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Livres - Bibliographie

Molière


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Toutes les séries de Molière

98 livres
98 lecteurs

Magazine mensuel édité par Bayard Presse combinant romanillustré et bédés.

6 livres
5 lecteurs

Les Œuvres complètes de Molière, Édition Spéciale Jean de Bonnot

TABLE PREMIER VOLUME

• L' Étourdi, p.5

• Dépit Amoureux, p.107

• Les Précieuses Ridicules, p.203

• Sganarelle ou Le Cocu Imaginaire, p.247

• Don Garcie de Navarre, p.283

Tous les livres de Molière

Importuns, raseurs, enquiquineurs, casse-pieds, ou, pour le dire plus net, emmerdeurs : quel que soit le vocable, la réalité est la même. Les fâcheux sont une engeance aussi ancienne que la nature humaine. Et Molière ne s'y trompe pas : cherchant au débotté un sujet pour faire rire, il choisit ces empêcheurs de vivre tranquille qui se mettent toujours à la traverse, en allant chercher ses modèles dans la Cour qui se presse à la grande fête que le surintendant Foucquet offre à Louis XIV pour lui présenter son château de Vaux-le-Vicomte. C'est dire que dans un tel contexte, la légèreté apparente de la comédie se leste de l'épaisseur plus lourde d'un enjeu social. Et le théâtre y trouve son compte : Molière intègre chant, musique et danse à son spectacle et invente tout bonnement la comédie musicale.

Depuis deux mois, Adraste fait le guet devant la propriété du sicilien Dom Pèdre. Il projette d’enlever la belle Isidore, l’esclave grecque que le Sicilien a affranchie en vue de l’épouser. Un ami peintre lui apprend que Dom Pèdre a commandé le portrait d’Isidore. Adraste s’improvise alors peintre français renommé, trompe la vigilance du maître de maison et parvient à s’entretenir avec elle. Avec la complicité de son esclave Hali, il parviendra à la faire échapper

« La mieux écrite de toutes les pièces de notre grand comique, c'est L'Etourdi, sa première oeuvre. Elle a, disait Hugo à un ami, un éclat, une fraîcheur de style, qui brillent encore dans le Dépit amoureux, mais peu à peu s'effacent, à mesure que Molière s'engage de plus en plus dans une nouvelle voie. » La pièce de Molière n'a rien perdu de son charme ni sa verve comique de son éclat : Mascarille demeure le fourbum imperator de la scène comique et son étourdi de maître le prince des gaffeurs, pour la joie pure et franche du spectateur. Plus de quinze ans avant Les Fourberies de Scapin, Molière en offrait ici déjà la somptueuse promesse dans un tourbillon de jeunesse et de rire.

Présentation de l'éditeur :

Broché, format poche 17 x 12,5 cm. Destiné aux enfants à partir de 8 ans, enseignants et animateurs. Théâtre en poche : des pièces de théâtre pour et par les enfants, à jouer dès les classes de cycle 3 et jusqu'en 5ème. De nombreuses indications scéniques aident à une mise en scène facile et efficace. Précieux, le carnet d'instructions et de conseils établi par les auteurs, tous spécialistes du monde théâtral pour la jeunesse et animateurs de troupes. Ce recueil présente tous le registres du comique molièresque : comique de situation ou de comportement, comique de mise en scène ou de diction. Des extraits de pièces très célèbres ainsi que de moins connues : "Le Bourgeois gentilhomme", "Les Fourberies de Scapin", "L'Amour médecin", "Le Médecin malgré lui", "L'Avare", "Le Malade imaginaire", "L'Ecole des femmes".

Sganarelle, un barbon de cinquante-trois ans, s'est mis en tête d'épouser la jeune Dorimène, fille d'Alcantor. Il s'en ouvre à son ami Géronimo, qui se moque de lui, mais ne parvient pas à le dissuader de ce projet insensé. Il lui suggère de demander conseil à deux philosophes, Pancrace et Marphurius : le premier, docteur aristotélicien, n'écoute pas Sganarelle, car il est tout à la dispute qu'il vient d'avoir au sujet des chapeaux, prétendant, pour sa part, qu'on doit parler de 'figure' et non pas de 'forme' à leur sujet. Puis, quand il demande à Sganarelle d'exposer l'affaire en peu de mots, il exige que celui-ci recourre à la logique scolastique. Le second, docteur pyrrhonien, ne peut répondre que oui et non à la question de savoir si Sganarelle doit se marier. Ce dernier surprend une conversation entre sa promise et son amant, Lycaste, qui le décide à renoncer à son projet de mariage, mais Alcidas, frère de la jeune fille, survient et prétend que le mariage doit se faire pour éviter un affront public. Il provoque vainement Sganarelle en duel, puis se résout, en bonne logique, à le bâtonner jusqu'à ce qu'il accepte d'épouser Dorimène.

Sganarelle est obstiné. Il refuse catégoriquement que Clitandre épouse sa fille Lucinde. Pour contourner cet obstacle, elle met au point un stratagème, aidée de Lisette, sa suivante. Elle feint la maladie, obligeant son père à faire appel à des médecins qui s'avèrent incompétents. La servante propose alors un médecin hors pair, qui n'est autre que Clitandre déguisé...

Molière, directeur de troupe et metteur en scène ainsi qu'acteur, dirige la répétition d’une de ses pièces qui doit être jouée dans quelques heures devant le roi. Les acteurs sont mécontents car ils n’ont pas eu le temps d’apprendre leurs rôles. Ils reprochent à Molière de n’avoir pas fait plutôt une parodie des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne qui les avaient critiqués.

Molière s’amuse à en caricaturer quelques-uns avant de vouloir reprendre la répétition et de guider ses acteurs, lorsqu’un fâcheux vient imposer sa présence. Celui-ci accepte enfin de s’en aller en disant qu’il va prévenir le roi que la troupe est prête à jouer.

La répétition peut enfin débuter. Molière et La Grange jouent deux marquis, chacun estimant que c’est l’autre qui a été visé dans La Critique de l'école des femmes. Ils prennent à témoin un tiers, Brécourt, qui tient l’emploi d’un raisonneur. Puis c’est le tour de Mlle Du Parc et de Mlle Molière de caricaturer une prude et une femme d’esprit satirique, tandis que Du Croisy joue un poète jaloux et Mlle de Brie une coquette.

Mais la répétition s’interrompt encore, les acteurs affirmant qu’ils ne sauraient jouer leurs rôles en aussi peu de temps. L’affolement gagne toute la troupe quand on leur apprend que le roi est arrivé et demande à les voir jouer.

Fort heureusement un dernier messager leur apprend que le roi a appris leur embarras et leur accorde un répit.

Deux femmes, Uranie et Élise, reçoivent dans leur salon des connaissances et des amis, et tous discutent de la pièce L'École des femmes qu’ils viennent de voir. Chacun possède un avis tranché : les uns ont aimé, les autres ont détesté.

Dans le camp des « contre », il y a Lysidas, auteur jaloux du succès de la pièce, le Marquis, personnage sot et prétentieux et Climène, qui affiche une pudeur et une dévotion aisément froissées.

De l’avis inverse, on trouve Dorante, ami de Molière, homme posé et sensé, Uranie, la maîtresse de maison, et Élise, femme d’esprit, qui feint de supporter le parti adverse, soulignant par son approbation indéfectible la faiblesse ou l’ineptie des arguments de ceux-ci.

Alceste est un «mélancolique» qui s'aveugle sur lui-même pour mieux condamner les autres. Placé dans une situation sociale comique, amoureux d'une coquette, il voit défiler tous les types humains qu'il réprouve. Molière a enfermé toute une époque dans un salon mondain, pour critiquer une société ambitieuse, avide et cynique. Il donne parfois raison à Alceste, lui qui refuse de se soumettre au mensonge et à l'artifice, lui qui affirme radicalement : «J'ai tort, ou j'ai raison.» Alceste n'est pas en accord avec son temps : il rejette les compromis, proteste contre la frivolité des salons et la fausseté des rapports humains. Le Misanthrope est ainsi la pièce la plus complexe de Molière, car la plus fidèle aux contradictions de l'homme et de la société.

Description de l'éditeur

Monsieur Jourdain, brave bourgeois, n'a qu'un rêve : devenir noble. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons. Apprend-il la musique par amour de l'art ? Il veut plutôt briller en société. L'escrime, pour se défendre ? Il aspire seulement à porter l'épée. S'habille-t-il avec recherche ? Il est moins élégant qu'extravagant. Et s'il cultive les fréquentations de haut rang, c'est que Monsieur Jourdain songe à marier sa fille, mais à un gentilhomme, pas à ce roturier de Cléonte. A moins que celui-ci ne lui trouve un moyen de s'anoblir...

Critique intemporelle des ambitions dévorantes et des parvenus qui croient pouvoir tout acheter, comédie-ballet haute en couleurs écrite en collaboration avec Lully et mêlant chansons et danses, Le Bourgeois gentilhomme (1670) est plus qu'une comédie de mœurs : c'est un spectacle total.

Sganarelle, le faiseur de fagots, est dans de beaux draps : voici que, par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour médecin. Le vieux Géronte, qui l'a fait mander pour guérir sa fille, semble perplexe face aux explications de ce docteur peu orthodoxe... Les cocasseries de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade !

S'il peste contre le coût des soins, Argan, hypocondriaque, ne peut se passer des médecins. Il rêve donc de voir sa fille épouser un praticien, Diafoirus. Mais Angélique aime Cléante, et refuse le choix de son père. Ce dernier, ulcéré, se fait fort de la déshériter au profit de Béline, son épouse hypocrite. C'est sans compter l'aide providentielle de Toinette, servante effrontée qui s'ingénie à faire triompher la cause des amoureux.

Le dieu Jupiter est, une fois de plus, amoureux. Mais comment séduire la fidèle Alcmène ? En prenant les traits de son mari ! Son serviteur Mercure, quant à lui, se fera passer pour le valet Sosie. Mais voici qu’Amphitryon et Sosie reviennent de la guerre… Quiproquos, malentendus, rebondissements, Molière manie la fantaisie mythologique avec brio !

Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique. Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Une teinture de philosophie, ou de science, ne suffit jamais ; le snobisme n'épargne pas les hommes, pédants ridicules comme Vadius et Trissotin. Le pire est que les héros aiment comme ils savent, de loin. Molière a transformé ces modèles momentanés en types éternels, en ancêtres de Bouvard et Pécuchet.

l'école des maris :

Deux frères sont tous deux tuteurs de deux sœurs orphelines. Tolérant et compréhensif, Ariste laisse Léonor libre de ses choix. Son cadet, Sganarelle se montre, en revanche, rébarbatif et circonspect envers Isabelle qui, amoureuse de Valère, devra avoir recours à des subterfuges pour avoir raison des soupçons de son impérieux tuteur. Elle se rendra ainsi, en se faisant passer pour sa sœur, chez son amoureux pour se faire épouser légitimement par lui. Ariste se verra, au contraire de Sganarelle, récompensé de sa largeur d’esprit envers Léonor, en l’épousant.

l'école des femmes :

Arnolphe est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent. Horace, fils d'Oronte (un autre ami d'Arnolphe), est tombé amoureux d'Agnès ; il se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de tuteur, lui avouant qu'il a fait sa cour...

l'impromptu de Versailles :

Molière, directeur de troupe et metteur en scène ainsi qu'acteur, dirige la répétition d’une de ses pièces qui doit être jouée dans quelques heures devant le roi. Les acteurs sont mécontents car ils n’ont pas eu le temps d’apprendre leurs rôles. Ils reprochent à Molière de n’avoir pas fait plutôt une parodie des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne qui les avaient critiqués.

Molière s’amuse à en caricaturer quelques-uns avant de vouloir reprendre la répétition et de guider ses acteurs, lorsqu’un fâcheux vient imposer sa présence. Celui-ci accepte enfin de s’en aller en disant qu’il va prévenir le roi que la troupe est prête à jouer.

La répétition peut enfin débuter. Molière et La Grange jouent deux marquis, chacun estimant que c’est l’autre qui a été visé dans La Critique de l'école des femmes. Ils prennent à témoin un tiers, Brécourt, qui tient l’emploi d’un raisonneur. Puis c’est le tour de Mlle Du Parc et de Mlle Molière de caricaturer une prude et une femme d’esprit satirique, tandis que Du Croisy joue un poète jaloux et Mlle de Brie une coquette.

Mais la répétition s’interrompt encore, les acteurs affirmant qu’ils ne sauraient jouer leurs rôles en aussi peu de temps. L’affolement gagne toute la troupe quand on leur apprend que le roi est arrivé et demande à les voir jouer.

Fort heureusement un dernier messager leur apprend que le roi a appris leur embarras et leur accorde un répit.

la critique de l'école des femmes :

Deux femmes, Uranie et Élise, reçoivent dans leur salon des connaissances et des amis, et tous discutent de la pièce L'École des femmes qu’ils viennent de voir. Chacun possède un avis tranché : les uns ont aimé, les autres ont détesté.

Dans le camp des « contre », il y a Lysidas, auteur jaloux du succès de la pièce, le Marquis, personnage sot et prétentieux et Climène, qui affiche une pudeur et une dévotion aisément froissées.

De l’avis inverse, on trouve Dorante, ami de Molière, homme posé et sensé, Uranie, la maîtresse de maison, et Élise, femme d’esprit, qui feint de supporter le parti adverse, soulignant par son approbation indéfectible la faiblesse ou l’ineptie des arguments de ceux-ci.

Chacun reste sur ses positions, et l’annonce du souper servi sert de dénouement. Ils s’y rendent tous avec plaisir, chacun étant persuadé d’avoir emporté la discussion et de s’y être montré à son avantage.

Les comédies que vous allez lire et jouer, sont tout au plus des farces. Les deux premières figuraient parmi celles que Molière a écrites et jouées en province ; mais les deux autres, qui datent de 1668 et de 1671 , nous montrent qu'il n'a jamais renoncé à utiliser les moyens populaires de la farce pour plaire à son public. C'est un trait constant de son œuvre. Ou trouve jusque dans ses dernières pièces des détails, des situations, des " gags " qui sont repris de ses premières farces. La jalousie du Barbouillé est l'histoire d'un mari dupé par sa trop jeune femme, qu'il veut garder au logis envers et contre tout ; Le médecin volant inaugure la série des " fourberies " avec Sganarelle, qui se déguise en médecin pour faciliter le mariage de deux jeunes gens qui s'aiment : c'est déjà un peu Scapin. Le mariage forcé met en évidence le ridicule d'un homme de cinquante ans entiché d'une jeune coquette qui va sûrement le faire tourner en bourrique. Enfin, La comtesse d'Escarbagnas, une des dernières pièces de Molière, s'inscrit dans la tradition des Précieuses ridicules, de Monsieur de Pourceaugnac et autres Bourgeois gentilhomme : c'est l'esquisse amusante du portrait d'une provinciale snob et ridicule qui veut épater la galerie.

La pièce raconte comment trois prétendants font la cour à une princesse belle mais insensible.

C'est une comédie galante, mêlée de musique et d'entrées de ballet, sur un texte de Molière d'après Rebut pour rebut (ou Dédain pour dédain), pièce du poète espagnol Augustin Moreto.

Elle fut représentée à Versailles, le 8 mai 1664, lors de la seconde journée des Plaisirs de l'Ile Enchantée

Lucile aime Valère, mais son père a décidé de la marier à un autre. Elle feint d'être malade. Déguisé en médecin, le malicieux valet Sganarelle use de toute son astuce pour duper le vieux barbon et réunir les deux amants.

Scapin, le valet italien, est fourbe. Il est menteur, voleur, hypocrite et perfide. Mais, à sa façon, il est aussi fidèle et courageux. Il lutte en permanence contre les injustices de son temps, celle par exemple qui empêche les amoureux de se marier librement. Voilà pourquoi ses jeunes maîtres lui confient leurs amours, voilà pourquoi il s'engage à les aider. Et quand Scapin donne sa parole, l'action se précipite. Toutes les ruses et toutes les inventions burlesques sont permises !

Désireux de s'anoblir, George Dandin épouse Angélique, à qui il apporte sa fortune : il est désormais M. de la Dandinière. Mais sa belle-famille le méprise et n'a de cesse de railler ses manières de paysan. Quand il apprend que sa femme entretient une relation avec Clitandre, Dandin somme ses beaux-parents d'intervenir. Rien n'y fait : Angélique rivalise d'astuces et de mauvais coups pour ridiculiser son mari ! Seul contre tous, il s'abandonne au désespoir...

Magdelon et Cathos, deux provinciales éprises de passions nobles et de bons mots, cherchent à Paris le grand amour et les échanges élevés découverts dans les livres. Mais quand Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, organise une rencontre avec deux prétendants choisis pour elles, les deux jeunes femmes les ridiculisent de telle façon qu'ils échafaudent une vengeance commune.

Entre tant de fraces, dont les titres figurent dans les registres de La Grange et de La Thorillière de Molière, au temps des apprentissages provinciaux, seules les copies manuscrites de "la Jalousie du Barbouillé" et du "Médecin Volant" nous sont parvenues. Le poète Jean-Baptiste Rousseau les détint, en 1731. Il jugea le style de ces oeuvres trop grossier pour qu'elles fussent de l'auteur du "Misanthrope". Depuis, le procès en suspicion de paternité reste ouvert, même quand les deux farces sont accueillies dans les "oeuvres complètes" de Molière.

[Les oeuvres complètes de Molière]

Le Barbouillé est jaloux. Ne pouvant empêcher sa femme d'aimer un autre que lui, il cherche un stratagème pour l'attacher au logis. Il s'adresse d'abord à un Docteur qui, trop soucieux de démontrer sa science, ne lui est d'aucun conseil. La farce finit sous la forme convenue dite de l'arroseur arrosé: ayant laissé sa femme enfermée dehors pour prouver qu'elle est volage, le Barbouillé finit lui-même enfermé, et sa femme à l'intérieur de la maison.

Deux jeunes gens, Eraste et Valère, courtisent la fille d'Albert, Lucile, dont le cœur penche vers Eraste. Ce dernier apprend de Mascarille, le valet de son rival, que, depuis trois jours, Lucile et Valère se sont mariés. Dans sa fureur, Eraste charge Marinette, la servante de Lucile, d'annoncer à sa maîtresse que leur relation est finie. Gros-René, le valet d'Eraste, se brouille également avec Marinette. S'ensuit un véritable dépit amoureux. Mais c’est seulement à la fin que l’histoire est démêlée.

Pour recueillir l'héritage d'un très riche parent, Albert devait avoir un fils. Malheureusement, sa femme ayant accouché d'une fille, il a substitué le fils de la bouquetière, mais ce bébé est mort à l'âge de dix mois. Sa femme a repris chez elle sa fille pour l'élever sous le nom d'Ascagne, à la place du garçon qu'elle n'avait pas eu. En effet c’est Ascagne, une sœur de Lucile, jusque-là dissimulée sous des vêtements d'homme, qui s'est unie secrètement à Valère, alors que celui-ci se croit l'époux de Lucile. Cependant Valère se console vite de sa mésaventure en se trouvant l'époux d'une femme charmante, et abandonne volontiers à son rival Eraste la main de Lucile. Gros-René et Marinette suivent l'exemple de leurs maîtres et se marient.

Résumé

Met en scène Sganarelle, personnage comique représentatif du cocu, au comportement et au caractère excessif dus à la jaousie et qui se retrouve dans de nombreuses pièces de Molière.

Quatrième de couverture

Le titre de cette comédie, de 1660, six mois après Les Précieuses ridicules, est déjà un programme. Tout le théâtre de Molière tient dans ces trois mots. Sganarelle est un type comique qu'on retrouvera dans nombre de ses pièces, jusqu'à Dom Juan. Le cocu, c'est le personnage éternellement ridicule de la farce et du fabliau médiéval, berné et furieux de l'être... Molière fait d'une marionnette un caractère. La jalousie sera un des grands thèmes de son théâtre, et mène à Alceste. Le dernier mot du titre, l'imaginaire, désigne les illusions dont vivent les personnages, leurs égarements, la quête de l'authenticité et de la réalité sous les obsessions. L'essentiel est de rapprocher ces trois termes pour faire rire. On rit de la déformation, de la difformité : le masque déforme le corps, l'obsession déforme l'esprit, la passion torture l'âme.

Piégé dans le château de la belle Elvire qu'il a sauvé des griffes du tyran Mauregat et qu'il doit garder en sécurité, Dom Garcie ne peut prouver son héroïsme au combat. C'est justement pendant cette absence sur le terrain que son rival amoureux, Dom Sylve de Castille, galvanise les troupes contre le tyran et séduit la belle qui ne sait plus lequel de ses deux prétendants choisir.

Dom Garcie s'enferme dans sa jalousie de plus en plus maladive où la moindre parole de sa protégée devient promesse de mariage en faveur de son concurrent.

Débat sur l'éducation, initiation aux sentiments amoureux, satire de la mode et d'une époque, L'École des maris fait rire autant qu'elle fait réfléchir. Inscrite dans la tradition farcesque, et influencée par la commedia dell'arte, la pièce, qui mêle situations cocasses et subtils jeux de scène érige le théâtre en une école de vie où les masques font triompher l'authenticité des sentiments.

Comédie pastorale héroïque inachevée, dont nous ne possédons que deux actes, représentée en décembre 1666, à Saint-Germain-en-Laye. Une jeune bergère, Mélicerte, aime le très jeune Myrtil dont elle est également aimée. Deux nymphes, Éroxène et Daphné, éprises du jeune homme, convainquent son père, Lycarsis, de le donner comme époux à l’une d’elles, selon son vœu. Le jeune Myrtil parvient à obtenir de son père, d’abord inflexible, d’épouser celle qu’il aime. Alors que tout paraît s’arranger, on annonce que le roi arrive afin de marier Mélicerte à l’un de ses seigneurs. La pièce, dont la suite est perdue, car Molière ne la fit pas imprimer, s’interrompt brutalement à cet endroit.

http://www.toutmoliere.net/melicerte.html

Remplaça, le 5 janvier 1667, "Mélicerte" dans le "Ballet des Muses". Ce fut sans doute une manière de couper court aux zizanies entre Armande et Baron qui n'eurent pas de rôle. LEs indications de ballet et les couplets sont tout ce qui reste. Molière, en Lycas, bouffonnait et grimaçait à plein "museau".

[oeuvres complètes]

Eraste et Julie s'aiment mais Oronte, le père de la jeune fille, veut la marier à M de Pourceaugnac, un gentilhomme de Limoges. Avec l'aide de comparses aussi rusés que malhonnêtes, l'amoureux conçoit alors bon nombre de stratagèmes pour chasser le fâcheux de la capitale. De menace de lavement en accusation de polygamie, le nobliau de province va subir une tornade d'humiliations, entremêlées de chants et de danses.

C'est le charme de cette comédie-ballet que de transformer en joie tant de cruauté.

Deux princes, amoureux, donnent des fêtes magnifiques pour conquérir la main de la princesse Eriphile. Le général Sostrate soupire en silence pour la belle. L'astrologue Anaxarque complote...Mais le fidèle Clitidas veille !

Les deux sœurs de Psyché sont jalouses de l’amour que deux princes portent à leur cadette, mais celle-ci doit obéir à un oracle funeste, ce qui désespère son père et ses deux amants. Elle disparaît, transportée par le Zéphire dans un magnifique palais, elle entend l’Amour, dont elle ignore l’identité, lui avouer sa flamme. Psyché contraint l’Amour à se découvrir, mais l’oblige par là à retourner au ciel, car il était lié par un serment. Immédiatement le sortilège cesse, tout s’évanouit et Psyché se retrouve désespérée au milieu d’une campagne sauvage. Le Dieu du fleuve l’empêche de mettre fin à ses jours et lui apprend que Vénus désire la voir. La déesse lui adresse des reproches et l’entraîne dans les enfers pour l’éprouver : elle doit y accomplir des travaux au terme desquels elle reparaît, tenant une boîte qu’elle ouvre par curiosité, mais elle perd connaissance. L’Amour la croit morte, s’afflige, et s’emporte contre Vénus, sa mère ; alors Jupiter s’avance, rétablit la paix et ordonne à l’Amour d’enlever Psyché au Ciel pour y célébrer leurs noces.

http://www.toutmoliere.net/psyche.html

Une provinciale s'entiche de bonnes manières qu'elle se vante d'avoir apprises à Paris

description..."Oeuvre complète de Molière par Albert Denuzière:Edition préparée et organisée par Albert Denuzière .Précédées d'un hommage à l'auteur,d'un tableau de théâtre au temps du Roi-Soleil.Accompagnées de brèves notices présentant les comédies .De nombreuses illustrations dues aux meilleurs artistes .Suivies de jugements et commentaires sur l'auteur."

♦ Sommaire :

Dom Juan ou le Festin de Pierre - L'Amour médecin - Le Misanthrope - Le Médecin malgré lui - Le Bal des Muses - Pastorale comique - Mélicerte - Le Sicilien ou l'Amour peintre - Amphitryon - Le Grand divertissement royal de Versailles - George Dandin ou le Mari confondu - L'Avare - Monsieur de Pourceaugnac - Les Amants magnifiques - Le Bourgeois gentilhomme - Psyché - Les Fourberies de Scapin - La Comtesse d'Escarbagnas - Les Femmes savantes - Le Malade imaginaire - Oeuvres diverses - Appendices

Une famille est déchirée; sous le masque d'une religion austère, un intrus s'est installé, a conquis Orgon, le maître de maison, et sème de désordre : il courtise en secret la femme de son hôte, convoite sa fille et ses biens. Et Orgon n'y voit que du feu... sacré En 1664, Molière montre, dans Le Tartuffe, les dangers de l'imposture et de l'aveuglement. Deux fois interdite à l'époque, sa pièce est plus que jamais d'actualité. Et si le rire restait le meilleur moyen de combattre le fanatisme ?

« Lisette : C’est un mari qu’elle veut.

Sganarelle : Je l’abandonne.

Lisette : Un mari.

Sganarelle : Je la déteste. »

Si la demoiselle semble souffrante, c’est que son père ne veut pas l’avoir élevée pour devoir se séparer d’elle... Pourtant, la servante Lisette lui dit à haute et intelligible voix ce qu’il en est. Molière a davantage confiance en l’amour qu’en la médecine, et on devine donc ce qui guérira la fille de Sganarelle...

Ce volume contient : « La Jalousie du Barbouillé » - « Le Médecin volant » - « L'Amour médecin »

Nouvelle édition enrichie (introduction, notes, notices, biographie, gravures d'époque). L'ouvrage le plus complet des oeuvres de Molière.

Découvrez les oeuvres complètes de Molière dans une version originale de référence augmentée de 1500 notes explicatives, de centaines de gravures d'époque et d'annexes.

L'ouvrage a été conçu pour un confort de lecture et de navigation optimal sur votre liseuse. Il contient 45 titres.

Contenu détaillé :

COMÉDIES
 ET BALLETS:

Le Médecin volant • Les Fâcheux • L' Étourdi ou les Contretemps • Le Dépit amoureux • Les Précieuses ridicules • Dom Garcie de Navarre • La Jalousie du Barbouillé • Sganarelle ou Le Cocu imaginaire • L’École des maris • L’École des femmes • La Critique de l’École des femmes • Dom Juan ou Le Festin de Pierre • L’Impromptu de Versailles • La Princesse d’Élide ou les plaisirs de l’île enchantée • Le Mariage forcé • Le Mariage forcé (Ballet du roi) • L’Amour Médecin • Le Médecin malgré lui • Le Misanthrope • Mélicerte • Le Tartuffe ou L’imposteur • Le Sicilien ou l'Amour peintre • Pastorale comique • Amphitryon • George Dandin ou Le Mari confondu • L’Avare • Monsieur de Pourceaugnac • Le Bourgeois gentilhomme • Les Amants magnifiques • La Comtesse d'Escarbagnas • Les Fourberies de Scapin • Psyché • Les Femmes savantes • Le Malade imaginaire

POÉSIES
:

Remerciement au roi
 • Stances
 • Vers
 • Bouts rimés
 • Au Roi
 • Sonnet • La gloire du dôme du Val-de-Grâce



ANNEXES
:

Biographie détaillée de Molière
 • Molière : l’homme et le comédien, (par Gustave Larroumet)
 • Les dernières années de Molière (par Anaïs Bazin)
 • Citations de Molière



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Sganarelle bat sa femme. Vexée et dans le but de se venger de son mari, Martine fait croire à deux serviteurs cherchant un médecin pour la fille de leur maître qu’elle connaît l’homme qui leur faut. C’est un excellent médecin, qui a accompli de nombreux miracles et dont la réputation n’est plus à faire. Elle leur indique où il se trouve en leur précisant qu’il nie parfois son savoir et qu’afin de leur faire avouer, il leur faut le battre. Vous l’aurez compris, cet homme n’est autre que Sganarelle. A force d’être roué de coup par les deux domestiques de Géronte, Sganarelle avoua être médecin, ce qui était totalement faux, et on mena ce dernier au logis du maître. On lui présenta la malade, qu’il trouva fort à sa convenance, ainsi que la nourrice, femme de Lucas, l’un des domestiques. Lucinde avait mystérieusement perdue la parole. Il fallait absolument qu’elle recouvre celle-ci car cette maladie retardait son mariage avec le mari que son père lui avait choisi, Horace, alors que sa fille était éprise de Léandre, homme que son père avait interdit la vue à sa fille, de peur de la voir disparaître avec lui. « Le faux médecin » lui prescrivit un traitement quelconque. Mais lorsque Léandre prit connaissance que Sganarelle était le médecin de sa bien-aimée Lucinde, il le pria de le faire entrer en temps qu’apothicaire lors de sa prochaine visite. Sganarelle et Léandre retournèrent donc au logis de Géronte, Léandre bien déguisé afin que Géronte ne le reconnaisse pas. Alors Lucinde retrouva seulement la parole pour dire qu’elle n’épouserait personne d’autre que Léandre, ce que son père refusa. Alors Sganarelle se mit à parler pour occuper Géronte, et Léandre sortit avec Lucinde, prétextant un petit tour de jardin alors qu’ils en profitaient pour s’enfuir. Lorsque la disparition de Lucinde fut découverte, et alors que Martine retrouvait son mari, Sganarelle fut condamné à être pendu. Alors qu’on le croyait foutu, on assiste au retour de Lucinde et de Léandre, celui-ci annonçant qu’il vient d’hériter de son oncle qui vient de mourir. Ainsi, Géronte accepte le mariage de sa fille avec celui qu’elle aime, et grâce à ce dénouement heureux, Sganarelle est tout pardonné, et se réconcilie avec sa femme.

Qu'ont en commun Jules et Jim, Montaigne et La Boétie, le Petit Prince et le renard, si ce n'est d'avoir rencontré un véritable ami ?

Complicité, fidélité et solidarité caractérisent ce lien étonnant qui unit les hommes par-delà les pays, les années et les guerres. Les grands écrivains de la littérature mondiale - Zola, Molière, Camus ou encore Fred Uhlman - ont exploré les multiples facettes de l'amitié et décrit avec sensibilité des moments de bonheur partagé.

Recueil de nouvelles et d'extrait

Harpagon est l'une des plus grandes créations de Molière. Tout, dans cet homme, respire l'avarice et la décrépitude. Rongé par une maladie de corps, Harpagon l'est aussi par une maladie de l'âme. Ladre, il rogne sur la nourriture et les habits de ses domestiques, sur l'avoine de ses chevaux, sur l'entretien de son fils, obligé d'emprunter à taux usuraire pour vivre, et sur les cadeaux indispensables à sa fiancée. Usurier, il prête à des taux exorbitants, calcule, évalue tous les objets qui l'entourent. Dans cette atmosphère poussiéreuse et sordide, où fusent les mots féroces, le père usurier s'oppose au fils emprunteur. L'avarice détruit l'amour filial, l'amour paternel, l'amour quel qu'il soit. La cassette remplie d'or enterrée dans le jardin est l'âme, le cœur, le souffle même d'Harpagon. Les retrouvailles d'un homme et d'une cassette sont ici le seul hymne à l'amour.

Description de l'éditeur

L'intégralité des oeuvres de Molière écrites entre 1645 et 1673

Lucile aime Valère et en est aimée. Mais son père veut la marier à un autre. La jeune femme joue la malade, espérant trouver un docteur complaisant qui lui conseille de s'installer au grand air; là, son amant pourra la rejoindre. C'est Sganarelle, serviteur de Valère, qui devient médecin malgré lui... Un homme croit son épouse volage et lui ferme sa porte. Rusée, la jeune femme parvient à inverser la situation... Mari cocufié, valet fripon, médecin pédant... Voici deux courtes pièces qui mettent en scène les plus grands rôles du théâtre de Molière.

Arnolphe a élevé sa pupille Agnès dans l'isolement intellectuel et humain le plus total, afin de faire d'elle la plus soumise et la plus fidèle des épouses. Mais l'innocence équivaut-elle à l'ignorance ? A l'époque des mariages d'intérêt et des unions arrangées, Molière met en scène l'amour comme une force de libération et d'accomplissement de soi. Dans une pièce où se mêlent comique et poésie, il propose ainsi une réflexion original sur l'émancipation de la femme et sur la puissance du sentiment.

Arnolphe croit avoir trouvé le moyen imparable de se marier sans être trompé : il prendra pour femme sa pupille, Agnès, qu'il a élevée dans l'ignorance la plus complète des choses de la vie. Mais lorsque la jeune ingénue rencontre Horace, les projets du barbon se trouvent mis à mal... Dans "L'Ecole des femmes", qui fut l'un de ses plus grands succès, Molière s'interroge sur la place des femmes au sein d'une société régentée par les hommes. A sa création en 1662, la pièce fit scandale : on reprocha au dramaturge son immoralité. C'est pour répondre à ses détracteurs qu'il donna "La Critique de l'Ecole des femmes". En mettant en scène, dans cette comédie en un acte, un salon où des mondains discutent de la pièce incriminée, Molière offre une magistrale défense et illustration de son théâtre.

DOM JUAN: La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle... Il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs: je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.

(Dom Juan, acte Ier, scène 2).

Harpagon est un vieillard odieux et avare. Avare jusqu'au ridicule, puisqu'il fait même comparaître en justice le chat d'un de ses voisins pour lui avoir mangé le reste d'un gigot ! Avare jusqu'au sordide aussi. Ne cherche-t-il pas à prêter à un taux usuraire l'argent qu'il refuse à son fils ? N'est-il pas prêt à vendre sa fille à qui offre de la prendre sans dot ? Quant à sa prétendue attirance pour Mariane, elle ne résiste pas à sa fascination pour l'or.

Au commencement, une farce : le Barbouillé, mari jaloux, ne peut faire tenir au logis sa femme volage, laquelle parvient par une feinte habile à retourner sur lui la faute. Molière, qui a conçu en province cette Jalousie du Barbouillé, en reprend bien des années plus tard le sujet pour réjouir Louis XIV et sa cour. Le Barbouillé, rebaptisé George Dandin, est devenu un riche paysan marié à une fille d'aristocrates pauvres : promesse d'un échange de mauvais procédés. La mal mariée ne rêve que de tromper soir rustaud de mari ; lequel ne parvient pas à détromper ses beaux-parents obtus sur la vertu de leur fille. Parce que Molière est tout comique, la déconfiture du mari suscite le rire ; parce que Molière est aussi tout humain, la conscience malheureuse de sa déconfiture rend le bonhomme presque touchant et donne à penser. George Dandin, une pièce acide ? Sans doute. Mais une acidité tempérée par une pastorale chantée et dansée qui, à la création, enveloppait la comédie de ses douceurs bucoliques : c'était à Versailles, en juillet 1668, dans le cadre d'une fête somptueuse. Le classicisme français ne redoutait pas les contrastes.

Des satiristes romains aux dessinateurs de Charlie Hebdo, le rire est par excellence l'arme des plus faibles contre les grands de ce monde. Exagération comique jusqu'à la caricature, détournement parodique ou pamphlet sarcastique, les auteurs recourent à des stratégies argumentatives variées pour contester toutes les formes d'autorité, faisant du lecteur amusé leur complice.

Corollaire de la liberté d'expression, la critique du pouvoir interroge aussi ses limites. Comment procède-t-elle ? Et jusqu'où peut-elle aller ?

Les Femmes savantes (1672), grand succès de l'époque, est une charge contre ceux - hommes et femmes - que la spéculation intellectuelle rend pédant, et une apologie des vertus domestiques. C'est la suite logique des Précieuses ridicules (1659) premier triomphe parisien de Molière, joyeuse comédie qui contribua à discréditer le mouvement précieux et ses outrances prétentieuses. Le Malade imaginaire (1673) est l'un des divertissements les plus comiques de Molière : il s'y moque allègrement des médecins, sujet qu'il ne connaissait que trop, puisque c'est en jouant ce malade qu'il mourut sur scène.

Magdelon et Cathos, deux jeunes provinciales, arrivent à Paris en quête d'amour et de jeux d'esprit. Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, décide de les marier à deux prétendants, La Grange et Du Croisy, mais ces dernières les ridiculiseront de telle façon que ceux-ci voudront se venger de ces « précieuses ». Entre alors en scène un jeune homme, Mascarille, se prétendant homme du monde fréquentant les meilleurs cercles, qui tombera amoureux de Magdelon. Vient ensuite un second homme, Jodelet, dont Cathos s'amourachera. On découvre ensuite que ces deux hommes sont des imposteurs, soit les valets des deux premiers hommes rejetés. Les précieuses sont tombées dans le piège et ont donc montré le ridicule de leur vanité.

Deux courtes pièces en prose, que les élèves peuvent facilement lire.

Dans la critique de l’Ecole des femmes, deux groupes discutent : ceux qui ont aimé L’Ecole des femmes, et ceux qui n’ont pas aimé… Chacun restera sur ses positions.

Dans l’impromptu de Versailles, Molière et La Grange jouent deux marquis, chacun estimant que c’est l’autre qui a été visé dans La Critique de l'école des femmes.

la jalousie du barbouillé

le médecin volant l'étourdi ou les contretemps le dépit amoureux les précieuses ridicules

Feriez-vous confiance à un homme comme Dom Juan? Il bafoue l'honneur de Done Elvire (qui l'aime), il se joue de deux charmantes paysannes (qui s'amourachent d'un si beau monsieur), il s'ingénie à faire blasphémer un pauvre (qui n'a que Dieu pour richesse), il ment à son père (qui espère encore le rachat de son fils)... Tel est ce libertin, tellement exemplaire qu'il est entré dans le dictionnaire des noms communs. Le personnage est pourtant, vous le constaterez, hors du commun.

DESCRIPTION DE L'ÉDITEUR

Collectif

Les Plus Belles Scènes de séduction de la littérature

Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy…

La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l’être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?

Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.

Librio (n° 1282) - Littérature

Paru le 03/02/2021

Genre : Littérature française

Martine a décidé de se venger de Sganarelle, son vaurien de mari ! Les circonstances vont lui offrir une occasion bien tentante : le faire passer pour un médecin - malgré lui ! La vengeance de Martine s'accomplira-t-elle ? Comment Sganarelle réussira-t-il à se tirer de cette situation ?

Le texte intégral annoté

Des questionnaires au fil du texte

Des documents iconographiques exploités

Un dossier Lecture d’images et histoire des Arts s’appuyant sur 4 documents en couleur reproduits sur les rabats de couverture

Une présentation de Molière et du théâtre au xviie siècle

Un aperçu des genres de la farce et de la comédie

Un groupement de textes : « Ruses, mensonges et masques »

Dès sa première représentation, en 1664, Le Tartuffe, satire de la fausse dévotion et des excès de la bigoterie, provoque le scandale. Devant les accusations d'immoralité «diabolique», Louis XIV fait interdire la pièce. Elle ne sera autorisée de représentation qu'au terme de cinq années de luttes et de polémiques. Sur scène, un infâme coquin déguisé en ardent religieux sème le chaos. Qu'il tâte le genou d'une femme ou cache le sein d'une autre, Tartuffe n'a qu'une profession de foi : «Ah! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme.» Arracher le masque de l'hypocrisie lorsqu'elle se drape dans la dignité moralisatrice de la foi : tel est l'argument de cette comédie, sans conteste l'une des plus acides de Molière.

Dossier :

1. L'hypocrisie, un vice privilégié

2. Figures de faux dévots

3. La critique de la religion

4. Religion et théâtre

5. Castigat ridendo mores

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