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Lire les premières pages de Réparer les vivants, c'est accepter d'être pris dans l'engrenage, accepter de devenir spectateur, heure après heure, du chamboulement de nombreuses vies, du processus incroyablement complexe du don d'organes et de la transplantation cardiaque.
On vit l'histoire au côté de personnages avec lesquels l'empathie ne se fait pas attendre. Dès le début, on est pris dans la toile. On nous les présente tous, leur nom d'abord, puis leur vie, par des anecdotes, ces détails qui semblent insignifiants et, au contraire, ces autres détails qui font tout.
Et puis, on nous présente également le côté plus médicalisé de l'événement. Les formalités, les processus, les opérations. Le mécanisme alambiqué de reconstruction d'un corps par un autre. On en apprend beaucoup, mais - et c'est un aspect du roman que j'ai beaucoup apprécié - l'auteur veille à ne jamais faire un constat froid et médical de la situation. Il y a une facette très humaine dans cette histoire. C'est un drame pour certains, une lueur d'espoir pour d'autres, et tous restent humains et c'est avec profondément d'humanité que le sujet est traité.
Si l'écriture de Maylis de Kerangal me laissait songeuse au début par sa nature très dense (de longues phrases aux nombreuses propositions qui s'étirent inlassablement, pouvant même, parfois, faire la taille d'une page entière), ce style effréné nous entraîne sans relâche dans ces vingt-quatre heures décisives avec une poésie et un sens réflexif qui m'ont beaucoup impressionnés. L'écriture est consistante mais on s'y noie allègrement.
Réparer les vivants est de ces romans qui frappent, tant par leur sujet qui mérite d'être abordé que par la façon dont ceux-ci sont traités. Le réalisme qui se dégage de l'histoire est tel, que j'en ai souvent pleuré, heurté par la sincérité des mots que j'avais sous les yeux, par la violence et la douleur de la perte, la difficulté d'accepter un processus comme le don d'organes (que ce soit pour les proches du donneurs ou pour le receveur d'ailleurs).
Le livre m'a touché, m'a fait réfléchir et va me rester à l'esprit un moment.
http://desmotsenvrac.blogspot.fr/2015/09/reparer-les-vivants-de-maylis-de.html
Réparer les vivants
Réparer les vivants
J’ai également beaucoup apprécié le style d'écriture de l'auteur, plutôt original, et que j'ai personnellement trouvé très fluide à la lecture.
Cependant, un aspect que j’ai moins apprécié est cette fin énigmatique, ouverte, où tout peut arriver sans que nous n’en n’ayons pour autant la révélation. J’ai certes apprécié le dénouement très réaliste qui montre qu’au-delà des côtés sympathiques accordés aux personnages se cachent également des côtés moins valorisants
Corniche Kennedy
Le silence s'impose en refermant ce petit roman d'une poésie douce et belle alors que le drame qui s'y joue est terrible.
La nuit...
Comme ce temps mystérieux qui voit les sensations se décupler, les émotions se révéler, les peurs prendre leurs aises tandis que la chape de calme berce les bienheureux.
Lampedusa...
Comme cette terre du bout du monde, pourtant si proche.
Comme ce sentiment d'impuissance face à cette catastrophe humanitaire.
Comme ce phare qui s'éteint parce que nos yeux préfèrent se fermer devant l'indicible.
Maylis de Kerangal...
Comme cette plume sublime qui trace un lien merveilleux entre le Terrifiant et le Beau.
Comme cette amoureuse du cinéma qui, à travers des images, tricote des brins d'humanité chaleureuse.
De ce roman ressort une espérance intense, rayon de lumière qui nous permet d'aller au bout du roman, au bout du voyage, à bord de ces barques précaires.
Bousculés, chahutés, apaisés ou révoltés, la magie de Maylis de Kerangal nous entraine vers d'infinies introspections, vers une soif d'humanité plus généreuse.
A ce stade de la nuit...
Comme un bijou.
À ce stade de la nuit
Ce livre est une histoire d'hôpital et de transplantation cardiaque.
Ce livre est une histoire d'amour et de tristesse.
Ce livre est une histoire de mort et de vie.
Ce livre est une histoire de donneur et de receveurs d'organes.
Ce livre est une histoire de médecins et d'hôpitaux.
Non, plus simplement, c'est une histoire de vie.
24h de la vie d'un cœur.
Une histoire qui commence à cinq heures cinquante et se termine à cinq heures quarante-neuf.
Ici, nous découvrons en détail tout ce qu'il va se passer autour du cœur de Simon, un jeune surfeur qui part chercher la vague tôt un matin. Lorsque j'ai découvert les premières pages de ce livres, j'entendais autour de moi le bruit du vent et de la mer méditerranée. Je pense que c'était précisément le cadre idéal pour percevoir la passion que nous transmet Simon. Ensuite, tout s'enchaine.
C'est un livre très émouvant mais qui ne s'attarde pas sur le malheur. Nous sommes ici dans les faits et non dans le pathos. C'est très réel. Si nous découvrons les émotions de la famille, nous découvrons également celle des médecins. Rien n'est laissé au hasard. C'est très bien écrit, les réflexions et les personnages sont très travaillés. Seul bémol, les descriptions de Maylis De Kerangal sont parfois très longues et en même temps... elles restent intéressantes. Du coup, nous n'avons pas pour autant envie de les sauter. Je reste donc mitigée.
En conclusion, c'est réellement un Beau livre. De ceux qui font réfléchir. De ceux qu'on devrait peut-être tous avoir lu, que ce soit pour l'histoire, pour la plume, pour le plaisir ou simplement pour sa culture générale.
Réparer les vivants
L'histoire non plus d'ailleurs. On a un aperçu de la vie de tous les acteurs sans que cela ne m'ait intéressé le moins du monde, l'auteur entre dans des détails qui me laissaient de marbre et me faisaient bailler d'ennui.
J'ai sauté quelques pages sur l'opération à la fin, de peur de tourner de l'oeil dans le RER.
Pour ma part, je ne comprends pas comment ma tante a pu le classer comme le meilleur livre de 2014 quand j'ai lutté pour le finir en ne pensant qu'à l'instant où enfin, je serai capable d'en saisir un autre qui saura capter mon attention.
Réparer les vivants
Je ne saurais pas vraiment dire si j'ai aimé ou non, je sais seulement que je me suis forcée pour pouvoir le finir. L'histoire, le cadre, les personnages attachants : il y avait tout pour plaire.
Mais l'écriture de l'auteure, que j'avais tant aimé dans "Réparer les vivants", se transforme ici en une écriture longue et laborieuse. Des phrases longues d'une page et demie, des accumulations, des répétitions. un rythme compliqué à suivre et qui pêche sur l'histoire. Malgré la forme, le contenu nous immerge dans le monde de l'art et du trompe l'oeil, et cette immersion nous fait vivre des moments forts.
Un monde à portée de main
Les phrases trop longues m'ont gênées, mais je suppose que c'est pour donner un effet de vitesse, 24H de la première page à la page 299. Oui, j'ai aimé ce livre où l'on vit vraiment avec chacun des personnages, famille comme le corps médical. Ce n'est pas larmoyant, c'est parfois un peu médical mais fort intéressant.
Réparer les vivants
J'ai apprécié de suivre tout le "processus" du début à la fin, de l'accident de Simon à l'opération de la receveuse... On fait connaissance avec chaque intervenant au fil du roman, leurs pensées, leurs rêves, leurs désirs, leurs sentiments.
Les passages concernant les parents de Simon sont tout simplement bouleversants. On assiste pas à pas au choc de la mort de leur enfant, à leur peine insondable, à leurs réactions face à l'inacceptable, à leur oui au don, à leur deuil. C'est véritablement poignant.
Par ailleurs le roman est remarquablement documenté.
Un seul bémol : l'écriture, parfois lourde avec des phrases très (trop) longues...
Réparer les vivants
Une écriture magnifique, un récit haletant et une course contre la mort : 24 heures pour agir, pour sauver, pour dire l'insoutenable: la mort clinique d'un enfant L'inévitable et terrible désespoir des parents, la force d'âme pour accepter l'inacceptable et trouver la force de dire oui à la vie, à l'espoir.
Je l'ai lu d'une traite, presque dans l'urgence, la gorge serrée ......
Je vous recommande ce récit court ( 288 pages ) poignant, intense qui m'a accompagné bien longtemps après l'avoir fini.
Réparer les vivants
J’ai trouvé qu’il y avait néanmoins des longueurs quelque fois.
Malgré tous c’est un livre important qui nous en apprend plus sur la transplantation cardiaque.
Réparer les vivants
Réparer les vivants
Réparer les vivants
Ce livre m’a fortement touchée et fait prendre conscience de la fragilité de la vie ; il est aussi plein d’amour et donne envie de chérir ceux qui nous entourent.
Réparer les vivants
L’autrice opère le tour de force de nous immerger totalement dans chaque minute de cette course contre la montre. On pleure avec les parents, on est concentré avec les médecins et les infirmiers et infirmières, on est plein d’espoir avec la receveuse. En plus de vivre ces vingt-quatre heures auprès d’eux, on apprend une facette de leur vie, leurs passions, leurs amours, leur histoire. Et pour cette raison, ce roman, qui est un vibrant hommage au système et aux acteurs et actrices du don d’organes en France, est aussi profondément humain.
La force de ce roman, celle qui nous fait ressentir aussi bien ces choses, est aussi ce qui peut rebuter : le style. Le roman est fait de phrases à rallonge, de phrases d’une page ou plus. Pour cette relecture, ça ne m’a pas dérangée. Il faut se laisser porter par le flots des mots, sans forcément chercher à tout saisir, juste se laisser emporter par la vague qui charrie tant d’émotions et de sensations en même temps. Mais ce n’est pas toujours facile à faire ; ça demande d’avoir un environnement calme et un cerveau plutôt concentré.
Je vous recommande donc mille fois cette immersion émouvante dans le milieu médical au travers d’une problématique éthique originale, mais je vous conseille de prévoir des plages de lecture au calme, pour en profiter au mieux !
Réparer les vivants