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Mircea Cartarescu

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Biographie

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Note moyenne : 7/10
Nombre d'évaluations : 5

5 Citations 16 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Mircea Cartarescu

Sortie France/Français : 2019-08-22

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T20:44:58+02:00
Lulu

Deux plans narratifs dans ce bref, mais intense roman de moins de 200 pages : le présent est celui de Victor un écrivain de 34 ans avec une « réputation de romancier » et « aisance », chargé de famille (p. 18), tandis que le passé, le souvenir, est celui de Victor à 17 ans (p. 13). On retourne en 1973, lors d'un camp de vacances à Budila, quand un de ses camarades, Bazil s'est travesti en Lulu. D'ailleurs le titre original est Travesti.

L'auteur fait preuve d'une foisonnante imagination baroque et combine un fantastique hyperréaliste qui fait effet boule de neige tout le long de la narration, des visions oniriques et cosmiques originales, des obsessions sexuelles et des symboles sophistiqués. Il s'agit de guérir par l'écriture les propres névroses de l'auteur. Lulu décrit un cas d'androgynie qui a comme point de départ le fantasme d'une soeur jumelle. Par une chimérique, métamorphose le corps de l'homme passe dans celui de la femme, par les reflets dans les yeux de la partenaire ou par le sexe. C'est ainsi que le mâle semble dévorer la femelle d'un horrible insecte.

C'est donc un texte très dense où vibrent ensemble les réminiscences d'une adolescence solitaire et l'énergie d'un psychique rempli à saturation d'un monstrueux secret qui provoque une blessure aliénante chez le narrateur. le miroir semble être aussi celui dans lequel s'observe l'écrivain lui-même, par le jeu d'une écriture remarquable.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T20:55:23+02:00
L'aile tatouée

Orbitor (qui veut dire aveuglant en roumain) est une trilogie qui a été traduite en français et qui comprend, dans l'ordre : Orbitor (titre original Orbitor. Aripa Stîngă), L'Œil en feu (titre original Orbitor. Corpul), L'Aile tatouée (titre original Orbitor. Aripa dreaptă). Une somme de plus de 1500 pages dans un style très onirique certes, mais pas que.

Pour le résumé j'appelle Mircea Cartarescu lui-même. Dans FRUMOASELE STRAINE (Les belles étrangères) à la page 199, il écrit (dans ma traduction française) : « Je sortirai une fois une édition de seulement 37 pages, réduite à l'histoire initiale, sans aucune sorte d'élucubrations, en plus richement illustrée. […] Ou, mieux encore, une édition de quelques lignes, dans laquelle on montre comment une ouvrière, Maria, met au monde des jumeaux. L'un d'entre eux, Mircea, vit à Bucarest sous le communisme, tombe sous l'emprise d'un ivrogne, Herman, qui délire de manière inintelligible de temps en temps, manque de peu d'être violé par un collègue et ensuite erre par-ci par-là jusqu'à la révolution [de 1989]. L'autre, Victor est enlevé pendant l'enfance et emmené à Amsterdam où il est élevé dans la promiscuité pour finir dans la Légion étrangère. Les deux se retrouvent à Bucarest pendant la révolution roumaine et… arrive la fin du monde. Comme dit l'autre less is more. »

Pour l'avis je partage celui d'un critique à qui Cartarescu doit beaucoup et que je traduis partiellement ici. Il s'agit de Nicolae Manolescu, Istoria critică a literaturii române (p. 1347). « Orbitor est le résultat superbe [d'un] projet paranoïaque, unique dans toute notre littérature. La construction de la trilogie est plutôt symbolique que rigoureuse. le roman est inégal et désarticulé. le troisième volume est beaucoup en dessous des deux premiers, descendant de manière vertigineuse, jusqu'à un reportage par endroit vulgaire de notre révolution de 1989. […]

En conclusion, une œuvre hétéroclite, mais fabuleuse dont il faut avoir lu au moins quelques pages, même au hasard.

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Pourquoi nous aimons les femmes : nouvelles

Très bonne traduction, quoique l'auteur, dont c'est incontestablement le livre le plus facile à lire, puisse en penser (voir cependant note 1 page 145). Malgré un titre et une couverture plutôt conventionnels, le féminin est représenté aussi par le livre (« cărţi » en roumain est féminin et les « Nouvelles » de Salinger un livre culte pour moi aussi), la présence des villes (Braşov, Paris, Amsterdam, Turin), l'anglais comme langue étrangère et la chanson. C'est aussi, à mon sens, le livre le plus drôle de Cărtărescu.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T21:05:11+02:00
La Nostalgie

Dans la liste des œuvres du même auteur l'éditeur (très probablement à la demande de l'auteur) a expurgé le titre le Rêve, traduit par Hélène Lenz, or, il s'agit, peu ou prou du même texte original. Cela dit tout de l'intention sulfureuse de spéculer sur une reprise. La quatrième de couverture de l'édition de 1992 affirme haut et fort : l'édition française peut être considérée comme conforme aux vœux de l'auteur. Les nouvelles sont devenues roman, mais surtout la Japonaise est devenu « gâteux japonais » (p. 64). On tombe donc de Charybde en Scyla.

Je renvoie donc à ce que j'ai écrit il y a longtemps déjà. On peut lire dans LE RÊVE, éditions Climats 1992, page 51 : « Quand cela arrivait, ils le payaient en lui offrant une Japonaise rouge ou un pain brûlant que le petit Tsigane mouillait de salive pendant des heures en le retournant dans sa bouche édentée. » (Le Jeu), à comparer avec cet extrait de la page 45 de l'édition de 1993 de « Nostalgia », parue chez Humanitas : « Îi dădeau în schimb cîte o japoneză rumena sau o chiflă fierbinte, pe care ţigănuşul le îmbăla cu gura lui ştirbă şi o oră întreagă » (Mendebilul). Dans Frumoasele străine, Cărtărescu s'insurge page 219 contre sa traductrice (Mme Hélène Lenz) qui aurait vu une Japonaise « socialiste » et un enfant « cannibale », parmi tant d'autres « horreurs ». le fait est que l'auteur lui-même utilise une synecdoque, puisque selon le DEX (Dictionnaire explicatif de la langue roumaine) Online, une Japonaise est une sorte de petit pain tressé, par ressemblance avec le chignon des femmes japonaises. Un exemple est même cité : « Cina a constat dintr-o japoneză și o cană de lapte. ». La traductrice a donc traduit une synecdoque en langue roumaine (lexicalisée depuis mais c'est un autre problème) par une synecdoque en français. La majuscule à Japonaise provient probablement des offices d'un correcteur. le « rumen » qui devient rouge, on peut encore en débattre, mais pas de socialiste à l'horizon et une traduction qui tient la route. Et si on se remettait justement à traduire. Le désert guette depuis deux ans déjà.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T21:16:59+02:00
Frumoasele străine

On peut lire dans, LE RÊVE, éditions Climats 1992, page 51 : « Quand cela arrivait, ils le payaient en lui offrant une Japonaise rouge ou un pain brûlant que le petit Tsigane mouillait de salive pendant des heures en le retournant dans sa bouche édentée. » (Le Jeu), à comparer avec cet extrait de la page 45 de l'édition de 1993 de « Nostalgia », parue chez Humanitas : « Îi dădeau în schimb cîte o japoneză rumena sau o chiflă fierbinte, pe care ţigănuşul le îmbăla cu gura lui ştirbă şi o oră întreagă » (Mendebilul). Dans Frumoasele străine, Cărtărescu s'insurge page 219 contre sa traductrice (Mme Hélène Lenz) qui aurait vu une Japonaise « socialiste » et un enfant « cannibale », parmi tant d'autres « horreurs ». le fait est que l'auteur lui-même utilise une synecdoque, puisque selon le DEX (Dictionnaire explicatif de la langue roumaine) Online, une Japonaise est une sorte de petit pain tressé, par ressemblance avec le chignon des femmes japonaises. Un exemple est même cité : « Cina a constat dintr-o japoneză și o cană de lapte. ». La traductrice a donc traduit une synecdoque en langue roumaine (lexicalisée depuis mais c'est un autre problème) par une synecdoque en français. La majuscule à Japonaise provient probablement des offices d'un correcteur. le « rumen » qui devient rouge, on peut encore en débattre, mais pas de socialiste à l'horizon et une traduction qui tient la route. Et si on se remettait justement à traduire. le désert guette depuis deux ans déjà.

L'énervement d'un auteur contre des pratiques bien réelles de certains éditeurs a aussi du bon. Car à la page 199, on retrouve, pour les « ultra-pressés » un résumé flash de Orbitor : « où l'on montre comment une ouvrière, Maria, donne naissance à des jumeaux. L'un d'entre eux, Mircea, vit à Bucarest pendant la période communiste, tombe sous l'emprise d'un ivrogne, Herman, qui délire de manière inintelligible de temps à autre, manque de peu de se faire violer par un collègue et ensuite erre par-ci, par-là jusqu'à la révolution. L'autre jumeau, Victor, est kidnappé pendant son enfance et conduit à Amsterdam, où il est élevé dans une atmosphère de promiscuité, pour qu'au final ils rejoignent la Légion étrangère. Les retrouvailles entre les deux ont lieu à Bucarest, pendant la révolution roumaine et... la fin du monde survient. Comme disait l'autre, less is more. »

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-15T20:27:04+02:00
Enciclopedia zmeilor

Comme l'ouvrage n'est pas très bien décrit sur les sites, je précise qu' il s'agit d'un volume de 170 pages d'environ 30 par 24 cm en papier glacé. Malheureusement non traduite à ce jour, cette collaboration franco-roumaine de 2002 associe un texte de Mircea Cărtărescu à des illustrations de Tudor Banuș, fils de Maria Banuș, qui réside en France depuis 1972. C'est une vraie-fausse encyclopédie des "zméous", ces monstres traditionnels roumains, à feuilleter régulièrement. Je dois dire que le résultat est génial, en grande partie du fait de la qualité du graphisme, des illustrations, mi-satiriques mi-modernisées à la limite de la culture geek. Le texte grouille lui aussi d'ingéniosités, qu'apprécient aussi bien les enfants que les adultes, pour les nombreuses références qu'ils sont seuls à percevoir. Ne devine-t-on pas dans la planche de la page 165 "neprețuitul meu colaborator, maestrul Banousch de Nogent” l'autoportrait de l'illustrateur injustement méconnu et, j'en suis presque sûr(e), à la page 7, entouré de ses discrets mais psychédéliques papillons comme une mise en abyme de son œuvre, Cărtărescu l'auteur lui-même : "Azi port cu mîndrie urmele acestor "întîlniri de gradul al treilea" [Je porte aujourd'hui fièrement les traces de ces rencontres du troisième degré]?"

En guise de conclusion, le lecteur est invité à apporter sa propre touche d'imagination et à transmettre ses propres représentations à l'éditeur. Relevons le défi !

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-15T21:13:40+02:00
Dragostea

Qu'on aime ou qu'on n'aime pas M. Mircea Cartarescu (ou bien ses romans déjà traduits), il faut avoir lu CE livre : rien (à part peut-être le titre, [L'Amour]) qui soit bateau, ou alors ”ivre” de magistrale beauté moderne (quoique !), bourré de talent. RAM-tam-tam (j'applaudis vraiment, c'est lui que je choisis). Et puisque dans les années 1980 il se disait prêt à partir à l'ONU pour y rapporter la paix universelle („cri, noi putem astea toate”), dans 35 ans encore j'aurai l'audace de croire qu'il convaincra l'UNESCO. Que la Roumanie cesse donc de craindre ses poètes : „să alinăm nostalgia, frustrația, SIDA/coropișnița, moartea soarelui, infernul, omida...”

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-16T06:17:23+02:00
Visul chimeric

Il y a vingt-cinq ans déjà je me souviens d'avoir fait, avec la conscience d'accomplir un acte presque sacré, l'acquisition de ce livre dans son édition de 1992 (Litera). Je préparais à l'époque l'épreuve (exotique) de littérature roumaine comme option au baccalauréat français, avec une sélection de textes qui comprenait « Ode (en mètre antique) ». Seul Cărtărescu pouvait me guider sur les pas du « grand poète national » sans tomber dans les écueils des clichés. À Vienne, mes remarques sur l'Ode ont été très appréciées. Depuis, il m'est néanmoins devenu difficile de me référer à celui dont la place dans la littérature roumaine, surtout à l'étranger est devenue « impossible ». Paradoxe amer s'il en est, lorsqu'on se rappelle à quel point son oeuvre est censée incarner l'universalité.

« Mon implication la plus intime dans ce bref texte éclot brusquement lorsque je me le figure, non pas comme un essai critique, mais comme une sorte de poème, d'espace géométrique où se déploient certaines obsessions et fascinations que je partage avec le romantique depuis plus d'un siècle. Il est possible que le lecteur aussi le perçoive comme tel. » le propos de Cărtărescu étant donc de contribuer à la compréhension de la poésie d'Eminescu, unique façon d'apprécier les profondeurs de ses vers.

La culture et la sensibilité du jeune Cărtărescu, poète lui-même, s'affirme dans un style simple et clair, dénué de considérations trop académiques. Exemple : « Prin fluiditatea sa, parfumul se asociază și apei: ne amintim de celebra mare parfumată a lui Poe (To Helen). Din aceste motive, teiul înflorit devine o prezență permanentă aproape a scenei simbolice în care se desfășoară la nivelul de suprafață erosul eminescian ». (De par sa fluidité, le parfum est également associé à l'eau : on se souvient de la célèbre mer parfumée chez Poe (À Hélène). C'est ainsi que le tilleul en fleurs devient une présence quasi permanente de la scène symbolique, sur laquelle évolue, en surface, l'eros d'Eminescu.)

Pourrait-on rêver d'un projet de traduction de cet exercice d'admiration, par les propres étudiants-admirateurs du professeur Cărtărescu ? Gao Xingjian est convaincu que « l'homme doit laisser la trace de sa voix » à la force de sa « plume » (La raison d'être de la littérature, discours prononcé devant l'Académie suédoise le 7 décembre 2000).

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Ochiul căprui al dragostei noastre

L'éditeur a renoncé au quatrième de couverture et à toute autre présentation, que ce soit sous forme de préface, postface ou avertissement quelconque. La couverture reprend une oeuvre graphique (2012) de Ioan Iacob, page de journal « überzeichnet ». Vingt et un textes et une table des matières se suivent sans qu'on sache cependant s'ils ont fait l'objet d'une première publication ailleurs. Un peu dommage, car même si le récit est toujours à la première personne, ainsi le premier texte commence par « j'ai cinquante-cinq ans » revendiquant en quelque sorte l'aspect autobiographique de l'ensemble, par moments on hésite entre la déception de la réalité et l'espoir qu'il s'agisse de fictions. Je songe ici notamment au texte qui donne le titre au recueil « L'oeil brun de notre amour » et qui démystifie le thème de la gémellité dans l'oeuvre de Mircea Cartarescu mais je ne vous en dirai pas plus si ce n'est que l'émotion est au comble mais que pour ceux qui, comme moi, trouvaient que le génie de Cartarescu consistait précisément en cette exploration, le coup peut être dur à encaisser. Et ce n'est pas la liste, qui pourrait être celle des « partenaires commerciaux » aux pages 169–170 autour de l'appellation pas très contrôlée par l'auteur « Ovidiu » (il y a aussi Ovidiu Lipan Tandarica), qui va vous remonter le moral.

Pour terminer sur une note plus optimiste, quoique, je mentionne la référence à « Blonde On Blonde » de Bob Dylan à la page 48, la reconnaissance envers le maître Ovid Crohmalniceanu et son rôle dans le long poème « Le Levant » (p. 79–87) et « last but not least » l'évocation d'un Geo Bogza ou d'un Gheorghe Craciun que l'auteur a connus personnellement. C'est à l'occasion de la mort en janvier 2007 de ce dernier que Mircea Cartarescu se souvient avec « Une immense tristesse » : « Nous nous sommes rencontrés de nombreuses fois dans des cénacles, à l'époque il y en avait encore, et rarement à d'autres occasions : à Brașov, chez lui, j'ai écouté vers 1987 « Desire » de Bob Dylan, dans un train, vers 1993 on a parlé postmodernisme. En 1990 quand nous sommes arrivés tous les deux à Paris, nous n'avions jamais osé en rêver auparavant, nous avons pris une bière sur une terrasse au coin d'une rue ensoleillée. Ces derniers temps nous nous étions rapprochés : nous nous étions rendus ensemble en Pologne puis à nouveau en France. Il y a deux ans, avant de remettre son dernier roman « Pupa russa » à l'éditeur Humanitas, il est venu chez moi prendre conseil. Je l'ai encouragé autant que j'ai pu. Ce soir-là nous nous sentîmes plus proche que jamais, pour la première fois dans notre longue histoire commune. » (p. 139).

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-17T16:43:36+02:00
Care-i faza cu cititul?

Sympa, ce "mais qu'est-ce tu lis ?" L'idée est de faire écrire à des grands pour les petits.

Les premiers sont surtout de « grands » (et Dieu sait à quel point les Roumains raffolent de ce qualificatif) écrivains tels que Mircea Cartarescu, Dan Lungu, Ioana Parvulescu (p. 169), Calin Torsan, Fanny Chartres traductrice, pour ne citer que certains, dont les livres traduits se retrouvent ici. Les « petits » ce sont les jeunes lecteurs, avec comme cible particulière les adolescents de 10 à 14 ans à qui la collection (dirigée par Liviu Papadima dont ce livre constitue le premier opus) est destinée. Il s'agit de tenter de se souvenir pour de "f"vrais ou en fiction (se me suis trouvé un point commun avec Paul Cernat : une scarlatine à l'âge de 5 ans) d'une première lecture…exemplaire. Je retiens surtout Florin Bican et sa "selle".

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