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Commentaires sur ses livres

Muriel Barbery

Par Lili-Prune le 3 Avril 2011 Editer
Lili-Prune
Je l'ai trouvé trèèès long à démarrer, comme certaines personnes l'ont fait remarquer, on a parfois l'impression de ramer entre les moments où il se passe quelque chose. Mais au bout d'un moment, j'ai pris davantage de plaisir à la lecture et je me suis même beaucoup amusée à certains passages (notamment celui où Renée se dit qu'elle aurait pu répondre "Mon chat ne sait pas lire")

J'ai assez apprécié la portée philosophique du livre, même si comme le dit zouck, ça vire parfois légèrement au snobisme. D'ailleurs j'ai eu beaucoup de mal à supporter Paloma, snober les snobs ça reste quand même le comble de la prétention ! Donc je ne pouvais qu'approuver le passage vers la fin où elle reconnait d'être comportée comme une petite fille qui veut faire son intéressante (en plus "je souffrais mais sans douleur", j'ai trouvé ça très pertinent, je crois qu'on ressent souvent ça).

*************************************

En ce qui concerne l'écriture, je ne fais pas du tout confiance à mon jugement, mais j'ai été assez agacée par la manie de l'auteur de terminer les chapitres sur des phrases censées être philosophiques. Attendez j'ouvre des fins de chapitres au hasard :

"La contemplation de l'éternité dans le mouvement de la vie."

"Car l'Art, c'est l'émotion sans le désir."

"L'éternité, cet invisible que nous regardons."

"Parce qu'un camélia peut changer le destin."

C'est peut-être vrai et très intelligent, mais finir ses chapitres sur de telles phrases, je trouve ça résolument snob. :P

************************************

Oh et puis j'en veux TERRIBLEMENT à Muriel Barbery pour cette phrase :

"Mais le gloutof de Manuela est aussi un nectar. Tout ce que l'Alsace comporte de lourd et de desséché se transmute entre ses mains en chef d'œuvre parfumé."

Pardon ? Bon, lourd, je veux bien le lui concéder, mais desséché ??? Blasphème, blasphèèème !!! A supposer que "gloutof" désigne le kouglof, il n'y a rien de moins desséché, c'est même aussi moelleux que la brioche, mais en moins gras ! Cela dit cette réclamation n'engage que moi. ^^
Par contre, Renée fait précéder ladite phrase d'un "Le gloutof est un gâteau alsacien un peu vorace." qui selon moi ne veut pas dire grand-chose. Je n'ai pas souvent croisé de gâteau "vorace". Enfin je dis ça je dis rien... Enfin la même Renée a beau être une farouche défenseuse de la grammaire française, elle n'en emploie pas moins un anglicisme tel que "réaliser" dans le sens de "prendre conscience".

Malgré tout c'était une lecture très agréable, qui incite à réfléchir et donne envie de profiter de la vie en lisant de la littérature.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par ThePerle44 le 5 Février 2012 Editer
ThePerle44
J'ai adoré ce livre, qui m'a été recommandé, pour son atmosphère: c'est véritablement un roman d'atmosphère, où se rencontrent finalement deux solitudes (Renée et Paloma) , celles d'êtres intelligents et incompris... Je me suis laissée toucher par la sensibilité du propos et je peux affirmer que cette solitude, je l'ai connue... c'est réconfortant de la retrouver dans un si beau roman.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par josarag le 13 Février 2014 Editer
josarag
L'élégance du hérisson, c'est un de ces livres que l'on regrette d'avoir déjà lu. Chaque page a été pour moi une friandise, dont je tentais de faire durer le plaisir...

Habitant moi-même à Paris, et de surcroît dans un immeuble bourgeois, je dois dire que les anecdotes m'ont plus qu'amusée. L'épisode des chiens dans l’ascenseur m'a fait hurler de rire!!

Je comprends que le style puisse paraître prétentieux et agacer, mais c'est pour moi ce qui lui donne tout son charme.

J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, et en relis des passages aujourd'hui encore, sans m'en lasser une minute. C'est l'un de mes plus jolis souvenirs de lecture, et j'envie ceux qui s’apprêtent à le découvrir!
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Margaux13500 le 31 Janvier 2012 Editer
Margaux13500
Un roman qui m'a vraiment très bien surprise. La qualité de la réflexion littéraire et philosophique est déjà très intéressante, mais la personnalité des personnages, tellement réaliste que l'on se laisse entraîner, est encore plus agréable à la lecture. Ça se lit à la fois rapidement, tout en étant très instructif, et vraiment, j'ai adoré ! Un livre que je conseille à tous les lecteurs, de tout âge.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Lecteuraddict le 20 Juin 2018 Editer
Lecteuraddict
J'ai lu ce livre dans le cadre d'un atelier d'écriture. J'avoue que l'argument, à savoir que l'intelligence et la culture ne sont pas toujours là où l'on croit et qu'il faut se méfier des apparences m'ont interpellé. Car c'est un thème qui me touche particulièrement et je me réjouissais qu'il soit traité dans un livre.

L'ouvrage en lui-même est très bien écrit, les personnages sont biens campés et l'intrigue, malgré son pessimisme, est bien menée. En outre, il est vrai, que lorsqu'on aime apprendre et qu'on n'a pas réussi professionnellement, par choix ou manque d’opportunité, on n'a que deux solutions. Soit affirmer ses différences et assumer le rejet. Soit, en apparence se fondre dans la masse, et en privé, être soi-même. Cet aspect des choses est assez bien décrit, et je me suis beaucoup retrouvé dans le personnage de René.

Cependant, cet hérisson m'a mis en boule, car l'auteur aurait du se documenter sur son sujet avant de prendre son stylo ! Il ne manque pas sur internet de forums de surdoués qui auraient la renseigner. Cela nous aurait évité cet énumération de lieux communs. Ce que l'auteur fait passer pour de l'intelligence et de la culture n'est qu'un ramassis de ce que tout snob devrait savoir, du moins, en surface. Cela m'a fait penser à ces recueils que l'on trouvait au XVIIe et XVIIIe siècle dans toute bonnes bibliothèques. Ils contenaient des sujets de conversations et des citations de grands hommes. Les étudier et en apprendre quelques passages aidaient, tous ceux qui désiraient briller en société sans s'être usés les yeux dans les livres.

Le désir d'apprendre est de savoir est autre que cela. C'est une force permanente qui pousse à toujours s’interroger sur le monde. C'est avoir un cerveau qui ne nous laisse jamais en paix, qui nous pousse à lire des livres sur la théorie des cordes par l'on a entendu ce nom par hasard et qu'il nous a interpellé, puis continuer par l'étude des multivers, rebondir par la physique quantique et sauter de joie lorsqu'on apprend la découverte du boson de Higgs. C'est, les jours suivant, où en même temps, selon l'opportunité ou l'envie, se plonger dans l'évolution de l'administration byzantine entre le Ve et le Xe siècle parce qu'on a décidé à 45 ans d'aller en fac pour passer une licence d'histoire. Cela peut-être aussi, si l'on est passionné de foot, (ce n'est pas mon cas mais celui d'un ami) d'être capable de donner la composition des équipes de 1ère division et d'analyser tous les matchs nationaux et internationaux importants depuis les années 50.

Car ce qui est capital, et que ne semble pas avoir compris l'auteur, c'est que la culture et l'appétit d'apprendre sont universels et que le savoir footballistique a autant, si ce n'est plus de valeur, que la lecture des prix Goncourt ou le visionnage des films d'arts et d'essais. En outre, pour ajouter l'élément qui m'a le plus horripilé dans cette histoire, c'est cette prétendue supériorité de la culture japonaise. Certes, cette culture peut-être admirée, mais je ne vois pas en quoi, elle serait meilleure que par exemple celle des tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée. D'ailleurs, l'idée qu'il existe une différence qualitative entre les traditions de tel ou tel pays me rappelle des souvenirs d'une époque dont je ne parlerais pas de peur de récolter un point Godwin.

Pour terminer, le professeur qui animait l' atelier de lecture nous avait fait lire cet ouvrage pour que nous puissions voir ce que donnait l'utilisation de plusieurs points de vue différents dans un même récit. Il est vrai que cet objectif à été atteint. Heureusement, il ne nous a pas demandé notre avis. Sinon, je lui aurai dit que ces 21€, mais peut-être était-il légèrement moins cher à l'époque, auraient été bien mieux dépensé dans une bonne Fantasy, un passionnant SF ou même une romance à l'eau de rose guimauveuse comme on les aime. Surtout que pour ce prix, j'aurai pu en avoir un de chaque. Je n'en aurais pas retiré grand chose, mais au moins, j'aurais passé un bon moment.

Suivez-mon conseil, faîtes-vous plaisir ! Et si malgré tout vous voulez lire sur ce thème, plongez-vous plutôt dans "des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par zouck le 28 Février 2011 Editer
zouck
Un bon livre, quoiqu'un peu prétentieux, par moment...
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Unpeudetout le 12 Février 2012 Editer
Unpeudetout
Une petite perle ... j'ai adoré le parcours gastronomique, adoré aussi le leger lien fait avec "l'élégance du hérisson).
Le style m'a plus, simple, et je deviens un fan inconditionnel des personnages de Barbery.
A propos du livre :
Une gourmandise
Une gourmandise
Par x-Key le 17 Août 2020 Editer
x-Key
Rose s’envole pour le Japon après le décès du père qu’elle n’a pas connu. Confrontée à un monde qu’elle n’a jamais côtoyé, la jeune femme se laisse porter à travers les forêts et temples japonais par l’assistant de son défunt père. Un séjour initiatique qui la changera à jamais.

Le roman est une jolie ode au Japon et à ses croyances. Un récit minéral où la pierre des temples rencontre le végétal des mousses et fougères. Histoire sur le deuil et l’amour, le lâcher prise, les blessures d’enfance, Une seule rose est porté par l’écriture pleine de poésie, de simplicité et d’une infinie douceur de Muriel Barbery. À mesure que le récit avance, ponctué de courts contes sous forme de rêverie, le lecture assiste à l’éclosion de Rose, a son abandon face à la colère, aux rancœurs pour mieux renaître à travers l’amour. Un beau roman, qui se déguste comme une parenthèse.

https://libellulelivresque.wordpress.com/2020/08/16/decouverte-de-la-rentree-litteraire-2020-1/
A propos du livre :
Une rose seule
Une rose seule
Par Aline-100 le 11 Février 2020 Editer
Aline-100
Sensation douce-amère avec ce roman dont je n'ai pas vraiment compris l'objectif, à part peut-être nous abreuver de stéréotypes gratuits jusqu'à nous dégoûter de la race humaine. Les personnages sont de vrais clichés ambulants, à tel point qu'ils en deviennent grotesques et pathétiques.

Mais commençons par le commencement. Une des premières choses qui m'a énervée, ce sont les prénoms des filles Josse. Qui Muriel Barbery croit-elle ridiculiser en appelant celles-ci Colombe et Paloma? Les lecteurs ou les parents du duo? Si elle vise les lecteurs, avec moi, c'est râté: j'avais six ans quand j'ai appris que le mot espagnol paloma signifiait colombe en français!! Vingt-deux ans plus tard, le duo Colombe/Paloma a pour moi autant de subtilité qu'un duo Marie/Maria. Ce manque de finesse dans le choix des prénoms des personnages a tout de suite ruiné, en ce qui me concerne, les prétentions à l'intellectualisme du reste du texte: les beaux mots (car ils sont beaux, ça je le reconnais) et les références littéraires multiples ont été noyés par cet agacement ressenti dès les premières pages en entendant parler du duo de colombes.

Autre problème: le nombrilisme de cette Colombe bis (Paloma, donc) qui, parce qu'elle est surdouée, se considère comme la seule personne véritablement digne d'intérêt en ce bas-monde et a une très nette tendance à mépriser tout et tout le monde. Et malgré son Q.I. impressionnant, la gamine devrait sérieusement revoir certains de ses jugements: dans son genre, elle se montre aussi égoïste et élitiste que les gens qu'elle méprise.

De plus, je suis peut-être idéaliste, mais j'ai envie de croire à la bonté de l'être humain. Alors, lire plus de 400 pages où les gens se détestent les uns les autres, c'est dur! Surtout que les stéréotypes sont légion: les pauvres sont humbles et méprisés, les riches sont méchants et indifférents.

Les nombreuses tirades de Renée et Paloma sur l'Art, le Beau et l'Esthétique n'ont rien arrangé: ces passages sont souvent lourds et sans intérêt, surtout qu'ils sont aussi en complète opposition avec le reste du texte. Car, aussi bien Paloma que Renée méprisent le monde extérieur, les autres, la société. Or, sans société, pas d'Art! Cette discipline qu'elle porte aux nues est donc issu de cette société qu'elles abhorrent: où est la logique?

Tout le monde est malheureux dans ce roman, en particulier nos deux héroïnes, mais on a l'impression qu'elles le cherchent: en se mettant à l'écart de la société, en toisant tout le monde du haut de son piédestal, on s'isole et, à force de se sentir seul, on ne peut que devenir amer...

Au final, pourtant, Renée m'a moins agacée que l'horrible Paloma. La concierge m'a aussi semblée beaucoup plus intelligente: loin de se révolter continuellement, elle s'amuse, joue de son statut pour tromper son entourage et mieux se cacher. Renée, malgré les difficultés de sa vie, a trouvé une sorte d'équilibre, de sérénité.

En bref, le seul personnage que j'ai vraiment apprécié est Kakuro Oru. Le raffinement de ce japonais m'a fait l'effet d'une grande bouffée d'air frais au milieu de cette horrible société dépeinte par Barbery. Un second point positif, que j'ai déjà mentionné plus haut: les beaux mots. Le langage châtié utilisé par l'auteur apporte un grand sentiment de paix et de calme au milieu de certaines littératures actuelles, moins soigneuses au niveau du langage.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Adanson le 6 Décembre 2015 Editer
Adanson
On a tellement parlé de ce livre (amis, presse, internautes...) que j'ai fini par l'acheter et le lire pour enfin me faire ma propre opinion.
Contrairement à beaucoup j'ai accroché dès le début. Les réflexions de la petite Paloma, cette gamine surdouée, sont très spirituelles et m'ont beaucoup amusé; celles de Renée par contre devenaient au fil des pages (tout du moins dans ce que j'appelle la première partie) un peu pénible, nombriliste et parfois même soporifique. J'avais vraiment l'impression que Muriel Barbery dispensait un cours de philo à des étudiants.
Et puis avec l'apparition au 7, rue de Grenelle du locataire Japonais, le livre prend un rythme beaucoup plus plaisant, la narration change radicalement et l'histoire imprègne complètement le lecteur jusqu'à la fin.
En résumé, je dirai que ce livre est très plaisant, très agréable à lire mais que parfois le style et la prose sont un peu lourd.
Adanson Marco.
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Sashenka le 12 Mars 2015 Editer
Sashenka
J'ai fini ce roman hier, et j'en ressors mitigée. Oh bien sûr, j'ai adoré. Vraiment. L'interprétation que j'en ai fait me plaît beaucoup. Mais je ne suis pas sûre d'avoir vraiment compris ce que l'auteure voulait transmettre.

L'auteur a un style très spécial. Disons qu'il est assez soutenu … non, il est très soutenu. J'ai du lire avec un dictionnaire à portée de main pour tout comprendre. Si au début cela m'a un peu rebutée de ne comprendre que la moitié des phrases, je me suis finalement prise au jeu. J'en suis arrivée au point ou déchiffrer une phrase à rallonge d'une page et demie m'amusait. Soit.
L'utilisation de mots compliqué n'était pas vraiment pour me déplaire, cela m'a permis d'enrichir ma culture personnelle, et ça change des nouveaux romans au vocabulaire des plus simplistes. Certes il y a un juste milieu à trouver entre le simpliste et le Barbery mais contrairement à beaucoup j'ai apprécié.

En ce qui concerne l'histoire à proprement parler …
Je regrette que le personnage de Paloma ne soit pas vraiment plus développé. Il l'est déjà beaucoup par rapport à d'autres romans, mais l'auteure aurait pu exploiter l'idée du journal d'une manière plus approfondie, j'aurai aimé en savoir plus sur elle.
En réalité, l'histoire n'est pas très originale en soit. Même très caricaturale. En vérité, ce qui m'a marqué ce n'est pas vraiment les différences de classe sociale dont on fait tout un foin … ce sont plutôt les réflexions sur le monde adulte.

« Apparemment, de temps en temps, les adultes prennent le temps de s'asseoir et de contempler le désastre qu'est leur vie. Alors ils se lamentent sans comprendre et, comme des mouches qui se cognent toujours à la même vitre, ils s'agitent, ils souffrent, ils dépérissent, ils dépriment et ils s'interrogent sur l'engrenage qui les a conduits là où ils ne voulaient pas aller. »

Ce que j'aime dans ce roman, c'est la contradiction. La contradiction entre le pessimisme (ou le réalisme, tout dépend du point du vue) et l'espoir qu'il nous apporte. Peut-être qu'en étant si réaliste, si triste il nous bouscule et nous oblige à appréhender la vie d'une manière plus joyeuse … tout ce que je sais, c'est qu'en ressortant de ma lecture j'étais heureuse. Heureuse d'être vivante, et je me suis dit que la vie avait forcement un sens, ne serait-ce que pour vivre ces instants-là. Ces instants où l'on réfléchit intensément, en se demandant si l'on interprète bien les paroles de l'auteur.
« Ah oui, mais si en fait elle avait voulu dire ça et que j’interprète tout de travers ? »
Avant de se rendre compte qu'au final on s'en fout. On s'en fout de bien ou mal interpréter un texte, parce qu'il n'y a pas vraiment de bonne ou mauvaise interprétation. Il y a juste une rencontre, et chacun en retient des choses différentes en fonction de sa sensibilité, de son histoire. Il y a des romans qui peuvent devenir de vrais coups de cœur pour un détail totalement insignifiant aux yeux de l'auteur mais qui compte énormément pour nous.

Si j'aime tant ce roman, c'est parce qu'il y a de nombreuses réflexions qui ont su me toucher, me faire réfléchir, et me faire grandir. Et c'est tout ce que j'en attendais ...
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par EmmaB le 29 Septembre 2014 Editer
EmmaB
En voulant échapper à la caricature (ce n'est pas parce qu'on est concierge que forcément on est...), l'auteur bascule justement dans la caricature : les résidents de l'immeuble, la surdouée, ...
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Naomi84120 le 9 Août 2013 Editer
Naomi84120
Ce livre donne envie de manger ET de cuisiner! Mais c'est moins un livre sur la nourriture que sur les relations, et sur l'analyse de cette personne incroyablement arrogante qu'est le personnage principal. Je ne comprends pas comment on peut autant aimer manger, et être quelqu'un d'aussi froid.
Très bon livre, mais qui n'est rien à côté de L'élégance du hérisson.
A propos du livre :
Une gourmandise
Une gourmandise
Par Dilys le 15 Mai 2013 Editer
Dilys
Quand le film est sortit je me suis dit que j'allais d'abord lire le livre avant de le regarder. Pour faire la comparaison. Aujourd'hui je n'ai pas d'avis sur le film car après avoir lu le livre je n'avais plus du tout envie de voir le film. Pour moi il s'agit d'un livre qui se donne des air. Je me suis demandée tout du long si l'auteur cherchait à me faire comprendre que je suis stupide, manœuvre que j'ai trouvé des plus agacente. Et la fin, n'en parlons pas ...
A propos du livre :
L'Élégance du hérisson
L'Élégance du hérisson
Par Margaux13500 le 12 Avril 2013 Editer
Margaux13500
J'avais adoré l'élégance du hérisson, et si j'ai retrouvé ici la belle plume de l'auteur, je n'ai pas autant apprécié le scénario. La fin est surprenante, et je ne saurais pas dire si je l'ai aimée. Sans compter que je ne suis pas vraiment fan de gastronomie, alors je n'ai pas vraiment pu m'identifier au personnage pour revivre ses souvenirs avec lui.
En fait, ce que j'ai préféré, c'est tous les autres chapitres avec les personnes qui parlent du personnage principal...
A propos du livre :
Une gourmandise
Une gourmandise

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