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Tous les livres de Michel Tournier

Un jour de septembre 1759, Robinson, seul survivant du naufrage de La Virginie, échoue sur l'île de Speranza et s'en déclare gouverneur. Aussi, quand il rencontre l'Indien Vendredi, le tient-il naturellement pour son esclave. Mais, finalement, les rôles s'inversent : Robinson a beaucoup à apprendre de Vendredi... "Ce n'est plus Robinson qui apprend la civilisation à Vendredi, c'est Vendredi qui apprend la vie sauvage à Robinson", explique Michel Tournier, signant là l'une de ses plus belles histoires

Comment Jeanne d’Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? A cette question - toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens -, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n’était devenu un monstre que sous l’influence de Jeanne ? Et s’il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : Libération d’Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII. Pour le pire : Blessure, capture, procès, condamnation par l’Eglise, bûcher. Gilles de Rais a suivi Jeanne jusqu’au bout, jusqu’à la sorcellerie, jusqu’au bûcher sur lequel il est monté neuf ans après elle.

Tous ceux qui m'ont connu, tous sans exception, me croient mort. Ma propre conviction que j'existe a contre elle l'unanimité. Quoi que je fasse, je n'empêcherai pas que, dans l'esprit de la totalité des hommes, il y a l'image du cadavre de Robinson. Cela suffit – non certes à me tuer – mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes en somme...

Plus près de la mort qu'aucun autre homme, je suis du même coup plus près des sources mêmes de la sexualité.

[Source : Éditions Folio 1977]

Cet avertissement s'adresse à toutes les mères habitant les régions de Gehlenburg, Sensburg, Lötzen et Lyck !

PRENEZ GARDE A L'OGRE DE KALTENBORN !

Il convoite vos enfants. Il parcourt nos régions et vole les enfants. Si vous avez des enfants, pensez toujours à l'Ogre, car lui pense toujours à eu ! Ne les laisser pas s'éloigner seuls. Apprenez-leur à fuir et à ce cacher s'ils voient un géant monté sur un cheval bleu, accompagné d'une meute noire. S'il vient à vous, résistez à ses menaces, soyez sourdes à ses promesses. Une seule certitude doit guider votre conduite de mères: si l'Ogre emporte votre enfant, vous ne lme reverrez JAMAIS !

Deux jumeaux, Jean et Paul, forment un couple fraternel si uni qu'on l'appelle Jean-Paul. Mais Jean veut briser cette chaîne et essaie de se marier. Paul fait échouer ce projet. Désespéré, Jean part seul en voyage de noces à Venise. Paul se lance à sa poursuite et accomplit un long voyage initiatique autour du monde.

A travers des aventures multiples et de nombreux personnages, comme le scandaleux oncle Alexandre, surnommé le dandy des gadoues, ce roman illustre le grand thème du couple humain.

«En vérité, l'Allemagne continue à me valoir - comme du temps de mon enfance, de ma jeunesse, de mon âge mûr - des tristesses et des joies, des blessures et des fleurs, des pertes irréparables et des richesses immenses.» Michel Tournier raconte son lien intime avec l'Allemagne, sa famille germaniste, son rapport à la langue de Goethe, ses études universitaires dans le champ de ruines d'après-guerre... Par une réflexion inspirée d'un regard tendre, Michel Tournier fait battre le cœur de l'Europe et des peuples qui la composent. Il constate que les vertus dont chacun se réclame sont toujours celles qui lui font le plus défaut. Le bonheur en Allemagne ? est une promenade agréable dont la langue assurée et la justesse des vues soulignent ce qui fait la richesse, la force, mais aussi la faiblesse et le paradoxe de cette mosaïque séculaire qu'est l'Europe.

Les douze mois de l'année jalonnés par quelque quatre cents notules, observations, gloses, citations et autres historiettes.

Michel Tournier, habitué aux récits de longue haleine - "Vendredi, Les météores, Les Rois mages", etc. -, s'essaie ici dans l'instantané. Cela va des abeilles de son jardin à un assassinat à Central Park (New York), du violoncelle de pablo Casals à la philosophie du fouet.

Mais le rire et l mort sont rarement absents de ces pages.

Le pirate Kheir ed Dîn, surnommé par dérision Barberousse, est redouté de tous. Et personne, de peur d'avoir la gorge tranchée, n'ose évoquer la couleur de sa barbe ou de ses cheveux. Devenu souverain, il convoque le portraitiste officiel qui tient à reproduire fidèlement son visage, barbe et cheveux compris. Barberousse menace de lui couper la tête mais l'artiste réussira à lui montrer l'harmonie et la beauté de cette couleur qu'il abhorre en le représentant sous la forme d'un paysage de forêt d'automne… Une reine aux cheveux blonds était si belle qu'on se battait pour elle. Après sa mort, son portrait continue à exercer une étrange fascination sur tous ceux qui y posent les yeux. Jusqu'à ce qu'un sage, poète et calligraphe, enseigne au jeune Riad comment le lire sans s'y laisser prendre…

Ces fameux Rois Mages, il n'y a que quelques lignes sur eux dans l'Évangile selon saint Matthieu. Pour le reste, il faut s'en remettre à Michel Tournier, qui sait qu'ils étaient quatre et non trois : Gaspard de Méroé, le roi noir amoureux d'une esclave blonde ; Balthazar de Nipour, grand amateur d'art ; le prince Melchior, héritier de la Palmyrène mais dépossédé de son trône ; et Taor de Mangalore, prince du sucre prisonnier dans les mines de sel de Sodome.

Michel Tournier, qui sait également pourquoi ils ont quitté leur royaume et ce qu'ils ont appris à Bethléem.

Boire un chocolat chaud ou un vin de Tokay à Prague en compagnie de Mozart et Da Ponte, séjourner à Weimar avec Bach et Goethe, s'envoler pour le Japon, atterrir à Bombay, flâner sur l'île Saint-Louis, créer un jardin "de curé", admirer les cerfs-volants à Dieppe...

Autant de promenades, d'escapades, de voyages ou de récréations auxquels nous invite Michel Tournier avec une gourmandise, une poésie et un talent jamais démentis.

L'éternel trio issu de la Commedia dell'arte - Pierrot, Colombine et Arlequin - est réinterprété par Michel Tournier dans un conte illustré par les images au style naïf de Danièle Bour.

Pierrot, le boulanger aime Colombine la blanchisseuse dans ce village breton où tous imaginaient qu’ils se marieraient. Mais Colombine aime le jour, le soleil et les fleurs alors que Pierrot vit la nuit entre sa cave et son four. Pierrot, au visage lunaire, aime écrire à la chandelle des lettres qu’il n’envoie pas. Les élèves auront certainement plaisir à les imaginer surtout s’ils ont lu par ailleurs Rendez-vous n’importe où de Thomas Scotto (Th. Magnier) ; il connaît la lune et « les secrets de la nuit ». Arrive un jour dans le village la roulotte d’Arlequin peintre en bâtiment. Le beau parleur conquiert sans difficulté la blanchisserie qu’il transforme en teinturerie et le coeur de la blanchisseuse. Colombine et Arlequin partent en voyages de noces. L’automne arrive, le bonheur des amants s’étiole et quand la neige tombe, Colombine pense de plus en plus à son Pierrot lunaire. Une lettre la décide à le rejoindre car Pierrot lui explique les couleurs vraies de la nuit et de sa vie.

La citadelle de Cléricourt se rendra-t-elle aux troupes anglaises qui l'assiègent ? Le sage Faber et son fils, l'insupportable petit Lucio, vont-ils finir par s'entendre ? Jeté en prison pour avoir allumé la mèche de la couleuvrine, pourquoi Lucio en est-il triomphalement libéré ? Comment Exmoor, le commandant anglais, parvient-il à battre Faber aux échecs ?

En 1845, le pasteur Eléazar quitte son Irlande natale avec sa femme et ses deux enfants pour émigrer en Amérique, comme des milliers de ses compatriotes chassés par la grande famine.

Débarquant en Virginie, il entreprend la traversée du continent pour gagner cette Californie qui se confond pour beaucoup avec la Terre promise. Parvenu dans le désert du Colorado, il lui semble qu'un voile se déchire devant ses yeux et qu'il lit pour la première fois la Bible. Sa propre aventure s'éclaire à la lumière du destin grandiose de Moïse. Il comprend que le drame de Moïse, c'était son déchirement entre le Buisson ardent, symbole du sacré, de la voix Yahweh, et les sources que ne cessent de lui réclamer les Hébreux pour leurs femmes, pour leurs enfants, leur bétail et leurs cultures.

Un choix tragique s'impose entre la Source et le Buisson.

Il faut deux jambes pour marcher, et pour bien saisir on se sert des deux mains. Cette évidence a été le point de départ de ce petit traité où les idées s'éclairent en s'opposant deux à deux. La femme sert de révélateur à l'homme, la lune nous dit ce qu'elle est en plein soleil, la cuiller manifeste sa douceur maternelle grâce à la fourchette, l'encolure du taureau est mise en évidence par la croupe du cheval, etc. L'autre principe de ce livre, c'est que la pensée fonctionne à l'aide de concepts clés qui sont en nombre fini. C'est ce que les philosophes appellent des catégories. Aristote en comptait dix, Leibniz six, Kant douze. Les définir et les analyser, c'est mettre à plat les pièces de la machine cérébrale. En élargissant sa " table de catégories ", à cent concepts, l'auteur a manifesté sa modestie spéculative et son souci d'embrasser la plus grande richesse concrète possible.

« Ce petit livre est né d'un exercice qu'on ne saurait trop recommander à ses amis, parce qu'il est à la fois plaisant et enrichissant. Il s'agit simplement de passer au crible les centaines de milliers de mots que nous offrent, dans le superbe désordre alphabétique, tous les dictionnaires français disponibles. On note ceux qui paraissent intéressants par quelques côté, leur étrangeté, leur drôlerie, leur beauté, la dérive aberrante de leur usage, etc. Ce livre peut être refait par chacun, et il sera à chaque fois différent. Mais toujours son auteur y gagnera quelque chose, car ce modeste exercice s'apparente d'une certaine façon à un examen de conscience. Le souci de connaître le "mot propre" et d'en user à bon escient est une forme de probité. » Michel Tournier.

Pierrot ou les secrets de la nuit, Amandine ou les deux jardins, la fugue du petit Poucet, la fin de Robinson Crusoé, Barbedor, la Mère Noël, que ma joie demeure : sept contes de Michel Tournier.

"quand tout le monde peut me lire, même les enfants, dit-il, c'est la preuve que j'ai donné le meilleur de moi-même. " En effet, Michel Tournier n'écrit pas pour les enfants. Il écrit simplement de son mieux, avec comme idéal la brièveté de La Fontaine, la force de Perrault, la limpidité de Kipling, la naïveté de Saint-Exupery.

Connaissez-vous l'aire du Muguet, une aire de repos sur l'autoroute A6, près de la sortie Pouilly-en-Auxois ? Non ? Alors, n'hésitez pas à vous y arrêter, peut-être y ferez-vous, comme Pierre, un jeune routier, une rencontre bouleversante...

Comment le Père Noël donnerait-il le sein à l'Enfant Jésus ? L'Ogre du Petit Poucet était-il un hippie ? Un nain peut-il devenir un surhomme ? Est-il possible de tuer avec un appareil de photographie ? Le citron donne-t-il un avant-goût du néant ? A ces questions - et à bien d'autres plus graves et plus folles encore - ce livre répond par des histoires drôles, navrantes, exaltantes et toujours exemplaires.

C'étaient des statues sculptées dans le sable, d'une étrange et poignante beauté.

Les corps se lovaient dans une faible dépression, ceints d'un lambeau de tissu gris souillé de vase. On songeait à Adam et Eve avant que Dieu vînt souffler la vie dans leurs narines de limon. Le rocher de Tombelaine émergeait de la brume. Suspendu comme un mirage saharien au-dessus des nuées, le Mont-Saint-Michel brillait de toutes ses tuiles vermeilles, de tous les vitraux de sa pyramide abbatiale.

L'épisode des Rois Mages venus d'Arabie Heureuse pour adorer l'enfant Jésus, s'il ne fait l'objet que de quelques lignes d'un seul des quatre Evangiles, a magnifiquement inspiré la peinture occidentale.

Mais qui étaient ces rois ? Pourquoi avaient-ils quitté leur royaume ? Qu'ont-ils trouvé à Jérusalem - chez Hérode le Grand - puis à Bethléem ?

L'Histoire et la légende étant également muettes, il incombait à un romancier de répondre à ces questions.

C'est ce qu'a tenté Michel Tournier avec ce récit naïf et violent qui plonge aux sources de la spiritualité occidentale.

4ème de couverture

Donne-moi la photo.

Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l'oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu'à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu'il ne reconnaîtra pas.

Perdu dans un palais de mirages, il s'enfoncera dans la dérision jusqu'à ce qu'il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l'image, opium de l'Occident.

A propos de l'amour, il disait : " Il y a un signe infaillible auquel on reconnaît qu'on aime quel-qu'un d'amour, c'est quand son visage vous inspire plus de désir physique qu'aucune autre partie de son corps. "

S'il avait eu une tombe, voici l'épitaphe qu'il aurait voulu qu'on y inscrivît : Je t'ai adorée, tu me l'as rendu au centuple. Merci, la vie !

Le temps d'une série d'entretiens, Michel Tournier reprend le chemin de sa vie, de ses livres et du monde. De son enfance, avec un pied en Allemagne, aux convulsions de la guerre, de sa jeunesse bohème à ses années de succès, l'auteur du Roi des Aulnes et des Météores raconte et se raconte. Il dévoile ses années de maturation littéraire, évoque ses innombrables voyages, les lectures et les rencontres qui l'ont formé, sa passion de la musique et de la photographie, son rapport à la foi catholique, et révèle les aspects inconnus de sa vie d'académicien. Fort de sa fréquentation des philosophes allemands, il apporte en outre son regard sur la marche de l'Histoire, toujours prompt à fustiger la futilité de nos politiques et les carences de nos pédagogues.

Les témoignages de ses amis Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Didier Decoin et Arlette Bouloumié complètent le portrait d'un romancier se définissant comme «un écrivain de la célébration qui dit oui à la vie».

Dans cette autobiographie intellectuelle, l'auteur de Vendredi ou Les limbes du Pacifique, du Roi des Aulnes, des Météores, du Coq de bruyère, s'explique sur ses livres. Passant de l'anecdote à la métaphysique, et de la chronique à l'esthétique littéraire, il cherche à approcher le secret de la création.

L'ouvrage qu'il faut avoir lu pour mieux comprendre l'écrivain et son œuvre.

Qu'est-ce qu'un médianoche ? D'abord c'est un joli mot, sympathique et appétissant, qui rime avec cinoche et brioche. Ça veut dire : un repas fait au milieu de la nuit. Une fête nocturne et amicale, en somme, où on se raconte des histoires en buvant et en mangeant. Des histoires, en voilà quatorze justement, des vertes et des mûres, des histoires à rire et à pleurer, à boire et à manger. Mais elles vous font toutes un drôle de remue-ménage dans la tête. Et pour être -plus sûr de vous offrir un chef-d’œuvre, Michel Tournier s'est assuré la collaboration de Victor Hugo !

Publier un livre, nous dit Michel Tournier, c'est procéder à un lâcher de vampires. Car un livre est un oiseau sec, exsangue, avide de chaleur humaine, et, lorsqu'il s'envole, c'est à la recherche d'un lecteur, être de chair et de sang, sur lequel il pourra se poser afin de se gonfler de sa vie et de ses rêves. Ainsi le livre devient ce qu'il a vocation d'être : une œuvre vivante.

Une cinquantaine de livres sont donc venus se poser sur le lecteur Tournier, lequel, ayant une plume à la main, a essayé de décrire les fruits imaginaires que ces semences produisaient dans sa tête. Il en résulte une suite de brefs essais, qui vont de Charles Perrault à Jean-Paul Sartre et de Novalis à Günter Grass, où la joie d'écrire s'ajoute au bonheur de lire.

(Gallimard)

À travers leur apparente disparité, ces quatre-vingt-deux texticules ont pour source commune la curiosité de l'auteur et son ouverture sur le monde extérieur. La beauté des êtres et des choses, leur bizarrerie, leur drôlerie, leur saveur justifient et récompensent une chasse heureuse et insatiable. La démarche des quadrupèdes - amble ou diagonale ? -, la valeur fondamentale du genou, les secrets de la grève dévoilés par le jusant, les déambulations nocturnes des hérissons, la haine que les arbres se vouent les uns aux autres, et aussi ces personnages tutélaires, les Rois Mages, le Père Noël, saint Christophe, Saint Louis, et surtout ces hommes et ces femmes dévorés par les médias - Sacha Guitry, lady Diana, Michael Jackson -, et enfin ces amis qui sont maintenant de l'autre côté du fleuve, voici ce dont il est question dans ces pages.

Au fond de chaque chose un poisson nage Poisson de peur que tu n'en sortes nu je te jetterai mon manteau d'images. Ces vers de Lanza del Vasto décrivent la démarche de ces auteurs dits " pour les jeunes ". Ayant des vérités trop graves à exprimer, ils les dissimulent sous des histoires de voyage, de pêche, de chasse, de naïves amours. Si les lecteurs adultes les prennent à la légère et rangent leurs livres dans le rayon du second ordre de leur bibliothèque, c'est qu'ils ont réussi leur coup : le manteau d'images a joué son rôle. Les jeunes lecteurs, eux, ne s'y trompent pas. Ils dévorent ces vérités mystérieuses, profondes et cruelles si joliment enveloppées et qui nourrissent leur sensibilité. On dit parfois d'un enfant qui aime la lecture qu'il est " sage comme une image ". A-t-on mesuré toute la dangereuse et profonde sagesse des images ?

On connaît la légende de Gaspard, Melchior et Balthazar, venus s’incliner sur le berceau de l’enfant Jésus et déposer à ses pieds la myrrhe, l’or et l’encens. Est-on bien sûr, pourtant, que les Rois mages ne furent que trois ? Et s’il y en avait eu un quatrième, menant à travers la steppe enneigée un attelage de rennes, distribuant en cours de route les cadeaux entassés sur son traîneau ? Mais arrivé trop tard, hélas, à Bethléem… Son nom : le Père Noël, bien sûr !

Six hommes travaillaient à placer le corps de Tiphaine sur une civière. Ses amis entouraient Jacques d'une cour juvénile et fervente. Comme la chance et la victoire vont bien à la jeunesse ! Comme il était beau sur son petit cheval pommelé avec ses genoux écorchés et son bras couvert de sang ! Il rayonnait en vérité comme une figure de vitrail. Une volée de sonnaille parvint du clocher de l'église voisine. Jacques s'arrêta et, levant la main en souriant, il dit : -C'est dimanche, il est midi, et j'ai vaincu Tiphaine ! Et chacun comprit qu'en cet instant le jour dominical, l'heure méridienne et son triomphe se rejoignaient en un sommet insurpassable. Auteur : Michel Tournier Illustrateur : Pierre Joubert Age : 16 et +

La vérité de l'homme est-elle dans son cœur ou dans sa tête ?

Pour nous aider à mieux cerner cette double nature, dans sa richesse et ses drames, le pasteur Alain Houziaux a réuni un panel impressionnant de philosophes, religieux, savants, penseurs et écrivains.

Ensemble, ils explorent six dilemmes qui incarnent autant de facettes de l'aventure humaine : bonheur ou devoir, désir ou tendresse, humilité ou ambition, indépendance ou engagement, réussite ou renoncement, sagesse ou passion.

Rarement auront été rassemblées autant de personnalités de ce niveau autour d'un programme aussi ambitieux. Un tour d'horizon profond et accessible des grands choix de l'esprit.

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