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J'ai assez apprécié la portée philosophique du livre, même si comme le dit zouck, ça vire parfois légèrement au snobisme. D'ailleurs j'ai eu beaucoup de mal à supporter Paloma, snober les snobs ça reste quand même le comble de la prétention ! Donc je ne pouvais qu'approuver le passage vers la fin où elle reconnait d'être comportée comme une petite fille qui veut faire son intéressante (en plus "je souffrais mais sans douleur", j'ai trouvé ça très pertinent, je crois qu'on ressent souvent ça).
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En ce qui concerne l'écriture, je ne fais pas du tout confiance à mon jugement, mais j'ai été assez agacée par la manie de l'auteur de terminer les chapitres sur des phrases censées être philosophiques. Attendez j'ouvre des fins de chapitres au hasard :
"La contemplation de l'éternité dans le mouvement de la vie."
"Car l'Art, c'est l'émotion sans le désir."
"L'éternité, cet invisible que nous regardons."
"Parce qu'un camélia peut changer le destin."
C'est peut-être vrai et très intelligent, mais finir ses chapitres sur de telles phrases, je trouve ça résolument snob. :P
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Oh et puis j'en veux TERRIBLEMENT à Muriel Barbery pour cette phrase :
"Mais le gloutof de Manuela est aussi un nectar. Tout ce que l'Alsace comporte de lourd et de desséché se transmute entre ses mains en chef d'œuvre parfumé."
Pardon ? Bon, lourd, je veux bien le lui concéder, mais desséché ??? Blasphème, blasphèèème !!! A supposer que "gloutof" désigne le kouglof, il n'y a rien de moins desséché, c'est même aussi moelleux que la brioche, mais en moins gras ! Cela dit cette réclamation n'engage que moi. ^^
Par contre, Renée fait précéder ladite phrase d'un "Le gloutof est un gâteau alsacien un peu vorace." qui selon moi ne veut pas dire grand-chose. Je n'ai pas souvent croisé de gâteau "vorace". Enfin je dis ça je dis rien... Enfin la même Renée a beau être une farouche défenseuse de la grammaire française, elle n'en emploie pas moins un anglicisme tel que "réaliser" dans le sens de "prendre conscience".
Malgré tout c'était une lecture très agréable, qui incite à réfléchir et donne envie de profiter de la vie en lisant de la littérature.
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Habitant moi-même à Paris, et de surcroît dans un immeuble bourgeois, je dois dire que les anecdotes m'ont plus qu'amusée. L'épisode des chiens dans l’ascenseur m'a fait hurler de rire!!
Je comprends que le style puisse paraître prétentieux et agacer, mais c'est pour moi ce qui lui donne tout son charme.
J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, et en relis des passages aujourd'hui encore, sans m'en lasser une minute. C'est l'un de mes plus jolis souvenirs de lecture, et j'envie ceux qui s’apprêtent à le découvrir!
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
L'ouvrage en lui-même est très bien écrit, les personnages sont biens campés et l'intrigue, malgré son pessimisme, est bien menée. En outre, il est vrai, que lorsqu'on aime apprendre et qu'on n'a pas réussi professionnellement, par choix ou manque d’opportunité, on n'a que deux solutions. Soit affirmer ses différences et assumer le rejet. Soit, en apparence se fondre dans la masse, et en privé, être soi-même. Cet aspect des choses est assez bien décrit, et je me suis beaucoup retrouvé dans le personnage de René.
Cependant, cet hérisson m'a mis en boule, car l'auteur aurait du se documenter sur son sujet avant de prendre son stylo ! Il ne manque pas sur internet de forums de surdoués qui auraient la renseigner. Cela nous aurait évité cet énumération de lieux communs. Ce que l'auteur fait passer pour de l'intelligence et de la culture n'est qu'un ramassis de ce que tout snob devrait savoir, du moins, en surface. Cela m'a fait penser à ces recueils que l'on trouvait au XVIIe et XVIIIe siècle dans toute bonnes bibliothèques. Ils contenaient des sujets de conversations et des citations de grands hommes. Les étudier et en apprendre quelques passages aidaient, tous ceux qui désiraient briller en société sans s'être usés les yeux dans les livres.
Le désir d'apprendre est de savoir est autre que cela. C'est une force permanente qui pousse à toujours s’interroger sur le monde. C'est avoir un cerveau qui ne nous laisse jamais en paix, qui nous pousse à lire des livres sur la théorie des cordes par l'on a entendu ce nom par hasard et qu'il nous a interpellé, puis continuer par l'étude des multivers, rebondir par la physique quantique et sauter de joie lorsqu'on apprend la découverte du boson de Higgs. C'est, les jours suivant, où en même temps, selon l'opportunité ou l'envie, se plonger dans l'évolution de l'administration byzantine entre le Ve et le Xe siècle parce qu'on a décidé à 45 ans d'aller en fac pour passer une licence d'histoire. Cela peut-être aussi, si l'on est passionné de foot, (ce n'est pas mon cas mais celui d'un ami) d'être capable de donner la composition des équipes de 1ère division et d'analyser tous les matchs nationaux et internationaux importants depuis les années 50.
Car ce qui est capital, et que ne semble pas avoir compris l'auteur, c'est que la culture et l'appétit d'apprendre sont universels et que le savoir footballistique a autant, si ce n'est plus de valeur, que la lecture des prix Goncourt ou le visionnage des films d'arts et d'essais. En outre, pour ajouter l'élément qui m'a le plus horripilé dans cette histoire, c'est cette prétendue supériorité de la culture japonaise. Certes, cette culture peut-être admirée, mais je ne vois pas en quoi, elle serait meilleure que par exemple celle des tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée. D'ailleurs, l'idée qu'il existe une différence qualitative entre les traditions de tel ou tel pays me rappelle des souvenirs d'une époque dont je ne parlerais pas de peur de récolter un point Godwin.
Pour terminer, le professeur qui animait l' atelier de lecture nous avait fait lire cet ouvrage pour que nous puissions voir ce que donnait l'utilisation de plusieurs points de vue différents dans un même récit. Il est vrai que cet objectif à été atteint. Heureusement, il ne nous a pas demandé notre avis. Sinon, je lui aurai dit que ces 21€, mais peut-être était-il légèrement moins cher à l'époque, auraient été bien mieux dépensé dans une bonne Fantasy, un passionnant SF ou même une romance à l'eau de rose guimauveuse comme on les aime. Surtout que pour ce prix, j'aurai pu en avoir un de chaque. Je n'en aurais pas retiré grand chose, mais au moins, j'aurais passé un bon moment.
Suivez-mon conseil, faîtes-vous plaisir ! Et si malgré tout vous voulez lire sur ce thème, plongez-vous plutôt dans "des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Le style m'a plus, simple, et je deviens un fan inconditionnel des personnages de Barbery.
Une gourmandise
Le roman est une jolie ode au Japon et à ses croyances. Un récit minéral où la pierre des temples rencontre le végétal des mousses et fougères. Histoire sur le deuil et l’amour, le lâcher prise, les blessures d’enfance, Une seule rose est porté par l’écriture pleine de poésie, de simplicité et d’une infinie douceur de Muriel Barbery. À mesure que le récit avance, ponctué de courts contes sous forme de rêverie, le lecture assiste à l’éclosion de Rose, a son abandon face à la colère, aux rancœurs pour mieux renaître à travers l’amour. Un beau roman, qui se déguste comme une parenthèse.
https://libellulelivresque.wordpress.com/2020/08/16/decouverte-de-la-rentree-litteraire-2020-1/
Une rose seule
Mais commençons par le commencement. Une des premières choses qui m'a énervée, ce sont les prénoms des filles Josse. Qui Muriel Barbery croit-elle ridiculiser en appelant celles-ci Colombe et Paloma? Les lecteurs ou les parents du duo? Si elle vise les lecteurs, avec moi, c'est râté: j'avais six ans quand j'ai appris que le mot espagnol paloma signifiait colombe en français!! Vingt-deux ans plus tard, le duo Colombe/Paloma a pour moi autant de subtilité qu'un duo Marie/Maria. Ce manque de finesse dans le choix des prénoms des personnages a tout de suite ruiné, en ce qui me concerne, les prétentions à l'intellectualisme du reste du texte: les beaux mots (car ils sont beaux, ça je le reconnais) et les références littéraires multiples ont été noyés par cet agacement ressenti dès les premières pages en entendant parler du duo de colombes.
Autre problème: le nombrilisme de cette Colombe bis (Paloma, donc) qui, parce qu'elle est surdouée, se considère comme la seule personne véritablement digne d'intérêt en ce bas-monde et a une très nette tendance à mépriser tout et tout le monde. Et malgré son Q.I. impressionnant, la gamine devrait sérieusement revoir certains de ses jugements: dans son genre, elle se montre aussi égoïste et élitiste que les gens qu'elle méprise.
De plus, je suis peut-être idéaliste, mais j'ai envie de croire à la bonté de l'être humain. Alors, lire plus de 400 pages où les gens se détestent les uns les autres, c'est dur! Surtout que les stéréotypes sont légion: les pauvres sont humbles et méprisés, les riches sont méchants et indifférents.
Les nombreuses tirades de Renée et Paloma sur l'Art, le Beau et l'Esthétique n'ont rien arrangé: ces passages sont souvent lourds et sans intérêt, surtout qu'ils sont aussi en complète opposition avec le reste du texte. Car, aussi bien Paloma que Renée méprisent le monde extérieur, les autres, la société. Or, sans société, pas d'Art! Cette discipline qu'elle porte aux nues est donc issu de cette société qu'elles abhorrent: où est la logique?
Tout le monde est malheureux dans ce roman, en particulier nos deux héroïnes, mais on a l'impression qu'elles le cherchent: en se mettant à l'écart de la société, en toisant tout le monde du haut de son piédestal, on s'isole et, à force de se sentir seul, on ne peut que devenir amer...
Au final, pourtant, Renée m'a moins agacée que l'horrible Paloma. La concierge m'a aussi semblée beaucoup plus intelligente: loin de se révolter continuellement, elle s'amuse, joue de son statut pour tromper son entourage et mieux se cacher. Renée, malgré les difficultés de sa vie, a trouvé une sorte d'équilibre, de sérénité.
En bref, le seul personnage que j'ai vraiment apprécié est Kakuro Oru. Le raffinement de ce japonais m'a fait l'effet d'une grande bouffée d'air frais au milieu de cette horrible société dépeinte par Barbery. Un second point positif, que j'ai déjà mentionné plus haut: les beaux mots. Le langage châtié utilisé par l'auteur apporte un grand sentiment de paix et de calme au milieu de certaines littératures actuelles, moins soigneuses au niveau du langage.
L'Élégance du hérisson
Contrairement à beaucoup j'ai accroché dès le début. Les réflexions de la petite Paloma, cette gamine surdouée, sont très spirituelles et m'ont beaucoup amusé; celles de Renée par contre devenaient au fil des pages (tout du moins dans ce que j'appelle la première partie) un peu pénible, nombriliste et parfois même soporifique. J'avais vraiment l'impression que Muriel Barbery dispensait un cours de philo à des étudiants.
Et puis avec l'apparition au 7, rue de Grenelle du locataire Japonais, le livre prend un rythme beaucoup plus plaisant, la narration change radicalement et l'histoire imprègne complètement le lecteur jusqu'à la fin.
En résumé, je dirai que ce livre est très plaisant, très agréable à lire mais que parfois le style et la prose sont un peu lourd.
Adanson Marco.
L'Élégance du hérisson
L'auteur a un style très spécial. Disons qu'il est assez soutenu … non, il est très soutenu. J'ai du lire avec un dictionnaire à portée de main pour tout comprendre. Si au début cela m'a un peu rebutée de ne comprendre que la moitié des phrases, je me suis finalement prise au jeu. J'en suis arrivée au point ou déchiffrer une phrase à rallonge d'une page et demie m'amusait. Soit.
L'utilisation de mots compliqué n'était pas vraiment pour me déplaire, cela m'a permis d'enrichir ma culture personnelle, et ça change des nouveaux romans au vocabulaire des plus simplistes. Certes il y a un juste milieu à trouver entre le simpliste et le Barbery mais contrairement à beaucoup j'ai apprécié.
En ce qui concerne l'histoire à proprement parler …
Je regrette que le personnage de Paloma ne soit pas vraiment plus développé. Il l'est déjà beaucoup par rapport à d'autres romans, mais l'auteure aurait pu exploiter l'idée du journal d'une manière plus approfondie, j'aurai aimé en savoir plus sur elle.
En réalité, l'histoire n'est pas très originale en soit. Même très caricaturale. En vérité, ce qui m'a marqué ce n'est pas vraiment les différences de classe sociale dont on fait tout un foin … ce sont plutôt les réflexions sur le monde adulte.
« Apparemment, de temps en temps, les adultes prennent le temps de s'asseoir et de contempler le désastre qu'est leur vie. Alors ils se lamentent sans comprendre et, comme des mouches qui se cognent toujours à la même vitre, ils s'agitent, ils souffrent, ils dépérissent, ils dépriment et ils s'interrogent sur l'engrenage qui les a conduits là où ils ne voulaient pas aller. »
Ce que j'aime dans ce roman, c'est la contradiction. La contradiction entre le pessimisme (ou le réalisme, tout dépend du point du vue) et l'espoir qu'il nous apporte. Peut-être qu'en étant si réaliste, si triste il nous bouscule et nous oblige à appréhender la vie d'une manière plus joyeuse … tout ce que je sais, c'est qu'en ressortant de ma lecture j'étais heureuse. Heureuse d'être vivante, et je me suis dit que la vie avait forcement un sens, ne serait-ce que pour vivre ces instants-là. Ces instants où l'on réfléchit intensément, en se demandant si l'on interprète bien les paroles de l'auteur.
« Ah oui, mais si en fait elle avait voulu dire ça et que j’interprète tout de travers ? »
Avant de se rendre compte qu'au final on s'en fout. On s'en fout de bien ou mal interpréter un texte, parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne ou mauvaise interprétation. Il y a juste une rencontre, et chacun en retient des choses différentes en fonction de sa sensibilité, de son histoire. Il y a des romans qui peuvent devenir de vrais coups de cœur pour un détail totalement insignifiant aux yeux de l'auteur mais qui compte énormément pour nous.
Si j'aime tant ce roman, c'est parce qu'il y a de nombreuses réflexions qui ont su me toucher, me faire réfléchir, et me faire grandir. Et c'est tout ce que j'en attendais ...
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Très bon livre, mais qui n'est rien à côté de L'élégance du hérisson.
Une gourmandise
L'Élégance du hérisson
En fait, ce que j'ai préféré, c'est tous les autres chapitres avec les personnes qui parlent du personnage principal...
Une gourmandise