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La Mécanique du cœur
La Mécanique du cœur
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi
La Mécanique du cœur
La Mécanique du cœur
Et je pense que je devrais un peu élargir mon genre de lecture. Vous croyais que je devrais commencer par ce livre ci ?
La Mécanique du cœur
Ce livre écrit par le chanteur de Dionysos est un petit bijou de Poésie .
CRITIQUE: J'adore la façon dont l'auteur allie une histoire de conte comme l'on pourrait en raconter aux enfants mais aussi sa façon d'écrire avec de jolis jeux de mots , trés poétiques comme cet extrait :
Je viens d'embrasser la fille à langue d'oiseau et rien ne sera plus jamais comme avant. Mon horlogerie palpite tel un volcan impétueux. Pourtant ça ne fait mal nulle part. Enfin si, quand même,j'ai un point de côté. Mais je me dis qu'après une telle ivresse de joie, ce n'est qu'un maigre prix à payer. Cette nuit, je vais grimper à la lune, m'installer dans le croissant comme dans un hamac et je n'aurai absolument pas besoin de dormir pour rêver.
- chapitre : 7 - page : 101
La Mécanique du cœur
La Mécanique du cœur
La Mécanique du cœur
L'auteur porte un regard triste et onirique, entre réalité et conte fantastique. Nous errons avec le personnage principal afin de trouver la force à exister dans le monde des vivants.
Les métaphores et les petits bouts de phrases poétiques nous bercent et nous permettent de comprendre qu'il faut vivre le deuil pour le comprendre.
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi
Le Plus Petit Baiser jamais recensé
Le Guerrier de porcelaine
Métamorphose en bord de ciel
Mathias Malzieu
Roman fantastique
157 pages
Edition : Flammarion
Synopsis : Tom Cloudman est sans conteste le plus mauvais cascadeur du monde. Ses performances de voltige involontairement comiques lui valent des jours heureux. Jusqu’à ce qu’un médecin le soignant pour une énième fracture décèle chez lui une maladie incurable.Commence alors pour Tom un long séjour hospitalier pour tenter de venir à bout de ce qu’il appelle « la Betterave ».
Lors d’une de ses déambulations nocturnes dans les couloirs de l’hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de dévorer les nuages rencontre une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant : « Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, mais cela ne sera pas sans conséquences. Pour déclencher votre métamorphose vous devrez faire l’amour avec moi. De cette union naîtra peut-être un enfant. Un risque à accepter. »
Dans la tradition de ces contes pour grands enfants, Mathias Malzieu nous raconte l’histoire merveilleuse d’un homme qui veut tuer la mort et tutoyer les cieux. Ce faisant il nous livre une réflexion rare sur le pouvoir de la vie, et de l’amour.
Evaluation : Deuxième livre de cet auteur que je lis et sincèrement je deviens addict de sa plume ! C'est magnifique ... Les métaphores sont poétiques et très oniriques. Dans ce livre, le héros a la betterave ( = le cancer ) et sa métamorphose en oiseau n'est autre que sa transformation au fur et à mesure que la maladie s'installe ... C'est d'un réalisme incroyable. Mathias Malzieu nous en parle tellement bien qu'on ne peut pas être insensible ! La couverture, toujours aussi belle, représente à merveilles ce que l'auteur veut nous expliquer. Lisez Mathias Malzieu
Extraits / citations : * Une demi-heure plus tard, les effets de la piqûre me gagnent, mes nerfs se décramponnent et mes paupières ferment boutique. La transformation d'un être humain en robot d'hôpital est incroyablement rapide. Il y a d'abord votre démarche qui change, à cause de la perfusion et du pyjama. Puis le lit vous engloutit telle une plante carnivore. Bientôt, toute sensation de soleil ou de vent disparaît et il se met à pleuvoir à l'intérieur de votre tête. Vous oubliez de rire, de marcher. Et même si vous vous essayez aux rêves, la douleur et ses escortes médicamenteuses se chargeront de vous rappeler à quel point vous êtes enfermé. Mais le pire, c'est de se réveiller au beau milieu de la journée dans ce cimetière pour vivants. Personne ne lit, tout le monde bâille devant la télé. C'est le temps des heures flasques, des horloges molles à la Dali. Les minutes se déguisent en heures. Je les vois faire. Ma chambre est un horrible étau, les murs se resserrent chaque jour un peu plus. Des seringues poussent à travers le plafond et me pissent de l'éther dans les yeux. Je vais me noyer dans mes draps. Devenir une sirène en pyjama. Une sirène qui ne sait même pas nager.
Métamorphose en bord de ciel
Mainou, bientôt 10 ans, vient de perdre sa mère, décédée suite à l'accouchement de sa petite sœur. Son père étant sur le point de partir sur le front, il l'envoie chez sa grand-mère maternelle en Lorraine. C'est dans une charette, caché dans le foin, qu'il passe la ligne de démarcation, puis dans le coffre d'une voiture que son voyage vers la ferme et l'épicerie de sa grand-mère se termine. Nous sommes en juin 1944, sur un territoire de nouveau allemand, alors les règles sont simples : ne pas se montrer, ne jamais sortir seul, ne pas parler français s'il croise quelqu'un par accident. Dans cette maison qu'il n'a pas le droit de quitter, dans l'armoire dans laquelle il se cache quand il y a de la visite, Mainou va organiser son quotidien comme il peut. Il écrit à sa mère, il lui raconte tout. Il s'occupe de Marlene Dietrich, une cigogne qu'il a vue naître et nourrie, puis de Jean Gabin, son hérisson. Il écoute les grandes personnes, grâce à son "téléphone" fabriqué de ses mains. Auprès de sa grand-mère, de son oncle Émile et de sa tante Louise, tantôt à la cave lors des bombardements, tantôt dans la chambre d'enfance de sa mère, tantôt au grenier avec "le cambrioleur des bombardements", Mainou se réfugie dans ses pensées et ses souvenirs, refusant de faire son deuil, mettant sur papier tout ce qu'il entend et apprend, en s'adressant à sa mère. En convoquant sans cesse son image, il s'assure de ne pas l'oublier...
Avec la narration à la première personne, Mathias Malzieu nous livre un très beau et bouleversant récit. C'est Mainou, 9 ans et demi, le narrateur, il s'adresse à sa mère et utilise le "tu" que nous, lecteurs, prenons pour nous. On est donc bien plus que spectateur, puisque Mainou nous implique directement dans son histoire, nous octroyant le rôle de sa maman défunte. C'est ingénieusement employé car on ne peut que se sentir concerné, et évidemment touché par ce petit garçon qui a peur, qui vit de plus en plus difficilement l'enfermement, qui tient absolument à en savoir le plus possible sur l'enfance de sa mère. Mon cœur de maman a souvent saigné face à ce petit bonhomme qui s'interdit de pleurer.
Le langage employé est forcément quelque peu enfantin, s'accordant à l'âge de Mainou. Le style est bien différent de "La mécanique du cœur", mais il n'en est pas moins poétique à ses heures, totalement envoûtant et évidemment extrêmement touchant. Je ressors une nouvelle fois conquise par cette plume, et bien davantage grâce à l'histoire elle-même.
Le deuil et la guerre rythment le récit, mais il y est aussi question de relations humaines et familiales, de poésie et d'imagination. C'est intensément fort et émouvant.
J'ai aimé Mainou dès les premières lignes, ce petit garçon qui peut difficilement faire son deuil, car caché et clandestin, pris dans cette guerre qu'il comprend à peine. J'ai apprécié Émile, le tonton un peu bourru mais au grand cœur qui le pousse à imaginer, à écrire et à dessiner en attendant de retrouver sa liberté. J'ai aimé la détermination de la grand-mère, toute petite bonne femme qui sait s'imposer. Et enfin, j'ai appris à apprécier la tante Louise au fil des pages, cette "hippopodame" qui dort dans la cave pour ne pas avoir à y descendre au milieu de la nuit lors des bombardements, qui gère sa peur en se plongeant dans sa Bible, livre pourtant désormais interdit.
Un récit qui m'a subjuguée, qui m'a beaucoup touchée, de par son côté personnel possiblement, de par toutes les émotions qu'il nous transmet évidemment, et grâce à la belle plume émouvante et poétique de Mathias Malzieu sans aucun doute.
Le Guerrier de porcelaine
Un petit bijou qui m’aura touchée plus que je ne saurai dire.
Le Guerrier de porcelaine