Nathalie A. Cabrol
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Note moyenne : 8.43/10Nombre d'évaluations : 7
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Nathalie A. Cabrol nous conduit À l’aube de nouveaux horizons et à la poursuite de cette grande question qui reste à l’heure actuelle encore sans réponse : existe-t-il d’autres formes de vie dans l’univers ?
Eh bien, peut-être. Seuls le temps et l’évolution de la technologie nous le confirmeront (ou l’infirmeront), mais c’est en tout cas fort probable, d’un point de vue statistique, à en croire l’auteur qui accorde beaucoup de soin à distinguer la vie simple de la vie complexe (et ce malgré l’absence de définition universelle), et la vie telle que nous la connaissons de celle que nous ne connaissons pas (encore ?).
Peut-être même un peu trop de soin, car j’ai trouvé certains passages et certaines notions redondantes (les « briques de la vie », la distinction entre ses différentes formes…), peut-être afin de ne pas perdre le lecteur, car il s’agit d’un ouvrage complexe, que j’ai lu petit à petit de manière à assimiler du mieux possible son contenu.
Je mentirais en prétendant y être parvenue (pas en profondeur, en tout cas), ce qui a sans doute joué sur ce sentiment de redondance. Autant l’astronomie, je connais assez bien, autant la biologie, je maîtrise beaucoup moins. Aussi, quand Nathalie Cabrol a commencé à prendre les planètes et les satellites au cas par cas pour y énumérer les éléments potentiellement favorables à l’apparition de la vie dont ils disposent, je me suis contentée de la croire sur parole en hochant la tête.
Les grandes lignes demeurent tout de même accessibles au lecteur lambda, car l’auteur utilise un vocabulaire simple, des exemples précis, des explications détaillées et même des analogies avec la pop culture, mais si vous n’êtes pas un grand passionné, vous risquez de vous lasser.
D’où le fait que j’ai préféré échelonner ma lecture. Ce n’est pas une critique en soi, et pour preuve, j’ai dévoré les passages qui m’intéressaient le plus (les extinctions de masse, les exoplanètes…), mais qui tend à justifier ma remarque ci-dessus.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé cet essai assez complet, quoique j’aurais aimé que l’auteur s’attarde davantage sur les théories évoquant (l’infime) possibilité que notre planète ait déjà été visitée par des civilisations avancées (les pyramides) ou encore sur des éléments inexpliqués tels que le signal « Wow ! » qu’elle ne mentionne pas du tout, malgré plusieurs sous-parties consacrées aux ondes radio.
Merci beaucoup aux éditions Seuil et à Babelio pour ce service presse, une très bonne découverte qui enchantera les passionnés d’astrobiologie, et qui attirera les amateurs d’astronomie tels que moi. Pour les autres, cette lecture sera peut-être un peu dense, mais pas moins intéressante.
Afficher en entierUne lecture intéressante, mais que je n'ai pas trouvé facile surtout au début, où il faut se familiariser avec le vocabulaire scientifique. L'objet livre est superbe et les informations sont passionnantes pour notamment en découvrir plus sur les planètes du système solaire, explorer la viabilité sur Mars ou Venus, mais surtout comprendre où en sont les recherches pour d'autres formes de vie.
Afficher en entier« Statistiquement, dire que nous sommes seuls dans l’univers est une absurdité… »
Ainsi s’exprime Nathalie Cabrol, sur France Info, le 6 janvier 2023, lors de la présentation de son livre « À l’aube de nouveaux horizons » et d’insister « Ce qui est sûr, c’est que l’on trouve les briques de la vie partout ».
Nathalie A. Cabrol est née en août 1963 à Paris, elle fait ses études à l'université de Nanterre, puis à Panthéon-Sorbonne où elle obtient son doctorat en 1991. Entre 1985 et 1994, elle fait de la recherche en géologie planétaire avec son mari, Edmond Grin, à l'Université Paris-Sorbonne et à l'Observatoire de Paris-Meudon. En 1994 elle déménage aux États-Unis pour un post-doc à la NASA. Elle et son mari décident de rester aux États-Unis et deviennent citoyens américains. En 1998, elle devient employée de la NASA travaillant à l'institut SETI. Sélectionnée en octobre 2014 pour développer des nouvelles stratégies d'exploration et de détection de biosignatures dans le cadre de la mission Mars 2020. Elle est nommée directrice du centre Carl Sagan pour l'Étude de la Vie dans l'Univers de l'Institut SETI.
Un sacré petit bout de bonne femme ! Comme elle trouve la vie de bureau un peu monotone : "Avec son équipe, elle a escaladé le volcan Licancabur (6014m d'altitude) [Chili] à plusieurs reprises pour y conduire des recherches, notamment en plongeant en apnée dans le lac sur le cratère. Ses activités d'explorations de lac, visant à chercher des extrêmophiles (microbes avec la capacité de survivre dans des environnements extrêmes), font d'elle la détentrice (officieuse) du record féminin d'apnée et de plongée réalisées à la plus haute altitude" (WIKI).
Donc Nathalie, depuis longtemps, est en quête d’indices montrant que la vie existe ailleurs que sur notre bonne vieille Terre « ce que l’on sait, c’est qu’il y a au moins 125 milliards de galaxies dans l’univers, que chacune de ces galaxies contient plus de 100 milliards d’étoiles et qu’autour de chacune de ces étoiles tourne au moins une planète » … d’où le titre de cette chronique ! Il est complètement insensé d’imaginer que la vie n’ait pu apparaître que sur Terre. Et pourquoi donc ? Juste pour satisfaire l’égo de quelques insupportables prétentieux ? C’est une absurdité absolue !
Elle ajoute même que ça ne fait que 150 ans, à peine, que l’on cherche des preuves de cette vie, alors que l’univers, lui, a plus de 13 milliards d’années et, réfléchissons un peu, il est fort possible que des formes de vie, voire des civilisations ayant atteints des stades de développement similaire au nôtre soient nées avant nous, qu’elles aient disparu, que certaines aient été éphémères, que certaines soient en ce moment en activité à des millions d’années-lumière, donc impossibles à déceler, sachant aussi que la plupart n’ont probablement pas dépassé le stade bactérien.
Alors, comme de nombreux autres astrobiologiste, Nathalie consacre son existence à la découverte de signes de vie extraterrestre. Bien que directrice scientifique du centre SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence, « Recherche d’intelligence extraterrestre »), ce sont les biosignatures qui sont ses cibles. Ces traces que laissent les organismes vivants dans l’atmosphère ou dans le sol et qui sont la preuve de la présence de vie.
Ce livre, d’une richesse exceptionnelle, fait un point complet des connaissances actuelles sur les explorations spatiales récentes ou en cours (et franchement, on va de découvertes en découvertes – moi qui croyais être à peu près à jour…) et sur les projets prévus dans un proche avenir qui ouvrent sur de nouveaux horizons ! Nous avons vraiment la chance de vivre une époque FORMIDABLE, car les missions prévues pour les vingt ou trente années à venir devraient être d’une abondance, en découvertes, à couper le souffle ! Dans la continuité des trente dernières années qui, grâce au génie humain, aux progrès des sciences et des techniques, nous permet de découvrir et de comprendre l’univers dans lequel nous vivons. Loin des croyances les plus saugrenues et des hypothèses les plus hasardeuses, la conquête de l’espace – que beaucoup considère encore comme un gaspillage inutile – nous abreuve d’images et de caractérisations chimiques incroyablement précises de corps célestes proches ou lointains, grâce aux télescopes spatiaux, sondes et autres rover hyper intelligents comme autant d’éclaireurs de l’humanité (n’oublions pas qu’un mobile qui prélève des échantillons sur Mars n'est pas un drone piloté depuis la Terre : suivant les positions respectives des planètes, un signal radio peut mettre plus 40 minutes pour faire un aller-retour. Il doit donc se débrouiller seul !).
« Les briques de la vie sont partout », demain, on saura si la vie (même microbienne) est partout ! Car, en digne prosélyte de Carl Sagan et en tant que scientifique, Nathalie le paraphrase : « Je ne veux pas croire. Je veux savoir ».
Je regrette vraiment d’être trop âgé pour pouvoir assister au spectacle…
Je recommande chaudement cet ouvrage aux curieux et aux amateurs d’astronomie et d’astrobiologie, même si, par moment, sa lecture est un peu ardue, mais c’est le prix à payer pour un travail complet et de qualité.
Je laisserai le mot de la fin à Nathalie Cabrol désabusée devant notre entêtement à détruire notre environnement :
« Si nous échouons, personne ne saura jamais que quelque part à la périphérie de la Voie lactée, la vie émergea un jour sur une petite planète bleue […] Les couleurs de nos peuples, le son de nos musiques, l’ingéniosité de notre science et de notre technologie, la beauté de notre architecture et la force de notre amour seront perdus et oubliés à jamais alors que les vagues de l’océan cosmique passeront sur un rivage planétaire désormais silencieux où, autrefois, les oiseaux chantaient, Mozart jouait et Einstein rêvait. »
Afficher en entierTitre un rien pompeux et ambitieux ! Y ai-je trouvé ce que je cherchais ? Honnêtement, non.
Beaucoup de bla-bla, un peu soporifique et dans un style plat et monotone. Une succession de « Peut-être », de sans doute » ou de « Si ».
Aucun récapitulatif sous formes de tableaux qui pourrait nous permettre d’avoir une vue holistique des recherches entreprises.
Si le sujet ne m’intéressait pas autant, j’aurais abandonné sa lecture.
Mais trop de sigles, de chiffres, de noms propres, ça lasse !
J’ai pu mettre à profit mes précédentes lectures en science-fiction. Fritz Leiber avait déjà introduit le concept de « Planète Vagabonde » et Ursula le Guin celui de « Planète Océan »
Pour info « Trappiste » est le nom d’une abbaye belge où on fabrique d’excellentes bières.
Je reste sur ma faim pour la définition de « Vie », ou « D’Intelligence » que l’auteur n’aborde qu’en fin de l’ouvrage.
Pour les images en camaïeu de gris, je m’en serais abstenu. Trop compliqué pour les voir distinctement.
Le bouquet final fut écologique, faut bien être dans le vent ! Bref une conclusion très philosophique mais intéressante.
Afficher en entierJe me suis laissée tenter par ce livre car qui ne voudrez pas en savoir davantage sur la possibilité qu'il existe d'autres vies dans notre immense univers ? Bien-sûr, il ne s'agit pas de rencontrer E.T. mais des formes de vie microbiologiques qui ont pu exister. Hélas, j'ai eu beaucoup de mal avec les termes scientifiques, même s'il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation. Je pense qu'il faut être un minimum passionné par l'astrobiologie pour pouvoir vraiment comprendre les termes. Ceci dit on ressent toute la passion de l'auteure pour son travail et sur les avancées dans son domaine car nous n'en sommes qu'aux balbutiements de la recherche d'une vie extraterrestre. Mais je constate que beaucoup de moyens sont mis en place pour en savoir davantage sur la possibilité d'une vie extraterrestre et comment la vie est apparue sur Terre. Les chapitres sur Vénus et Mars sont d'ailleurs passionnants car ce sont deux planètes proches, dans leur histoire, de notre propre planète. Le doute et les hypothèses sont nombreuses concernant la possibilité d'une forme de vie sur Vénus et Mars. Cette dernière serait peut être même à l'origine de la vie sur Terre. En effet, le dispersement d'élèments volatiles, les météores, astéroïdes et les volcans pourraient expliquer l'apparition de la vie. Il ne faut pas oublier non plus que notre système solaire a mis des milliards d'années à prendre la forme que nous lui connaissons et que les planètes et leurs satellites n'étaient pas encore stabilisées comme maintenant. Le rôle de la Lune est aussi abordé ainsi que l'importance cruciale de l'eau. Mais les chercheurs ne s'arrêtent pas là et explorent, notamment, les satellites de plusieurs planètes. Aujourd'hui, ils s'intéressent de plus en plus aux exoplanètes. Et là, les derniers chapitres m'ont donnée le vertige : les hypothèses évoquées sont tout simplement incroyables mais plausibles et cela donne un tout autre sens à la recherche de vies extraterrestres. De même la place de plus en plus importante de l'IA pose des questions sur l'apparition d'une autre forme de conscience ou encore sur le transhumanisme (l'humain augmenté). L'auteure en profite pour tirer la sonnette d'alarme concernant notre environnement : il est temps de réagir si nous ne voulons pas devenir une espèce disparue au lieu de devenir ces êtres qui ont su appréhender l'univers pour s'y répandre et mieux le comprendre.
Nous n'avons peut être pas encore les moyens techniques pour déceler des formes de vie si différentes de celles que nous connaissons au point que nous sommes, pour l'instant, incapables de les appréhender mais notre technologie est encore balbutiante tout en se développant à une vitesse vertigineuse. En cela, les nouvelles technologies peuvent nous aider si elles sont bien utiliser et surtout à condition que nous respections notre planète. Alors qui sait, un jour sûrement...
Afficher en entierDédicaces de Nathalie A. Cabrol
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Seuil : 2 livres
Biographie
Nathalie A. Cabrol est une astrobiologiste franco-américaine spécialisée en sciences planétaires . Cabrol étudie les anciens lacs sur Mars et entreprend des expéditions scientifiques à haute altitude dans les Andes centrales du Chili en tant que chercheur principal du "High Lakes Project" financé par l' Institut d'astrobiologie de la NASA (NAI). Là, avec son équipe, elle documente l'adaptation de la vie aux environnements extrêmes, l'effet du changement climatique rapide sur les écosystèmes et les habitats lacustres, ses signatures géobiologiques et sa pertinence pour l'exploration planétaire.
Elle est la chercheuse principale de l' équipe NAI du SETI Institute , qui a été sélectionnée en octobre 2014 pour développer de nouvelles stratégies de détection et d'exploration de la biosignature à l'appui de la prochaine mission Mars 2020 . Elle a été nommée en août 2015 à la tête du Centre Carl Sagan pour l'étude de la vie dans l'univers du SETI Institute .
Source/Wikipédia
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