Michaël Moslonka
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Note moyenne : 6.71/10Nombre d'évaluations : 7
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En refermant ce livre, je me dis: whaou, quelle plongée introspective dans la morale, la critique, la haine sociétale. Ces 3 mots étant le fil conducteur de la descente aux enfers que va suivre Camus, le personnage central de l'auteur.
Camus, un trentenaire esseulé aux prises avec ses névroses, part en vacances chez un ami. Mais arrivé sur l'aire de repos au kilomètre 661... tout bascule. D'accidents incompréhensibles en rencontres aussi improbables qu'horrifiques, les scènes hallucinantes se succèdent. Rien ne nous est épargné. Le kilomètre 666 en sera l'apothéose.
L'histoire m'a happée du début à la fin, sans temps mort. Camus élabore des hypothèses de compréhension dans un dialogue à 3 entre lui, sa miss morale et son mister cynisme. Il essaie par tous les moyens d'y trouver une réalité, quelle qu'elle soit, sans y perdre sa faculté de 'raisonnance'.
Un thriller psychologique atypique, de part la personnalité complexe de Camus et non de celle des auteurs de crimes.
Les personnages rencontrés sur l'autoroute sont tous haut en couleur, la vieille dame en mauve, l'ado, les personnes âgés, l'auto-stoppeur, la BMW, les amoureux, etc. Aucun ne vous laissera indifférent.
J'ai aimé les petites notes subtiles de Michaël Moslonka entre le nom de son personnage principal, Camus, et l'auteur classique bien connu: "Camus peste..." ou encore nommer l'auto-stoppeur "l'etranger... non l'Estranger". J'en étais friande. Camus, ne connaissant pas les personnes qu'il croise sur l'A10, leur donne à tous un surnom, source de digressions analytique sur ce que chacun représente aux yeux de la société. Un bonheur caustique à la lecture.
Vous le remarquez, je me suis régalée de cette première rencontre avec Michaël Moslonka qui sera suivie sans faute par d'autres lectures.
http://saginlibrio.over-blog.com/2016/03/666e-kilometre-de-michael-moslonka.html
Afficher en entierSi vous aimez le thriller déjanté, ce livre est fait pour vous ! Des personnages complètement délirants, un simple voyage qui se transforme en folie ! Génial !
Afficher en entierJ'avais déjà lu ce livre, mais il ne m'en rester pas grand chose , et cette deuxième lecture ( en partie) ne m'a pas plus enthousiasmer !
Afficher en entierUn roman touchant avec sa bande de copains, tous plus ou moins équilibrés mais qui gardent un côté attachant. Un roman coup de poing qui vous cueille dès le premier chapitre, la tuerie d’une famille entière, les Bastien et leurs trois fillettes. L’enquête sera menée par la capitaine Amélie Laribi qui a succédé au capitaine David Blake dépressif, alors que le commissariat d’Auchel dans le Pas-de-Calais entre en ébullition. La victime se révèle être un des membres d’une bande de jeunes qui vingt-cinq ans plutôt semait le désordre dans la région. Il n’en faut pas plus pour que les membres survivants se retrouvent et décident de venger leur copain Eric Bastien dit La Teigne. L’auteur nous dresse une galerie de portraits uniques et hauts en couleurs, composée de six garçons et d’une fille. Eric Bastien ou Riton, Lucien jambier dit Lulu, Beau parleur, Blondin, le Polak, Mehdi et la belle Myrtille. Se tisse une histoire qui trouve sa source dans le passé. Comme des ronds dans l’eau, les répliques des actes commis continuent à générer des effets nocifs même des années après. J’ai trouvé l’écriture de Michaël Molonska vivante et parfois déstabilisante, il ne se lasse pas de jouer avec les allers et retours dans le temps au risque de nous perdre. Le langage employé avec un accent ch’ti plus vrai que nature à résonné plus d’une fois à mon oreille. Un langage fleurit qui donne du corps au racisme ambiant avec des dialogues superbement réalistes et d’une fluidité à toute épreuve. En lisant ce livre j’ai senti une énergie qui se dégageait de cette bande de jeunes désœuvrés en quête de plus et surtout une envie de quitter corons et terrils pour aller voir ailleurs si l’herbe ne serait pas plus verte. Un bel hommage rendu aux gens de ch’Nord, à la noirceur et aux farces que la vie nous joue. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/03/05/38785911.html
Afficher en entierLe Capitaine David Blake, un flic atypique qui ne supporte par l’intolérance. Un homme bien qui contient pourtant en lui une grande noirceur. Il combat cette dernière par le cynisme et l’humour noir que l’on retrouve plus particulièrement dans ses pensées. J’ai adoré sa manière d’attribuer des surnoms (plutôt pertinents) aux autres protagonistes.
Avec la lieutenante Amélie Laribi ils forment un très bon duo. Une jeune femme très droite dans son métier. Elle a une belle force de caractère pour mener une équipe. Elle sait aussi se montrer acharnée pour obtenir ce qu’elle veut du très compliqué David Blake.
L’intrigue est très bien faite. Les meurtres s’enchaînent et donnent une belle intensité au récit. Un joli côté palpitant car on ne sait d’où vient le danger. Mais surtout, je n’ai pas découvert « qui » avant les enquêteurs. C’est bien ficelé et très plaisant lire.
Le titre est très bien choisi car il reflète parfaitement le récit. Il peut être pris au pied de la lettre mais également de manière plus imagée.
J’ai déjà hâte de retrouver notre duo d’enquêteurs dans une nouvelle affaire.
Afficher en entierJe remercie LBS EDITIONS pour leur confiance.
Je vais partager avec vous mon avis sur le roman de Michaël Moslonka "En attendant les vers"
La couverture et le titre sont assez interpelants. Ils sont la promesse d un roman noir. Mais va t il tenir ses promesses ? C est par ici que ça se passe ⬇️⬇️⬇️
Eric Bastien est marié et a 3 filles (Myrtille, Elisa et Lisette). Un jour il décide de retourner dans sa ville natale: Auchel pour faire découvrir ses origines à sa petite famille. Il s'arrête sur le parking d'une usine désaffectée et là l'horreur se produit... Le passé ressurgit et ce n'est pas beau à voir.
Même si j'adore la couverture et le titre qui m'avait beaucoup attirés, je dois bien avoué qu'il ne colle pas de trop avec l'histoire (mais durant la lecture certains passages donnent les explications de ceux-ci) car je m'attendais à un roman assez noir voire terrifiant.
Afficher en entierUn plaisir de retrouver David Blacke et Amélie Laribi dans ce nouvel opus. Mais aussi le style de l’auteur qui nous plonge une l’ambiance avec le phrasé très ch’ti des dialogues et le décor des anciens quartiers miniers du Nord Pas de Calais.
Un terrible massacre et une résolution un peu trop simple. Heureusement l’équipe du Capitaine Laribi, qui se voit directement impacté, ne va pas se laisser prendre par la facilité et va aller plus loin. L’IGNP puis un duo d’enquêteurs de Lille vont aussi se retrouver dans l’action.
Une bande de 7 amis qui ont semé la terreur en 1985 va se reconstituée car le père de famille assassiné en faisait parti. Désormais mercenaires, ils vont jouer les justiciers de leur vengeance. Une intrigue que j’ai trouvé très bien menée car je ne m’attendais pas à de telles révélations et encore moins au final. J’ai émis de nombreuses hypothèses mais je ne suis pas parvenue à tomber juste. Ce que j’adore.
David Balcke sera moins présent mais restera un point important de l’intrigue. Et ce, d’une manière à laquelle je ne me serais pas attendue non plus. On le retrouve à la retraite et le coeur brisé mais il n’a pas perdu de son humour.
Une chose m’a quelque peu perturbée dans ma lecture. J’ai trouvé que la temporalité des faits manquait d’indications. Certes on sait lorsqu’on est en 1985 ou en 2010 mais dans le présent, les faits ne sont pas toujours présentés dans l’ordre chronologique et je m’y suis parfois un peu perdue.
Afficher en entierCamus, trentenaire névrosé, bourré de tocs, fraichement largué, prend l'autoroute pour rejoindre un ami. Une route du Nord de la France vers la Charente déserte,ou presque, en plein juillet, une pause étrange, un restoroute, une malédiction balancée par un gars louche en quête de covoiturage.
661 au compteur de la voiture, dans 5 kilomètres, ce sera 666 ... la réalité bascule et ces 5 kilomètres restant se révèlent cauchemardesques : les cadavres s'amoncellent, le bitume saigne, et toujours les mêmes personnes à chaque étape, ceux du restoroute. Comme si Camus était prisonnier d'une boucle spatio-temporelle qui se répéterait sans fin
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Editeurs
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