Commentaires sur ses livres

http://jldragon.over-blog.com/2015/12/blue-note-ou-les-dernieres-heures-de-la-prohibition-tome-1-de-mathieu-mariolle-et-mikael-bourgouin.html

Une BD très bien dessinée, mais qui m'a déçu en raison de son intrigue qui est déjà -vu et revu et qui manque de profondeur. Les coups de crayons et le côté Sépia donnent un ton très mélancolique à l'ensemble de l’œuvre. C'est assez convaincant.
Malheureusement, les personnages comme l'intrigue sont surfaits et peu intéressants. Le tout est bourré de clichés.
Cette BD m'a laissé un goût amer et pour ma part, je n'ai pas trop aimé. Mais ça reste subjectif.

Note globale : 08/20

Bd assez originale et pleine d'humour. Une lecture agréable un bon moment.

Ne pas tenir compte de mon commentaire. Si cette lecture ne m'a pas transportée, c'est avant tout parce qu'elle ne correspond pas à mes attentes.
Néanmoins, j'ai pu apprécier le graphisme et l'histoire en général. J'ai tenté l'aventure sans regret ni remord =P

Un portrait fascinant et didactique de l'ère Meiji, une période qualifiée pudiquement d'ouverture au monde du Japon, raconté par ceux qui furent ses conseillers, ministres, tuteurs et serviteurs dévoués.

La personnalité complexe de l'empereur à travers qui le pouvoir impérial retrouva sa plénitude n'est que rarement abordée; cet homme fermé, diligent et énigmatique est tel le prisonnier raisonné, conscient du rôle qu'il joue dans la destinée nouvelle de son pays sans avoir voix au chapitre.

Nous suivons donc avec intérêt la transition unique mais non moins brutale du Japon médiéval à l'empire qui rivalisera en moins d'un demi-siècle avec les plus grandes puissances mondiales.

Esthétiquement, c'est très joli, mais l'histoire va clairement trop vite et reste trop en surface pour être vraiment intéressante

Une BD instructive et enrichissante sur le personnage ô combien fantasmé et connu de Louis IX, plus tard canonisé sous le nom de saint Louis. Roi idéaliste, épris de justice autant que de gloire, Louis IX demeure une figure majeure de l'Histoire de France, en ce que son exemple et son esprit ont influencé tous ses successeurs jusqu'à la frin de la monarchie.

L'ouvrage revient sur les grandeurs et les échecs de ce roi de légende, de la justice sous le chêne aux Croisades controversées en Afrique.

Far Cry 6 est un jeu vidéo que j'ai beaucoup apprécié, y ayant joué fin 2021 à sa sortie, sur PS4, même s'il est très semblable à Far Cry 5, le schéma étant le même que pour les précédents opus. Aussi, quand j'ai vu la BD disponible à la médiathèque, je n'ai pas réfléchi et l'ai aussitôt emprunté.

On suit principalement Juan Cortez, un personnage complétement barré du jeu, créateur d'armes (du Supremo par exemple, cité dans la BD, une arme faite à partir de n'importe quoi), pilote, ivrogne, drogué aux antidouleurs. Un personnage haut en couleurs en somme. Les événements se passent avant ceux du jeu, Juan œuvrant de guérilla en guérilla parce qu'il adore ça mais il garde toujours un souvenir nostalgique de son île natale qui sombre peu à peu au main du terrible Anton Castillo.

Il débarque à Santa Costa, un pays d'Amérique Latine, qui va lui rappeler sa terre natale, Yara, en pleine crise elle-aussi. Le pays est à feu et à sang, une lutte pour le pouvoir, pour l'argent et la ressource minérale principale appelée "Tantale" qui sert à l'armement et aux composants téléphoniques. Tout ce qu'aime Juan : guérilla, période trouble, argent. Surtout l'argent. Trois factions s'affrontent : les militaires dirigés par le général Di Stefano, ceux sous la férule de l'héritière Raquel Romagnoli de l'ex-défunt dirigeant et les révolutionnaires qui œuvrent pour les plus démunis/le peuple/la liberté, menés par Max Purillo. Juan va jouer sur tous les fronts, après tout, il est attiré par l'argent, il va les titiller jusqu'à trouver le plus offrant. Et découvrir que tout est beaucoup plus compliqué que prévu. Le sort du pays ne peut être placé entre de mauvaises mains.

J'ai aimé toutes les références à Far Cry 6 : Yara, la dictature, la révolte en cours, Anton Castillo et son fils Diego, le supremo, l'apparition en songe des méchants des précédents opus (sauf Josef), l'apparition de Clara Garcia, la chef des révolutionnaires de Yara qui incite Juan à l'aider à reprendre le pays à la fin et fait une belle amorce pour le jeu.

Je ne suis pas hyper fan du graphisme que je trouve très cartoonesque. Très crayonné au feutre, le trait noir épais, avec une espèce de pointillé en fond. Les couleurs sont sombres, pas de couleurs vives, les tons sont surtout rougeâtres, cela fait très "latino", avec un peu de bleu aussi. Le style ne m'a pas plu plus que ça.

En bref, c'est une BD sympathique mais sans plus. La fin est très vite expédiée à mon goût, reste en suspens alors que c'est un oneshot. C'est tout de même dommage. Donc clairement sympa mais pas indispensable.

Un format toujours agréable tant par le travail du dessin que sur l'écriture des personnalités connues présentées dans cette bande dessinée.

J'ai aimé en apprendre plus sur les légendes indiennes et sur la conquête de l'Inde par les européens mais tout le reste de l'histoire m'est passé au dessus. Et j'ai trouvé les dessins bofs.

Une BD intéressante sur Louis IX plus connu sous le nom de "Saint Louis" l'un des rois les plus chrétiens de l'Histoire de France. Cependant ici comme il est précisé dans le livret à la fin du tome, on s'intéresse plus à la dimension humaine du roi, et pour ce faire les auteurs vont s'aider des écrits de Jean de Joiville l'un des proches du souverain, ce qui va permettre au lecteur de voir en Saint Louis, avant toute chose l'homme, le père mais aussi l'ami avant le saint ( car en effet sa canonisation n'aura lieu que 30 ans après son décès).
C'était un souverain très aimé de son peuple qui n'a eu de cesse tout au long de son règne de lutter contre la corruption et l'usure de ses baillis et prévôts chargés de maintenir l'ordre et de collecter l'impôt en son nom.
Justine, Piété, ont été des mots qui ont guidés Louis IX tout au long de son règne, un règne qui aura également été marqué par les croisades,

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la première étant un échec et la deuxième s'avérant malheureusement fatale au roi puisqu'il meurt de dysenterie devant les murailles de Tunis.

Pour en revenir à la BD en elle même, j'ai trouvé les dessins plus que satisfaisants même si il manquait certains détails parfois.
C'est une BD vraiment instructive même si elle ne vaut pas une bonne biographie bien complète, cependant elle reste à mettre entre toutes les mains.

Bande dessinée. Volume 2. Kim et Némo se rendent au port de Bombay au fond de l'océan pour récupérer le coffre. Jaya essaie à nouveau d'arrêter Kim, mais elle n'y parvient pas. Elle est elle-même prisonnière dans le Nautilus. Elle dénonce Kim qui devient également un prisonnier de Némo et de l'équipage.

Bande dessinée. Volume 1. Il est question de l'Angleterre, de la Russie, de l'Inde et de la France. Kim se trouve sur un bateau anglais. Il y a à bord des anglais, des russes et des indiens. Le bateau explose et c'est Kim qui est accusé. Mais il est innocent. Pour pouvoir prouver son innoncence, il doit trouver Némo, qui est incarcéré par les russes dans la "maison des morts". Il va donc se débrouiller pour rejoindre Némo afin que celui-ci l'aide avec le Nautilus pour récupérer le coffre au fond de l'océan. Dans ce coffre se trouvent des papiers qui lui permettront de prouver son innoncence. Kim arrive à se libérer et à libérer Némo et ils vont récupérer le Nautilus.

Un deuxième tome qui ne laisse pas à désirer, l'intrigue est fluide, et les illustrations sont poussées et détaillées. Toujours un plaisir. :)

C'est plutôt une bonne surprise dans l'ensemble. L'histoire se déroule dans univers asiatique féodal, qui me rappelle vaguement par le sujet, les thèmes, les personnages héroïques intrinsèquement liés à une forme de spiritualité, La légende des nuées écarlates, aussi éditée par Les Humanoïdes Associés. Donc même si je n'ai pas trouvé de renouveau, j'ai aimé découvrir cette série.

BD classée Jeunesse, "'Foot 2 Rue" nous entraine à l'Institut, où cinq amis sont réunis par leur amour du soccer: Tag, Gabriel, Tek et No, ainsi que Toni.

C'est le début de la fin de semaine pour les cinq garçons. Lorsque Toni amène son ballon dédicacé à l'Institut, il ne tarde pas à se le faire voler par deux membres d'un gang. S'il veut le récupérer, il doit les affronter dans une série de 3 tirs. Il lui faudra donc demander de l'aide à ses amis pour le récupérer au port. Dans l’entrefaite, les jumeaux rentrent penauds à l'institut, puisqu'une fois de plus, leur parents ne sont pas venus les chercher. Qu'à cela ne tienne, au moins ils pourront continuer à jouer au soccer avec Tag et Gabriel. Lorsqu'ils reçoivent la visite de Toni en pleine nuit, ceux-ci acceptent de l'aider à récupérer son ballon. Ils font également une virée nocturne au grenier et où semble-t-il, réside un fantôme. Lorsque le petit gang se retrouve au port pour confronter les deux lascars, ils apprennent qu'il font parti d'un gang appelé "Requin", un gang de soccer de rue. Interrompus dans leur duel, le chef du gang leur propose de revenir avec une équipe complète cette fois pour faire un vrai match.

Cette Bd a à la fois de très bon points, mais souffre de quelques anicroches.
Côté personnage, c'est très bien. On a des garçons d'origines ethniques diverses, au personnalités marquées et qui entretiennent de beaux liens ensemble. J'ai une préférence pour Gabriel, moins show-off que Tag, et les jumeaux m'ont bien fait rire. J'ai été désolée pour eux quand on les voit tout heureux, bagage à la mains , se ruer à la sortie en attente de leur parents, pour finalement revenir vers l'école. Ils ont huit frères et sœurs, dont un groupe de triplettes.
L'histoire tient la route, sans être enlevante, mais c'est sympa. On nous parle de soccer ( foot pour les européens), on nous présente les personnages et un peu de leur background. Mais c'est là que ça manque de clarté. Dans la plupart des Bd, on change le fond de couleur pour marquer la changement chronologique, mais pas ici. Alors on passe de présent à souvenir sans marqueur, alors il faut être attentif. De plus, cette histoire de virée nocturne sort un peu de nul part et on n’approfondira pas cette ombre étrange qu'on voit sur le mur. Le scénario souffre donc un peu de clarté.
J'ai bien aimé la gentillesse du chef des Requins, qui rabroue ses acolytes pour avoir voler autrui. J'ai aussi aimé le respect qui règne entre les bleus.

Ah, au fait, avez-vous remarquez: les cinq amis sont vêtus de bleu. Les membres des Requins sont vêtus de vert et les profs de violet.

Tout ça demeure gentillet, mais ce n'est pas un défaut. Cette Bd me fait penser à la série "Gang de rue", qui aborde aussi le sports de rue, mais avec le hockey cette fois. Le dessin me rappel un peu le genre "graffiti" ( ce qui serait logique vu le thème de la BD) et manque un peu de finesse, mais cela va peut-être s’affiner avec les autres tomes.

Une bonne petite BD sur l'amitié, le sport, le fair-play et le travail d'équipe.

P.S: Pourquoi y a cette fille sur la page couverture puisqu'elle n'apparait pas dans le premier tome?