Muriel Spark

J'ai eu énormément de mal à finir ce livre d'à peine 300 pages, et pour cause : le résumé semble nous orienter vers un policier au suspense insoutenable, où les meurtres de pauvres petits vieux s'enchaînent les uns après les autres à un rythme mortel si je puis dire ... Et nous attendons aussi LE héros, LE détective qui comprendra tout AVANT tout le monde pour nous donner la clé de l'énigme.

Et bien dans Memento Mori, il n'y a rien de tout cela. C'est à peine s'il y a des meurtres à vrai dire, et donc on comprendra mon énorme problème à rentrer dans l'histoire. On attend, on attend que la machine se mette en route. Mais rien. Mis à part les coups de fils anonymes, pas de grands mystères à résoudre, rien de bien palpitant. Si vous cherchez (comme moi) un bon policier, ce livre n'est pas pour vous.

Néanmoins, je l'ai apprécié d'une certaine manière, car l'auteur a réellement beaucoup d'humour (l'humour à l'anglaise, grinçant à souhait) et les personnages sont tous des vieillards bien travaillés. Ils ont chacun une personnalité bien propre et bien marquée, leurs histoires respectives sont intéressantes. Je conseillerai de le lire pour suivre l'évolution et les tribulations des personnes âgées, mais pas pour le côté policier. Déçue malgré tout par cette lecture.

Ouch, alors ça c'était un livre un peu étrange. Pour tout dire, je ne m'en rappelle pas bien.

J'ai bien aimé l'histoire, même si elle m'a laissée un peu perplexe par moment.

L'ambiance était sympathique et j'ai un bon souvenir des différents personnages.

Voilà un roman tout doux, un peu désuet, aux personnages charmants !

L'intrigue se déroule à Londres, en 1945. Les demoiselles aux moyens modestes dont il est question vivent dans une pension qui accueille de jeunes filles sans attaches dans la capitale, le May Teck Club.

Elles y vivent pas mal d'aventures, entre les amoureux (les pilotes de la R.A.F. ont leur préférence), la recherche d'un futur mari potentiel, les petits travaux de dactylographie ou autres, et le prêt d'une magnifique robe de soirée Schiaparelli, que les filles portent à tour de rôle.

Même s'il ne se passe pas grand chose durant la majeure partie de ce court roman (la fin réservant toutefois une sacrée surprise), on ne peut s'empêcher de le dévorer. Les demoiselles et leur préoccupations sont passionnantes à suivre, tout comme leurs relations avec certains de leurs amants et amoureux (qui sont d'ailleurs eux aussi fascinés par le May Teck Club).

Une ambiance bon enfant règne durant toute l'histoire. Et même le dénouement assez dramatique ne parvient pas à gâcher le ton léger et agréable du récit.

A découvrir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !