Maurice Godelier
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Note moyenne : 5.67/10Nombre d'évaluations : 6
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Un très bon livre, facile à lire, qui emmène le lecteur aux côtés de l'auteur dans sa rencontre avec les Baruyas, tribu aux coutumes si différentes de notre mode de vie occidental, analysées et décrites par Maurice Godelier. Les parties sont bien agencées, nous faisant rentrer peu à peu dans la société Baruya, nous donnant au fur et à mesure de la lecture les clés nécessaires pour comprendre les particularités plus obscures de leurs coutumes.
Afficher en entierExtrêmement déçue par cet ouvrage. Pour une publication du CNRS je m'attendais à un travail "scientifique" avec notes de bas de page et sources, et rien! Le format de question-réponse ne m'a pas dérangé mais cela tend à orienter le propos.
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Editeurs
Flammarion : 3 livres
CNRS : 3 livres
Paris : Éditions sociales : 2 livres
Albin Michel : 1 livre
CNRS Editions : 1 livre
Centre national de la recherche scientifique (CNRS) éditions : 1 livre
Biographie
Maurice Godelier, né le 28 février 1934 à Cambrai (Nord), est un anthropologue français.
Entré premier à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est agrégé de philosophie, licencié en psychologie et licencié en lettres modernes. Il entre à l'École pratique des hautes études (VIe section) en qualité de chef de travaux auprès de Fernand Braudel, puis devient maître-assistant de Claude Lévi-Strauss, alors titulaire de la chaire d'anthropologie au Collège de France. En 1975, il est nommé directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et, en 1995, il crée à Marseille le CREDO (Centre de Recherche et Documentation sur l'Océanie), laboratoire de recherche et centre de documentation dédié aux sociétés du Pacifique.
Le terrain sur lequel il réalise ses recherches fondatrices en anthropologie est l'actuelle Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il y étudie au cours de plusieurs voyages un peuple qu'il caractérise comme étant sans classe et sans État, les Baruyas. Dans la parenté, il éclaircit le lien entre la conception envisagée et le système de transmission lignagère.
De Lévi-Strauss, il a retenu l'emploi de la méthode structurale, qu'il a tenté de combiner avec une approche marxiste, non sans un certain succès. Sur cette base en particulier, il est parvenu à une critique particulièrement cohérente des approches « formalistes » et « substantivistes » des économies primitives. La distinction conceptuelle qu'il a proposée entre « fonctions » et « institutions » s'est avérée elle aussi très fructueuse.
En 1981, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche, l'appelle pour contribuer à la réforme de la recherche en sciences humaines et sociales au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Maurice Godelier organise des réunions mobilisant l'ensemble des disciplines (l'histoire, l'anthropologie, la sociologie, la psychologie, la linguistique et l'économie, pour les principales) afin de réaliser un bilan. Cette réflexion aboutit à un volumineux rapport en deux volumes, Les sciences de l’homme et de la société en France : analyses et propositions pour une politique nouvelle. Il y envisage la création au CNRS d’un département « Sciences de l’Homme et de la Société » et de deux nouvelles commissions (linguistique et sciences politiques), propositions acceptées et aussitôt mises en œuvre. En revanche, ses tentatives pour créer une commission pour la psychanalyse n'ont pu déboucher sur des réformes durables. Afin de concrétiser ce rapport, Jean-Pierre Chevènement le nomme en 1982 directeur scientifique du premier département des Sciences de l’Homme et de la Société du au CNRS, poste qu'il occupe jusqu'en 1986. Ensuite, après être retourné animer de multiples recherches à l'EHESS, il est nommé de 1997 à 2000, directeur scientifique du musée du quai Branly.
En 2001, il reçoit la médaille d'or du CNRS pour l'ensemble de son œuvre.
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