Maurice Blanchot
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Note moyenne : 7.21/10Nombre d'évaluations : 14
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Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai lu un extrait seulement de cet essai très complexe mais également très éclairant. Il s'agit de celui qui relate la théorie de Paulhan, intitulé "Comment la littérature est-elle possible?". Il tente d'aller plus loin que l'auteur de La terreur des Lettres. Très intéressant.
Afficher en entierJ'ai lu l'extrait "La littérature et le droit à la mort", fragment très intéressant, mais parfois quelque peu obscure.
L'essai littéraire est un genre qui a émergé au XXe sicle, lorsque la littérature a commencé à devenir autoréflexive et à s'allier à des sciences auxiliaires telles que la philosophie et la psychanalyse.
Afficher en entierLa philosophie de Sade est-elle aussi simple qu'elle le paraît? Elle est avant tout basée sur trois notions: le plaisir, l'égoïsme et la solitude ou "l'isolisme" selon Sade lui-même. Mais le système prend de l'ampleur avec la notion de Puissance comme choix et conquête. Le problème fondamental de la réciprocité maïtre/esclave se pose alors - dans la mesure où le maître a besoin de l'esclave, ce qui initie une dialectique dans leur relation.
Afficher en entierPremier livre de Blanchot, j'ai bien sûr adoré et quand j'eu refermé je me suis dit "voilà j'ai lu un livre et je ne sais pas ce que j'ai lu en fait". C'était la première fois que cela m'arrivait et ça ne s'est jamais reproduit. En le lisant je comprenais mais une fois refermé je ne savais plus très bien ce que j'avais lu, la signification de ce que j'avais lu, ce que j'avais compris ou cru comprendre. Et ce n'était pas l'histoire en elle-même c'était l'écriture et une forme de mystère. Comme d'être en contact avec quelque chose qui vous dépasse et en même temps qui vous est familier, très proche. Cette écriture hermétique, limpide, poétique et violente. Qui peut sembler vaine, et absconse...
Afficher en entierCette somme de presque 700 pages devrait plaire aux littéraires. En effet, grâce au merveilleux travail éditorial accompli par Christophe Bident et notamment à l'index des noms cités, on peut aussitôt se délecter d'écrits sur des auteurs fétiches.
Ces chroniques parfois très courtes, deux à trois pages, sont de beaux billets à savourer en marge des lectures de grands classiques, mais aussi des auteurs qui publiaient leurs œuvres pendant cette période. Comme l'indique le bandeau de l'éditeur, l'œil de Blanchot est « éblouissant »... de justesse, je rajouterais. Il y a, à titre d'exemple, ces paragraphes sur Marcel Bealu, p. 594-595 (chronique du 20 avril 1944), une véritable invitation à la lecture de « Mémoires de l'ombre ».
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Dédicaces de Maurice Blanchot
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Editeurs
Gallimard : 16 livres
Les Editions de Minuit : 2 livres
Gallimard Jeunesse : 1 livre
Farrago : 1 livre
Complexe : 1 livre
Biographie
Maurice Blanchot (Quain, Saône-et-Loire, 1907 - 2003). Entre 1930 et 1940, il poursuit une carrière de journaliste dans la presse d'extrême droite (Journal des débats, Combat, Réaction, Revue française, L'Insurgé, Aux écoutes ). De 1941 à 1944, il tient la chronique littéraire du Journal des débats. Pendant l'occupation, il refuse de collaborer avec le régime du maréchal Pétain, et se retire progressivement de toute vie publique. C"est le début d’un long exil intérieur où il se consacre à son œuvre « romanesque » et à sa réflexion sur la littérature. En 1960, il signe le Manifeste des 121 et, en mai 1968, participe au Comité des écrivains et des étudiants.
Bibliographie (extrait) :
* Thomas l’obscur, roman (Gallimard, 1941, réédition, 2005 ; nouvelle version revue et corrigée par l’auteur, 1950 et « L’Imaginaire » n°272, 1999).
* Aminadab, roman (Gallimard, 1942 et « L’Imaginaire » n°501, 2004).
* Comment la littérature est-elle possible ?, essai (Corti, 1942).
* Faux pas, essai (Gallimard, 1943).
* Le Dernier mot (Fontaine, « L’Age d’or » 45, 1947).
* L’Arrêt de mort, roman (Gallimard, 1948 et « L’Imaginaire » n°15, 1987).
* Le Très-Haut, roman (Gallimard, 1948 et « L’Imaginaire » n°203, 1988).
* La Part du feu, essai (Gallimard, 1949).
* Lautréamont et Sade, essai (Minuit, 1949 ; réédition avec le texte intégral, dans la version d’origine, des Chants de Maldoror, et augmentée d’une préface, 1963 ; les rééditions suivantes ne comportent plus le texte de Lautréamont).
* Au moment voulu, roman (Gallimard, 1951 et « L’Imaginaire » n°288, 1993).
* Le Ressassement éternel, essai (Minuit, 1952).
* Celui qui ne m’accompagnait pas, roman (Gallimard, 1953 et « L’Imaginaire » n°300, 1993).
* L’Espace littéraire, essai (Gallimard, 1955 et « Folio essais » n°89, 1988).
* La Bête de Lascaux (G.L.M., 1957 ; édition augmentée, Fata Morgana, 1982).
* Le Dernier homme, nouvelles (Gallimard, 1957 ; nouvelle version revue et corrigée par l’auteur, 1977 et « L’Imaginaire » n°283, 1992).
* Le Livre à venir, essai (Gallimard, 1959 et « Folio essais » n°48, 1986).
* L’Attente l’oubli, roman (Gallimard, 1962 et « L’Imaginaire » n°420, 2000).
* L’Entretien infini, essai (Gallimard, 1969).
* L’Amitié. Recueil d’essais critiques sur des sujets très variés tels que Lascaux, Malraux, Bataille, l’ethnographie, le marxisme, la littérature, la politique (Gallimard, 1971).
* Le Pas au-delà, essai (Gallimard, 1973).
* La Folie du jour (Fata Morgana, 1973 ; Gallimard, 2002).
* Marguerite Duras. Étude sur l’œuvre littéraire, théâtrale et cinématographique de Marguerite Duras. Textes de Maurice Blanchot, Marguerite Duras, Jacques Lacan (Albatros, 1976).
* L’Écriture du désastre, essai (Gallimard, 1980).
* De Kafka à Kafka (Gallimard, « Idées » n°453, 1981 et « Folio essais » n°245, 1994).
* Le Nom de Beron (Merve, Berlin, 1983).
* Après coup, précédé par Le Ressassement éternel, essai (Minuit, 1983).
* La Communauté inavouable, essai (Minuit, 1984).
* Le Dernier à parler (Fata Morgana, 1984).
* Michel Foucault tel que je l’imagine (Fata Morgana, 1986).
* Sade et Restif de la Bretonne (Complexe, « Le Regard littéraire » n°5, 1986).
* Sur Lautréamont. Textes de Maurice Blanchot, Julien Gracq et J. M. G. Le Clézio (Complexe, « Le Regard littéraire » n°16, 1987).
* Joë Bousquet. Textes de Maurice Blanchot et de Joë Bousquet (Fata Morgana, 1987).
* Le paradoxe d’Aytrée, préface à Aytré qui perd l’habitude, de Jean Paulhan (Spectres familiers, 1988).
* Une voix venue d’ailleurs… Sur les poèmes de Louis-René des Forêts (Ulysse-Fin de siècle, 1991 ; 2001).
* L’Instant de ma mort (Fata Morgana, 1994 ; Gallimard, 2002).
* Les Intellectuels en question. Ébauche d’une réflexion (Fourbis, 1996).
* Pour l’amitié (Fourbis, 1996).
* Henri Michaux ou Le refus de l’enfermement (Farrago, 1999).
* Une voix venue d’ailleurs. Anacrouse. La Bête de Lascaux. Le Dernier à parler. Sur les poèmes de Louis-René des Forêts (Gallimard, « Folio essais » n°413, 2002).
* Maurice Blanchot. Récits critiques. Actes du colloque du 26 mars 2003. (Léo Scheer / Lignes-manifestes, 2003).
* Écrits politiques, 1958-1993 (Farrago / Léo Scheer, 2003, rééd. augmentée Gallimard, 2008).
* Correspondance, Maurice Blanchot et Vadim Kozovoï (Poésie n°112-113, Belin, 2005) et Lettres à Vadim Kozovoï (Editions Manucius, 2009).
* Chroniques littéraires du Journal des débats, avril 1941-août 1944 (Gallimard, 2007).
* La Condition critique, article 1945-1988 (Gallimard, 2010).
[Les éditions de Minuit]
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