Meg Wolitzer

"Les Intéressants" est un livre qui parle d'art et de talent, mais aussi d'échec et de réussite, d'amour et de recherche de soi.

J'ai tout d'abord beaucoup apprécié la franchise de cette histoire et de l'écriture de l'auteure, notamment par rapport à la complexité des sentiments des personnages et à leurs relations aux autres.

Pour conclure, je trouve que c'est un bon livre, certes un peu long et nostalgique, voire parfois déprimant, mais on a toujours envie d'en savoir plus sur la vie des Intéressants...

Je n'ai pas du tout accroché avec ce livre, d'ailleurs j'ai laissé tomber ce qui est rare chez moi

Pas une grande originalité dans les thèmes traités, mais un récit bien mené avec des personnages attachants et surtout une construction bien ficelée. Les retours en arrière dans la chronologie des événements sont toujours pertinents et bien maitrisés sans être perturbants pour le lecteur.

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2016/10/03/les-interessants-meg-wolitzer/

Dans Les Intéressants de Meg Wolitzer, nous suivons pendant une quarantaine d’années un groupe d’amis qui se sont rencontrés dans un camp d’été pour jeunes talents.

J’avais offert ce roman à ma maman après avoir lu un article dans un magazine, mais j’ai mis pas mal de temps à me plonger dans cette véritable fresque, un pavé de 580 pages, difficile à transporter facilement dans sa version brochée.

Je me doutais bien que j’allais mettre un peu de temps à lire ce roman, mais je te rassure, Centrino12345, j’ai gardé en tête ta question : Les Intéressants sont-ils intéressants ?

Alors au début, je n’ai pas trop accroché – ma maman non plus – car les histoires de ces adolescents ne me semblaient pas vraiment passionnantes, ou intéressantes. Mais finalement, on les voit grandir, faire des choix, pas forcément les bons d’ailleurs, mais comment auraient-ils pu le savoir ? On suit ces Intéressants à travers les yeux de Jules, qui a du mal à avancer, à se sortir de ses souvenirs.

Pour moi, l’un des personnages les plus attachants est le mari de Jules, le personnages extérieur au clan, celui qui a du recul. Et c’est bien lui qui apportera une réponse à ta question Centrino !

En ce qui me concerne, j’ai bien aimé ce roman, bien écrit, et certains personnages. D’autres moins, mais on ne peut pas aimer tout le monde… Une jolie rencontre avec des personnages assez intéressants pour avoir marqué la vie de Jules au point qu’elle a eu du mal à devenir adulte, mais qui avaient peut-être très légèrement exagéré en s’autoproclamant ainsi.

A savoir : ce roman sorti récemment aux éditions Le livre de poche fait partie de la sélection du prix des lecteurs 2016.

j'ai trouvé les intéressants, pas très intéressant. le résumé en cinq lignes du livre résume assez bien les 500 pages du livre... pas de grand bouleversement et la jalousie de Jule un peu pénible à la longue.

Un livre qui au départ semble assez convenu, mais par l'association de nombreuses scènes émouvantes, s'enchaînant avec beaucoup de justesse et de pudeur, auquel on ajoute une narration aux figures de style très imagées,et une écriture engagée et renversante, ainsi vous obtiendrez tous les critères pour en faire une faire "une grande histoire".

Au-delà de la qualité formelle maîtrisée, ce roman teinté de nostalgie, nous pousse à nous interroger sur notre propre histoire, notre propre vécu.

Tout comme les personnages du livre qui ambitionnent des rêves d'avenir professionnels artistiques, où très peu d'élus sont sélectionnés, on suit le cheminement de leurs vies, sur plusieurs decénnies, empruntant des chemins détournés, de ceux qu'ils avaient nourri, au départ.

L'engouement et la fougue adolescente cède peu à peu la place à une urgence adulte et un pragmatisme matériel, allant jusqu'au renoncement final, qui est inéluctable, d'un idéal fantasmé.

S'ensuit alors un long processus d'adaptation et d'acceptation, non sans une certaine amertume ou aigreur, envers ceux qui ont pu transformer leurs aspirations en réalité, nous détournant des vraies valeurs pour se focaliser, sur les choses futiles, tels que les apparâts et la possession.

L'auteur aborde de nombreux thèmes qui nous font écho, comme la perte d'une certaine innocence, le renoncement à certains principes mais je ne retiendrai que celui de l'amitié, qui occupe une place essentielle dans ce roman.

Meg wolitzer nous livre une composition humaine, profondément sincère et honnête, où les personnages sont depeints avec leurs failles et leurs faiblesses, sans concession, et ce qui en fait pour moi, un coup de coeur.

J'ai mis un très long moment à lire ce livre... Et j'ai hésité entre : "je n'ai pas aimé", ou seulement "j'ai lu aussi", et finalement je le classe dans "j'ai lu aussi".

L'histoire semblait sympathique, on m'a dit du bien de ce livre, mais j'ai vraiment lutté pour le terminer.

Il n'est pas complètement inintéressant (petit clin d’œil au titre), mais il est loin d'être palpitant. Hormis le début, dans le camp de vacances, qui semble prometteur, il ne se passe pas grand chose, pour ne pas dire rien...

De plus "l'héroïne" passe sa vie à jalouser ses amis. La pauvre... Elle a quand même bien de la chance que son mari soit resté à ses côtés!

Bon, vous l'aurez compris: pour ma part, je ne conserverai pas le livre, parce que je ne le relirai pas.

Après, il est bien écrit, et il plaira à d'autres que moi, certainement. Je vous laisse vous faire votre idée...

Ce livre porte mal son nom, je n'ai même pas réussi à le finir. C'est dommage, car j'aime beaucoup les lectures où on suit la vie de plusieurs personnages sur une vie, mais ici tout est décousu ce qui fait qu'on s'y perd. J'ai l'impression que le personnage se prend pour une personne qu'elle n'est pas, à se rendre jalouse de tous ses "amis" Spoiler(cliquez pour révéler) mais à refuser une relation avec l'un d'eux qu'elle juge trop moche. Elle en devient in-attachante.

Je vous déconseille malheureusement de commencer ce livre

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2018/03/31/la-position-meg-wolitzer/

La position de Meg Wolitzer était dans la Book Box #12 Fratries du mois de mai. Très honnêtement, si je n’avais pas reçu ce livre sélectionné par My Book Box, jamais je ne l’aurais lu. Pourquoi ? Parce que j’ai déjà lu un roman de cette auteure new-yorkaise, Les Intéressants, et que si j’avais trouvé ce dernier plutôt sympa, il ne m’avait pas donné l’envie d’approfondir ma connaissance de l’œuvre de Meg Wolitzer.

En fait Meg Wolitzer est pour moi un peu comme Jeffrey Eugenides. Ces deux auteurs sont capables d’apporter la petite fulgurance qui rendra leurs romans lumineux, mais jusqu’au moment où la magie se produit, je dois avouer que je m’ennuie ferme.

Dans La position, les enfants Millow découvrent que leurs parents sont les auteurs d’une sorte de Kâma-Sûtra. Véritable succès dans les années soixante-dix, ce livre dans lequel les enfants reconnaissent les corps de leurs parents dessinés en train de pratiquer les positions dont ils parlent, va profondément marquer leurs jeunes esprits.

On les retrouvent trente ans plus tard, avec leurs blessures, leurs traumatismes, leurs relations conflictuelles entre eux et avec leurs parents.

J’ai trouvé ce roman plutôt ennuyeux – oui, on peut même dire un peu chiant – et j’ai eu du mal à trouver la famille Millow sympa. Exactement comme pour Les Intéressants, les jolis moments sont venus des personnages secondaires, sans doute ceux que l’on entend moins parler d’eux et se plaindre.

Une petite déception pour moi, mais pas une surprise finalement. Je pense que Meg Wolitzer n’est pas mon auteure. Mais si vous avez lu et aimé Les Intéressants ou alors Le roman du mariage de Jeffrey Eugenides, ce roman vous plaira sans doute.

Une époque formidablement retranscrite mais des problématiques qui me touchent peu et des personnages énervants qui rendent ce livre (qui est déjà un pavé) trop long, je ne finirai pas.