Nadine Matheson

France des années 30. Garance arrive dans le célèbre domaine du parfumeur Frémont pour diriger une équipe de cueilleurs. Mais bientôt, les récoltes de fleurs sont victimes d'un mal mystérieux...

Quand Marie Boulay m'a proposé son livre, j'ai été bien tentée par ce que proposait la 4e de couverture : un roman dans le domaine de la parfumerie et de la magie. Et le roman tient ses promesses !

J'ai bien aimé Garance, l'héroïne, simple et gentille mais qui a au fond d'elle une vraie force et qui est déterminée à prouver sa valeur dans un monde d'hommes. J'ai aussi beaucoup aimé Mme Valérie, qui est un peu comme une 2e maman pour les personnages 😄

J'ai apprécié que l'intrigue prenne place dans le milieu de la récolte de fleurs et de la parfumerie, c'est plutôt rare et on apprend des choses.

Aussi j'ai beaucoup aimé la place que prenait la magie dans le roman. Parfois on nous vend une histoire magique et on a un pauvre combat de 3 pages à la fin. Ici nous avons régulièrement affaire à la magie et les scènes d'action sont régulières : on ne s'ennuie pas.

Le contexte historique est utilisé à petite dose mais va prendre plus d'importance dans la suite de la saga, des mystères restent donc en suspension à la fin. Aussi c'était sympa de lire quelques mots de la langue locale, l'occitan, dans le texte !

Bref, un roman sympathique avec une écriture soignée et une belle magie.

Ce qui m'a plu au premier abord, c'est la couverture. Puis le titre m'a intrigué.

Mais j'ai eu l'impression tous le long du livre de l'avoir déjà lu.

Rien ne m'a surpris, tous étaient déjà écrits… le début, le milieu et la fin… Rien d'étonnant…

Une suite ? Je ne sais pas si je la lirais, en tout cas je ne m'acharnerais pas à le finir comme je viens de le faire.

Bonne lecture !

Une histoire qui m'a captivée du début à la fin car je savais qu'il y avait une part de fantastique dans ce récit et j'avais hâte de savoir à quoi nous avions à faire. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un suspense addictif avec mystères et rebondissements, le tout dans une ambiance huis-clos telle que je les aime, car nous sommes ici sur une île de Bretagne et il est bien connu que les petites communautés cachent de lourds secrets, souvent enfouis depuis des années. Et ça commence fort avec un prologue qui nous narre ni plus ni moins un crime et des personnes décidées à enterrer cette histoire. Nous sommes alors en plein 19ème siècle et chaque début de chapitre va commencer avec un extrait du journal de la victime.

De nos jour, une jeune horlogère, Agnès, en froid avec sa mère et sa soeur depuis qu'elle a quitté l'île, revient sur celle-ci pour réparer l'horloge du musée. Mais bientôt des évènements surprenants surviennent et voici Agnès à la recherche du mystérieux journal. Qui se cache derrière ses crimes ? Les mystérieux "midi" et "minuit" ? Les gens qu'Agnès croyaient connaître sont-ils vraiment honnêtes ? Sa mère et sa soeur sont-elles impliquées ? Bref, j'ai soupçonné tout le monde (et je me suis trompée) tout en me demandant sans arrêt quelle "chose" semblait vouloir s'emparer de l'île et de ses habitants.

Une lecture qui se lit très facilement, qui coche toutes les cases du suspense fantastique et du huis-clos oppressant. Prenant et addictif !

Amateurs de thrillers avec tueur en série qui découpe ses victimes en morceaux et pour ceux qui ne craignent pas l'hémoglobine, ce roman est fait pour vous. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, je m'attendais à quelque chose de classique mais ce roman m'a beaucoup surprise. Un véritable page turner avec des flics attachants. Le tome 2 est déjà dans ma whish-list. Notre fameux équarrisseur, à l'image d'Hannibal Lecter, est déjà en prison, arrêtée par l'inspectrice-détective (nous sommes à Londres) par Anjelica Henley, qui a failli y laisser sa peau. Mais il semblerait qu'un copy cat veuille surpasser le maître. L'intrigue est tortueuse, la police est obligée de remonter dans les archives du procès de Peter Olivier, pour trouver une piste car le copy cat multiplie les victimes. A tel point qu'Anjelica se décide à interroger Peter Olivier qui va prendre un malin plaisir à la manipuler elle et son jeune et nouvel adjoint Ramouter. De véritables moments de tension car Olivier sait appuyer là où ça fait mal. Un personnage fascinant, qui n'apprécie d'ailleurs pas qu'on l'imite. Je me suis aussi beaucoup attachée à l'équipe de policiers, entre leurs problèmes personnels, leurs sentiments face à l'horreur, la place qu'ils ont dans l'équipe, j'ai adoré la relation entre Anjélica, la flic de terrain et le "bleu" Ramouter et le respect qui va s'installer peu à peu entre eux, leurs relations et la tension qu'ils subissent durant cette enquête. Ce n'est pas tant la résolution de l'enquête qui m'a scotchée au livre que la relation entre les personnages, le machiavélique Olivier, et les ravages que des violences passées peuvent causer. Si vous aimez les thrillers, je vous invite grandement à faire la connaissance de cette équipe de policiers londoniens.

Le Châtiment des fidèles| Nadine Matheson|2023 |Edition cadre noir |550 pages

Un vrai roman policier au cœur de London. Un pasteur, Caleb Annan est assassiné et mis en charpie, son corps est trouvé par la femme de ménage, Uliana Piontek, ainsi qu'un petit garçon, enfermé là. Retrouvé dans un sale état… Mais qui est cet homme d'Eglise ? Des accusations de fraudes pèsent contre lui, ainsi que 3 années et demi passées en prison. A ce moment-là, il paraît juste de dire que le style est trépidant. « Qui que ce soit a effacé ses traces »,

Très vite les soupçons se portent sur Uliana… Car Feu Caleb est accusé de son viol… le crime a été prémédité, les preuves en témoignent…

« Selon eux, il entendait des voix parce qu'il avait négligé la religion. Par ce que le diable s'était emparé de lui. »

Il est établi que Caleb couchait avec Uliana. Une communauté pour garder le secret… La technicienne de surface a menti.

Hadlow & Brandon sont les victimes suivantes… Exorcisme = meurtre déguisé ? Voilà j'vais pas vous mentir à partir de 300 pages et quelque ça devient un peu trop long…

Serena (la femme du Pasteur) est-elle la coupable que tout semble désigner ?

Un polar sympa, bien écrit, qui manque un peu de suspens, de sexy, d'immersion, bref … Il manque pas mal de choses selon moi ; -) … Disons que j'ai aimé mais sans + ! ; -)

Byeeee

Charles

Le prédicateur Caleb Annan est victime d’un meurtre d’une rare sauvagerie: le pasteur a été poignardé de plus de quarante coups de couteau dans son église de Deptford, banlieue de Londres. L’inspectrice Anjelica Henley et les membres de son équipe, à peine remis de leur précédente affaire (cf L’équarisseur que je n’ai pas lu), reprennent du service. En inspectant l’église, ils découvrent une pièce dissimulée dans laquelle un jeune homme gravement blessé, torturé et laissé pour mort, agonise. Ils le sauvent d’une mort certaine et découvre qu’il a été victime d’un rituel religieux, une sorte d’exorcisme. Lorsqu’un nouveau corps, mutilé de la même façon est découvert, les enquêteurs, qui ont les médias sur le dos ainsi qu’une coriace députée, comprennent qu’il est temps d’agir.

Nous avons là une enquête policière classique, avec quelques scènes de découvertes de victimes assez troublantes dans leurs descriptions horrifiques. Certains chapitres consacrés aux tortures reçues par les pauvres hères apportent tension et suspense au récit. Une bonne partie de celui-ci tourne autour des policiers, sur la façon dont ils ménent leur enquête mais l’on s’attarde également beaucoup sur leurs vies privées mouvementées : se remettre des attaques vécues dans leur précédente mission se révèle problématique et accapare leur existence. Les personnages de Henley et de Ramouter sont assez profonds, les liens qu’ils ont pu tissés entre eux et avec d’autres membres de l’équipe (pour le meilleur et pour le pire) sont donc mis à l’honneur. J’ai apprécié trouver une retranscription du Londres cosmopolite, dans lequel différentes ethnies se côtoient (Henley est noire, Ramouter est indien pour exemple), les problèmes liés au racisme à toutes strates de la société sont légions, et engendrent des tensions politiques et médiatiques. Les chapitres sont courts et donnent une certaine dynamique à ce pâvé de 560 pages, toutefois j’ai trouvé les problèmes personnels des personnages trop prépondérants sur l’enquête elle-même, une certaine lenteur s’instaure donc au détriment du suspense et le nombre imposant de pages m’a vite paru insurmontable! Je ne pense pas que ce soit lié au fait de ne pas avoir lu l’Equarisseur auparavant car si les références sont nombreuses on parvient tout de même à comprendre l’intégralité de l’histoire mais le rythme trop linéaire du récit, notamment avec les découvertes répétitives des victimes, ainsi que les longs passages consacrés à la vie intime des enquêteurs, ont fini par me lasser.

Je remercie Babélio et les Editions du Seuil pour l’envoi de ce roman.

J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai trouvé très addictif. On rentre rapidement dans le vif du sujet, et on apprend à connaitre et apprécier les enquêteurs au fil des pages. Il n'y a pas de temps morts, l'enquête est bien rythmée, avec une bonne dose de suspens. Quelques scènes sont un peu difficiles mais le titre le laisse présager. Au vu de la fin de ce livre, j'ai hâte de découvrir le tome suivant.

Un gros coup de cœur pour ce roman.

Je ne connaissais pas du tout l’auteure et j’ai eu une excellente surprise ! Addictif, prenant, inlâchable, voilà trois adjectifs qui me sont venus spontanément à l’esprit.

Attention, livre à déconseiller aux âmes sensibles !

Nadine nous entraine dans une intrigue captivante. Des corps démembrés sont découverts sur les bords de la Tamise. Ces meurtres atroces ressemblent à ceux commis par Peter Oliver, plus connu sous le nom de l’Equarrisseur, que l’inspectrice Anjelica Henley a arrêté avec peine deux ans plus tôt. Il croupit en prison. Alors qui est ce copycat ? Anjelica va mener l’enquête et ce ne sera pas sans péril tant pour sa santé physique et mentale que pour sa vie privée.

Dès le départ, l’auteure m’a forcée (à l’insu de mon plein gré !) à plonger dans son histoire. Je ne pouvais pas m’empêcher de tourner les pages. Vous connaissez je le sais ces livres qui vous font de l’œil dès que vous les posez, comme s’ils vous appelaient. Avec des personnages auxquels on s’attache, si bien qu’on se dit « encore un chapitre, je ne peux pas les laisser comme ça ». Eh bien, c’est ce qui vous attend si vous commencez ce roman.

C’est efficace, rythmé, plein de rebondissements, de vraies/fausses pistes. Tout ce qu’on aime trouver ! Pas de temps mort, une écriture agréable, des personnages étudiés. Que demander de plus ?

L’auteure maîtrise son intrigue, tout est plausible. C’est machiavéliquement prenant !

Mais il n’y a pas que l’intrigue. Le côté vie privée n’est pas négligé et ça apporte au récit une touche de profondeur et de réalisme.

Oui, je sais, je vous en dis peu tant sur l’histoire que sur les personnages. Mais j’aimerais que vous les découvriez au fur et à mesure, comme moi. J’aurais trop la sensation de gâcher le plaisir !

C’est un premier roman et c’est plus qu’excellent ! Un gros coup de cœur pour ce thriller assez sanglant qui tient en haleine du début à la fin, qui vous scotche au livre et vous rive à votre fauteuil préféré.

L’inspectrice Anjelica Henley doit enquêter sur une nouvelle affaire qui lui remémore une ancienne très douloureuse car elle va découvrir le copycat de l’équarrisseur.

Va-t-elle réussir à le retrouver avant qu’il ne soit trop tard ?

L’enquête démarre fort avec une enquêtrice qui a développé un stress post-traumatique suite à l’affaire de l’équarrisseur.

Anjelica Henley n’a pas quitté le bureau depuis cette affaire. Lorsque son patron lui demande de revenir sur le terrain, on peut voir toute l’angoisse pour elle de se retrouver de nouveau dans le feu de l’action. Et quelle ironie quand on apprend que la nouvelle affaire est reliée à Peter Olivier. Elle va se battre jusqu’au bout pour ne pas flancher et rester maître de l’enquête.

Une course contre la montre est lancée pour découvrir qui est derrière ce massacre et qui est en adoration pour reproduire le moindre signe de l’équarrisseur.

On va également découvrir de nouvelles choses sur les anciens meurtres et sur l’identité de la dernière victime de Peter.

On part dans une enquête folle, sombre et addictive.

Deux tueurs, beaucoup de meurtres avec les mêmes signes distinctifs, une enquêtrice, un nouveau qui vient de débarquer et une course qui s’annonce palpitante.

J’ai passé un très bon moment avec cette équipe qui malgré les tensions reste uni.

J’ai aimé le personnage d’Anjelica qui pour une fois est une inspectrice qui n’a pas eu une enfance difficile.

Il fait suite à L’équarrisseur. L’intrigue est indépendante, mais les répercussions de l’enquête précédente sont importantes.

Attention, certaines scènes sont susceptibles de choquer !!

On retrouve Anjelica Henlay et Salim Ramouter dans une affaire concernant un pasteur trouvé mort dans son église. Très vite, une chambre secrète est découverte et là, ils trouvent un jeune homme tout juste vivant. Il a été torturé…

L’équarrisseur a été un gros coup de cœur aussi ai-je pris grand plaisir à retrouver ces deux enquêteurs. Anjelica, toujours écartelée entre vie professionnelle et vie privée, ne s’est pas vraiment remise de la précédente affaire. Pas plus que Salim qui doit affronter la maladie de sa femme. Et que dire de Pellacia, leur supérieur…

J’ai adoré cette lecture. Bien ficelée, prenante, elle aborde le thème de la religion « douteuse » avec rituels barbares et déviances. Mais également la discrimination raciale ou la pression politique.

Nadine nous offre un thriller implacable et inlâchable, qui tient en haleine jusqu’à la fin. Les rebondissements sont au rendez-vous. J’ai aimé voir les personnages évoluer, les voir réagir « humainement » dans les situations rencontrées. L’intrigue est entremêlée avec leur vie privée, ce qui les rend très réalistes.

L’auteure a un style plus qu’efficace qui nous entraine et les pages défilent presque toutes seules, trop vite. Je vais me copier, mais je ne vois pas quoi dire d’autre que ce que j’avais écrit pour L’équarrisseur : addictif, rythmé, inlâchable, prenant. Un petit peu moins que le 1er pourtant, donc je ne parlerai pas de coup de cœur mais d’une excellente lecture.

Êtes-vous certain d’être prêt à suivre cette course contre la montre ? A vos risques et périls, je vous aurai prévenu…