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Megumu Okada

Auteur

128 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

Biographie

Megumu Okada est né le 15 mars 1971, il aime les nashis (poires japonaises), voyager (tout particulièrement a Okinawa dont il apprécie la faune et la flore), les chevaux, les cochons, les oiseaux, les ramens, les fruits d'okinawa et la plongée sous marine. Il a créer sont propre studio avec Ranmaru Tenma le studio Response, les bureaux se situent chez lui, il y vivent et travaillent.

Le style de megumu Okada tant Graphiquement que scénaristiquement est assez spécial.

Graphiquement : il utilise un code stylisé shojo pour faire du shonen, en gros on a le droit a des personnages aux grands yeux, aux formes longilignes... caractéristiques principale du shojo pour des manga au scénario shonen.

Scénaristiquement : Okada est très pointilleux dans son travaille et donne beaucoup d'explications, surtout pour Niraikanai ou il a fait un travail remarquable.

[source : nautiljion]

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Note moyenne : 7.08/10
Nombre d'évaluations : 173

0 Citations 41 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Megumu Okada

Sortie France/Français : 2021-02-17

Les derniers commentaires sur ses livres

Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 1

Je me souviens, quand gamine j'ai vu Shura pour la 1ère fois dans le Club Dorothée, j'avais tiqué : que vient faire Excalibur là-dedans ? C'est vrai, quoi ! Rien à voir avec les Celtes et le roi Arthur. En plus, des années après, j'ai appris que Shura est espagnol... On est bien loin des Cornouailles.

Or, là, on renoue avec Arthur et les chevaliers de la Table ronde. Bon, pourquoi pas après tout, c'est un mythe comme les autres. On nous donne donc un Lancelot, amant de la reine Guenièvre, dont l'épée se nomme bien Arondie/Aronright. Sauf que ce Lancelot à l'air du genre crétin à vouloir à tout prix reconnaître Arthur dans Shura... A moins que ce-dernier ne soit de Galice, et encore, je ne comprends pas trop... Ou alors, on nous réserve de sacrées révélations ! On verra bien.

Ensuite, parlons dessin. Ce manga est tout en couleur, ce qui rend plus digeste le graphisme hyper chargé de Okada. Mais la migraine n'est jamais loin et c'est dommage, car quand on regarde les détails sur les armures, on se rend compte du boulot monstre que ça représente ; mais on ne prend justement pas le temps d'observer tant c'est parfois illisible. Les personnages ? Je dirais que les lunettes vont super bien à Shura ; en revanche, les cheveux bruns et la capuche à oreilles d'Aiolia, sa petite taille aussi... ça va trop loin !

Car, et ça fera transition, je dirais qu'on a un gros problème de chronologie : soit on est post 1979, juste après Episode G, soit on est au XXIè siècle. Si c'est 79, alors que viennent faire smartphones et autres tablettes connectés ? Si on est bien au XXIè siècle, alors que viennent faire ici Shura et Aiolia, décédés l'un en 86-87 et l'autre en 90 ? ou alors je sais pas...

Et dernière chose qui m'horripile : l'animal d'Athéna est une chouette chevêche, certainement pas un hibou et ça, n'importe qui s'intéressant à la mythologie grecque le dira ! Messieurs-dames les traducteurs, à bon entendeur.

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 2

Oui, on sait au moins à quelle époque se situe cette histoire !!! Ou plutôt, qui est dans son époque et qui ne l'est pas et ça, grâce à un personnage attachant, qui a grandi, est devenu adulte et travaille, comme tout le monde, pour gagner sa vie. Shun, car c'est lui, explique à Shura comment il le connaît et pourquoi ce n'est pas réciproque. Et aussi pourquoi le Capricorne lui apparaît plus jeune que quand il l'a connu... vous me suivez ? On est donc bien au XXIè siècle, pas de doute et il y a dû y avoir un incident dans le continuum espace-temps. Alors, l'auteur va-t-il nous rejouer "Retour vers le futur" ? Je ne pense pas, mais en tout cas, c'est une bonne idée car cela permet de "ressusciter" des Golds pas encore morts et de les faire rencontrer les mômes qui 25-30 ans avant (ou après ????) les ont vaincus lors de la Bataille du Sanctuaire. En tout cas, je suis curieuse de découvrir qui est à l'origine de cette faille et quelles sont ses motivations. Au Sanctuaire, seuls nos jumeaux préférés, Saga et Kanon sont capables d'ouvrir de telles brèches. Alors qui ?

C'est déjà ça que le scénario réponde aux questions qu'on se pose. Après, est-ce suffisant pour maintenir l'intérêt du lecteur ?

Oui, en ce qui me concerne du moins. Car j'ai eu le plaisir de retrouver Shun et Hyôga, lui aussi bien établi dans la "vraie vie", puisqu'il tient un bar (et je ne vois pas pourquoi certains poussent les hauts cris ! c'est un bar tout court, pas un bar à hôtesses !). C'est d'ailleurs sympa de voir quels hommes sont devenus ces deux-là, qui ont notre âge après tout (du moins si vous êtes de la 1ère moitié des 70s).

Donc, après sa garde à l'hosto, Shun va voir Hyôga - occasion d'admirer Shun en costard-cravate. Les deux amis discutent, font le point sur les derniers événements et se demandent ce qui a bien pu clocher dans les dimensions et vont chercher à se renseigner.

En revanche, le truc qui m'a pas mal agacée, c'est de voir Shun se désoler de l'absence de son frère... Je veux bien que c'est Ikki qui l'a élevé, mais y'a des limites ! A quoi sert de nous montrer un personnage adulte, médecin, successeur de Shaka, qui dégage au combat une sacrée assurance et une puissance phénoménale, si c'est pour le voir régresser ensuite ! ça a duré deux-trois répliques, mais ça suffit pour me gâcher le plaisir.

Au niveau du dessin, faudrait aussi qu'Okada apprenne à faire sourire ses personnages. Là, ils ont tous l'air d'être soit dans la lune, soit tristes à mourir, soit en train de faire la g... !

Et puis il y a cette fille, qui est là pour être là, comme un prétexte à l'apparition de Shun... et ça ne me plaît pas non plus ! Les filles ne sont plus là pour faire joli et j'espère qu'elle aura un rôle plus consistant que celui de potiche dans les tomes à venir.

Je passe le cas Roland. OK, on sort du mythe arthurien, avec ce personnage moitié historique, moitié légendaire et je n'ai pas lu "Roland furieux". Mais on est quand même bien loin, trop loin du héros de Roncevaux, parangon de toutes les vertus, c'est clair !

Donc, voilà. Encore 3 étoiles...

Dernier détail : tout comme pour le 1er tome, sur la 1ère et 4è de couverture, c'est-à-dire sous la jaquette, l'auteur a ajouté une espèce de saynète, pleine d'humour et de dérision. Oui, Shun a les pieds sur terre ! Mais j'en dis pas plus, car celle de ce tome est désopilante !!

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 3

Oui, mieux pour ma part, d'autant que j'avoue avoir eu très très peur au début, en découvrant l'apparition, tenez-vous, d'... Alice ! Oui ! celle du Pays des Merveilles ! Alice qui prétendait enlever Yoshino Hino (tiens, elle a un vrai rôle ?). Alice, qui se montre maléfique. Alice qui revêt une armure, dont la forme totémique rappelle une baguette magique. Nan mais, on croit rêver !!!! Puis, question graphisme, c'est franchement moche : Alice est certes blonde, mais sa vêture et son armure, avec des "petits coeurs"... beurk !!!

Alors, par quel prodigieux exploit Okada a-t-il réussi le tour de force de maintenir mon attention et ma curiosité (car oui, j'achèterai le 4) ?

Parce qu'un nouveau personnage (bon, pas nouveau, on deviné qui dès le vol.2 !) entre en scène. Si je vous dis qu'il a de super cheveux longs et lisses (on a toutes rêvé d'avoir les mêmes), qu'il aime être torse nu au combat et qu'il arbore un somptueux tatouage sur tout le dos (c'est pour ça qu'il se met torse nu !) ? Oui, Shiryu. Le chevalier de la Balance devait avoir une entrevue avec Shura. Mais il est interrompu par un Sans-Visage et un gars, Sigurd, venant du Grand-Nord et se réclamant à la fois d'Odin et de Sigmund, ses grand-père et père. Et à ce titre, il a hérité de leurs armes, une lance et une épée.

C'est vrai que ces allusions, très rapides, aux mythes (et contes, maintenant) occidentaux dans leur variété peuvent paraître confuses si on ne les maîtrise pas. Je récapitule : Lancelot et la Table ronde, Roland de Roncevau, Alice, la mythologie nordique... ça commence à faire beaucoup. Mais l'auteur explicite suffisamment pour ne pas gêner le lecteur. Il n'utilise que ce dont il a besoin pour son récit, et c'est très bien ainsi. Alors, oui, la présentation de Sigurd prend en tout 6 pages, c'est un peu long, le gars roule les mécaniques, c'est clair. Mais au moins, les choses sont posées. Et ce sont des personnages centraux, car tous s'esquivent et ont la vie sauve pour le moment, ce qui laisse présager un combat final contre eux.

Revenons à Shiryu. Outre que son entrée est soignée, il fait une démonstration époustouflante : comme Shun recourt à ses anciennes chaînes sous forme virtuelle, Shiryu invoque son bouclier du Dragon sous la même forme, pour parer les lames de son adversaire ; il revêt l'armure de la Balance et même s'il se fait malmener, il tient bon, car il est comme ça, Shiryu. Et on l'aime d'autant que son adversaire agace par son arrogance ; je vous laisse juges : "et en plus, il (Shiryu) a l'air déterminé. Brrrrrrrr, comme je tremble !" ; "tous ceux qui se dressent contre moi sont des imbéciles" (toi-même...).

Pendant ce temps, Aiolia et Shura passeraient presque pour des figurants, surtout Aiolia qu'on voit au début seulement. Mais on devine que ce Sigurd est important et si on met un chevalier en valeur, c'est au détriment des autres, pas le choix. On comprend que l'histoire de filiation entre Shura et Shiryu est capitale pour l'histoire. Sans doute ce tome sert-il à poser cette problématique.

Le volume s'achève, alors que Shiryu est mal parti ; mais d'autres personnages, très proches de lui, lui envoient encouragements et "ondes positives" : Shun et Hyôga, bien sûr. Et si vous comptez bien, il en manque encore deux et ils sont là eux aussi. L'un, tout en noir, se cache derrière des lunettes sombres, mais on a reconnu la cicatrice qu'il porte entre les sourcils ; l'autre, on le voit de dos et même avec un blouson teddy, on l'a aussi reconnu.

Nous voilà donc au moment où, comme dans leurs jeunes années, ces cinq-là sont soudés et tous encouragent celui qui se bat. Les valeurs auxquelles nous sommes si attachés grâce à Saint Seiya sont bel et bien célébrées.

Enfin, on vibre, enfin du lyrisme ! et vivement la suite !

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 4

Un 4è tome décevant, oui, qui fait pchiiiit après ce que laissait espérer le 3è. Où sont donc Ikki et Seiya ? Les avoir aperçus en fin de volume précédant laissait espérer qu'on les verrait. Mais non. En outre, Shiryu est quelque peu ennuyeux avec son sérieux et son perfectionnisme. Comment, après les exploits qu'il a déjà accomplis, il pense qu'il doit encore prouver quelque chose à Shura ? Tout ça parce qu'il l'a devant lui en chair et en os ? Voilà qui est assez immature. Shura ne le connaît pas et il s'acharne à vouloir lui prouver sa valeur. Ce n'est pas très glorieux pour le Capricorne, qui est bien plus clairvoyant que ne le suppose son héritier.

Passons à Hyôga. On en apprend un peu plus sur sa vie, puisqu'on fait connaissance avec sa déroutante "patronne", un personnage haut en couleurs (et pas que par son maquillage !), aux vies multiples, qui lui sert d'indic'. Mais passé la surprise, le Verseau retrouve Shura et tous deux échangent de longues pages durant pour... dire qu'ils ne savent rien, ça tâtonne dur et cela devient pénible. Bon, on apprend tout de même que le Capricorne est arrivé suite à l'oeuvre de Chronos. Mais personne ne sait rien et ceux qui, comme Aiolia, ont des infos, n'ont pas le droit de les donner. Bref, on tourne en rond ou plutôt, on piétine !

J'espère que ça finira promptement cette situation, qu'Okada va donner un coup d'accélérateur par la suite car là, on commence à s'ennuyer ferme et c'est dommage avec Saint Seiya !

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 5

Okada est décidément trop irrégulier dans la qualité de son travail. Après un tome 4 très décevant, celui-ci est mieux, mais on reste loin du compte.

D'abord, ce qui améliore l'ensemble, c'est qu'on n'est que dans l'action : deux combats, celui de Hyôga et celui de Shura, ce qui simplifie les choses côté scénario car il suffit de savoir où on va et quelles en seront les phases. Et encore, comme je vais l'expliquer, Okada peine à convaincre. Si le combat de Hyôga est clair, net, limpide, celui de Shura non. Il est très confus et les explications données paraissent trop alambiquées. Que Shura et Aiolia n'aient rien à faire là, c'est évident. Quel le monde travaille à se débarrasser d'eux, ... mouais. Mais c'est cohérent. Que le Temps et la Mémoire s'unissent pour expulser le Capricorne de cette ère qui lui est étrangère... et que c'est pour ça qu'on le voit revêtu de son surplis... pfffffffff ! Faut réfléchir pour suivre et je sens poindre la migraine ! Et heureusement pour l'Espagnol qu'il y a Saori, laquelle vole à son secours ! Conclusion de cette situation : Shura reste ce tout jeune homme, tel qu'il est arrivé à notre époque ; mais avec les connaissances et les souvenirs de celui qu'il était à sa vraie mort ! Vous me suivez ?

Puis, à un moment, on retrouve... tadam ! Yoshino Hino, en pleine conversation téléphonique avec sa maman. Il y est question d'un déménagement. Où, pourquoi, dans quel but ?... décidément, jusqu'à présent cette nana n'a rien prouvé quant à son rôle dans l'histoire. Sa conversation est interrompue par l'arrivée inopinée d'une autre fille, qui a l'air au courant de bien des choses. D'où sort-elle ? Que vient-elle faire auprès de Yoshino ? Après, on la retrouve (?) vers Lancelot et là on comprend qu'elle est du côté obscur. Elle se nomme Tomoé et c'est elle qui a réparé Arondie. Mais tout cela reste très mystérieux sinon opaque. Le mystère, c'est bien. Mais il faut donner quelque chose au lecteur, pour qu'il n'aie pas l'impression d'être largué.

Néanmoins, une fois n'est pas coutume, Okada nous réserve quelques (bonnes) surprises : d'abord, on a le grand plaisir de retrouver Kiki, chevalier du Bélier en titre. Kiki en beaucoup moins facétieux, mais qui renouvelle sa foi envers Hyôga et les autres (dont on ignore où ils sont et ce qu'ils font, soit dit en passant.) Et puis, et pas la moindre, tout à la fin on découvre en Lancelot un chevalier du... Cancer ! Selon Tomoé, il serait ainsi véritablement lui-même. Qu-quoi ? comment ?

Voici en tout cas qui tombe bien, car ça relance furieusement sinon l'intérêt, du moins la curiosité.

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 6

Long et confus, voici le bilan que je peux établir des 6 premiers volumes de cette saga. Je crois que le graphisme y est pour beaucoup car comme il est chargé et pas vraiment beau, je ne reste pas à m'user la rétine dessus, me contentant des écrits. Si, il m'arrive, parfois, de m'arrêter, lorsque j'ai un doute ou lorsqu'un passage me plaît. Mais il n'empêche : je ne m'attarde pas, donc je ne retiens pas les traits des personnages et lorsqu'ils interviennent, comme ça a été le cas avec Yoshino, je ne les reconnais pas du premier coup. Voilà pour la confusion.

Pour la longueur, oui, c'est long. Qu'avons-nous appris en 6 volumes ? pas grand chose je trouve et nombreuses sont les planches où les personnages causent sans que l'intrigue ne progresse. Alors, ce n'est pas l'ennui à chaque fois : le coup de Shura qui fait appeler Shiryu pour qu'il l'initie aux bains des sources chaudes ou leur querelle sur l'âge auquel on peut boire du saké, tout cela m'a plutôt amusée. Cela met en lumière l'écart entre nos civilisations et de ces décalages on peut sourire. Mais, au-delà, qu'est-ce que cela a apporté à la progression du récit ? Rien, malheureusement.

Cependant, tout n'est pas à jeter dans ce volume. D'abord, même s'il m'a toujours agacée (et ça fait 30 ans que ça dure) par son comportement, c'est agréable de revoir Seiya, autrement que léthargique dans un fauteuil roulant. Okada respecte bien la fin de la série Hadès, pas de problème ; mais lorsque Shiryu évoque les tentatives faites pour guérir leur camarade, on aperçoit quoi au poignet de Pégase ? Un bracelet de fleurs, comme dans TLC ! un petit clin d'oeil sympa et bienvenu. La licence Saint Seiya est devenue une grande famille, dans laquelle les auteurs se rendent mutuellement hommage, c'est génial !

En outre, avec l'arrivée de Seiya, c'est tout le lyrisme, tout le ton de la saga qu'on retrouve : croire en soi et avoir foi en ses amis, aller au bout malgré les obstacles... oui, là on est dans Saint Seiya et l'auteur renoue avec l'esprit du manga.

Et puis, on découvre d'autres facettes de la vie "normale" que mènent nos chevaliers dans le XXIè siècle : on savait Hyôga gérant d'un bar, le voici maintenant avec une fille adoptive (je ne dis pas qui), qui le mène visiblement par le bout du nez puisque Shun se fiche gentiment de son camarade en lui faisant observer qu'il est incapable de sévir quand il le faut ! Autre chose : lors de sa dispute avec Shura au sujet de l'âge légal auquel on peut boire de l'alcool, Shiryu a déclaré bosser dans l'import-export.

Pour conclure, tout ça ponctue le volume d'éléments certes sympas, mais c'est insuffisant pour faire de cette série un incontournable. Je la continue parce que je les aime bien, tous, parce qu'ils peuplent mon imaginaire depuis le Club Dorothée, mais c'est tout.

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 7

Cette histoire devenant de plus en plus confuse, j'ai préféré, avant de laisser le présent avis, relire les sept tomes déjà parus. Au moins, ça aura eu le mérite de clarifier les choses.

Mais pour quelle autre raison ai-je eu besoin de tout relire ? Parce qu'apparaît dans ce 7è tome celui qui semble le chef véritable à combattre. Il apparaît sous les traits d'un personnage auquel j'étais à mille lieues de m'attendre, tant il paraissait intouchable. C'est vrai, quoi ! depuis la création de Saint Seiya, ce chevalier est entouré d'une aura qui en fait une figure inattaquable. Il s'agit en effet d'Aiolos.

Aiolos ! gonflé, non ? Car oui, le chevalier du Sagittaire est passé du "côté obscur", tout en pensant réellement, sérieusement, servir Athéna. Alors, il revient mais sous l'identité de celui qu'il aurait dû être si en 1973 Saga ne s'en était pas mêlé. Il revient comme le pope d'un contre-Sanctuaire, qui a sa propre Athéna. Donc, il a les pouvoirs qu'il aurait développés avec la maturité s'il avait vécu. Et ils sont gigantesques.

Il semble donc que se dessine un affrontement entre ces deux sanctuaires, car tandis que ressuscite Deathmask (ce qui fait trois, plus les chevaliers du XXIè siècle), Aiolos constitue sa propre garde. Déjà il dispose d'un chevalier du Cancer en la personne de Lancelot. De quelle armure va hériter Sigurd, que vient de vaincre Seiya ? à suivre.

Certes, si les défauts restent les mêmes (et je ne vais pas les redire). Mais je suis curieuse de voir de quoi tout cela va accoucher et encore une fois, il fallait être sacrément culotté pour ramener Aiolos et en faire un méchant. Et je salue cette audace d'Okada.

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 8

A force de persévérance et avec un cachet contre le mal de tête, on trouve quelque intérêt à ce 8è tome. Pourquoi ?

1 - on apprend deux-trois choses importantes a priori :

- Yoshino, cette fille qui est protégée depuis le début, détient un pouvoir qui fait qu'elle est recherchée par les gladiateurs : un pouvoir que possède aussi cette anti-Athéna ;

- Kokto, cette chouette qui accompagne Shura et qui transmet les oracles d'Athéna, connaît aussi très bien Death Mask et le Cancer semble en savoir pas mal sur cet oiseau, notamment son véritable nom, puisqu'il lui dit : "C'est bien comme ça que tu te fais appeler maintenant ?".

2 - on côtoie toujours Death Mask, donc. DM et son cigarillo, DM et son côté "j'me la pète" et j'ose pas dire que je suis un type bien.

3 - on découvre une superbe nana blond platine, qui relaie DM auprès de Yoshino et cette femme se révèle être Aphrodite des Poissons ! Là encore Okada exploite le côté androgyne des personnages : après Shun qui se fait appeler "Maman" par Natasha - la fille de Hyôga - voici Aphrodite qui se travestit à l'instigation de son comparse du Cancer pour assurer la protection, tout sauf discrète, de Yoshino. Et Aphrodite en femme est réellement magnifique ! La preuve que quand il le veut, Okada peut faire quelque chose de beau

4 - Aiolia se prépare à affronter Aiolos. Pour cela, il se fait aider par... Milo !

Alors, et ça fera transition et expliquera le pourquoi du cachet : j'aime beaucoup Milo et suis ravie de le revoir en si grande forme, prêt à aider un camarade à progresser. Mais d'où sort-il, concrètement ? Est-il arrivé là comme les autres ? Et quant à Shura, il affronte un adversaire et comme souvent dans les combats, on n'y voit rien. C'est chargé, on cherche en vain à reconnaître des formes humaines dans ce fatras d'images. Ce combat est suivi de prêt par Aiolos et... Shaka ! Quelque part, c'est logique de voir la Vierge du côté obscure, puisqu'au XXIè siècle, il y a un chevalier de la Vierge en la personne de Shun. Et on peut imaginer que peut-être Camus voire Doko soient aussi aux côtés d'Aiolos...

C'est tout de même un rythme lent et heureusement que le tome précédent avait fourni pas mal d'informations ! L'ensemble se dessine donc, doucement, mais sûrement

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 9

Deux fois de suite que je trouve meilleur un volume d'Okada ! Cela tient à deux raisons essentielles :

- on fait connaissance avec le maître du jeune Shura, un vieillard japonais et on assiste à son intronisation comme chevalier d'Or ;

- on découvre qui se cache derrière les plumes de Kokto, la petite chouette chevêche qui accompagne Shura partout. Et là, la surprise est de taille ! et ça fait rudement plaisir et chaud au coeur. Reste le pourquoi, mais je veux bien patienter.

En outre, autre qualité de ce 9è tome, la notion de camaraderie est mise en avant. Les chevaliers d'Or sont comme des frères, ils se soutiennent les uns les autres et c'est au nom de cette camaraderie que Kokto vient secourir Shura en grande difficulté. Un affrontement entre cet homme et Aiolos a lieu et c'est, je trouve, d'une grande classe car ce sont deux adversaires de force égale et les deux plus puissants des chevaliers d'Or de cette génération-ci. J'arrête là, car ce serait révéler implicitement l'identité de Kokto !

Alors suite au prochain volume, j'ai hâte !

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Saint Seiya - Episode G Assassin, Tome 10

Très bon tome, et c'est mérité !

1 - On a des réponses à des questions qu'on se pose depuis le début, notamment la place de Yoshino Hino dans cette histoire. On découvre aussi sa famille et là, on reste... sans voix ! ;

2 - On retrouve des personnages importants du Saint Seiya original. Certes, ils ont vieilli (même si, par galanterie, Okada épargne les dames !), mais on les aime toujours autant et on est ravis de les revoir en si grande forme ;

3 - On découvre qui est le pope de 2014 et là encore, c'est une sacrée surprise. Une surprise qui pose d'autres questions, car comment est-il toujours là, lui, alors qu'il est censé être mort dans la série Hades.

4 - Le combat pour sortir Shura et Saga des Enfers est titanesque ! Ils s'y mettent à cinq pour y parvenir et contrer Aiolos ! et le ton employé participe à l'ensemble : le lyrisme de la série, l'esprit Saint Seiya est là et bien là. Déjà on l'avait retrouvé au tome précédent, mais là Okada enfonce le clou ! L'amitié, l'amour de son frère, le don de soi, de sa vie pour sauver les autres... ce combat est une anthologie à lui tout seul et je l'ai lu avec un rare plaisir ;

5 - L'humour décalé, qui m'a fait rire cette fois-ci. En outre, la saynète sous la jacquette remet les pendules à l'heure en expliquant pourquoi Saga, sous forme humaine, est nu (dommage que le dessin soit si moche !) !

J'espère donc que la suite sera de la même qualité. Voici quelques tomes déjà que je salue le travail d'Okada. Vivement la sortie du 11 !

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