Mathieu Mariolle

Un deuxième tome qui ne laisse pas à désirer, l'intrigue est fluide, et les illustrations sont poussées et détaillées. Toujours un plaisir. :)

Bande dessinée. Volume 1. Il est question de l'Angleterre, de la Russie, de l'Inde et de la France. Kim se trouve sur un bateau anglais. Il y a à bord des anglais, des russes et des indiens. Le bateau explose et c'est Kim qui est accusé. Mais il est innocent. Pour pouvoir prouver son innoncence, il doit trouver Némo, qui est incarcéré par les russes dans la "maison des morts". Il va donc se débrouiller pour rejoindre Némo afin que celui-ci l'aide avec le Nautilus pour récupérer le coffre au fond de l'océan. Dans ce coffre se trouvent des papiers qui lui permettront de prouver son innoncence. Kim arrive à se libérer et à libérer Némo et ils vont récupérer le Nautilus.

Bande dessinée. Volume 2. Kim et Némo se rendent au port de Bombay au fond de l'océan pour récupérer le coffre. Jaya essaie à nouveau d'arrêter Kim, mais elle n'y parvient pas. Elle est elle-même prisonnière dans le Nautilus. Elle dénonce Kim qui devient également un prisonnier de Némo et de l'équipage.

Une BD intéressante sur Louis IX plus connu sous le nom de "Saint Louis" l'un des rois les plus chrétiens de l'Histoire de France. Cependant ici comme il est précisé dans le livret à la fin du tome, on s'intéresse plus à la dimension humaine du roi, et pour ce faire les auteurs vont s'aider des écrits de Jean de Joiville l'un des proches du souverain, ce qui va permettre au lecteur de voir en Saint Louis, avant toute chose l'homme, le père mais aussi l'ami avant le saint ( car en effet sa canonisation n'aura lieu que 30 ans après son décès).

C'était un souverain très aimé de son peuple qui n'a eu de cesse tout au long de son règne de lutter contre la corruption et l'usure de ses baillis et prévôts chargés de maintenir l'ordre et de collecter l'impôt en son nom.

Justine, Piété, ont été des mots qui ont guidés Louis IX tout au long de son règne, un règne qui aura également été marqué par les croisades,Spoiler(cliquez pour révéler) la première étant un échec et la deuxième s'avérant malheureusement fatale au roi puisqu'il meurt de dysenterie devant les murailles de Tunis.

Pour en revenir à la BD en elle même, j'ai trouvé les dessins plus que satisfaisants même si il manquait certains détails parfois.

C'est une BD vraiment instructive même si elle ne vaut pas une bonne biographie bien complète, cependant elle reste à mettre entre toutes les mains.

J'ai aimé en apprendre plus sur les légendes indiennes et sur la conquête de l'Inde par les européens mais tout le reste de l'histoire m'est passé au dessus. Et j'ai trouvé les dessins bofs.

Un format toujours agréable tant par le travail du dessin que sur l'écriture des personnalités connues présentées dans cette bande dessinée.

Far Cry 6 est un jeu vidéo que j'ai beaucoup apprécié, y ayant joué fin 2021 à sa sortie, sur PS4, même s'il est très semblable à Far Cry 5, le schéma étant le même que pour les précédents opus. Aussi, quand j'ai vu la BD disponible à la médiathèque, je n'ai pas réfléchi et l'ai aussitôt emprunté.

On suit principalement Juan Cortez, un personnage complétement barré du jeu, créateur d'armes (du Supremo par exemple, cité dans la BD, une arme faite à partir de n'importe quoi), pilote, ivrogne, drogué aux antidouleurs. Un personnage haut en couleurs en somme. Les événements se passent avant ceux du jeu, Juan œuvrant de guérilla en guérilla parce qu'il adore ça mais il garde toujours un souvenir nostalgique de son île natale qui sombre peu à peu au main du terrible Anton Castillo.

Il débarque à Santa Costa, un pays d'Amérique Latine, qui va lui rappeler sa terre natale, Yara, en pleine crise elle-aussi. Le pays est à feu et à sang, une lutte pour le pouvoir, pour l'argent et la ressource minérale principale appelée "Tantale" qui sert à l'armement et aux composants téléphoniques. Tout ce qu'aime Juan : guérilla, période trouble, argent. Surtout l'argent. Trois factions s'affrontent : les militaires dirigés par le général Di Stefano, ceux sous la férule de l'héritière Raquel Romagnoli de l'ex-défunt dirigeant et les révolutionnaires qui œuvrent pour les plus démunis/le peuple/la liberté, menés par Max Purillo. Juan va jouer sur tous les fronts, après tout, il est attiré par l'argent, il va les titiller jusqu'à trouver le plus offrant. Et découvrir que tout est beaucoup plus compliqué que prévu. Le sort du pays ne peut être placé entre de mauvaises mains.

J'ai aimé toutes les références à Far Cry 6 : Yara, la dictature, la révolte en cours, Anton Castillo et son fils Diego, le supremo, l'apparition en songe des méchants des précédents opus (sauf Josef), l'apparition de Clara Garcia, la chef des révolutionnaires de Yara qui incite Juan à l'aider à reprendre le pays à la fin et fait une belle amorce pour le jeu.

Je ne suis pas hyper fan du graphisme que je trouve très cartoonesque. Très crayonné au feutre, le trait noir épais, avec une espèce de pointillé en fond. Les couleurs sont sombres, pas de couleurs vives, les tons sont surtout rougeâtres, cela fait très "latino", avec un peu de bleu aussi. Le style ne m'a pas plu plus que ça.

En bref, c'est une BD sympathique mais sans plus. La fin est très vite expédiée à mon goût, reste en suspens alors que c'est un oneshot. C'est tout de même dommage. Donc clairement sympa mais pas indispensable.

Une BD instructive et enrichissante sur le personnage ô combien fantasmé et connu de Louis IX, plus tard canonisé sous le nom de saint Louis. Roi idéaliste, épris de justice autant que de gloire, Louis IX demeure une figure majeure de l'Histoire de France, en ce que son exemple et son esprit ont influencé tous ses successeurs jusqu'à la frin de la monarchie.

L'ouvrage revient sur les grandeurs et les échecs de ce roi de légende, de la justice sous le chêne aux Croisades controversées en Afrique.

Esthétiquement, c'est très joli, mais l'histoire va clairement trop vite et reste trop en surface pour être vraiment intéressante

Un portrait fascinant et didactique de l'ère Meiji, une période qualifiée pudiquement d'ouverture au monde du Japon, raconté par ceux qui furent ses conseillers, ministres, tuteurs et serviteurs dévoués.

La personnalité complexe de l'empereur à travers qui le pouvoir impérial retrouva sa plénitude n'est que rarement abordée; cet homme fermé, diligent et énigmatique est tel le prisonnier raisonné, conscient du rôle qu'il joue dans la destinée nouvelle de son pays sans avoir voix au chapitre.

Nous suivons donc avec intérêt la transition unique mais non moins brutale du Japon médiéval à l'empire qui rivalisera en moins d'un demi-siècle avec les plus grandes puissances mondiales.