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Tous les livres de Monique Pinçon-Charlot

Dans les années 1980, en France, nombreux sont ceux qui auraient voulu voir interdire la chasse à courre. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont alors décidé d'aller y regarder de plus prés. D'où une enquête de terrain qui a duré plus de trois ans et dont ce livre est issu. Première surprise : la chasse à courre est une tradition bien vivante et même en pleine expansion. Autre surprise : la vénerie se pratique plus souvent à pied qu'à cheval... Troisième surprise : la diversité sociale, puisque ce sont à la fois des ducs, des grands bourgeois, des banquiers, des facteurs, des cantonniers qui, le temps d'une chasse, se retrouvent au coeur de la forêt pour partager leur passion. Et si la chasse à courre était une métaphore du monde social ? Chercheurs au CNRS, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot travaillent au Centre de sociologie urbaine à l'Institut de recherche sur les sociétés contemporaines. Ils sont notamment les auteurs de "Grandes Fortunes".

Cette enquête, écrite par les meilleurs connaisseurs de la bourgeoisie française, démonte le système Sarkozy, mettant en lumière ses relations incestueuses avec les puissances d'argent, ses réseaux, son action et ses sphères d'influence. Dès le soir de l'élection, le ton fut donné : au cours de la « nuit du Fouquet's », le candidat victorieux fêta son triomphe au milieu d'huiles du CAC 40, de patrons de presse, de politiciens, de vedettes du show-biz et de sportifs célèbres. Dans les semaines qui suivirent, les cadeaux commencèrent à pleuvoir, du renforcement du « bouclier fiscal » à la défiscalisation des droits de succession. Mais ce n'était qu'un début...Pour mieux faire vivre le fonctionnement de ce petit monde où l'entre-soi permet l'affirmation des réseaux, les deux sociologues racontent de petites histoires éloquentes, glanées sur le terrain, dans les coulisses du règne de Nicolas 1er. Et surtout, en brossant la chronique des mesures prises pendant les trois premières années de son quinquennat, pour beaucoup passées inaperçues, ils dévoilent les ressorts d'une politique cohérente et systématique au service des nantis. Bouclier fiscal, abattements et exonérations en tout genre, dépénalisation du droit des affaires ne sont que les éléments les plus visibles d'une véritable guerre de classes au service de l'aristocratie de l'argent. Derrière la façade démocratique, se dessine ainsi le tableau inquiétant d'un régime oligarchique : un gouvernement des riches pour les riches. Le constat n'est cependant pas désenchanteur. Les auteurs proposent aussi des mesures et des réflexions susceptibles d'affaiblir la collusion des élites : le lecteur pourra s'y appuyer pour ne plus se laisser intimider et dominer par un système qui concentre tous les pouvoirs.

C'est un Paris insolite et captivant, nostalgique et métissé, que Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot nous invitent à parcourir d'une manière originale. Les deux célèbres sociologues ont conçu quinze itinéraires pour donner à comprendre la capitale française dans sa diversité et faire partager un peu de la vie des habitants de chaque quartier. Ces promenades, commentées et agrémentées de plans et de photographies, envisagent Paris sous différents angles sociologiques : l'immigration (Goutte-d'Or, Sentier, 130 arrondissement), la mobilité (métro, gare Saint-Lazare), l'embourgeoisement (faubourg Saint-Antoine, 8e arrondissement, Saint-Germain-des-Prés, rue Oberkampf), les transformations architecturales (villas de luxe à l'ouest, villa populaires à l'est, Bercy, quartier de la Bibliothèque de France), le rapport à la banlieue (les portes de Paris, à l'ouest d'Asnières à Maillot, à l'est de Montreuil à Pantin). Le marcheur pourra ainsi découvrir autrement les quartiers où se construit aujourd'hui le Paris de demain, où se joue l'identité d'une ville ouverte sur le monde.

Qui dit grandes fortunes ne dit pas seulement argent. Lorsqu'elles sont anciennes, les fortunes économiques et financières sont aussi synonymes de culture et de sociabilité ; elles se trouvent au cœur de réseaux très denses, familiaux et extra-familiaux, aux ramifications internationales et aux échanges intenses, si bien qu'elles sont, en quelque sorte, mises en commun. Entretiens avec des représentants de ces familles, observations dans les lieux chics de France, les châteaux et les villas balnéaires, recours aux informateurs les plus divers, des directeurs de palaces aux gestionnaires de fortunes privées : les auteurs ont soigneusement démonté les rouages de cette cumulativité des fortunes et de cette quasi collectivisation chez les possédants. Un classique de la sociologie.

L'originalité de cet ouvrage tient au fait qu'il relate une expérience de recherche, sous tous ses aspects méthodologiques, conduite durant dix ans auprès des familles fortunées de l'aristocratie et de l'ancienne bourgeoisie. Conscients de la difficulté de ce travail d'enquête et de la réserve suscitée dans une partie du milieu scientifique, les auteurs exposent leurs méthodes, la pratique des entretiens et des observations. Dans ce " journal d'une enquête " apparaît ainsi le travail d'auto-analyse épistémologique, complément indispensable à toute enquête de terrain. Ils rendent compte du moment de l'écriture et de l'accueil fait aux résultats.

Soudain, ils sont devenus riches. Très riches. Millionnaires. Et ce fut par le seul fait du hasard. Pour la première fois, la Française des Jeux a permis à des sociologues d'entrer en contact avec des "grands gagnants" du jeu Loto®. Pour la première fois aussi, ces gagnants ont accepté de participer à des entretiens approfondis. Ce qu'ils disent, c'est une vie bouleversée, c'est la joie, mais ce sont aussi de multiples questions touchant à la famille et aux amis, au travail, à l'argent, aux rêves à réaliser, avec en toile de fond ce paradoxe : parce que leur éducation ne les y a pas préparés, la plupart des gagnants doivent surtout apprendre à être riches ! Comment apprivoiser la richesse subite : tel est finalement l'un des principaux thèmes de cet essai qui, au-delà des magnifiques portraits de gagnants qu'il propose, est le premier à analyser en profondeur et à mettre en perspective cette forme de richesse.

Mai 2012. Rien ne s’est passé comme prévu. Le président sortant et son concurrent le plus sérieux ont été tous deux balayés par un grand souffle d’air frais. En toute légalité, sans violence, le peuple français vient d’accomplir une nouvelle révolution. Après une campagne éclair marquée par un véritable enthousiasme populaire, le candidat du Mouvement indépendant pour une réelle alternative citoyenne (le Mirac) remporte le second tour de l’élection présidentielle avec plus de 55 % des suffrages.

Très vite, un gouvernement est formé – un gouvernement d’un nouveau genre : un altergouvernement. Celui-ci se compose de dix-huit citoyennes et citoyens venus d’horizons divers. Aucun d’entre eux n’est politicien de métier – une première dans l’histoire de la Ve République ! Tous ces ministres-citoyens ont cependant bien l’intention de prouver aux Français qui les ont élus que le libéralisme qui règne en maître absolu sur nos sociétés d’aujourd’hui n’est pas une fatalité : oui, une réelle alternative sociale et démocratique est possible.

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale.

Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion.

Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.

À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

On peut être à la fois militant et bourgeois ! De Neuilly-sur-Seine aux châteaux de l'Oise, deux sociologues de renom se sont aventurés au cœur de la grande bourgeoisie pour étudier les associations, comités et cercles formés par les riches pour défendre leur pré carré. Appartenir à la bourgeoisie, c'est avant tout cultiver l'entre-soi, pour convertir la richesse économique en richesse sociale.

Le célèbre couple de sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot livre ici une dénonciation impitoyable de la complicité des gouvernements avec le destructeur Dieu Argent. Fidèles à leur méthode rigoureuse, ils démontrent, preuves à l'appui, comment l'argent s'est transformé en une arme de destruction massive aux mains d'une aristocratie de l'argent qui fraye intensément avec celle du pouvoir. À l'heure du « Fillongate », de la violence délirante de Trump, de l'arrogance de Marine Le Pen face à la justice, ou de la mondialisation du droit de polluer à coups de « crédits carbone », l'indignation sociologique des Pinçon-Charlot est indispensable.

Source : Fnac

Paris s'embourgeoise. Les richesses et les pouvoirs s'y concentrent. Si tous les Franciliens ne peuvent habiter dans la capitale, résider à Paris ne peut être réservé aux seules familles fortunées sans redoubler symboliquement les inégalités.

Cela pose le problème de la mixité sociale. Paris est encore une mosaïque de classes et d'origines. Peut-on lire dans les oppositions entre l'Est et l'Ouest, entre le centre et la périphérie, entre la rive gauche et la rive droite, les clivages de la société ? Quelles sont les forces qui conduisent à la déprolétarisation d'une ville qui fut ouvrière et révolutionnaire ? Comment alors expliquer que la majorité municipale soit toujours à gauche ? Comment une capitale embourgeoisée et une banlieue populaire peuvent-elles fonctionner ensemble ?

La diversité du peuplement de la capitale en fait, toujours, un lieu d'expression des différences sociales et des cultures du monde. Cette Sociologie de Paris entend restituer cette richesse et donner les clés de lecture d'une vie foisonnante, mais menacée.

« Macron, c'est moi en mieux », confiait Nicolas Sarkozy en juin 2017. En pire, rectifient Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Huit ans après Le Président des riches, les sociologues de la grande bourgeoisie poursuivent leur travail d'enquête sur la dérive oligarchique du pouvoir en France.

Au-delà du mépris social évident dont témoignent les petites phrases du président sur « ceux qui ne sont rien », les auteurs documentent la réalité d'un projet politique profondément inégalitaire. Loin d'avoir été un candidat hors système, Emmanuel Macron est un enfant du sérail, adoubé par les puissants, financé par de généreux donateurs, conseillé par des économistes libéraux. Depuis son arrivée au palais, ce président mal élu a multiplié les cadeaux aux plus riches : suppression de l'ISF, flat tax sur les revenus du capital, suppression de l' exit tax, pérennisation du crédit d'impôt pour les entreprises... Autant de mesures en faveur des privilégiés qui coûtent un " pognon de dingue " alors même que les classes populaires paient la facture sur fond de privatisation plus ou moins rampante des services publics et de faux-semblant en matière de politique écologique.

Mettant en série les faits, arpentant les lieux du pouvoir, brossant le portrait de l'entourage, ce livre fait la chronique édifiante d'une guerre de classe menée depuis le cœur de ce qui s'apparente de plus en plus à une monarchie présidentielle.

Dans Grandes Fortunes, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon entreprenaient un voyage quasi ethnologique à travers le monde secret de la grande bourgeoisie traditionnelle. Il y était question de ces familles dans lesquelles la patine du temps efface les traces des efforts de la conquête, où l'on naît avec un festin tout tracé.

Aujourd'hui, ils s'attaquent à la "première génération", celle de ces hommes qui, partis de rien ou presque, sont arrivés à des niveaux de fortune hors du commun. Pour la plupart entrepreneurs, ils expliquent leurs motivations, les raisons de leur ambition, les clefs de leur réussite. Ils s'interrogent aussi sur la transmission de leur patrimoine, sur la manière de créer à leur cour une dynastie, de légitimer l'acquisition du capital "économique" par celle du capital "symbolique", relations, oeuvres d'art, appartenance à des cercles...

Comment, en un mot, passer du statut de nouveau riche à celui de grand bourgeois. Pour cela, en effet, il ne suffit pas de détenir plusieurs centaines de millions, voire plusieurs milliards de francs, mais il faut un réseau d'alliances familiales, de relations, un vernis culturel, qui seuls s'acquièrent avec le passage des générations. Ce qui ne va pas toujours sans heurts, car les représentants de la bourgeoisie traditionnelle n'accueillent pas toujours volontiers ces intrus.

Fidèles à leur méthode habituelle, les auteurs se sont livrés à une enquête approfondie ; ils ont longuement questionné les "nouveaux patrons", ont eu accès aux informations privilégiées des banques qui organisent leurs successions, ont croisé les sources et les témoignages, pour finalement écrire un document très vivant qui nous plonge au coeur d'un milieu particulièrement fermé.

Le célèbre couple de sociologues de la bourgeoisie livre son autobiographie, des mémoires qui retracent près de six décennies d'une vie studieuse, amoureuse et engagée. L'un issu d'une famille ouvrière des Ardennes, l'autre fille d'un notable de Lozère, ils se rencontrent en 1965 à la bibliothèque de la faculté de Lille. Ils ne se quitteront plus. Etudes de sociologie, mariage précipité, séjour en coopération dans le Sahara marocain, rencontre avec Pierre Bourdieu, entrée au CNRS et puis, à la fin des années 1980, décision de prendre les nantis comme objet d'investigation, avec un premier livre écrit à quatre mains, Dans les beaux quartiers. On les suit dans leur découverte de cet autre monde social, du Jockey Club aux chasses à courre, en passant par l'Automobile Club de France et ses réceptions au champagne. On accède ainsi aux coulisses d'une recherche qui suppose souvent de déployer des trésors d'ingéniosité pour accéder aux enceintes feutrées de l'entre-soi où se côtoient les grandes familles. Ce récit agrémenté de nombreuses anecdotes peut se lire tout autant comme une introduction à leurs travaux que comme la traversée d'une époque par un duo singulier, témoin bicéphale des mutations de la société française et de ses élites sur un demi-siècle.

Les discours sur l’effort individuel récompensé par le marché, sur les créateurs d’entreprise nouveaux maîtres du monde, sur les investisseurs institutionnels ou sur la « démocratisation » des placements financiers escamotent l’existence de la bourgeoisie. Pourtant, aucun milieu social ne présente à ce degré unité, conscience de soi et mobilisation. Ce livre lève un coin du voile qui recouvre les mystères de la bourgeoisie et montre ce qui constitue en classe sociale ce groupe apparemment composite. La richesse de la bourgeoisie est multiforme, alliage d’argent ? de beaucoup d’argent ? de culture, de relations sociales et de prestige. Comment les bourgeois vivent-ils ? Comment sont-ils organisés ? La bourgeoisie est-elle menacée de disparition ? Dans quelles conditions ses positions dominantes se reproduisent-elles d’une génération à l’autre ? Quel est le rôle des lignées dans la transmission de ces positions ? La bourgeoisie est-elle la dernière classe sociale ? C’est notamment à ces questions sur cet univers méconnu et qui préférerait le rester que répond ce livre rigoureux et accessible.

Peut-on encore se dire «communiste» après le goulag ? La question anime et divise celles et ceux qui ne se résignent pas à l’ordre capitaliste et à son cortège d’injustices. La crise de 2008 a suscité un intérêt renouvelé pour la pensée de Karl Marx, a ravivé la lutte des classes et a redonné du crédit aux thèses anticapitalistes. La jeune génération militante, qui se mobilise contre l’austérité, contre le racisme, contre le sexisme et pour le climat, lutte pour une société qu’elle ne sait comment nommer. Est-ce ici un désir de communisme qui refait surface ? Peut-on revivifier l’idéal communiste en passant outre les régimes qui l’ont incarné (ou ont prétendu l’incarner) au siècle passé ?

Manuel Cervera-Marzal a posé ces questions à quatorze figures majeures de la pensée critique contemporaine.

Cet ouvrage polyphonique est un espace de débat accueillant des intellectuels aux sensibilités multiples. Leurs avis divergent, parfois fortement, face à cette interrogation: «est-il possible et souhaitable de réinvestir le signifiant “communiste” et de le doter d’un contenu positif, désirable, mobilisateur?».

En suivant le procès Cahuzac, les fameux « sociologues des riches » s'associent à étienne Lécroart pour démonter les mécanismes de l'évasion fiscale, et montrer comment, chez les classes dirigeantes, la fraude se gère en famille.« Les yeux dans les yeux » , Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget, avait assuré ne pas avoir de comptes en Suisse... Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, sont spécialistes de la classe dominante. à la faveur du procès Cahuzac, ils décrivent comment la classe au pouvoir, sans distinction de couleur politique, se mobilise pour défendre l'un des leurs et le système organisé de la fraude fiscale.

Jamais dans la Ve République un président n’avait fait preuve d’autant d’arrogance à l’égard de celles et ceux « qui ne sont rien », c’est-à-dire qui ne sont pas de son monde. En livrant son diagnostique implacable sur la conjoncture actuelle, Monique Pinçon- Charlot signe un livre détonateur pour tout ceux qui ne supportent plus le " macronisme". Au-delà d'une condamnation éthique des dominants, ce livre d'une grande finesse sociologique démontre que le " mépris de classe" constitue une catégorie pertinente pour penser le temps présent.

Avant, pour Philippe Brocolis, heureux gagnant du Loto, les choses étaient simples : être riche, c'était avoir de l'argent! Pourtant, après avoir reçu son gain, il s'aperçoit que ce n'est pas si simple de définir la richesse. Avec l'aide des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, la famille part à la conquête d'un monde qui lui est totalement étranger, celui de la bourgeoisie. Une BD complète, documentaire et humoristique sur l'argent et les riches.

Les belles adresses parisiennes des grandes familles fortunées attisent la convoitise des sièges sociaux d'entreprises, des commerces de luxe, des ministères et des ambassades. Après les Grands Boulevards au siècle dernier, cette transformation des quartiers résidentiels prestigieux en quartiers d'affaires se poursuit dans le " Triangle d'or " du VIIIe arrondissement. Colons poussés vers les terres vierges de l'Ouest par la rapacité des nouveaux arrivants, même les familles de la haute société ne sont pas de taille à s'opposer aux forces qui travaillent la ville. Ainsi les Champs-Élysées connaissent-ils la lente mais inexorable "dévalorisation" d'un tissu urbain saturé. Un nouvel urbanisme d'affaires apparaît, dont le futurisme conquérant de La Défense offre l'exemple le plus achevé.

Les auteurs ont mené l'enquête en interrogeant les chiffres mais surtout les acteurs, des vieilles familles aristocratiques ou bourgeoises aux concierges, des grands couturiers et joailliers aux directeurs de "fast-food".

Joignant la rigueur du travail scientifique au plaisir de la découverte urbaine, ils nous invitent à une véritable promenade sociologique sur les plus célèbres avenues de Paris.

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