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Toutes les séries de Michel Quint

49 livres
405 lecteurs

Nice, 1944. On a retrouvé la Bugatti d?Émile Galande aufond de la rivière avec, à son bord, la belle Chloé Valmierini.Noyée. Même si le médecin légiste privilégie l?accident, unprocès a lieu, Émile est reconnu coupable d?assassinat. Maisla Libération est en marche et tandis que les miliciens etleurs amis de la Gestapo évacuent la cité, Émile retrouveespoir. Jusqu?au jour où, à Marseille, sur la Canebière, unbraquage qui tourne mal vient changer la donne.----Pour en savoir plus sur "Les petits polars du Monde".Cette collection de treize nouvelles inédites propose un portrait degroupe du polar français d?aujourd?hui. Elle réunit quelques-uns desmaîtres du genre, qui ont écrit pour vous des histoires étonnantes,effrayantes ou amusantes sur le thème des vacances et du voyage.Parmi eux, plusieurs lauréats du PRIX SNCF DU POLAR, qui, depuis2000, contribue à la promotion et à la reconnaissance du genre.Le Monde et SNCF sont heureux de vous présenter ce florilège,illustré par les plus grands dessinateurs.Avec lui, le noir se met au vert?

7 livres
22 lecteurs

Quand son meilleur ami se fait descendre, Nestor Burma n'est pas aux anges. Il décide alors de poursuivre l'enquête de Niki Java, son copain journaliste, afin de connaître la vérité. Et lorsque Burma crie au loup, la meute montre les crocs chez les néo-fascistes de tout poil....

Une collection de romans noirs et populaires avec le célèbre détective créé par Léo Malet dans le Paris d‘aujourd‘hui, par de grands auteurs du XXIe siècle.

Payot

Tous les livres de Michel Quint

"Oui, je veux vous aimer mais vous aimer à peine", lui a-t-elle murmuré sur un air de tango. Peu importe la peine, peu importe même que la demoiselle soit allemande et que les attentats terroristes ensanglantent Munich et ses Jeux olympiques en cet été de 1972, le narrateur tombe illico amoureux. Et le passé de lui remonter en pleine figure dans cette Allemagne profonde où, à l'image d'Inge sa jeune Lorelei férue de Camus et d'Apollinaire, l'on n'en finit pas de culpabiliser et de tenter de laver la honte et la barbarie d'autrefois. D'autant que le hasard s'en mêle ! Ainsi, le jeune homme croise la route d'un vieil officier allemand, celui-là même qui quelques années auparavant arrêta et déporta son père, le clown héroïque d'Effroyables jardins. Comment réagir alors face à ce bourreau, qui, l'âge aidant, a perdu de sa prestance, mais se réfugie toujours derrière l'honneur du devoir accompli ? Pardonner ? Impossible ! Se venger ? Déplacé. Le fils se contentera de partir à reculons, hanté par une question : comment aurait réagi son père ? Sans doute aurait-il chaussé son nez rouge pour dénoncer le ridicule de la situation. La question demeurera sans réponse puisque le père tire sa révérence avant de connaître le mot de la fin…

Non pas la suite, mais le second volet d'Effroyables jardins, Aimer à peine apporte un nouvel éclairage à ce premier récit et confirme que Michel Quint est un bien bel écrivain. En quelque soixante-dix pages, mêlant le patois lillois à une écriture sobre et ramassée, interrogeant inlassablement le passé, il nous conte la grande histoire à hauteur d'hommes, rendant un hommage teinté d'admiration et de tendresse à la dignité des petites gens. Ces héros très discrets qui, tels les Adrian et Roselyne de son récit, ont choisi de dire non à la haine, se rendant par là même simplement exceptionnels d'humanité. De cette précieuse humanité le regard que Michel Quint porte sur eux regorge, et c'est probablement ce qui n'en finit pas de nous toucher dans ce petit livre, comme dans le précédent.

A chaque fête, chaque Noël, chaque anniversaire, il fait le clown. Il revêt son costume grotesque, son nez rouge et devient "le plus triste des clowns tristes". Ce père fait honte à son fils. Jusqu'au récit de l'oncle Gaston : un dimanche, après une sortie au cinéma, ce dernier lui tout. L'histoire sublime et banale d'un résistant et d'un soldat allemand. Celle qui a fait du père un héros.

Mon premier est un gentil garagiste, mon second un ancien joueur de foot reconverti, mon troisième un commissaire qui aime la bière.

Mon tout est un joli petit commerce d'héroïne, bien solide sur ses fondations. Mais quand la terre tremble, les belles façades se lézardent et les consciences deviennent encombrantes...

À Cordelys, minuscule village du nord de la France, on s'aime bien. Vu qu'on est tous parents. On vit ensemble volontiers. Les étrangers c'est autre chose. Ils auraient plutôt tendance à mourir.

Ça, les inspecteurs de police n'apprécient guère.

La mort viendra et elle aura tes yeux.

Tout au long de sa course poursuite, de Rome à Pompéi en passant par la Sicile, Gabriel s'est demandé à quel regard pensait Cesare Pavese dont il recherchait un manuscrit inédit et compromettant pour la Maffia napolitaine. Celui de Tina, la belle Romaine? L'ami Beppe, dernier possesseur des feuillets disparus, connaissait la réponse.

L'ennui, c'est qu'on l'avait assassiné!

Un petit hôtel de la côte d'Opale au début de la saison d'été. Les fiançailles de Rosy, la fille de la maison. Le bonheur ensoleillé de toute la famille.

Jusqu'à ce qu'Eddy et Marcel viennent occuper pour leurs vacances la chambre 5 et que la marée du matin laisse sur la plage le cadavre d'une jeune fille

Alors, le soleil de juin enflammera l'hôtel.

De son vivant, Bella était d'une évidente, séduisante et innocente sottise. Mais morte, elle posait à Ray la plus inquiétante des énigmes: "Qui aurait eu le mauvais goût d'assassiner sa femme, sinon quelqu'un dont-il aurait, dans le jeu radiophonique qu'il animait, trahi le secret?"

Une vieille Daimler, une jeune femme et un tout petit bébé. Tant de beauté et tant d'innocence anéanties. Normal que le bourg tout entier de Sorgues-les-Vignes poursuive le chauffard... Les fauves n'aiment pas qu'un étranger chasse sur leur territoire. Dante Guarducci et Louis Guillemin, les inspecteurs, en conserveront des traces de griffes…

Pourquoi, dans Calais transie par les pluies d'automne, un meurtrier s'acharne-t-il à maquiller ses victimes selon la tradition du carnaval de Venise?

Pourquoi un pauvre type choisit-il de mourir dans une voiture volée à la sortie d'une école maternelle?

Pour trouver la réponse, Léonard Campbon joue à colin-maillard avec les masques.

On dit que les gens, à l'instant de mourir, revoient toute leur vie. Au moment où la brasserie Sainte-Cécile, qui les emploie tous, ferme ses portes, les musiciens de l'Harmonie républicaine n 'échappent pas à la règle. Ils décident de revivre l'âge d'or dans un dernier voyage et une dernière fête. Le 10 juillet 1989, ils partent pour Paris par la voie royale dans leur vieux car Chausson retapé, pour commémorer à leur façon la Révolution, en passant par Valmy et Varennes. Ils veulent, le 14 juillet au soir, descendre dignement les Champs-Elysées.

Mais les secrets de leur mémoire sont douloureux et tous ceux qu'ils rencontrent, au cours de leur voyage, les rendent plus pesants encore de leurs souvenirs et de leur désespoir. Les démons de leur propre passé remontent alors. Et la fête devient sanglante.

Maria, autrefois danseuse de ballet, travaille aujourd’hui comme femme de ménage pour monsieur Paul, un professeur d’histoire veuf et cinquantenaire, tout en gardant régulièrement les enfants d'un couple d'avocats.

Lorsque Paul se rapproche d'elle, Maria finit par accepter de dévoiler une part secrète de son passé. Son père, Aliocha, était un survivant de l’Holodomor, la grande famine ukrainienne.

Alors que ses autres employeurs, Claire et Charles Gamelin, se déchirent, Maria se lie d'amitié avec leurs enfants, Astrid et Vincent. Mais un jour, ceux-ci disparaissent. Refusant de voir cette famille détruite, comme la sienne l'a été pendant la période stalinienne, Maria part à la recherche des enfants.

Corps de Ballet mêle passé et présent dans un récit fort d’amour, de famille, de danse et de liberté dont on ne ressort pas indemne.

Il est marionnettiste, et vient distraire les enfants dans les hôpitaux.

Il fait la connaissance de Louis, un adolescent plongé dans le coma à qui il raconte son histoire. La disparition de sa mère, le tête-à-tête avec son père, homme ambigu en affaires et en sentiments, son grand amour, Halva, une jeune Algérienne dont le souvenir ne l'a jamais quitté. Après avoir évoqué d'autres périodes troubles de l'Histoire, Michel Quint revient sur la guerre d'Algérie, et évoque les dissensions qui ont opposé les partisans de l'Algérie française à ceux de l'indépendance.

Mais que serait ce récit sans la sensibilité et l'humanité dont l'auteur, toujours fidèle à ce devoir de mémoire qui avait tant ému dans Effroyables jardins, honore ces personnages ?

Si votre ami de toujours disparaît la veille de son anniversaire, abandonne et dévaste le foyer conjugal, s'il a manifestement des envies meurtrières, qu'est-ce que vous faites? Moi Virgile, j'ai tenté de retrouver Clément, vite, parce que demain, tout comme lui, ce 29 février, j'aurai neuf ans et, à cet âge-là, les enfants sont si cruels qu'ils oublient jusqu'au nom de l'être aimé!

Il y avait en Flandre, autrefois, un lundi d'hiver où justice se faisait. Finis les seigneurs et les manants, les privilèges et le pouvoir, finie l'immunité, on sortait les cadavres des placards. Jusqu'au lendemain évidemment... Peut-on imaginer qu'aujourd'hui nos puissants viennent rendre compte de leurs exactions devant le peuple, victime de la fracture sociale ? ... Lire la suite

La directrice de l'Office régional d'action humanitaire lillois, condamnée pour abus de biens sociaux, revient régler ses comptes avec les politiques et tenter de retrouver le magot qu'elle affirme ne pas posséder. Son mari, un industriel ruiné, a distribué cet argent aux SDF et il est devenu leur roi. Alors en ce lundi de justice, les gueux de la métropole lilloise montrent les dents, prêts à mordre pour le défendre.

C'est Christophe, un homme au passé trouble, étrange spectateur, à la fois détaché des choses matérielles et très impliqué dans ces événements, qui conduit le lecteur jusqu'au dénouement inattendu de cette histoire.

Et si, vers juin 40, Chimène se réincarnait, métamorphosée, en Luz, jeune réfugiée de la guerre d'Espagne, au milieu des ruines de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon ?

Et si Max, jeune fils de juge, devenait chaque soir son Rodrigue fou d'amour ?

Et si, un de ces soirs, un ténébreux nommé Gérard remplaçait Max dans le rôle de Rodrigue et le cœur de Luz ?

Et s'il promettait de revenir jouer Le Cid en Avignon, quand il serait devenu comédien ?

Et si c'était Gérard Philipe... ?

Patron d'un bar dans une petite ville portuaire de la Méditerranée, Zé connaît chacun de ses clients : Samson le garagiste, Chef le brigadier de gendarmerie, Violette la propriétaire d'un magasin de mode et Bastien le retraité. Et le temps a l'air d'être suspendu sous le regard hautain du chat Bertold, grand amateur de bières. Un soir, un homme dont la voiture est en panne, entre dans le bar, trouve la salle de billard, engage quelques parties avec Zé qui, ébloui par son adresse, lui offre l'hospitalité et le présente aux habitués sous le prénom de Joseph. Mais le lendemain, celui-ci raconte que durant la nuit, il a assisté au meurtre d'une jeune femme, jetée à l'eau par un homme qui, affirmera-t-il plus tard, appartient au groupe des habitués du bar. Il semble qu'il s'agisse d'Ida, la fille muette du pharmacien dont on a constaté la disparition. Ida était la protégée des clients du bar, d'autant qu'elle aimait se donner à qui elle voulait... Michel Quint, dont la virtuosité littéraire a éclaté avec Effroyables jardins, a obtenu pour ce roman le Grand Prix de littérature policière en 1989. Il met en scène un étrange huis clos, rythmé par les parties de billard et les regards jetés, par l'unique fenêtre, vers le monde extérieur. Un roman écrit comme un artiste qui brode une étoffe précieuse.

Sur les peintures rupestres préhistoriques , les dieux ont les pieds en dedans et le sexe au vent. Norbert Loisel pense que, vu son physique, il pourrait bien être un dieu ici-bas. En fait, cet ancien journaliste sportif est camelot. Sa femme, Laura, comédienne d'avant-garde, l'a quitté et sa maîtresse, Eugénie la marchande de bonbons, lui bat froid. Odette Voel, son amour d'enfance, semble avoir été la victime d'un meurtre rituel : on a retrouvé son cadavre saigné à blanc dans une usine textile désaffectée. Mais est-ce bien l'Odette d'autrefois ? Et pourquoi cette barbarie antique ?

La quête de Norbert progresse, rythmée par les lettres de son fils, parti sur les traces du Voyage en Orient de Nerval, et par la chronique du petit monde des marchés où se produisent d'étranges phénomènes.

Un couple et leur ami d'enfance partent,dans un petit village arrageois , découvrir la vérité quant a la culpabilité d'un de leurs ancétres accusé puis exécuté pour meurtre...

Adrien est éclusier à Roubaix.

Un jour il reçoit une carte postale écrite à l'encre rouge. Elle a été envoyée par sa femme, Christine, qui l'a quitté cinq ans auparavant. Elle a été postée à Gréoux-les-bains, une petite ville des Alpes de Haute-Provence. Adrien voit dans cette carte un appel et décide de se rendre à Gréoux. Mais il ne trouvera que les ruines d'un passé que tout le monde veut oublier et le souvenir d'un fantôme. Il comprendra alors la terrible signification de l'encre rouge. Publié en 1985, à l'encre rouge était le quatrième roman de Michel Quint.

Il contient tous les thèmes de son œuvre : le poids de la culpabilité et la douloureuse quête du passé.

On trouve de tout dans les poubelles. Parfois des trésors: une pile d'illustrés, des patins à glace, une poupée presque neuve. Et parfois des choses terribles; un cadavre, par exemple... Ah! Roger s'en souviendra, de son voyage au petit matin dans le camion des éboueurs!

Max

Lyon. Janvier 43. Un homme vit entre ombre et lumière. Côté lumière, il se fait appeler Jacques Martel, marchand de peintures et bientôt galeriste à Nice. Côté ombre, on le désigne par un prénom, Max, depuis que de Gaulle l'a missionné pour unifier les mouvements de la Résistance. Qui de Max ou de Martel s'est épris d'Agathe, étudiante en histoire de 21 ans ? Nul ne le saura... Elle lui apparaît comme une fleur sur un terrain ravagé par la guerre ; il lui fait l'effet d'un provincial exilé de la politique, désormais incapable de s'engager dans la Résistance pour défendre une certaine idée de la France. Entre eux, des mots s'échangent, des émotions où Michel Quint donne à entendre un autre Moulin, lucide sur son destin, mais inquiet parce qu'il lui semble avoir déjà croisé cette jeune femme...

« Les enfants, le destin est une vaste plaisanterie, une histoire pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot… Ce soir, nous avons la réponse à la vieille question, to be or not be : nous sommes, nous vivons, nom de Zeus ! Nous venons de perdre Fenton, et nos commères de Windsor sont orphelines du jeune premier. En gros, je suis dans la merde pour mes représentations ! Alors que notre concours du meilleur Falstaff serve au moins à désigner le successeur de Bruno au bras d’Emma ! Je déclare solennellement Rico gagnant d’une nuit d’amour et désormais titulaire du rôle de Fenton ! Apprends le texte dès aujourd’hui, petit et viens dans mes bras ! »

Michel Quint nous invite à partager le quotidien d’une troupe de comédiens délurés. Au-delà d’un éloge du théâtre, c’est à la vie et aux plaisirs de la chair qu’il rend hommage.

Thomas, 35 ans, professeur de théâtre en terminale dans un lycée, vit avec Babette. Parmi ses élèves, Rachel, 19 ans, excellente apprentie comédienne, est follement amoureuse de lui. Thomas lui prédit l'avenir de l'autre Rachel, la grande tragédienne du XIXème siècle, mais garde ses distances. Il est victime d'une hémorragie cérébrale qui le laisse presque muet, incapable de lire et d'écrire. Babette supporte mal un compagnon diminué, alors que Rachel s'occupe de la rééducation de Thomas. Elle est en butte à l'incompréhension de ses parents qui craignent pour son bac et considèrent qu'être comédien n'est pas un métier. Il parvient à mémoriser quelques scènes de 'Cyrano' et aborde l'interprétation avec Rachel.

Rop Claassens, célèbre reporter photographe, trouve la mort lors d'une prise d'otages dans un lycée de Lille. Dom, qui tient le bar Dominus Bier, et Judith, son associée, rachètent sa maison. Ils y découvrent qu'une jeune fille y a vécu avant de disparaître subitement. Avec Laura, une serveuse au passé trouble que Dom vient d'engager, ils partent à sa recherche. A force de fouiller les archives de Claassens, le trio est plongé au cœur de la grande histoire, depuis les premiers exploits lillois de la bande à Bonnot, du temps où celle-ci avait encore ses illusions anarcho-pacifistes, en passant par les SS wallons de Léon Degrelle, jusqu'aujourd'hui et les petites horreurs du quotidien. Nos apprentis détectives, animés par leur bel enthousiasme et leur soif de vérité, entraînent le lecteur de rebondissement en rebondissement.

Paraîtrait que le château Verdier est hanté. Moi, je m’en moque, le bâtiment est immense, le parc gigantesque, il y a même une jolie folie dans le fond. Je vais en faire un sublime hôtel de luxe.

Dans ce polar qui mêle la petite histoire à la grande, Michel Quint (Effroyables jardins, Avec des mains cruelles) nous montre à quel point les murs ont une mémoire.

Un écrivain connu vient à Colmar pour le Salon du Livre. Une lectrice groupie commence à le harceler. Elle ne s’approche pas mais elle est là, tout le temps, près du stand. Il va donc mener sa petite enquête.

Il croyait passer un Salon tranquille, à signer ses livres, à écouter les louanges de ses lecteurs...La routine. Mais cette femme s'est plantée là, devant le stand, ridicule, vaguement laide, pathétique. Et bavarde. Une " folle " de plus, qui s'identifie à un de ses personnages, qui le prend, lui, pour un de ses héros ? Michel Quint nous révèle ici une facette originale de son talent : l'autodérision, la mise en abyme, le miroir déformant, la dépersonnalisation des personnages. Ch.R.

Une nuit, à Lille, dans l'immense hôtel particulier délabré où il vient d'emménager, Monsieur, un solitaire, rencontre une ombre. Celle de Mademoiselle. Elle a l'annulaire gauche tranché au ras de la main, manie admirablement un couteau et se prétend amnésique. Elle soutient aussi être la propriétaire des lieux. Alors, pour ramener Mademoiselle du fond des enfers, Monsieur va lui greffer la mémoire de l'hôtel, convoquer d'autres ombres, celles d'Apollinaire, le poète trépané en 1916 par le chirurgien qui fit construire la bâtisse, d'Anatole Deibler, bourreau de la République, de l'escroc Stavisky... Jusqu'à cette date du 12 octobre 66, inscrite en lettres de sang sur le mur d'une chambre...

De l'Allemagne qui lui a pris son père, Florent Vallin ne veut pas entendre parler. Mais après un passage obligé à Francfort pour son travail, où une brune incendiaire se trouve sur son chemin, le jeune éditeur à succès décide d'exhumer un passé familial douloureux. Sur les deux rives du Rhin, de Paris à Berlin, entre jeux de masque et secrets de cœur, il s'engouffre dans une époque sanglante où la bande à Baader et les anciens nazis avaient pignon sur rue. Quand l'Histoire rejoint l'histoire, Florent ne peut plus esquiver sa quête de la vérité – à la vie, à la mort.

" Intense, troublant, sensuel. "

streetgeneration.fr

" Une réflexion sur le passé franco-allemand et une satire corsée du milieu éditorial. "

La Voix du Nord

Asthmatique, Arthur est un ado souffreteux et en mal d'amour. Clé, la qu'il aime, l'ignore superbement. Epuisé par les disputes de ses parents, commerçants, Arthur se réfugie auprès de Wendy, une vendeuse de la boutique...

En dépit des dieux, les hommes se chargent d'écrire des destins tragiques. Le foot et l'argent se substituent à la guerre et l'honneur, mais finalement, c'est toujours l'amour et la mort qui décident de l'issue.

Sébastien était promis à devenir un de ces héros modernes des stades. On a repêché son corps dans la Deûle. Sa soeur, Lisa, ne croit pas à l'accident. Et, par amour, Jules est prêt à la suivre dans les ruelles du Vieux-Lille, en quête de la vérité. Et même à entraîner avec eux sa voluptueuse cousine Emma.

Corruption et clubs branchés, le décor est planté, les personnages entrent en scène, la tragédie peut se jouer...

« Rythmé, à la fois poétique et pimenté de langue verte, ce roman d'atmosphère explore les tréfonds corrompus de notre société à travers un suspense aux allures de tragédie grecque. »Claire Julliard –Le Nouvel Observateur

Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu'à un tragique accident au cours d'une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était un môme maltraité par ses parents adoptifs ? aujourd'hui décédés.

De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu'il lui révélera l'identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis ? notamment celui retraçant la visite d'Elizabeth II dans l'usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l'union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l'aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l'événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l'accident était en réalité un complot... Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s'en suivre.

Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu'il a jusqu'alors arborés ?

Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.

A vingt ans, malgré des études de médecine prometteuses, Ingrid se mure mystérieusement dans le silence... au grand dam de sa mère qui décide d'embaucher un comédien professionnel pour lui faire recouvrer la parole. A la suite d'un quiproquo, Baptiste Février, jardinier paysagiste, est chargé par la riche châtelaine de faire advenir le miracle qui sauvera sa fille. Mais passer des légumes à l'art dramatique se révèle périlleux, surtout quand de sombres histoires de famille surgissent.

Février 1934. L'affaire Stavisky éclabousse à tous les niveaux la classe politique française. A Paris, de violentes émeutes antiparlementaires menées par les ligues d'extrême droite éclatent. Lisa Kaiser, danseuse de cabaret, se réfugie à l'Hôtel de Crillon où la célèbre Rita Georg, proche de Stavisky, attend un ami. Celui-ci est abattu sous les yeux des deux femmes. Dans la cohue, Lisa subtilise des enveloppes dans la veste de la victime et prend la poudre d'escampette.

Direction Lille, sa ville natale, où l'ont conduite les documents dérobés. Deux jours plus tard, elle est retrouvée sauvagement assassinée au Sphinx, le cabaret où elle venait de triompher avec son numéro de trapèze. Un meurtre qui vient alimenter une criminalité exacerbée par les rumeurs d'un coup d'état fomenté par les ligues. Charles, instit et cousin de l'inspecteur divisionnaire Demeyer, est dépêché par Roger Salengro, maire de Lille et proche de Blum, pour être sa taupe chez les Croix de Feu.

Sonné par les récents événements, Charles accepte et se laisse embarquer dans ce jeu dangereux. Fox-trot est un roman sur la montée des extrémismes et la cristallisation des tensions qui affectent des quotidiens déjà précaires. Nourri par des lectures d'archives, Michel Quint nous entraîne dans une époque sombre, - entre liesse, effroi et paranoïa - où règne la défiance politique. L'intrigue, implacable, est portée par un rythme martelé comme des pas de danse sur un vieux plancher.

On se passionne pour ces hommes et femmes avec leurs faiblesses, leurs convictions et leurs désirs.

Lorsque la libraire de Roubaix meurt, les souvenirs affluent pour Abdel. Il se revoit enfant entre les murs de livres, prêt à avaler tout Balzac. De là à accepter la succession, il n'y a qu'un pas… Mais en rangeant les archives de la boutique, c'est tout un pan de la guerre d'Algérie qu'il découvre, caché dans de vieux cartons. En quoi ce passé concerne-t-il la librairie ? Avec l'aide de ses amis et des proches de la libraire, Abdel mène l'enquête.

Chronique d'un village du Nord au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où s'exacerbent les tensions, et interrogations sur la responsabilité des criminels de la tragédie d'Oradour. Hortense, une jeune Alsacienne et Robert, charmant escroc ne pourront eux non plus se soustraire à la mise à nu d'un pan, secret, de leur existence... Par l'auteur d'Effroyables jardins.

Hiver 1953. Hortense Weber, jeune Alsacienne célibataire venue occuper un poste d'institutrice à Equignies, bourg de l'agglomération lilloise, accouche d'un petit garçon. A la maternité , elle rencontre Robert Duvinage, qui pratique, entre autres, l'escroquerie photographique du « bébé du mois ». Parce qu'elle le perce à jour sans le dénoncer, parce qu'il sent la jeune femme porteuse d'un secret, s'installe entre eux une relation d'affection méfiante. Robert suspend un temps ses activités pour faire le commis dans le bistrot-épicerie du maire communiste d'Erquignies et veiller sur Hortense malgré elle. La guerre d'Indochine bat son plein et divise la population, la guerre froide est vécue au quotidien... Les dissensions sont exacerbées par le procès à Bordeaux des nazis qui ont massacré les habitants d'Oradour en 1944. Parmi les accusés, treize malgré-nous, dont un engagé volontaire, alsacien. A Erquignies, on se déchire avec autant de violence que dans toute la France : responsabilité collective ou individuelle dans un crime contre l'humanité ? Peut-être en raison de ses origines, de son homonymie avec un des accusés, de son statut de fille-mère, Hortense est montrée du doigt. En même temps, ce climat ravive les plaies de la Libération, notamment l'affaire du réseau Voix du Nord, du nom du journal issu de la Résistance et de l'épuration...

Source : Presses de la cité

Lorsqu'il était policier, Laurent enquêtait sur les morts.Aujourd'hui, il retrouve les vivants. Depuis 2016, la loi Eckert oblige les compagnies à rechercher les bénéficiaires des contrats d'assurance-vie. Et notre héros est à la fois détective sur leurs traces et l'ange qui leur annonce la bonne nouvelle financière.

Mais, cette fois, sa tâche se révèle compliquée. Quels liens pouvaient donc bien unir la riche Henriette Benson au jeune Freddy Delersnyder qui doit toucher le pactole?

Toutes les pistes conduisent à la ville de Calais, dont les habitants précaires et les migrants sont les nouveaux misérables.

En sentinelle de la littérature, Michel Quint nous offre un roman généreux sur une région en perdition.

Le 11 novembre 1918, Léonie Rivière, jeune veuve de guerre qui espère subsister en devenant reporter, rencontre Edgar Prouville, soldat démobilisé après une blessure.

Très vite, ils entament une liaison passionnée et Prouville, qui débute une carrière de courtier en peintures, entrepose chez Léonie, à Montparnasse, un stock de toiles d'artistes dont il espère voir monter la côte : Modigliani, Picasso...

Mais il disparaît en laissant ses toiles. Aidée par Norbert Rameau, un photographe qui a été gazé au front, Léonie, résolue aussi à conquérir sa liberté de femme, va mener l'enquête à travers le Montparnasse de l'après-guerre.

Une enquête qui la mènera à un quadruple meurtre commis au printemps 1917 sur le Chemin des Dames...

Un voyage, encore un, mais quel voyage ! Et comment pourrait-il en être autrement à la seule évocation de Brel ?

La vie de ce francophone de Belgique profonde commence sur une gamme aux accents typiquement flamands : Schaerbeek, où il est né, Zandvoorde, le berceau familial. Elle se termine au soleil couchant des Marquises, dans l'îlot d'Hiva Oa, où il repose près de Gauguin, le plus exotique des impressionnistes français.

Pour entreprendre ce voyage, il fallait une plume aussi colorée que le pinceau du peintre. Celle de Michel Quint.

Il est né au pied des terrils des Flandres françaises, à quelques lieues seulement du plat pays chanté par «le grand Jacques».

Pour l'accompagner, il a mis sa petite musique de dramaturge à la hauteur des envolées du compositeur, plaçant ses pas dans ce que l'imaginaire lui dictait : se fondre dans le sillage du fils du concierge de l'entreprise familiale.

D'un voyage à l'autre, il construit ses dialogues avec Brel en romancier accompli.

Pour La Liberté guidant le peuple peinte par Delacroix en 1830, figurant au patrimoine national et symbole d'un républicanisme romantique, Michel Quint imagine un récit à suspense, une mise en scène shakespearienne où la rue devient théâtre.

Nous partons à la rencontre d'Eugénie, à qui l'auteur prête le destin de demoiselle Liberté pendant les Trois Glorieuses, épisode historique majeur mais souvent méconnu.

Nous accompagnons le peintre et son modèle parmi les barricades où gronde la révolte populaire, jusqu'à ce moment cristallisé quand Eugénie brandit son drapeau "et galvanise la brigade qui enlève la barricade dans l'élan".

De l'histoire à l'Histoire, le peintre et l'écrivain sont les complices d'une réécriture sensible de la contingence humaine.

En mars 1900, alors qu'elle attend d'entrer en scène, costumée en homme, pour la première de L'Aiglon, Sarah Bernhardt se souvient d'événements de son enfance, un rôle d'ange et la rencontre d'un militaire, qui ont suscité sa vocation de tragédienne et son envie de rôles masculins. Son destin de garçon manqué.

Décrite par la sensibilité de Michel Quint, voici l'enfance passionnante de celle qu'on surnommait « La Divine ».

Pippo est petit-fils d'émigrants italiens, mais il ne connaît rien de sa famille. Alors que sa mère perd la mémoire, il décide de partir à la recherche de ses racines.

Le voici au sud de Naples, dans le Cilento, une région très pauvre traversée par les migrants. Il y croise la belle Gina, qui travaille au musée de Paestum. Grâce à elle, il découvre que son grand-père avait aidé, quatre-vingts ans plus tôt, deux opposants au régime mussolinien : Paola Zancani et Umberto Zanotti.

Ce couple d'archéologues avait découvert un sanctuaire d'Héra prouvant que la Grèce avait colonisé l'Italie des origines...

Pippo et Gina se rapprochent à mesure qu'ils ressuscitent l'histoire du duo.

Michel Quint nous plonge dans une Italie du Sud solaire et misérable pour un fascinant roman sur ceux qui résistent à la tentation totalitaire, avec courage et passion.

A l'heure de la retraite, Zoé attend la visite de seize orphelins qu'elle a nourris, cajolés, aimés mais qui l'ont aussi dévorée ...

« Maman, c’est mon métier… Maman professionnelle pendant presque quarante ans…. Je paie des impôts sur mon revenu de mère célibataire…

On m’a payée pour aimer… De la tendresse au mois, impôts non déduits…

Mes petits ont bien réussi… Je les ai élevés et ils m’ont éduquée… J’aime bien cette expression… Leurs devoirs, leurs leçons, ça m’a fait mes universités. »

La langue caustique et drôle de l’auteur nous fait cheminer entre la farce et l’émotion.

Avec Burma, les amours mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi.​ Une enquête dans un passé aux relents de soufre...

Troisième opus des "Nouvelles Enquêtes de Nestor Burma", par l'auteur du chef d'oeuvre adapté à l'écran, "Effroyables jardins", Michel Quint.

Si Nestor est plein de poésie et de nostalgie, c'est simplement parce que l'on vient d'assassiner Brigitte Merlier.

Brigitte, le premier, le grand amour du détective de choc.

La tuer était la meilleure des solutions pour rendre Burma plus têtu que jamais, parce que l'hommage qu'il veut rendre à sa douce, c'est trouver son meurtrier, et surtout comprendre pourquoi elle est morte.

Une enquête dans un passé aux relents de souffre...

Grand Prix de Littérature Policière pour "Billard à l'étage".

Prix Cinéromanet du prix de la SGDL pour "Effroyables jardins".

Un petit hôtel de la côte d'Opale au début de la saison d'été. Les fiançailles de Rosy, la fille de la maison. Le bonheur ensoleillé de toute la famille.

Jusqu'à ce qu'Eddy et Marcel viennent occuper pour leurs vacances la chambre 5 et que la marée du matin laisse sur la plage le cadavre d'une jeune fille.

Alors, le soleil de juin enflammera l'hôtel.

Chti, d'abord professeur de Lettres classiques, Michel Quint est un auteur hors du commun.

Jules, 17 ans, tombe amoureux de Livie dès qu'?il l'aperçoit dans une libraire romaine. Comme lui, elle accompagne ses parents pour un séjour d?été, et elle accepte aussitôt de le suivre dans ses pérégrinations. Jules est en effet fasciné par les assassinats antiques (Jules César, Caligula?) et aime parcourir la ville pour visiter les lieux de ces évènements historiques. Lors de leurs visites, il rencontrent Gianni, un vieil homme à l'?histoire familiale compliquée dans laquelle ils vont être entraînés. L?'histoire d?'amour des deux jeunes gens s'?entremêle alors aux problèmes de Gianni, aux meurtres antiques et à la santé de Livie?...

Au Quolibet, un cabaret miteux de Lille, Miranda fait un numéro humoristique de voyance. Un soir, elle reconnait dans le public un important promoteur qui lui a causé du tort autrefois. Décidée à se venger, elle lui prédit sa mort avant le vendredi 13. L’homme est très vite victime d’une tentative de meurtre. Poursuivi, il se réfugie auprès de Miranda pour qu’elle lui prédise le danger à tout instant. Elle se retrouve à le protéger, à risquer sa vie pour ce type qu’elle hait et dont elle souhaite la ruine.

Charles Sommers, ancien champion du monde des poids coq, devenu homme d'affaires, revient chez les siens ; sa légende est plus grande que jamais. Tous ici, gens de Lille et de Flandre, lui ont gardé la place du seigneur. Au cœur de tous. Intouchable. Mais demain, un jour suivant, samedi peut-être, quelqu'un lui touchera l'épaule et, d'une balle en plein front, le couchera sur son ombre. Quelqu'un qui, dimanche, à l'office sacré de onze heures, prononcera les vœux de pauvreté, entrera au service du Christ, sera fait diacre avant d'être ordonné prêtre. Louis Brandt. Bientôt frère Louis en l'Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Après Billard à l'étage, Le Bélier noir et La Belle ombre, Michel Quint continue une œuvre singulière, avec un roman dont la musique secrète hante en profondeur l'esprit du lecteur.

Ce 1er janvier, au cours des visites rituelles rendues dans le quartier, à la famille, aux amis, à tous ceux qui ont été proches de Noré et Mélie, Nicolas écoute évoquer tous les événements qui précédèrent sa naissance, ceux auxquels il n'a pas assisté et ceux qu'il n'a pas compris sur l'instant, la rencontre tragique de ses propres parents, une nuit d'accident, l'empoisonnement collectif aux funérailles du grand-père, les indécences de la tante Margot devenue la maîtresse de Noré, l'amitié de Noré et ses grandes incartades de boisson. Il ouvre les yeux. Le petit garçon comprend que l'amour fou a dominé sa vie...

Pas-de-Calais, 2006.

Un homme revient dans le village de son enfance, après le suicide de ses parents. Pour comprendre les raisons de ce drame, il enquête, interroge leurs amis et connaissances. Flash-back : nous sommes en pleine Seconde Guerre mondiale, les parents du narrateur viennent de se rencontrer. Ambiance d'un atelier de couture où les ouvrières chantent, aiment et pleurent leurs amours défuntes. Tout est prétexte à oublier les noirceurs de la guerre.

Arrive un espion anglais qu'il faut cacher. Mais un soldat allemand n'est pas loin qui peut mettre en péril cet élan généreux. Michel Quint nous offre un roman sur le mal. Son héros est un homme ambigu, qui avoue ses faiblesses. Une ombre, sans doute, d'une densité et d'une richesse étonnantes, devient ainsi une réflexion sur la trahison, la vérité, la compassion et l'amour.

Dire une vie par les lieux qui ont été son décor, qui l'ont inspirée, n'est pas facile quand il s'agit de Jacques Brel.

Chanteur, comédien, réalisateur, pilote, navigateur..., il a parcouru le monde entier en homme pressé, toujours en avance d'une chanson, d'un amour, d'un avion, d'une folie. A vélo, sur une bécane magique offerte autrefois par Brel, le narrateur se fait archéologue plus que biographe, reconstitue cette existence intense, ressuscite l'absent. De sa maison d'enfance de Schaerbeek à sa dernière demeure d'Hiva-Oa, il nous fait revivre l'unique enregistrement d'" Amsterdam " en public, à l'Olympia ; la première de L'homme de la Mancha, un triomphe ; le tournage mythique de L'aventure c'est l'aventure ; le premier vol sur jojo...

Ce périple n'est donc pas un pèlerinage, une quête sacrée, mais une tendre approche d'un homme qui, comme les plus grands créateurs, a été nous autant qu'il a été lui-même. Non pas pour se souvenir mais pour nous retrouver.

La Ducasse aux nuages est une invitation à un voyage décalé, loufoque et poétique dans l'univers de Jean Pattou, aquarelliste virtuose, et celui de Michel Quint, grand conteur d'histoires.

Ici, les angles des villes s’arrondissent, les paysages se déforment comme pour dire toute l'étroitesse du monde…

Sous la plume de l’auteur, nous n’habitons plus qu’un petit village où la place Saint-Marc de Venise tutoie l’Arc de Triomphe, où les eaux du port de Marseille se mélangent à celles de la baie de Hong-Kong…

Jacky, c'est un sanguin. Quand il débarque à la Vacquerie, et se rend compte que sa maison a été squattée, transformée en atelier de couture, il prend sa faux et décapite les mannequins en plastique. Cela fait des années qu'il n'est pas revenu. Depuis que son épouse, Véronique, s'est jetée d'un quatrième étage. Il vit avec Cécile maintenant, une beauté elle aussi, mais moins tragique que Véro... A l'arrivée de Tom, un géant débonnaire, Jacky se calme. Comment pouvait-il savoir que c'était cet ami d'enfance qui occupait sa résidence ? Alors hospitalité par-ci, hospitalité par-là et tout le tralala. Mais quelque chose ne tourne pas rond. Le passé ressurgit : une jeunesse faussement dorée, une mère alcoolique, la violence comme un engrenage... Des générations d'hommes qui jouent avec les femmes comme le chat avec la souris.

Lille. Juin 2019. Lors d'une manifestation de gilets jaunes, Étienne Vancauwenberghe, célibataire, la petite cinquantaine, prof en rupture de l'Éducation nationale donnant des cours à domicile, est agressé par un black bloc cagoulé. Une jeune femme très habile de ses poings le sauve. Avant qu'il ait pu reprendre ses esprits et la remercier, elle a disparu. À sa dextérité pugilistique et ses chaussures de ring, Étienne a bien vu qu'elle pratique la boxe. Il décide ainsi de retrouver celle qu'il appelle désormais sa Printanière dans les clubs de Lille et de la région. Au Ring lillois, il rencontre Simone, mère adoptive de Mado, cette Printanière. Jeune femme boxeuse en effet, mais tourmentée par l'ignorance de sa mère biologique et de sa naissance. Dès lors, avec Simone, Leïla et d'autres femmes, Étienne part à la recherche de Mado et va aller ainsi au-devant d'une aventure qui le renvoie vers son passé. Un roman plein de nostalgie et tendresse, tout en délicatesse et poésie.

La rencontre d’Agathe, étudiante en histoire, et de Jacques Martel, soi-disant marchand de tableaux, a lieu dans un café de Lyon, en janvier 1943. Ce qu’Agathe ne sait pas, c’est que cet homme n’est autre que Jean Moulin, surnommé Max. Que de Gaulle l’a chargé d’unifier la Résistance en France, qu’il est donc chef de l’Armée des ombres. Max, lui, ne sait pas qu’il ne lui reste que six mois à vivre. Ni qu’Agathe est amoureuse de Maurice, fils de pharmacien à la belle personnalité. De Max ou de Martel, qui s’éprend de la jeune fille, lui qui semble avoir déjà une vie sentimentale assez complexe ? Agathe lui apparaît comme une lueur d’espoir dans un pays occupé par l’ennemi. Entre eux, des mots s’échangent, des émotions où Michel Quint donne à entendre un Jean Moulin lucide sur son destin, prêt à sacrifier sa vie au nom de la liberté et de la nation. Grâce à un récit à deux voix, dans un contexte de danger et de méfiance, se profile un Jean Moulin à visage humain, avec ses doutes et ses faiblesses, sur fond d’une guerre qui fera de lui une figure mythique de la Résistance, une vraie légende.

Oscar Février est détective au sein de l’agence Aletheia. Lorsqu’il se retrouve face au cadavre de son amour de jeunesse, Brigitte Merlier, Février est sous le choc. L’enquête de Valérie Granger, la belle commissaire divisionnaire, ne l’empêche pourtant pas de mener ses propres investigations. Il découvre alors que la victime s’apprêtait à signer un contrat à six chiffres avec une maison d’édition, mais le texte reste introuvable.

Se pourrait-il que le manuscrit volé soit le mobile du meurtre ? Quels secrets inavouables auraient pu conduire Brigitte à la mort ? Février parviendra-t-il à résoudre ce mystère et à venger son premier amour ?

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