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Toutes les séries de Marquis de Sade

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Juliette est élevée dans un couvent, mais à l’âge de treize ans, elle est séduite par une femme qui entreprend de lui expliquer que la moralité, la religion et les idées de cette sorte sont dépourvues de sens. Toutes les considérations philosophiques évoquées au cours du récit sont de cet ordre : toutes les idées touchant à Dieu, la morale, les remords, l’amour, sont attaquées. La conclusion générale est que le seul but dans la vie est « de s’amuser sans se soucier, aux dépens de quiconque ». [...]

Pendant le roman, qui suit Juliette de l’âge de treize à environ trente ans, l’anti-héroïne dévergondée s’engage dans pratiquement chaque forme de dépravation et rencontre toute une série de libertins comme elle [...].

Source : Wikipédia

3 livres

Qu'attendons-nous aujourd'hui de Sade ? Y aurait-il enfin des raisons avouables de le lire ? Et faut-il ranger ses oeuvres sur le deuxième rayon de notre bibliothèque (de préférence derrière les volumes de la comtesse de Ségur) ou les exposer à la convoitise des visiteurs sur une étagère au-dessus de tout soupçon, entre Rousseau, qu'il a lu, et avec quelle attention, et Sainte-Beuve, qui l'a lu, et qui s'en excuse ? Quoi que l'on décide, l'heure est sans doute venue de faire au divin marquis une place dans la bibliothèque imaginaire de nos plaisirs (intellectuels) et de notre admiration. L'oeuvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques.Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres. Mais c'est un écrivain - et le concept de "sadisme" ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.

Tous les livres de Marquis de Sade

Herman et la noble et fière Ernestine, deux jeunes amoureux, sont aux prises avec des libertins prêts à tout - même au crime - pour assouvir leurs désirs. Le comte Oxtiern, scélérat et débauché, et sa complice, Mme Scholtz, veuve au tempérament enflammé, ne reculent devant aucun mensonge, aucune vilenie. Mais le crime triomphe-t-il toujours ? La pureté peut-elle vaincre le vice ?

On parle des délices de l'amour. Sade choisit d'en évoquer les crimes. L'amour devenu passion brûle tout ce qui n'est pas lui. La passion de Sade, dans ces nouvelles, est une passion incestueuse. M. de Franval aime, à la folie, sa fille Eugénie. La malheureuse Florville, après avoir été séduite par son frère, sera aimée de son propre fils et épousée par son père. L'inceste, c'est l'amour absolu, l'amant se double d'un père. L'inceste est aussi la contestation absolue. Le marquis de Sade est un révolutionnaire qui renie l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle. L'inceste, enfin, est le repli suprême sur sa propre famille et sur soi-même. Le style de ces nouvelles est admirable. L'action en est mouvementée, sanglante. Le clair-obscur de chaque être, Sade, l'a mis à nu avec génie.

Le duc de Blangis, l'évêque de…, le président de Curval et Durcet. Un noble, un homme d'Église, un juge de France et un bourgeois financier. Quatre personnages en quête d'ardeur. Ou plutôt "quatre scélérats avec lesquels je vais te faire passer quelques mois… Tout ce que l'on peut dire en gros, c'est qu'ils étaient généralement susceptibles du goût de la sodomie, que tous quatre se faisaient enculer régulièrement, et que tous quatre idolâtraient les culs." Le scénario peut paraître mince mais, avec le divin marquis, il est certain que les relations entre les personnages seront fouillées et complexes à souhait. Paulhan considérait Les 120 Journées de Sodome comme "l'évangile du Mal". Il faut dire qu'il s'agit peut- être du plus effrayant des romans sadiens. Point de compromis ici. Les quatre hôtes retiennent prisonniers un bon nombre de femmes et de valets qu'ils peuvent violer et tuer en toute impunité. Et ils le font durant quatre cents pages. Dans Les 120 Journées de Sodome Sade fait l'inventaire exhaustif de toutes les perversions sexuelles existantes. On ne peut pas faire mieux dans le genre. Ni pire.

Juliette est élevée dans un couvent, mais à l’âge de treize ans, elle est séduite par une femme qui entreprend de lui expliquer que la moralité, la religion et les idées de cette sorte sont dépourvues de sens. Toutes les considérations philosophiques évoquées au cours du récit sont de cet ordre : toutes les idées touchant à Dieu, la morale, les remords, l’amour, sont attaquées. La conclusion générale est que le seul but dans la vie est « de s’amuser sans se soucier, aux dépens de quiconque ». Juliette pousse ceci à l’extrême en assassinant de nombreuses personnes, y compris divers proches et amis.

Pendant le roman, qui suit Juliette de l’âge de treize à environ trente ans, l’anti-héroïne dévergondée s’engage dans pratiquement chaque forme de dépravation et rencontre toute une série de libertins comme elle, tels que la féroce Clairwil, dont la passion principale est d’assassiner de jeunes hommes, Saint-Fond, un nabab incestueux de cinquante ans qui assassine son père, torture quotidiennement des jeunes filles à mort, allant même jusqu’à ourdir un complot ambitieux visant à provoquer une famine qui éliminera la moitié de la population française.

"II faut dire en premier lieu que la reconnaissance du génie, de la valeur littéraire et de la beauté littéraire de Sade est récente"

_____________________

La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu du marquis de Sade est la troisième version du roman de Justine, publiée durant l’été 1799 et suivie début 1800 par l'histoire de Juliette, sa sœur . Dix volumes illustrés de cent gravures obscènes, la plus vaste entreprise pornographique jamais réalisée. Une spéculation de librairie, basée sur le succès de la version de 1791 et la licence générale qui régnait à l’époque du Directoire, et qui vaudra à son auteur, sous le Consulat, sans inculpation et sans jugement, un enfermement à vie à l'asile de fou de Charenton.

De tous les textes blasphématoires et révolutionnaires du Marquis de Sade, 'Le Cinquième Dialogue de la Philosophie dans le boudoir', également connu sous le titre 'Français, encore un effort si vous voulez être républicains' est sans doute le plus violent. Le plus actuel aussi. Sade y porte avec une fureur inégalée le brandon de la liberté dans les deux systèmes d'oppression les plus anciens de la race humaine, ceux du sceptre et de l'encensoir, si souvent associés. C'est dans ces pages que la Philosophie dans le boudoir justifie le mieux son titre et que Sade accède le plus majestueusement au statut de philosophe. Aucun des héritiers clandestins du 'Divin Marquis', Marx, Kropotkine. Proud' hon ni aucun autre révolutionnaire n'a relevé, ni sans doute voulu relever l'outrance dévastatrice du propos. Deux siècles plus tard en effet, la férocité et l'obscénité scandaleuses demeurent intactes et font de ces pages un matériau radioactif du langage. Or, cette férocité et cette obscénité mêmes participent de manière essentielle à l'efficacité du propos : toute décence ne serait plus qu'un voile de plomb destiné à affaiblir le rayonnement de ces textes explosifs.

Dès sa naissance, Eugénie a séduit son père par sa beauté. Il prend alors soin de lui faire donner une éducation dépourvue de tout principe moral et religieux. Le jour où la jeune fille atteint l'âge de quatorze ans, M. de Franval décide de parfaire son instruction...

Avec Eugénie de Franval, le « divin marquis » nous offre l'histoire tragique d'un amour scandaleux.

En 1776, Sade vit ses dernières heures de liberté. Il a trente-cinq ans. S'il a déjà connu de courts séjours en prison, " l'affaire de Marseille ", nouvelle historie de débauche qui éclate en 1772, lui vaut la peine qu'il ne soupçonnait pas : une condamnation à mort, par contumace car le marquis s'enfuit en Italie. En 1775, l'" affaire des petites filles " lui adjoint treize ans supplémentaires de prison. Arrêté à Paris le 13 février 1777, il est conduit au château de Vincennes mais garde la vie sauve grâce à une lettre de cachet ; il en sort en 1790. Il ne sait pas alors qu'il connaîtra encore treize années de captivité, cette fois en asile de fous. Le jeune noble insouciant et friand de plaisirs se mue en un proscrit promis à une vie d'enfermement. C'est pourtant durant cette existence de reclus qu'il deviendra l'écrivain et l'épistolier que l'on sait. Cet " enragé de liberté ", comme l'écrit Jean Paulhan, livrera dès lors, dans les lettres qu'il adresse à sa femme Renée-Pélagie, ultime et fidèle confidente, quelques-unes de ses plus belles pages. Au fil de ses courriers, Sade la supplie et l'insulte tout à la fois : il maudit sa mère la présidente, source de tous ses maux, lui réclame ses commissions d'un ton capricieux - bougies ou livres, cire d'Espagne ou " étuis " -, lui confie avec passion son désarroi et sa rage indéfectible. Il reste inflexible malgré tout : " Le malheur ne m'avilira jamais. " Toujours aiguë, souvent tranchante, trempée parfois d'un humour féroce, sa plume révèle dans sa vérité nue l'homme furieux, fiévreux, et souffrant de ces entraves insupportables. A cela, pour seul remède, l'écriture, toujours, réclamant dans un souffle aux accents de prière " des livres des livres des livres au nom de dieu ".

La marquise de Gange, elle est conçue d'après l'une des causes célèbres du temps de Louis XIV : la vie et l'infortune de la Belle Provençale , victime de sa beauté et de sa richesse. Il s'agit du dernier roman de Sade ; ce n'est pas le plus sulfureux, mais c'est le mieux écrit

C'est en 1764 que le marquis de Sade découvrit à Dijon, au couvent des Chartreux, les antiques parchemins qui devaient lui permettre, cinquante années plus tard, de répandre une lumière nouvelle sur le rôle d'agent suprême tenu par Isabelle de Bavière dans les événements sanglants de son époque. Il faut dire que cette reine, préfiguration de Juliette et de Lady Clairwill, réunissait dans sa personne toutes les conditions propres à exalter l'imagination du jeune marquis : elle était belle, elle régnait, la cruauté faisait ses délices et le nombre de ses amants égalait celui de ses crimes.

"Le crime se trompe quelquefois dans ses calculs et ce qu'on croit obtenir de lui n'est bien souvent que des remords. Puisse cette vérité se graver dans l'âme de tous les méchants qui veulent le commettre, oui, puisse-t-elle s'y imprimer à jamais autant pour leur propre repos que pour celui de leurs malheureuses victimes.

Le marquis Donatien Alphonse François de Sade doit sa notoriété à ses écrits scandaleux où se mêlent sentiment de supériorité, violence et pornographie. Toutefois, les vingt-six histoires présentées dans ce recueil n’ont pas en elles la rage du Sade de Justine ou des 120 Journées. Retrouvées puis publiées pour la première fois en 1926, elles se veulent avant tout drôles et distrayantes. Elles n’en sont pas moins de petites perles à l’écriture maîtrisée qui nous permettent de côtoyer, avec un plaisir complice, le libertin raffiné et amoureux des Belles-Lettres.

Le texte présenté ici a été remis en forme et adapté à une lecture moderne : orthographe et ponctuation ont été modernisées et harmonisées pour correspondre aux attentes des lecteurs du XXIe siècle. Bien sûr, ces quelques modifications n’ont en rien dénaturé l’œuvre originale : il n’est question que de la mettre en valeur, et non de corriger un classique. Il s’agit donc d’un travail de qualité qui ne saurait même décevoir les puristes, car il a pour unique effet de rapprocher cette œuvre du public qu’elle mérite, tout en conservant les caractéristiques propres au style de l’auteur et à la langue de l’époque.

Infortunée Justine ! Orpheline, ingénue, vertueuse... La voilà lancée sans défense sur les chemins du vice. Non qu'elle soit elle-même pervertie, mais les caprices du sort, ou peut-être son incroyable soumission, l'exposent aux plus odieux tourments. Voyage infernal à l'issue duquel elle se retrouve dans un couvent. De pratiques abominables en exercices cruels, les moines libertins célèbrent alors de curieuse façon les mystères divins. Et la trop sage Justine, victime rêvée, ne sait qu'attiser leurs coupables désirs. Justine ne saurait décidément guérir de sa vertu. Est-ce pour cela que le ciel lui réserve une dernière surprise ?

La nonne qui, tourmentée par la chair, enfreint bienséance et morale inspire grand nombre d'auteurs de romans ou poèmes, de l'Abbé du Prat avec Vénus dans le cloître à Alfred de Musset dans Gamiani ou deux nuits d'excès.

Œuvres des Enfers, textes pour lesquels leurs auteurs ont été poursuivis, aucune de ces lignes n'a laissé indifférent ses contemporains.

Cette anthologie thématique plaisamment illustrée de huit planches en couleurs et en pleine page par Denis devrait émoustiller les sens des amateurs de textes libertins...

Extraits des œuvres contenues dans Nonnes lubriques :

La Religieuse de Denis Diderot,

Vénus dans le cloître ou La Religieuse en chemise de l'Abbé du Prat,

Poésies badines et facétieuses d'Alexis Piron,

L'Aretin moderne de l'Abbé du Laurens,

Histoire de Juliette ou La Prospérité du vice du Marquis de Sade,

Gamiani ou deux nuits d'excès d'Alfred de Musset.

Illustrateur depuis plus de trente ans, Denis est né dans le sud de la France au milieu des années soixante. Féru de belles femmes et d’aquarelle, il fait se rencontrer ses passions sur la blancheur du papier.

La collection e-ros & curiosa, proposera des anthologies illustrées des grands textes des siècles passés.

Recueil numérique (eBook à télécharger), 48 pages, huit illustrations en couleurs en hors-texte et couverture en couleurs de Denis.

C'est à la Bastille, de 1785 à 1788, que Sade compose Aline et Valcour, l'une de ses oeuvres les plus surprenantes et les plus riches, véritable somme romanesque et philosophique dont les multiples thèmes s'entrecroisent au fil des lettres qu'échangent les protagonistes. Univers de la perversion et du crime avec les intrigues du débauché Blamont qui, pour abuser de sa propre fille, Aline, veut la marier au financier Dolbourg, son compagnon d'orgie ; infortunes de la vertu à travers les amours d'Aline et de Valcour, auxquelles font écho celles de sa soeur Lénore avec Sainville ; romanesque endiablé avec poisons, substitution d'enfants, enlèvements, pirates, voyages lointains ; utopie rousseauiste, dans le royaume imaginaire de Tarnoé où le paradoxal marquis se plaît à dessiner les contours d'une société du bonheur et de l'altruisme... Toute la sensibilité du XVIIIe siècle, de Prévost a Laclos, des récits de voyages au matérialisme philosophique, trouve son expression ultime, à la veille de la Révolution, dans ce roman-fleuve parsemé de pages étincelantes.

Très prisé au XVIIIe siècle, le genre de l' " Idée sur... ", destiné à exposer une pensée sur un sujet ou la conception d'un système, a été adopté par deux fois par le marquis de Sade (1740-1814) : en 1800, idée sur les romans et en 1792, Idée sur le mode de la sanction des lois. Ce qui rassemble ces deux textes, c'est leur caractère d'intervention dans le débat public, à propos de questions disputées dans les domaines de l'art et de la politique.

Sade n'y apparaît pas dans son rôle d'auteur libertin et de génie de la transgression, mais comme un homme des Lumières et un acteur de la Révolution en lutte contre le modérantisme politique et les conventions littéraires.

"Cet ouvrage met en lumière l'un des aspects les plus scandaleux et les plus mystérieux de la vie du marquis de Sade : sa liaison avec sa jeune belle-soeur, Anne Prospère de Launay, âgée de dix-sept ans et chanoinesse bénédictine.

Après de longues recherches, Maurice Lever a découvert, enfouies dans les archives familiales, les lettres échangées entre les amants. Liaison scandaleuse, orageuse, où se jouent les aspirations du marquis à la rédemption par l'amour. Espoir brisé par sa propre infidélité, que la jeune femme ne pourra pardonner et qui entraînera la rupture définitive. On trouvera également ici six lettres du marquis à sa femme. "

La vertueuse Justine fait la confidence de ses malheurs… Fidèle à son éducation morale et religieuse, elle lutte pour se sortir de sa misérable condition mais chacune de ses tentatives se solde par un échec, essuyant ainsi les pires sévices. Sa soeur, Juliette, elle, mène une vie de courtisane après s’être vautrée dans la luxure. Au vice triomphant, Justine fait le choix de la vertu, à ses dépends.

"Il y a peu d'êtres dans le monde aussi libertins que le cardinal de... dont, attendu l'existence saine et vigoureuse encore, vous me permettrez de taire le nom. L'éminence a un arrangement fait à Rome avec une de ces femmes dont le métier officieux est de fournir les débauchés d'objets nécessaires à l'aliment de leurs passions" ...

Le Journal que le marquis de Sade tenait fort assidûment, alors qu'il était, à son corps défendant, pensionnaire vieillissant à l'hospice Charenton-Saint-Maurice, éclaire la vie crépusculaire d'un homme hors série, étrange, certes, mais parfois abusivement légendaire. Il nous transporte bien loin du fougueux prisonnier de Vincennes qui, en plein délire, hurlait et gémissait tour à tour, loin aussi du prisonnier de la Bastille délicieusement et cruellement tourmenté par une imagination effrénée et qui projetait avec frénésie sur le papier les fantômes ardents ou pitoyables d'une sensualité exaspérée. Voici désormais la présence prosaïque et vivant du vieillard : le marquis n'a pas encore tout à fait atteint ses soixante-sept ans quand s'ouvre le «premier cahier» du Journal retrouvé. Il lui reste un peu plus de sept ans à vivre dans cet hospice-prison, où les jours coulent lents et ternes, traversés de préoccupations médiocres, de soucis d'argent, de mesquines querelles avec les uns et les autres, illuminés peut-être encore par les épisodes dérisoires d'une ultime et pauvre aventure érotique, derniers feux émouvants d'une passion sénile.

À l'hospice Charenton-Saint-Maurice, sous le régime de la liberté surveillée, la mort qui s'approche amortit les couleurs et mutile les sentiments.

« Mon ami, la volupté fut toujours le plus cher de mes biens ; je l’ai encensée toute ma vie, et j’ai voulu la terminer dans ses bras : ma fin approche, six femmes plus belles que le jour sont dans ce cabinet voisin, je les réservais pour ce moment-ci ; prends-en ta part, tâche d’oublier sur leurs seins, à mon exemple, tous les vains sophismes de la superstition, et toutes les imbéciles erreurs de l’hypocrisie. »

Sade est prisonnier. Il accumule les contes et nouvelles, dans une réflexion sur le sens du mal. En 1800, il publie onze récits sous le titre Crimes de l'amour, nouvelles héroïques et tragiques. Il les complète par des contes légers ou bizarres, qui paraîtront après sa mort : les Contes étranges. Ils regroupent des historiettes, qui relèvent de l'inspiration licencieuse propre aux conteurs de la Renaissance, et des contes et fabliaux, qui seraient les inventions d'un troubadour du XVIIIe siècle. Ces récits courts ne sont pas de simples essais en vue des grands romans. Ils constituent le pôle nécessaire d'une création romanesque qui fonctionne entre réalité et imaginaire, entre demande d'indulgence et revendication de l'outrance. Ils racontent la discordance du désir avec l'ordre social, de la réalité vécue avec les théories. Ils cartographient nos désirs comme nos hantises.

Avec "Augustine de Villeblanche" du Marquis de Sade, apprenez à vous travestir pour mieux dévêtir, avant de partager avec madame de Terville le nec plus ultra du plaisir dans "La nuit merveilleuse", puis de rire au paillard "Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation" de Pierre Louÿs.

Justine, jeune orpheline élevée au couvent, est parvenue à rester pure et innocente, malgré sa pauvreté et l'abject exemple de sa sœur, devenue courtisane. Mais une fois prise pour cible par plusieurs hommes qui la désirent, persécutée, elle se voit contrainte d'être spectatrice des pires perversions...

Ces textes du marquis de Sade (1740-1814) sur la Révolution sont l'histoire de la Révolution elle-même, de ses prémices à travers le mouvement des Lumières jusqu'à ses débordements. Dès 1788, Sade prévoyait la grande fracture de la société française, rêvant avec les utopistes d'une société idéale.

À la lecture de ces textes écrits dans l'action, le déroulement historique révolutionnaire et ses contradictions sont exposés de l'intérieur. On peut dire aussi qu'en un unique et mythique personnage, le marquis de Sade, c'est tout l'épisode révolutionnaire qui défile. À sa façon, Sade est la Révolution.

Ce volume rassemble les écrits politiques du divin Marquis : "Tamoé ou l'utopie" dans Aline et Valcour, "Français, encore un effort pour être républicain", et bien d'autres opuscules et discours.

L'édition est présentée et annotée par Maurice Lever (1936-2006), spécialiste de Sade, de Beaumarchais et de toute la littérature érotique du XVIIIe siècle.

Histoire d'une famille noble sous le règne de Louis XVI et pendant la Révolution.

Libertin jamais repenti ou grand seigneur flamboyant, séducteur notoire ou amoureux éconduit. A chacune de ses missives, Sade se révèle un autre. Du débauché embastillé au révolutionnaire endiablé, toutes les personnalités du marquis s'incarnent dans sa correspondance, marqué d'une plume de feu : celle de l'insolence suprême et de la liberté absolue

Une épouse trompée qui se masque, passant ainsi pour une belle inconnue, pour raviver le désir de son mari ; un abbé qui inculque à son jeune élève les rudiments d’une théologie fort originale, en sollicitant corps et âme une délicieuse jeune fille du voisinage… Une galerie de personnages hauts en couleur qui font éclater le carcan des bienséances avec audace et bonne humeur.

Neuf contes grivois et joyeux célébrant dans une langue irrésistible les plaisirs des sens et le renouveau du désir.

(Source: Gallimard)

Le talent de Sade conteur ne s’est pas seulement exprimé dans Les Crimes de l’amour, mais aussi dans une cinquantaine de nouvelles, d’historiettes et de fabliaux méticuleusement recensés par un «catalogue raisonné» que le Divin Marquis établit durant son incarcération à la Bastille, de 1786 à 1788. Cette part de son œuvre dessine un continent méconnu, qui est la face officielle, mais non moins licencieuse, d’un débauché soucieux de son image d’«homme de lettres». Occultés par la réputation scandaleuse de leur auteur et la fascination exercée par sa production clandestine, ces contes dévoilent une autre écriture : variée et nerveuse, entrelaçant gravité et plaisanterie, elle témoigne d’une grande maîtrise de la concision. De ces recueils mixtes, que Sade n’eut pas le temps de publier, le présent volume cherche pour la première fois à donner une idée. L’homme de lettres s’y révèle libertin… mais autrement.

L’autre pays possible pour Sade fut l’Italie – pays de la beauté et de la liberté. Un séjour de cinq mois durant lesquels Sade explore frénétiquement les trésors artistiques de la ville, la beauté de la campagne autour et de la baie. Cette même curiosité encyclopédique, Sade l’éprouve à l’égard des habitants, de leurs moeurs, de leur style de vie. Sade peut-être est tenté de rester à Naples, mais, à la suite d’un malentendu, il se trouve sous le coup d’une enquête judiciaire, et décide de rentrer en France. Il fait envoyer par mer deux pleines malles d’antiquités. La plupart des objets n’arriveront pas intacts, mais Sade, lui, garde de ce séjour à Naples des images parfaitement précises et lumineuses. Elles vont inspirer les plus belles pages du voyage de son héroïne dans l’Histoire de Juliette et, durant les longues années de sa vie de prisonnier, Naples, son volcan seront comme ses dernières visions d’homme libre.

L'amour ! La belle affaire...

La Nature, mère généreuse, a doté ses enfants de sens prompts à l'éveil.

Il serait malhonnête de refuser un présent si charitable. Haro sur les esprits chagrins, tristes dévots, cocus grincheux ! Bâton pour les sexagénaires puants et autres frits orgueilleux ! Ces hypocrites s'imaginent que l'argent rachète une morale corrompue. Ils croient pouvoir cueillir les fleurs à peine éclose.

auxquelles ils n'ont pas droit ! Ils apprendront à leurs dépens combien de ruse et de malice renferme l'esprit d'une jeune fille...

Car l'Amour a ses caprices, mais il reconnaît ses fidèles. Joyeux libertins, adorateurs zélés de Vénus... Pour eux, les délices piquantes, les douces félicités...

La Nature n'a-t-elle pas créé les hommes pour qu'ils s'amusent de tout sur Terre ?

Contenu

1782 - Dialogue entre un prêtre et un moribond

1785 - Historiettes, contes et fabliaux

1785 - Les Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage

1787 - La Vérité

1787 - Les infortunes de la Vertu

1791 - Justine ou les Malheurs de la vertu - I

1791 - Justine ou les Malheurs de la vertu - II

1795 - Aline et Valcour - Tome I

1795 - Aline et Valcour - Tome II

1795 - La Philosophie dans le Boudoir

1801 - Histoire de Juliette ou les prospérités...

Ce livre numérique présente Toutes les Œuvres Majeures du Marquis de Sade avec une table des matières dynamique et détaillée et des notes interactives.

Le Marquis de Sade - Donatien Alphonse François de Sade, né le 2 juin 1740 et mort le 2 décembre 1814, est un homme de lettres, romancier, philosophe et révolutionnaire français, longtemps voué à l'anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l'érotisme, associé à des actes impunis de violence et de cruauté (fustigations, tortures, meurtres, incestes, viols, etc.).

L'expression d'un athéisme virulent est l'un des thèmes les plus récurrents de ses écrits.

Occultée et clandestine pendant tout le 19ème siècle, son oeuvre littéraire est réhabilitée au 20ème siècle par Jean-Jacques Pauvert qui le sort de la clandestinité en publiant ouvertement ses oeuvres sous son nom d'éditeur, malgré la censure officielle dont il triomphe par un procès en appel en 1957. La dernière étape vers la reconnaissance est sans doute représentée par l’entrée de Sade dans la Bibliothèque de la Pléiade en 1990.

Son nom est passé à la postérité sous forme de substantif. Dès 1834, le néologisme « sadisme », qui fait référence aux actes de cruauté décrits dans ses oeuvres, figure dans un dictionnaire ; le mot finit par être transposé dans toutes les langues.

Rédigée à la Bastille en 1787, cette déclaration de guerre contre Dieu est aussi un appel à jouir sans limites. Sa frémissante beauté sacrilège heurte de front non seulement les dogmes du clergé mais aussi tous les moralismes passés, présents et à venir - tel celui qui, gentiment saupoudré d'hédonisme marchand, corsète encore de nos jours les chairs ey les désirs Cette diatribe déicide est l'une des rares oeuvres en vers de l'auteur de Justine. Ces alexandrins ravissent par leur ton si singulièrement sadien - ces termes crus, cette amère satire qui se mêlent aux vertiges de la pensée libre. On y retrouve surtout les principaux thèmes impies qu'il développera dans sa Philosophie dans le boudoir et qui, agrémentés de scènes libertines, sont indissociables de la meilleure partie de son oeuvre romanesque.

Sade, l'auteur français, le plus vilipendé a peut-être écrit ici son ouvrage le plus riche. Roman philosophique, tableau de mœurs, récit tourbillonnant qui embrasse les pays les plus variés certes, mais aussi pamphlet social et moral singulièrement vif, voici l'œuvre la plus déliée, la plus captivante et aussi la plus subtilement subversive du " divin marquis".

Justine est orpheline à 12 ans. Elle fait le choix de la vertu. Sa soeur Juliette, 15 ans, suit la route du vice et ses petits arrangements.Dans le monde de Justine, les ogres sont bien intégrés. Ils portent des beaux costumes, ils ont une belle situation et beaucoup de relations. Bon, en fait, c'est comme dans la vraie vie...Sauf que chez Justine, le soleil brille peu sur la vertu : son chemin ne passe qu'au milieu de prêtres ignobles, de bandits sanguinaires , de notables sodomites ou de nobles parricides qui n'ont d'autre but que de jouir des effets de leur cruauté sur notre héroïne et ses soeurs de malheurs.Sur son chemin de croix, Justine se voit proposer le choix du bien ou du mal. Elle choisit toujours le bien et le respect de l'autre et s'en trouve invariablement punie tandis que le mal prospère.Justine c'est le roman idéal pour comprendre ce qu'est Sade. Sade proscrit, vitupéré, condamné, emprisonné. Dans "Justine" il y a de la violence, du sang qui coule à gros flots, des pratiques immondes de la part d'êtres monstrueux qui déchainent une cruauté au-delà de tout sur de malheureuses créatures livrées à leur désirs les plus vils. Il y a de pauvres filles maltraitées dans des conditions qui dépassent nos pires cauchemars par des nobles soudards, des chevaliers menteurs, des moines libidineux, des notaires sans scrupules, des brigands sanglants. Il y a des fouets, des crochets, des chaînes. Il y a tout cela et bien pire encore. Pour qu'on n'oublie pas une seconde que c'est un livre du Marquis de Sade qu'on est en train de lire.

Comment une lesbienne militante vient-elle à succomber à un homme entreprenant ?

Sade, (premier militant LGBT au XVIII° ?), prône la liberté sexuelle dans une proclamation bienvenue et termine par un morceau de comédie où le conformisme sexuel détonne sous sa plume d’habitude sulfureuse. Un Sade léger qui marivaude, une surprise ! (Préface de Jean Zaganiaris)

"Le bien est un état de peine et de gêne pour moi, et je ne demande pas mieux que de rester dans mon bourbier ; je m'y plais. Vous imaginez, messieurs, que votre pont aux ânes doit servir et réussir à tout le monde ; et vous avez tort, je vous le prouverai. Il y a mille occasions où il faut tolérer un mal pour détruire un vice. Par exemple, vous avez imaginé faire merveille, je le parierais, en me réduisant à une abstinence atroce sur le péché de la chair. Eh bien, vous vous êtes trompés : vous avez échauffé ma tête, vous m'avez fait former des fantômes qu'il faudra que je réalise. ça commençait à se passer, et cela sera à recommencer de plus belle. Quand on fait bouillir le pot, vous savez bien qu'il faut qu'il verse."

(Quatrième de couverture)

On connaissait les malheurs de Justine et les prospérités de Juliette. Les romans historiques, que Sade compose dans les toutes dernières années de sa vie, nous font découvrir un peintre bouleversant des conflits familiaux et des guerres civiles.

Le marquis de Sade (1740-1814) est souvent réduit aux infortunes de la vertueuse Justine et aux prospérités de Juliette la criminelle. Il a pourtant consacré les dernières années de sa vie à brosser le portrait de trois femmes d’énergie qui bousculent toute partition simpliste.

Enfermé par mesure administrative en 1801 à l’hôpital psychiatrique de Charenton, il lit Germaine de Staël et Chateaubriand, se passionne pour l’histoire nationale et, ayant vécu l’effondrement de l’Ancien Régime et les bouleversements de la Révolution, s’interroge sur le sens de l’histoire. Privé de liberté, il s’évade dans l’imaginaire, voyage à travers l’espace et le temps. Il retrouve la Provence de son enfance en racontant un fait divers tragique du XVIIe siècle : l’assassinat de la marquise de Gange par ses beaux-frères, avec la complicité du mari. Le roman est publié anonymement en 1813.

Sade fait ensuite traverser l’Allemagne du XIe siècle à Adélaïde de Brunswick, princesse passionnée et volontaire qui finit comme une sainte, puis il retrace, au tournant du XIVe au XVe siècle, l’Histoire secrète d’Isabelle de Bavière, qui lui permet de parler de la Révolution française et aussi de la médecine psychiatrique. Isabelle de Bavière, épouse d’un roi dément, y devient une flamboyante Marie-Antoinette médiévale. La guerre de Cent Ans, qui oppose de est une façon de raconter la Terreur. Ces deux derniers romans, restés manuscrits durant un siècle et demi, ont été révélés au milieu du XXe siècle. Ils attendaient une édition philologique.

À la suite de La Marquise de Gange, d’Adélaïde de Brunswick et d’Isabelle de Bavière, on trouvera un inédit : les notes de Sade à la lecture de Delphine de Germaine de Staël.

Vingt années de recherches opiniâtres : c'est ce qu'il aura fallu à Jean-Louis Debauve pour recueillir, copier, inventorier les documents inestimables qu'il nous présente aujourd'hui, augmentées d'un appareil critique d'une incomparable érudition. 285 lettres, billets, pétitions, de 1763 à 1814, année de la mort de Sade, nous apportent d'innombrables renseignements qui viennent compléter notre connaissance de l'auteur de Justine et de Juliette.

C'est en même temps l'occasion de lire Sade un peu plus, que ce soit dans des lettres étonnantes, comme de celle de septembre 1765 à son oncle, l'abbé de Sade, et même dans les billets les plus modestes, où nous surprenons Sade "aux prises avec une réalité qu'il aurait été incapable d'affronter, s'il avait été le déséquilibré qu'on a voulu dire", comme le fait très bien observer Annie Le Brun dans sa remarquable préface. Préface qu'on devrait lire avant chaque publication de correspondance de tout grand écrivain, car s'y trouve, comme jamais, portée en pleine lumière l'énigme majeure :

"Qu'est-ce que la littérature ? Où commence-t-elle et où finit-elle, pour peu qu'un être consente à laisser des traces écrites de son existence ?"

(Quatrième de couverture)

La Philosophie dans le boudoir ou les instituteurs immoraux, portant en sous-titre "Dialogues destinés à l’éducation des jeunes filles", est probablement une des oeuvres majeures de Sade. L’histoire narre l’éducation érotique, sur une journée, d’une jeune fille, Eugénie de Mistival, que Mme de Saint-Ange et le chevalier de Mirval, son frère, vont initier à toutes les facettes de la luxure et de la gymnastique de l’esprit, aidés du sodomite Dolmancé et d’un garçon jardinier, Augustin. Composé sous la forme de sept dialogues entrecoupés de discours sur la liberté, la religion, la politique, la morale, La Philosophie dans le boudoir offre au lecteur, en un volume, la palette des possibles offerts par la lecture de Sade : la luxure outrancière et illimitée (jusqu’au crime), le discours (philosophie et politique) insurrectionnel et illuminé, pour l’avènement d’hommes naturels jouissant sans entraves. oeuvre composite (le cinquième dialogue "Français encore un effort..." dans lequel Sade justifie ses paradoxales opinions révolutionnaires était, sans doute, à l’origine, destiné à une publication indépendante), mais oeuvre complète, La Philosophie dans le boudoir est à l’adresse de ceux que la volupté et le sort de vivre en étant pleinement n’effraient pas car « ce n’est qu’en sacrifiant tout à la volupté, que le malheureux individu connu sous le nom d’homme, et jeté malgré lui sur ce triste univers, peut réussir à semer quelques roses sur les épines de la vie ».

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