Michel Vinaver
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Note moyenne : 5.3/10Nombre d'évaluations : 20
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Les derniers commentaires sur ses livres
même si j'ai eu du mal avec l'écriture de Vinaver j'ai trouvé ce livre intéressant car il offre une double vision du 11 septembre : on a le point de vu des terroristes et des victimes, l'action se passe pendant l'attentats et après. il existe en français et en anglais et se lit rapidement.
Afficher en entierBeaucoup de mal à me mettre dedans, et conversation alternée assez déconcertante.
Afficher en entierJ'ai eu un peu de mal à comprendre certain passage
Afficher en entierCe n'est pas un livre à acheter. il vaut une fortune, se lit rapidement et n'est pas intéressant. Bref, ce serait de la place gâchée dans votre bibliothèque. Il est possible que ces deux pièces ne soient bonnes qu'au théâtre, mises en scène, parce que leur richesse n'est clairement pas dans le texte.
Les Coréens on l'originalité de proposer des figures des soldats qui n'ont pas vraiment peur, qui n'ont pas vraiment de courage...qui n'ont vraiment pas grand chose ! ils ne marqueront pas par leur richesse, idem pour les coréens...bref, ce n'est pas à lire.
Les Huissiers ont une matière hautement politique qui peut refroidir, mais qui est moins mauvaise que la première et propose une réflexion sur la corruption du pouvoir, la politique et la bonne volonté des individus. Attention, moins mauvais ne veut pas dire excellent.
En résumé, c'est peut-être très bien, mais clairement pas en texte seul, allez le voir au théâtre si vous pouvez.
Afficher en entierBien que déconcertée au début, j'ai vite été captée par cette pièce. Très courte, elle se lit très vite. Plusieurs personnages prennent la parole, que ce soit dans un dialogue ou dans un monologue. Le livre est découpé en plusieurs passages : Le "avant", le "pendant", et l'"après". Quand on sait ce qui s'est passé, et qu'on lit certains mots, on ne peut pas ne rien ressentir. Pour ma part, j'essayais de visualiser, presque malgré moi. Je voyais ce qu'ils racontaient. Et ce n'était pas évident. Vers la fin, on fait face aux deux points de vue radicalement différents : Bush, et celui des terroristes. J'estime cela intéressant, c'est bien mis en oeuvre.
Je n'avais jamais eu l'occasion de lire une pièce sous ce format-là, je pensais que j'allais avoir un peu de mal mais finalement, pas du tout. C'est passé tout seul, on est vite plongé dans l'oeuvre et le sujet ne peut que nous intéresser.
Afficher en entierCe théâtre se dit montrer le "quotidien", avec ses digressions dans les discussions, ses situations banales... Et pour le coup, si c'est cela que vous recherchez, vous en aurez pour votre argent : certains dialogues sont absurdes, ne mènent à rien... et les fins ne proposent pas de dénouement (comme dans la vraie vie quoi).
Du coup j'ai du mal à percevoir l'intérêt du concept même. bien sûr, cet ouvrage se veut véhiculant certaines idées à réfléchir sur le monde et la vie, mais cela est tellement noyé dans la masse d'informations inutiles qu'on ne sait pas quoi en faire.
Je n'ai pas trouvé la lecture spécialement désagréable, mais pas passionnante non plus, ça c'est sûr. Je ne peux pas vraiment me positionner vis-à-vis de l'oeuvre, car le concept de base déjà m'échappe complètement.
Afficher en entierAssez difficile à suivre à cause de l'absence de ponctuation et du lien de causalité mais un bon résumé de la vie en entreprise et de ses frontières parfois incertaines entre vie privée et vie professionnelle.
Afficher en entierDéstabilisante. Cette pièce est déstabilisante.
Je me souviens, il y a cinq ans de cela, j'ai travaillé sur deux ou trois extraits de cette pièce. Elle me dégoûtait autant qu'elle m'intriguait. Pourtant, quelques années plus tard et par hasard (un professeur nous a dit de lire une pièce de Vinaver, et j'ai acheté celle là sans me rappeler ni de l'auteur ni du titre, mais seulement en lisant le résumé chez moi), je l'ai entre les mains.
Si la pièce prend place dans un univers riche, au-dessus des banales préoccupations, tout bascule rapidement avec le crash. Très vite, l'aspect humain est remis en question : mourir, ou manger un mort ? Comment continuer à vivre, comment faire comprendre aux autres qu'il était nécessaire d'arriver là, comment seulement espérer une vie à nouveau normale après cela ? Où commence et s'arrête l'homme en tant que tel ?
Riche et passionant. Une analyse approfondie doit être passionnante.
Afficher en entierPar dessus bord est avant tout un titre qui interroge, mais qui rend véritablement compte de l'état d'esprit de cette pièce. En effet, Michel Vinaver jette "par dessus bord" toutes les règles qui forment le théâtre traditionnel : fin de la ponctuation, des dialogues laissés en suspens, parfois à la lisière de l'absurde, avec une intrigue qui se déroule souvent dans plusieurs lieux en parallèle. La construction de cette pièce est tout aussi singulière : les actes sont remplacés par des "mouvements" qui illustrent la volonté du dramaturge de créer une pièce vivante et novatrice. Les dialogues font l'objet de collages et de découpages, au rythme presque musical. C'est également une pièce novatrice sur ses thèmes, le travail tout d'abord, qui rejoint ensuite des questions sociétales et politiques (Shoah, mai 68… ). Les personnages sont tous intéressants, rendent parfaitement compte des différents statuts au sein d'une entreprise, et font preuve d'esprit (M. Vinaver utilise un certain humour, que l'on apprécie, ou non).
Les interventions de Passemar (chef du service administration des ventes) mettent en perspective la pièce en créant une mise en abîme du théâtre, et invitent à concevoir un théâtre "total", libéré de toute contrainte. On ne peut s'empêcher de percevoir, au travers de ce personnage comme chez les autres, un écho à M. Vinaver lui-même.
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Dédicaces de Michel Vinaver
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Editeurs
L'arche : 2 livres
Editeur L'Arche : 2 livres
Actes Sud : 2 livres
Edition de l'arche : 1 livre
Babel : 1 livre
Biographie
Michel Vinaver, de son vrai nom Michel Grinberg, est un dramaturge et un écrivain français, né le 13 janvier 1927 à Paris de parents originaires de Russie. Il est le père de l'actrice Anouk Grinberg
Engagé volontaire dans l’armée française en 1944-1945, il a effectué ses études secondaires à Paris, Cusset (Haute-Savoie), Annecy et New York.
1946-1947 : Bachelor of Arts, Wesleyan University, Connecticut, USA.
1947 : Traduit The Waste Land de T. S. Eliot (publié dans Poésie no 31, 1984).
1947-1948 : Écrit Lataume, roman qu'Albert Camus fait publier chez Gallimard.
1950 : Écrit un deuxième roman L’Objecteur (Gallimard) honoré du prix Fénéon.
1951 : Licence libre de lettres à la Sorbonne.
1953 : Embauché comme cadre stagiaire par la société Gillette France, puis nommé chef du service administratif.
1955 : Suit les répétitions d’Ubu Roi à Annecy (Stage national d’art dramatique amateur). Gabriel Monnet qui dirige le stage lui demande d’écrire une pièce pour son stage l’année suivante. Écrit les Coréens que monte Roger Planchon en octobre 1956 à Lyon, et Jean-Marie Serreau en février 1957 à Paris.
1957-1959 : Écrit Les Huissiers et Iphigénie Hôtel, créées, l’une 23 ans plus tard, par Gilles Chavassieux à Lyon, l’autre 18 ans plus tard, par Antoine Vitez à Paris.
1964-1966 : Promu PDG de Gillette Italie, puis de Gillette France.
1969 : Commence Par-dessus bord (60 personnages, 25 lieux, 7 heures de représentation) que monteront Roger Planchon (version abrégée, 1973) puis Charles Joris (version intégrale, 1983) et Christian Schiaretti (intégrale, 2008).
1969-1978 : Négocie l’acquisition par Gillette de la société française S.T. Dupont et devient pour huit ans PDG de cette société.
1981 : Publication par Castor Poche des Histoires de Rosalie (littérature enfantine), consacrées à la jeunesse russe de sa grand-mère (oeuvre appartenant à la liste officielle du cycle 2 en France, parue en 2007).
1971-1982 : Écrit La Demande d’emploi, Dissident il va sans dire, Nina c’est autre chose, Les Travaux et les Jours, À la renverse, L’Ordinaire : pièces créées à Paris par Jean-Pierre Dougnac, Jacques Lassalle, Alain Françon.
1982-1986 : Quitte Gillette. Professeur associé, Institut d’études théâtrales, Paris III.
1982-1987 : Création, au Centre National des Lettres de la commission Théâtre (en assure la présidence pendant 4 ans).
1984 : Écrit Les Voisins (création à Théâtre Ouvert par Alain Françon, 1986), et Portrait d’une femme (création en langue anglaise, par Sam Walters, 1995).
1986 : Publication de l’ensemble de ses pièces par Actes Sud : Théâtre complet en deux vol.
1988 : Professeur d’études théâtrales à l’Université Paris VIII. Écrit L’Émission de télévision, création de la Comédie-Française à l’Odéon par Jacques Lassalle.
1991-1995 : Traduit Le Temps et la Chambre de Botho Strauss, commande de Patrice Chéreau pour une production à l’Odéon. Mise en chantier de la collection « Répliques » chez Actes Sud (12 titres parus durant ces quatre années). Publication chez le même éditeur d’un ouvrage collectif, Ecritures dramatiques.
1997-1998 : Écrit King, créé par Alain Françon au Théâtre National de la Colline en 1999, qui met en scène Les Huissiers dans la même saison.
2001 : Écrit 11 septembre 2001, créé par Jean-François Demeyère à Avignon en juillet 2003.
2005 : Se lance dans la mise en scène de À la renverse au théâtre Artistic Athévains.
2009 : L'Ordinaire entre au répertoire de la Comédie Française dans une mise en scène de Michel Vinaver et Gilone Brun.
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