Tous les livres de Martine Pagès
Blanche n’est ni belle ni laide, juste ronde comme il faut pour accueillir la tendresse.
Heureuse ? Vaste question. Elle traîne sa vie comme son ennui, elle manque d’un amour inconditionnel, celui avec le grand A.
Passionnée par les fleurs… Rangée numéro 7, c’est son refuge au magasin Pep. Si vous cherchez, vous la trouverez certainement entre les roses, les céanothes et les potentilles…
Mais personne ne la regarde. Jour après jour, elle se heurte à l’indifférence… serait-elle invisible ?
Il faut savoir provoquer le destin ! Blanche ne va plus attendre que le prince arrive sur son fier destrier, elle va passer à l’attaque. On ne peut compter que sur soi-même, après tout !
Stratégie machiavélique, plans extrêmes… jusqu’où peut nous mener la solitude ? La folie n’est parfois qu’à un seul palier de la tragédie…
Entre humour noir et effluves de rêves, Martine Pagès nous entraîne dans un tourbillon hors du commun où passion rime avec déraison et où triomphe le cynisme de la vie.
Un roman savoureux qui vous fera trembler d’effroi tout en vous laissant un étrange sourire au coin des lèvres… Vous ne l’aviez pas vue arriver, cette destinée !
Préface Philippe Leroy-Beaulieu
Quand on vit une histoire d'amour avec le tabac, dans un rapport que l'on peut qualifier de passionné, on est fatalement dans l'excès. Quand la nicotine se cache, on éprouve des signes de manque tels que tout s'en trouve chamboulé. Il pourrait bien neiger en juillet, on n'y ferait guère attention...
Le tabac est une drogue dure. La vie de Martine Pagès s'est articulée autour de briquets aux couleurs acidulées, de cartouches achetées dans la convulsion et d'émotions " soignées " par de nombreuses bouffées. Ses inhalations, c'était son oxygène. Elle respirait bien mieux, dit-elle, les poumons enfumés... !
Ce guide de la défume, rédigé en période de sevrage, est écrit avec humour, détachement et ironie. Martine Pagès nous livre sa méthode anti-tabac qui a fait ses preuves l'auteure fumait trois paquets par jour...
Elle ne jure plus, à présent, que par la nourriture bio, le jardinage et le Feng-Shui, domaines bien éloignés de ceux qui l'ont attirée, pendant une vingtaine d'années...
S’il était question de faire un choix entre le métier de prostituée et celui d’ouvrière à la chaine, on trouverait probablement des avantages à l’un comme à l’autre. On aurait aussi vite fait de lister les inconvénients, les risques et le danger de proposer ses charmes sur le trottoir. On mettrait dans la balance la pénibilité, le maigre salaire et l’aspect répétitif du travail à l’usine. De vous à moi, les filles, on serait certainement nombreuses à avoir du mal à trancher. Cinq femmes parisiennes ne vivent pas ce dilemme. Pas le temps. Elles vendent du rêve, des crèmes et des bâtons de rouges à lèvres. Elles servent des clientes huppées, respirent à l’année des senteurs fleuries, comptent un nombre incroyable de collègues dans un grand magasin de prestige. Parfois, elles se crêpent le chignon, se disputent une lime à ongles et le ton monte. Puis elles s’embrassent, accueillent le chaland avec un grand sourire. L’orage est passé, l’équipe est soudée et le cadre est luxueux. Quoi de mieux ? Interrogez-les une à une, sur leur vie, quand elles rient, quand elles pleurent, quand la clientèle et la direction leur font horreur. Que se passe-t-il réellement de l’autre côté du comptoir ? Et si on leur offrait le choix : prostituée ou ouvrière, on en parle ?