseront de porter le titre de marquis, et il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour que son œuvre, dans laquelle il a ouvert la voie à la psychologie sexuelle moderne, soit « réhabilitée ».

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Note moyenne : 6.75/10
Nombre d'évaluations : 297

3 Citations 153 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Marquis de Sade

Sortie France/Français : 2023-03-02

Les derniers commentaires sur ses livres

La Philosophie dans le boudoir

Bien que l'auteur possède une vision des choses... vraiment particulière, il n'en reste pas moins que certains points qu'il soulève sont tout à fait intéressant. Sa façon d'amener les choses peut être déconcertante, mais il possédait malgré tout des opinions bien tranchées et son implication lui aura par ailleurs couté aussi cher que ses déviances. Je le recommanderais juste parce que ce n'est pas toujours ce à quoi on peut s'attendre.

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Commentaire ajouté par rabanne73 2022-07-28T18:04:56+02:00
Les Infortunes de la vertu

Notre prof de philo avait mis Sade, et cette oeuvre en particulier, dans la liste d'auteurs à découvrir.

Roman dichotomique sur le bien et le mal, le péché et la vertu.

Certains passages sont extrêmement crus, malgré le langage raffiné du XVIIIème siècle, les scènes explicites et assez violentes...

L'innocence sacrifiée sur l'autel de l'immoralité, à l'image d'une société pervertie. Une morale chrétienne bien écorchée au passage, les moines représentés ici comme vils, cupides et concupiscents. Il s'agit bien de satire sociale, sur l'hypocrisie des bien pensants, dans un siècle des Lumières qui prône la liberté d'expression, mais aussi dénonce en filigrane la mainmise de l'Église sur la société.

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Commentaire ajouté par RMarMat 2022-09-25T09:49:22+02:00
La Philosophie dans le boudoir

Spoiler(cliquez pour révéler)Le sadisme… terme issu du nom de l’auteur de la philosophie dans le boudoir dont je viens de finir la lecture fait son entrée dans le Dictionnaire Universel de Boiste, en 1834, soit 20 ans à peine après la mort du Marquis. Le dictionnaire de Boiste définit le sadisme par ces mots : « Aberration épouvantable de la débauche, système monstrueux et antisocial qui révolte la nature ». En 1886, le terme est usité pour la première foi en psychologie pour décrire une pathologie désignant une perversion sexuelle (bastonnade, flagellation, humiliation physique et morale), qui fonctionne sur le mode « de satisfaction lié à la souffrance infligée à autrui ».

En toute honnêteté, si tu n’as pas fait quelques recherches et acquis quelques connaissances sur le libertinage tel qu’il était pratiqué et défini à l’époque du Marquis de Sade, tout en remettant ce texte « philosophique de boudoir » (j’écrirai volontiers aujourd’hui, philosophie de comptoir, de bordel) dans le contexte et l’esprit de la révolution française, que ce livre serait, très vite, devenu au bout de quelques pages, abject, horrible et immorale à n’importe qui quelque peu sensé, raisonnable et Humain.

Passons sur les tableaux arrangés par Dolmancé, où Madame de Saint Ange, le chevalier et autres valets, à deux, trois, quatre, cinq, six se flagellent, s’enculent, se pénétrant, déchargent communément dans tous leurs trous avec la fréquence et la rapidité d’un geyser. De la scatologie, du foutre dans l’unique but d’éduquer la jeune Eugénie, gamine de 15 ans, ignorante qui, à peine sortie du couvent mais pleinement révoltée contre l’éducation que lui a donné sa mère - et sans doute, fasciné par le libertinage entretenu de son père - devient en quelques heures la plus exaltée des libertines.

Vierge, la voilà qui ne l’est plus très vite ! Même si par dégoût et refus de la maternité, elle préfère se faire enculer avant finalement de se faire littéralement forcé par le frère de madame de Saint Ange. De tout ça, elle en redemande, de façon aussi soumise que les actrices des plus mauvais pornos des années 1980. Il n’y a rien d’érotique dans ses pages. Le vocabulaire est pauvre, les descriptions lapidaires et les postures répétitives. Bref, il n’y a pas de quoi enflammé l’imagination… la mienne ou celle de plus jeunes étalons !

Mais entre deux scènes de sexe, ne passons pas sur les grands discours « philosophique de ses personnages fallacieux et sulfureux. Puisque chez Sade, la liberté du corps et celle de l’esprit sont étroitement lié, nos philosophes vont déconstruire toutes les certitudes d’Eugénie en matière de politique, morale, pudeur, liberté, religion, mariage, respect dû à la famille et aux géniteurs ; à la manière de la révolution qui a balayé la monarchie et tous les despotismes qui y étaient liés. C’est encore à travers l’essai lu par Dolmancé "Français, encore un effort si vous voulez être républicains" que Sade justifie les actes et les dogmes de la révolution et de ses héros libertins. C’est aussi pour légitimer leurs comportements - mais après tout à chacun ses goûts, ses choix et ses préférences sexuelles si elles ne sont pas imposés mais partagés et consentis – que nos libertins invoquent à tout bout de champs le fait de copier la nature, notamment la faune et ses instincts animales qui seraient ainsi la seule voie à suivre et à imiter pour vivre dans une société libérée de toutes contraintes morales, physiques et communautaires. Ou pour faire plus court, point de vie possible hors du crime et du péché . C’est à peine si le chevalier contredit sans réel conviction certaines excès et outrances de Dolmancé ! Ils en oublient presque que l’Homme est doué de réflexion de conscience ce qui lui permet de faire la part des choses entre le bien et le mal, de vivre ensemble. Sans compter que cette nature dont ils se sentent si proche dans leur débauche, propose de nombreux autres choix. Copier la nature pour justifier le meurtre, l’inceste, le viol… Le fait que tout serait permis puisque la nature le permet m’a vraiment dérangé à la longue et à force de répétition.

Je me suis contraint à finir cette lecture… jusqu’à l’apothéose de cette permissivité… Le fait le plus abject du libertinage prôné pas Dolmancé et ses disciples ; et du sadisme pur puisque Eugénie en conclusion de son « éducation » devient le bourreau de sa mère au prétexte de se venger de l’éducation reçue de celle-ci dans une scène autant invraisemblable qu’insupportable de cruauté à imaginer !

Au final, faire souffrir, forcer l’autre gratuitement à la seule fin de se donner du plaisir, jouir égoïstement voilà une bien triste philosophie, très primaire. Enfin... je ne suis pas convaincue qu’au siècle des lumières celles de SADE ait "positivement" éclairé l'Humanité. Alors me diriez-vous, quel intérêt de lire ce livre. Sans doute pour comprendre, pénétrer – si je peux me permettre – la pensée de Sade… qui tout en prônant la tolérance et la liberté et une certaine idée de l’émancipation de la femme et des entraves que la société lui imposait depuis des siècles prêche la recherche égoïste du plaisir au détriment de l’autre pour à mon sens imposer une nouvelle forme d’oppression et de soumission notamment de la femme… Bref, une autre époque !! qui définie mes limites de "l'acceptable".

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Commentaire ajouté par AnG_L 2022-10-05T11:00:52+02:00
Les Crimes de l'amour

C'est la première fois que je lisais du Sade et vue la réputation de l'auteur, je m'attendais à quelque chose de plus sulfureux. Tout est évoqué et rien n'est montré. L'auteur place ses personnages dans des situations où consciemment ou inconsciemment, ils se voient commettre inceste ou adultère. J'ai aimé le style d'écriture, typique du 18-19 ème siècle.

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Commentaire ajouté par Jonathan-58 2022-11-07T07:57:49+01:00
Les 120 journées de sodome

Dégoûtant. Répugnant. Choquant. Extrême. Personne ne peut mélanger l'érotique et l'horreur comme Sade, et c'est ici, dans ces 120 Journées éprouvantes, qu'il est à son meilleur. Il y a tant de sexualité dans ces pages, bien entendu, que je suis tout à la fois surpris qu'on ne parle plus souvent des horreurs qui - je crois - surpassent en tout, en nombre comme en imagination, ce qui tient à la pornographie. Oui, l'horreur, l'immonde, l'atroce sont bien là : et, franchement, à part peut-être le 300 MILLIONS de BLAKE BUTLER, je ne connais aucune autre œuvre capable de s'approcher de près (ni même de loin) du contenu de celle-ci ; et encore 300 MILLIONS étant un must du genre, les 120 Journées restent littéralement indépassable.

Certainement pas pour les faibles de cœur.

Et tellement épouvantable qu'on ne peut pas le lâcher.

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Commentaire ajouté par Alasca 2022-12-18T16:42:08+01:00
La Philosophie dans le boudoir

Par curiosité, je souhaitais lire au moins une fois dans ma vie un livre de Sade, dont on entend beaucoup parler, souvent en mal.

Il me semble que celui-ci est l'un des plus soft de son répertoire. Pour la forme, ce livre est écrit en plusieurs dialogues, sous la forme d'une pièce de théâtre, avec des didascalies.

Sans véritable surprise, je n'ai pas aimé. Certes Sade écrit des scènes pornographiques très crues (chose assez fréquente à l'époque) mais il glisse des réflexions philosophiques, questionne la religion et son obscurantisme, la société et la place de l'homme tout au long de son récit. Sade raconte l'éveil à la sexualité d'une jeune femme, la revendication de son plaisir et la connaissance de son corps (si on arrive à mettre de côté qu'elle a 15 ans, Madame de Saint-Ange 26, son frère 20 et Dolmancé 36 !) et apologie de l'homosexualité.

Je ne regrette pas ma lecture mais je ne la conseillerai qu'a un public averti et conscient de ce qu'il s'apprête à lire.

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Justine ou les malheurs de la vertu

Quelle horreur ! La noirceur de l'âme dépeinte avec brio. Sade a influencé de nombreux auteurs de polars qui n'ont jamais réussi à retranscrire sa maestria. L'imagination de certains de nos contemporains fait pâle figure en comparaison du Marquis. Dérangeant, affreusement réaliste, une série de bourreaux qui fait frémir, un livre noir, très noir.

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Commentaire ajouté par IndusMax 2023-04-27T18:44:21+02:00
La Philosophie dans le boudoir

Ben c'est du Sade.... C'est à vous de voir (mais juste voir...).

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Dialogue entre un prêtre et un moribond

Un texte assez court sur l'athéisme bien argumenté

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Justine ou les malheurs de la vertu

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre qui décrit parfaitement la psychologie décalée et lunaire de cet auteur. Dérangé, dérangeant, malsain et qui n'apporte pas grand chose à notre culture générale, en tout cas, je m'en serais bien passé...

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On parle de Marquis de Sade ici :

Présentation des nouveaux
2009-08-29T12:41:54+02:00

Dédicaces de Marquis de Sade
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Editeurs

Gallimard : 10 livres

10/18 : 7 livres

Flammarion : 4 livres

France Loisirs : 2 livres

LGF - Le Livre de Poche : 2 livres

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