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Tous les livres de Montesquieu

Aux antipodes d'une fresque pittoresque retraçant l'histoire tumultueuse de l'Empire romain sur le thème de la grandeur et de la décadence, ces Considérations et ces Réflexions sont bien plutôt deux textes de réflexion politique : Montesquieu, par une argumentation limpide et lapidaire qui fait fi de l'anecdote, dégage ici des principes d'analyse historique d'une singulière actualité.

En pesant l'influence respective des hommes et des institutions, des moeurs et des techniques, il extrait de l'histoire ce qui est véritablement essentiel, ce qui détermine le cours des événements : sur le monument de l'histoire antique s'élève une des premières manifestations de science politique.

Le principe qui fonde cette œuvre novatrice se situe dans le concept de « loi », non pas celui d'une loi universelle, puisque Montesquieu souligne la relativité des lois du fait de leurs conditions historiques, géographiques, climatiques et sociales, mais celui de l'universalité de la loi. « Au sortir du collège, on me mit dans les mains des livres de droit. J'en cherchais l'esprit », résumait Montesquieu. Avec lui, la loi prend une signification nouvelle qui domine toute la modernité.

C'est la Lettre 12 des Lettres Persanes. Cette lettre a été envoyée par un nommé Usbek à Mirza. Usbek y conte l’histoire des troglodytes, un peuple vivant dans un lieu inconnu.

La fiction apparaît chez Montesquieu comme un véritable mode de pensée, ou même d'expérimentation : libéré de toute entrave, parfois même sans que la publication soit envisagée de manière précise (elle pouvait connaître, comme pour l'Histoire véritable, des obstacles redoutables), il peut grâce à elle aborder tous les sujets, envisager frontalement les questions les plus ardues, tout en laissant intact le plaisir d'écrire et de lire. Tout écrit peut donc être investi d'une profondeur philosophique, et inversement la philosophie ne se concoit pas chez lui autrement que comme un exercice où l'esprit s'aiguise au contact des mots. C'est une pensée complexe, ondoyante, qui jamais ne se contente des apparences et encore moins des idées reçues, qui cherche toujours un nouveau moyen d'aborder le réel, de rendre compte de l'inexplicable, de saisir ce qui paraît rebelle à toute raison. Et pour cela, rien ne vaut l'imagination et la fantaisie qui se déploient dans le roman, le conte, l'apologue, la lettre, le dialogue, la fiction antique, le poème prétendument imité du grec, toutes ces formes diverses et voisines que l'on trouve rassemblées ici : opuscules qui, sauf exception, ne furent pas publiés de son vivant, brèves compositions conservées dans les Pensées en attendant un sort meilleur, ou extraits de plus vastes ensembles (comme les contes insérés dans les Lettres persanes), auxquels les éditeurs donnent ici leur pleine valeur. Cette formule, on l'a reconnue : c'est celle du 'conte philosophique', qu'il faut se garder d'identifier avec la production du seul Voltaire. Ainsi s'impose le modèle d'une écriture 'totale', qui permet d'incorporer dans la même trame, comme le fait le chef d'oeuvre du genre, l'Histoire véritable, la satire sociale et les considérations morales comme la réflexion politique et philosophique, le tout sur un ton allègre qui permet de détourner en les pastichant toutes les règles du genre. Comme les personnages éponymes des fictions antiques, le héros ou anti-héros est revenu de tout. Son expérience est celle de toute une humanité, conçue dans sa plus grande diversité. Dans une France où, en 1737, sous l'influence des autorités religieuses, le pouvoir n'a pas trouvé d'autre moyen pour restaurer la morale publique que d'interdire les romans, Montesquieu défend l'idée qu'on y trouve au contraire le meilleur moyen de rendre meilleurs l'individu et la société. Toujours soucieux de rendre compte du réel, Montesquieu sait que la fiction devient alors le meilleur moyen d'agir sur le monde.

Avancer masqué, comme le revendiquait Descartes, c'est aujourd'hui une nécessité, quasi une vertu, pour qui veut avoir une chance de jouer dans cette société du spectacle qu'est devenue la démocratie. Alors, que nous donne à entendre Montesquieu dans son Eloge de la sincérité ? Tout simplement que la dissimulation est une attitude psychologiquement, moralement et politiquement intenable.

"Le voyage n’est rien, si d’abord nous ne sommes requis par le voyageur. Il y faut l’aventure, celle d’un esprit ou d’une sensibilité. C’est peu de dire que nous retrouvons Montesquieu dans ses notes de voyage ; nous y apprenons à le mieux connaître."

Ainsi nous avertissait Marcel Arland, dans sa préface aux Voyages de Montesquieu publiés chez Stock en 1943. Il est vrai que Montesquieu voyage comme Montaigne : ni feinte, ni complaisance, il suit son inclination sans s’abandonner à l’exotisme, ni aux effets de style. De 1738 à 1731, il parcourt l’Autriche, la Hongrie, l’Italie, puis la Hollande, et enfin l’Angleterre.

En esprit curieux de tout, il s’attache à comprendre, de chaque chose, les tenants et aboutissants. Il s’interroge sur les systèmes de gouvernement. Sans cesse en éveil, il fait l’ascension du Vésuve, descend dans les caves de Heidelberg, s’interroge sur les prostituées de Venise ou les artiste de Florence. Les jésuites le hantent ; le spectacle du crime, de la misère et de la sottise le blesse. C’est en moraliste et en honnête homme qu’il regarde le monde.

Ce journal de voyage – qui s'inscrit dans une série comprenant déjà le Journal de voyage de Montaigne et les Voyages de Flaubert – est divisé en neuf chapitres : Italie, Allemagne, Hollande, Notes sur l'Angleterre, Mémoires sur les Mines, Réflexions sur les Habitants de Rome, Lettres sur Gênes, Florence, et De la Manière Gothique.

Nouvelle édition enrichie (Introduction, notes, notices, biographie, gravures d'époque) et mise en français moderne.

Découvrez les œuvres complètes de Montesquieu, dans une édition originale de référence augmentée de près de 6000 notes explicatives, de gravures d'époque et d'annexes.

L'ouvrage a été conçu pour un confort de lecture et de navigation optimal sur votre liseuse. Il contient 40 titres.

Contenu détaillé :

- L'OEUVRE MAJEURE :

Les Lettres persanes• L’Esprit des Lois • Le Temple de Gnide • Césiphe et l’amour • Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence • Dialogue de Sylla et d’Eucrate•Lysimaque • Dissertation sur la politique des Romains dans la religion • Tibère et Louis XI • Arsace et Isménie • Essai sur le goût • Notes sur l’Angleterre • Voyage à Paphos

- Les DISCOURS ACADÉMIQUES :

Discours de réception à l’Académie des Sciences de Bordeaux • Discours prononcé à la rentrée de l’Académie de Bordeaux • Discours sur la cause de l’écho •Discours sur l’usage des glandes rénales • Projet d’une histoire physique de la terre ancienne et moderne • Discours sur la cause de la pesanteur des corps • Discours sur la cause de la transparence des corps • Observations sur l’histoire naturelle • Discours prononcé à la rentrée du Parlement de Bordeaux • Traité des devoirs • Réflexions sur la considération et la réputation • Discours sur les motifs qui doivent nous encourager aux sciences • Discours contenant l’éloge du Duc de La Force • Discours prononcé au Parlement de Bordeaux pour l’installation du Premier Président • Discours de réception à l’Académie Française • Ébauche de l’éloge historique du Maréchal de Berwick

- Les PENSÉES DIVERSES :

Portrait de Montesquieu par lui-même • Des anciens • Des modernes • Des grands hommes de France • De la religion • Des jésuites • Des Anglais et des Français • Variétés • Sur le bonheur • Des flatteurs • De l’abus des juridictions

- Les POÉSIES

- Les LETTRES FAMILIÈRES

- ANNEXES :

Table analytique et alphabétique des Lettres persanes • Introduction à l'Esprit des Lois par Édouard Laboulaye • Analyse raisonnée de l'Esprit des Lois par Stéphano Bertolini • Éloge à l'esprit des Lois par Jean Le Rond d’Alembert• Analyse de l'esprit des Lois par Jean Le Rond d’Alembert • Critique et défense de l'Esprit des Lois (recueil d’analyses) • Table analytique et alphabétique de l’Esprit des Lois • Le temple de Gnide mis en vers par Nicolas-Germain Léonard

- À PROPOS DE L’ÉDITEUR :

Arvensa Éditions, leader de la littérature classique numérique a l’objectif de vous faire connaître les œuvres des grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable, en vous fournissant la meilleure expérience de lecture numérique.

Tous les titres sont produits avec le plus grand soin :

• Navigation par simple clic de chapitre à chapitre ou de livre à livre. • Accès instantané à la table des matières hyperliée globale. • Table des matières au début de chaque titre. • Vous disposez également d’un service qualité qui vous répond dans les 48 H.

Retrouvez tous les titres et les actualités des éditions Arvensa sur <a href="http://www.arvensa.com">http://www.arvensa.com</a>

Ces Pensées toniques nous réveillent et nous incitent à mieux comprendre l'humanité, à éviter de juger trop hâtivement nos semblables, dans leur si grande diversité : elles constituent une invitation à la tolérance et à la solidarité entre les hommes.

Ce sont les différents plaisirs de notre âme qui forment les objets du goût. Il ne suffit pas de montrer à l'âme beaucoup de choses, il faut les lui montrer avec ordre. L'âme aime la symétrie, les contrastes, la surprise. Les gens délicats sont ceux qui à chaque idée ou à chaque goût beaucoup d'idées ou de goûts accessoires.

Les Pensées de Montesquieu sont un recueil dans lequel l'auteur a consigné librement des notes et réflexions provenant de ses lectures, de ses rencontres, de ses expériences, de ses conversations avec des tiers.

Le Temple de Gnide est un poème de sept chants en prose publié sans nom d’auteur en 1725 par Montesquieu. « Le dessein du poème, dit la préface, est de faire « voir que nous sommes heureux par les sentiments du cœur et non pas par les plaisirs des sens. »

L’ouvrage représente l’amour des champs opposé à celui des villes. Aristée et sa bergère, Antiloque et son amante, après être partis du temple de Vénus à Gnide, en Asie Mineure, avoir traversé l’antre de Jalousie et s’être calmés à l’autel de Bacchus, arrivent à des buts différents. Chez le premier couple, le penchant de la nature l’emporte ; le roman des autres finit par le triomphe de la vertu et le désespoir de la passion.

Rien n'a plu davantage dans les lettres persanes, que d'y trouver, sans y penser, une espèce de roman. On en voit le commencement, le progrès, la fin : les divers personnages sont placés dans une chaîne qui les lie. A mesure qu'ils font un plus long séjour en Europe, les moeurs de cette partie du monde prennent, dans leur tête, un air moins merveilleux et moins bizarre : et ils sont plus ou moins frappés de ce bizarre et de ce merveilleux, suivant la différence de leurs caractères. Dans la forme de lettres, l'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale, à un roman ; et de lier le tout par une chaîne secrète et, en quelque façon, inconnue.

L’Esprit des lois est publié en 1748, à Genève et sans nom d’auteur, de manière à éviter la censure. Ce livre présente les réflexions politiques de Montesquieu. Il décrit les différentes formes de gouvernement (monarchie, aristocratie, république, despotisme…) et les lois qui conviennent à celles-ci. On y trouve sa célèbre théorie de la séparation des trois pouvoirs.

«Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve ; je me croirais le plus heureux des mortels. Si je pouvais faire en sorte que ceux qui commandent augmentassent leurs connaissances sur ce qu'ils doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau plaisir à obéir, je me croirais le plus heureux des mortels. Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire en sorte que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J'appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu'on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu'on s'ignore soi-même. C'est en cherchant à instruire les hommes, que l'on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l'amour de tous. L'homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu'on la lui montre, et d'en perdre jusqu'au sentiment lorsqu'on la lui dérobe.»

Des satiristes romains aux dessinateurs de Charlie Hebdo, le rire est par excellence l'arme des plus faibles contre les grands de ce monde. Exagération comique jusqu'à la caricature, détournement parodique ou pamphlet sarcastique, les auteurs recourent à des stratégies argumentatives variées pour contester toutes les formes d'autorité, faisant du lecteur amusé leur complice.

Corollaire de la liberté d'expression, la critique du pouvoir interroge aussi ses limites. Comment procède-t-elle ? Et jusqu'où peut-elle aller ?

Usbek, un grand seigneur persan intelligent et désabusé, accompagné de son jeune ami Rica, plus malléable et enthousiaste, vient à Paris afin de découvrir les secrets et l'art de vivre du monde occidental. Les mœurs, les caractères, les types sociaux, le décor et la vie - tout les surprend et les pousse au parallèle avec leur propre monde. Puis, une fois surmonté le premier désarroi, cette société nouvelle révèle peu à peu ses fondements et ses lois, mais également ses drames. L'étranger d'abord étonné devient observateur politique, philosophe et quasi-sociologue avant l'heure : " Comment peut-on être persan ? " Si dès leur parution en 1721, les Lettres persanes rencontrent un considérable succès, c'est qu'au-delà du roman par lettres ce livre étrange et neuf est une chronique politique en même temps qu'un journal de voyage. C'est aussi un essai de morale, mais convenons qu'en Montesquieu le moraliste est gai, et que le ton de ses lettres est volontiers narquois. Voltaire, ainsi, a pu juger que, dans cet " ouvrage de plaisanterie ", " plein de traits annoncent un esprit plus solide que son livre ". En réalité, le livre est aussi solide que l'esprit car la leçon du roman est que l'impertinence est libératrice : l'écrivain accepte le monde où il vit, mais refuse d'en être la dupe.

Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales: la justice est au coeur du débat politique contemporain. Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes; elle commet des erreurs; parfois, elle n'est rien d'autre que le masque des plus forts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue: "Qu'est-ce que sauver l'homme? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir."

Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la justice, de Platon à Ronald Dworkin, en passant par saint Augustin, Hobbes, Pascal, Rousseau, Marx, Hannah Arendt, Michel Foucault ou encore John Rawls.

« Arsace et Isménie » est une œuvre de l’écrivain français Montesquieu, publiée en 1730. Cette histoire raconte la tragique histoire d’amour entre Arsace, prince de Sogdiane, et Isménie, princesse de Bactriane, deux royaumes rivaux de l’Asie centrale. Dans un contexte de guerre et de rivalités politiques, leur amour interdit est mis à l’épreuve, mettant en lumière les thèmes de la passion, de la loyauté et des sacrifices. Cet article propose un résumé de cette œuvre emblématique de Montesquieu, qui explore les dilemmes moraux et les conflits intérieurs auxquels sont confrontés les personnages.

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