Mitsuaki Asou

Une couverture horrible qui m'a fait rebroussé chemin plus d'une fois... mais au final une histoire assez touchante bien que peu originale.

Avons-le franchement, ce n’est pas la couverture qui donne envie de lire ce manga ! Et pourtant, malgré ma fatigue, il m’a été impossible de le lâcher avant de l’avoir terminé !

Only you, only, c’est l’histoire assez banale d’un employé de bureau, Maki, à qui son patron confie la tâche de veiller sur son fils, Sudô. Cependant, Maki est secrètement amoureux de Sudô. Lorsque Sudô découvre que Maki est gay, il tente de le faire changer. Les deux hommes commencent alors à coucher ensemble, mais c’est sans compter sur leurs sentiments qui, petit à petit, vont venir s’insinuer dans leur relation purement physique…

Pour moi, ce manga a été une grosse claque ! Certes l’histoire reste tout de même assez banale, deux employés de la même boite qui sortent ensemble et dont l’un est le fils du patron, une relation physique qui s’installe et des sentiments qui se développent peu à peu. Mais il y a quelque chose en plus dans cette histoire qui m’a vraiment émue.

Les sentiments des personnages sont décrits de façon tellement poignante que plusieurs fois j’ai sentis mon cœur se compresser dans ma poitrine. La douleur des personnages, leur désespoir et leur amour sont décrits d’une façon si intense qu’il est impossible de ne pas se sentir touché.

Pour ce qui est des scènes de sexe, je les ai trouvées très bien faites et vraiment très sensuelles. Loin d’être vulgaires, elles possèdent juste ce qu’il faut d’explicite. On s’aperçoit que l’auteur a voulu mettre le point sur les sentiments des deux hommes et cela se ressent !

De plus, j’ai adoré les graphismes. Fins, délicats et soignés, ils sont emplis de douceur. Tout à fait le genre de dessin que j’apprécie.

Bref, vous l’aurez compris, ce manga est un coup de cœur ! Si le scénario de base à déjà été vu et revu, je vous conseille malgré tout de découvrir ce manga qui m’a plus d’une fois amené les larmes aux yeux !

Franchement trop long, et ennuyant. Pour le coup, il y avait beaucoup trop de cases, on a affaire à un volume hyper compacte et pourtant sans vraiment d’intérêt. L'histoire est banale, je n'ai toujours pas compris le rôle des deux protagonistes (qui est le chef de l'autre ??), le seul point positif est le graphisme qui reste agréable.

Une histoire un peu longue certes, mais pour une fois que l'on a pas du cul pour du cul c'est pas plus mal je trouve. J'ai apprécier le graphisme bien plus réaliste que certain manga, j'ai aussi su apprécier l'histoire en elle même.

un yaoi très poétique ! c'est un manga qui monte en puissance.

j'ai été un peu confuse au début j'avais du mal à comprendre l'intrigue et à différencier les personnages à cause notamment du trait très particulier et très brouillon de l'auteur. mais après les deux premiers chapitres, ce fut une révélation ! les personnages sont très attachants, la relation se met en place doucement et pour la première fois dans un yaoi, l'auteur aborde de véritables sujets sensibles ; la place des homosexuels dans la société. et c'est fait d'une très bonne manière, par le prisme d'un fils de bonne famille duquel on attend un certain comportement. on voit très bien grâce à l'auteur toute la rigidité de la société japonaise encore très caricaturale et la pression qu'elle exerce sur les hommes mais aussi sur les femmes. c'était très réaliste de lire ce yaoi et cela montre à quel point une relation homosexuelle peut-être compliquée à vivre dans ces conditions. c'est un des premiers yaoi qui prend vraiment ce sujet comme base de son histoire. parfois il est abordé de manière anodine, d'autres fois il est carrément ignoré mais là il sert l'intrigue et permet de jauger l'amour que les protagonistes se portent l'un à l'autre... bref c'est juste exceptionnel de réalité et de sentiment du coup. l'auteur parvient à nous accrocher aux personnages, à tous les personnages, et à ressentir leurs sentiments.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce yaoi qui malgré le dessin très brouillon et trop maladroit pour moi, a le mérite d'aborder les vrais sujets et d'être criant de vérité.

J'ai juste adoré ce premier tome. Les personnages sont attachants et l'histoire d'amour n'est pas trop rapide (comme cela peut-être le cas dans certains yaoi). La relation est saine (pas de viol ni rien). Je trouve qu'il n'y a pas assez de yaoi où l'un des deux personnages et en situation de handicap. Ce manga est juste réussi et je l'adore (lisez le ! Il est vraiment super).

J'ai hâte de lire la suite en tout cas !

Un boys love qui se place au sein d'une société où il est important pour un héritier d'un empire de se marier avec une personne qui lui apportera quelque chose pour son rang social. Malgré tout c'est aussi une leçon de vie qui nous montre bien que de laisser les autres dicter notre vie peu aussi avoir des conséquences sur notre entourage et parfois mener proche du désastre.

Une bonne histoire d’omégaverse mais pas seulement, une bonne enquête policière également. Les deux personnages principaux sont très bien construits, ce qui les rend attachants. J’ai adoré les analepses, elles apportaient beaucoup, elles permettaient de bien comprendre le passé des personnages et leur relation. D’ailleurs, ce que j’ai vraiment trouvé génial : le développement de leurs sentiments. Ici on sent que l’auteur a vraiment construit une psychologie propre à chacun et sensée. De plus, j’ai beaucoup aimé la longueur de ce manga, qui permet de vraiment développer l’histoire et laisse le temps au lecteur de bien entrer dans le récit et s’attacher aux personnages. Outre ces aspects plus techniques, j’ai beaucoup aimé que l’enquête policière tienne une si grande place, et bien évidemment les questions existentielles d’En. La fin m’a beaucoup plu également, elle est dans la continuité de l’histoire. Au final, une belle lecture.

J'ai adoré ce premier tome ! Je découvre Mitsuaki Asou avec cette histoire et cela me donne envie de lire ses autres œuvres.

En ce qui concerne celle-ci, je l'ai trouvé très touchante. Le personnage d'Isuzu est incroyablement poignant. Il est douceur, innocence et réserve. A contrario, Tôka est direct, brut comme une pierre qui attend d'être polie et un peu désordonné. Je me suis plus attachée à Isuzu de par ses faiblesses qui résonnent plus en moi que celles de Tôka. C'est celui du duo qui m'a le plus marqué. Néanmoins, ce qui fait qu'Isuzu est attachant c'est sa relation et ses interactions avec Tôka. C'est la façon dont ce dernier se confronte à lui. On a là deux mondes qui se heurtent : le silence mystérieux d'Isuzu, très isolé et secret, et la musique brute et incomprise de Tôka, lui-même incapable de maîtriser sa passion. On a aussi deux personnes très seules qui se rencontre et qui vont combler mutuellement leur solitude sans se l'avouer. Ce sont deux visions du monde qui se tournent autour, s'observent, se testent et s'apprivoisent. Isuzu apprend beaucoup à Tôka et ce, par cette différence qui est le silence. Mais Tôka apprend aussi à Isuzu, à "écouter", à "parler", à "communiquer" et donc socialiser. C'est tout cela qui m'a charmé, qui fait que j'ai adoré ce premier tome ! La finesse (certes, avec des maladresses de temps en temps mais rien n'est parfait) avec laquelle la mangaka développe tout cela, le met en lumière par le biais de ses personnages.

Ce tome m'a aussi permis de me remettre en question. Notre société est très mal adoptée aux personnes ayant un handicap. Et pas seulement moteur : les malvoyants, les malentendants, les muets, les neuroatypiques et j'en oublie. Ça a fait écho à des expériences que j'ai vécues : une collègue muette qui ne pouvait pas appeler à l'aide si elle était coincée, une camarade de classe malentendante qui ne pouvait pas savoir que je l'appelais dans son dos. Je me suis senti bête et surtout mal informé. Certes, ce manga n'est pas une guide à suivre pour communiquer avec les personnes ayant un handicap disons "invisible", mais la remise en question est là et me fait réfléchir. Rien que pour cela, parce que ça a marché sur moi (et peut-être que ce n'était même pas l'un des buts de l'auteure, mais c'est quand même là !), ce livre vaut le coup.

Au niveau des graphismes, je les ai trouvés très beaux. C'est détaillé, très bien ombré, dans un style qui me plait, avec des décors présents. La qualité de l'édition fait aussi plaisir à voir, notamment au niveau des traductions faites sur les écrans à l'envers et autre détail de ce type.

En résumé, un livre poignant, une histoire qui fait réfléchir sur différents points, et une plume de qualité. J'ai hâte de lire le tome 2 et de découvrir d'autres œuvres de Mitsuaki Asou. Je le recommande chaudement !

Premier Yaoi de cette année 2023 et quel belle découverte. Un magnifique premier tome autour de la musique, de la surdité et de la romance.

Les dessins sont magnifiques, l'histoire est belle et tourne autour de deux personnes totalement différentes mais qui se complètent parfaitement, Isuzu et Mibu sont adorables. Ont voit Mibu qui essaie de percer dans son école de musique par tous les moyens et Isuzu qui est renfermé sur lui-même à cause de sa surdité profonde.

Quand les deux se rencontrent de manière totalement improbable, c'est une romance très douce et slow burn qui se crée. Un premier tome à la fois introductif et beau.