Michel Del Castillo
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Note moyenne : 7.18/10Nombre d'évaluations : 67
5 Citations 39 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce n'est pas du tout mon genre de livre, et pourtant, l'histoire de Tanguy (ou Michel Del Castillo) m'a emportée. Impossible de refermer ce livre, on veut savoir la suite.
On pleure avec Tanguy, on rit avec lui. On apprend à le connaitre, on se rend compte de ce qu'est la douleur et la difficulté. On se prend quelques bonnes claques.
Récit magnifique et atroce à la fois où il faut s'attendre à verser quelques larmes.
Afficher en entierUn séminaire en Andalousie , un mélange de haute spiritualité et de dévotion routinière. Quant au thème il est de ceux dont l'intérêt est inépuisable parce ce qu'ils s'opposent l'âme et la chair , le pur amour et l'amour fou , et , si l'on peut dire , les deux visages de l'absolu.Dans un séminaire espagnol, le jeune Gerardo Laïn vit une passion scandaleuse et terre. Le visage d'un homme — un de ses camarades - est venu lui cacher la figure de Dieu, et cet amour où il se perd le brûle et le ravit. Cette histoire infernale appelait une conclusion tragique qu'on reçoit, telle est la tension du récit, comme la pluie après l'orage.
Un beau roman âpre et cruel où Michel del Castillo témoignait d'une maîtrise et d'une perfection qu'il n'avait peut-être jamais encore atteintes.
Une réflexion sur la vocation , la liberté , Dieu , l'amour , la mort , la haine .. tout une suite de pensées torturées , se télescopant entres elles dans ce roman assez étonnant pour l'époque.On pense aux amitiés particulière et aux garçons de Montherland. Celui-ci plus universel me semble plus réussi.
Afficher en entierDouze auteurs pour parler d'endroits des Cévennes, de personnages hauts en couleurs, d'histoires qui parlent du passé, de la Deuxième Guerre Mondiale, un moyen de s'évader dans la ville d'Alès, dans le temps passé, dans ces lieux pleins de couleurs, de senteurs, de chaleur que j'apprécié. Un bon moment de lecture qui permet en plus de découvrir les qualités d'écriture de plusieurs auteurs.
Afficher en entierJe tiens à remercier Netgalley et les éditions Fayard pour ce partenariat
L'histoire se déroule entre 1609 et 1610 lorsque Philippe III d'Espagne et le duc de Lerma décide d'expulser les morisques (personnes nés en Andalousie descendant des musulmans convertis au christianisme). Ils sont envoyés en Afrique du Nord.
Dans ce roman Michel Del Castillo retrace avec brio cette époque et les faits qui se sont déroulés. J'ai adoré l'écriture fluide de cet auteur, mon premier lu de celui-ci et aucuns regrets.
Afficher en entierMon prof de seconde nous avait fait lire ce livre. Comment oublier cette histoire, quand la grande se mêle à la petite ? Quand l'histoire vrai d'un gamin, pour qui on tremble du début jusqu'à la fin, ne cesse de nous apporter des émotions et nous explique la signification du mot "courage" ?
J'ai pleuré en lisant ce livre, je me suis révoltée contre ses parents. Comment sa mère peut elle placer ses idéaux au dessus de la vie de son fils ?
Mais avec le recul, qui peut se venter de dire qu'il réagirait de telle ou telle manière en temps de guerre ? C'est bien connu : il est a que des pacifistes en temps de paix mais ensuite...
Ce livre devrait être étudier dans tous les collèges pour se rappeler qu'un petit garçon de leur âge a vécu l'enfer sur terre.
Afficher en entierCe livre est intéressant surtout pour son contexte, la toile de fond, l'aspect historique et politique. J'ai trouvé cette lecture assez longue, létant donné qu'il n'y a pas vraiment une intrigue. On suit le personnage, qui est en tout cas bien écrit.
Afficher en entierJ'ai lus ce roman grâce à ma professeur de français, et je lui en remercie car j'ai découvert un excellent roman qui parle de la guerre et de la vie d'un jeune garçon dans les camps de concentration.
J'aime énormément ce genre de roman et d'ailleurs j'ai pris des romans avec ce thème à mon CDI. Cela ma beaucoup toucher de savoir les pensées d'un garçon (surtout de cet âge) vis-à-vis de la seconde guerre mondiale.
Depuis mon enfance j'adore cette période, grâce à ma maîtresse d'école et j'ai toujours été passionnée par les camps de concentration et la cruauté du tyran de l'époque.
Vous trouvez ça fou ? On a tous une passion et moi c'est la seconde guerre mondiale mais plus particulièrement cette période.
Alors ce roman était fait pour moi, et la note en est la preuve.
Afficher en entierJ'ai apprécié cette lecture assez particulière mais agréable, fluide, pleine d'émotion et ouvrant sur un sujet d'actualité .
La première partie est un peu déroutante puisque nous sommes avec deux personnages : un noble et un cardinal . Tous deux convoqués par le roi pour en principe débattre et voter avec d'autres personnes de l'expulsion des musulmans d' Espagne mais qui au final n'y sont pas admis. Tous deux ayant des opinions différentes vont débattre et se remettre en question dans un salon à l'écart
Dans les trois autres parties nous découvrons l'histoire de ces deux personnages, leur enfance ainsi que celle de deux autres jeunes gens attachés à leur service.
Chrétien et musulman ont souffert tour à tour .Ce livre nous fait découvrir l'horreur de cette expulsion dans la dernière partie.
La bonté, la générosité, l'ouverture d'esprit de ce noble va malheureusement aboutir à un drame que l'on sent se dessiner au fil des pages.
Afficher en entierUn très beau livre, j'ai beaucoup pleuré en le lisant
Afficher en entierTrès bon livre, qui explique bien la guerre et son atrocité.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Biographie
L'année de naissance de Michel del Castillo, 1933, le détermine fatalement. Père français qui bientôt quitte l'Espagne, mère espagnole (dont l'écrivain gardera le nom) qui rejoint le Front Populaire. Une dénonciation paternelle lui vaut d'être interné dans un camp vichyste. Peu après, la mère le laisse déporter en Allemagne, tout en se désolant de la disparition de cet enfant de neuf ans. Après guerre, il sera réfugié à Barcelone, puis, jusqu'en 1952, recueilli par des jésuites en Andalousie. Avant que l'oncle paternel et son épouse allemande d'origine ne le prennent en charge.
En 1957, par l'écriture, viendra une forme d'issue. Pierre Mertens lui dira, l'accueillant à l'Académie : «Vous avez choisi d'apercevoir dans le refus essentiel que vous avez essuyé une situation emblématique.» Et lui-même écrira, en préfaçant en 1997 une réédition de Tanguy, le grand roman qui l'a révélé quarante ans auparavant : «Je suis un enfant des livres, qui m'ont engendré, élevé, maintenu en vie.» La même année, il publie La Guitare, récit plus implacable où un nain s'efforce d'amadouer son entourage à son égard en lui dédiant sa musique : il n'en sera pas moins lapidé. François Mauriac détecte le surgissement d'un écrivain important…
L'Espagne sert de cadre aussi aux romans qui suivent : ils sont décapés de tout pittoresque, centrés sur l'expiation des crimes des pères. Mais d'autres romans se situent en France comme Le Vent de la nuit et Le Silence des pierres, ou ailleurs : Les Cyprès meurent en Italie.
Le prix Renaudot couronne La Nuit du décret en 1981, où deux policiers, au lendemain de la mort de Franco, enquêtent sur le passé de l'autre. La hantise de la mère va inspirer ensuite une vaste trilogie romanesque qui est inaugurée par La Gloire de Dina en 1984. La quête est-elle concluante? «La littérature ne prouve rien, elle n'aide même pas à vivre : elle ne réussit qu'à contenir la folie en donnant une forme au chaos», se contente-t-il de constater. Le premier volet se déroule en Sicile, le second entre Marseille et Barcelone, le dernier à Paris, avec pour protagoniste le modèle tel qu'en lui-même, cette mère qui tant de fois le renia et prétendait autour d'elle ne pas pouvoir se consoler de lui. Comme se l'est demandé Pierre Mertens : «Est-elle achevable, l'épopée de l'amour filial inassouvi?»
Un maître plane sur cette œuvre, c'est Dostoïevski. Del Castillo lui rend hommage dans Mon frère, l'idiot (1995), tout en reconnaissant ses limites : populisme, panslavisme, idéalisme fumeux. Jamais de manichéisme chez Del Castillo, mais, selon Pierre Mertens, un «élan miséricordieux qui porte à comprendre parfois même l'innommable», une «prose que se disputent le sentiment tragique de la vie, la rage de survivre, la jubilation d'exister, un irréductible amour de la fragilité humaine».
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