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Nazanine Hozar

Auteur

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Note moyenne : 8.27/10
Nombre d'évaluations : 11

0 Citations 6 Commentaires sur ses livres

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de Nazanine Hozar

Sortie France/Français : 2020-08-19

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par dadotiste 2020-06-22T22:43:35+02:00
Aria

Téhéran, 1953-1981... Près de 30 ans de l'histoire de l'Iran... de conflits politiques qui amèneront à la Révolution Iranienne...

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Pour être franche, de l'Iran, avant cet ouvrage, je ne connaissais pas grand chose ! C'est toute une culture que j'ai découverte.

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Le roman débute à la naissance de la petite Aria. Elle a les yeux bleus et selon les croyances, elle est donc maudite. Behrouz, un chauffeur de l'armée, la trouvera abandonnée dans une ruelle sombre. Il lui donnera son prénom, un toit et son amour indéfectible...

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En suivant la vie d'Aria, vous découvrirez de nombreux personnages, qui sont tous très développés. La cruelle Zahra, femme de Behrouz, le jeune et doux Kamran, la riche veuve Fereshteh... Mais aussi Mitra, Hamlet, Rameen, Maysi, Mme Shirazi et ses filles...

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Il s'agit d'une œuvre de fiction mais beaucoup d'éléments sont inspirés par des événements et des personnes réelles. Nous découvrons l'impact de la révolution sur les habitants de Téhéran à l'époque. C'est une ambiance, une toile de fond.

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J'ai découvert une culture, j'ai découvert un pays et ses richesses, mais aussi de nombreuses religions. Nous sommes dans un pays, à l'aube de grands changements...

Ce roman m'a réellement passionnée. Je regrette seulement que les explications sur la situation exacte du pays à cette époque n'aient pas été plus poussées. En effet, j'ai dû avoir recours à des recherches annexes pour être certaine de bien comprendre. Et en même temps, cet ouvrage m'a poussé à les faire et donc à réfléchir !

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Nazanine Hozar est une merveilleuse conteuse et il est certain que je lirai ses prochains livres !

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Commentaire ajouté par Shaynning 2020-11-04T06:34:02+01:00
Aria

"Aria" est un roman de la collection "Cosmopolite" de la maison d'édition Stock, premier roman enfanté par une jeune femme canadienne d'origine iranienne qui nous plonge dans les années troubles de la révolution, au cœur de sa capitale, Téhéran. Un roman qui mérite une critique complète digne de sa richesse.

Enfant stigmatisée dès la naissance en raison de croyances voulant que les yeux bleus portent malheur, la petite Aria est abandonnée un soir enneigé par sa jeune mère, Merhi, sous un murier, dans les pauvres quartiers sud de Téhéran. Recueillie par un jeune homme doux nommé Berhouz Baktiar, elle est nommée "Aria", dans son sens musical, mais que les gens prennent à tort pour le nom iranien Aria, un prénom de garçon. Elle sera élevée et marquée par trois femmes. Dans sa prime enfance, elle sera sous le joug de la colérique Zahra, femme de Behrouz, qui déteste autant son mari que sa fille adoptive. Lorsqu'elle développe une maladie occulaire autours de cinq ans, elle fini entre les mains protectrices de Fereshteh Ferdowsi, femme brisée, riche et ayant du mal à verbaliser ses émotions, qui a néanmoins le désir sincère d'offrir une meilleure vie à la petite fille. Scolarisée par la suite, Aria ne traine donc plus avec son ami Kamran, son seul ami, qui l'avait initiée à grimper dans les arbres et qui lui confectionnait des bracelets de perles. Cependant, dans cette école pour nantis où elle amorce ses études, Aria se fait alors deux nouveaux amis: Mitra, fille d'un communiste qui passe plus de temps en prison qu'à la maison, et Hamlet, fils d'un joaillier proche du Shah, le monarque du pays. Entre les mouvances religieuses qui ne parviennent pas à coexister en paix, le pétrole spolié par les autres pays, la grogne populaire et les tentions politiques, Téhéran est en ébullition. Aria poursuit ses études, affine sa vive intelligence, sa répartie, sa conscience sociale, démontrant une force de caractère et une opiniâtreté de plus en plus évidentes. Elle se fait poussé par sa "Mana" ( surnom maternel donné à Fereshteh) à aller enseigner l'écriture et la lecture aux petites filles d'une famille pauvre, les Shirazi, dont elle découvrira que leur religion est très mal vue par les iraniens et sans connaitre le lourd secret que porte la mère de cette famille. Mme Shirazi est la troisième femme marquante dans la vie d'Aria.

Je me rappelle une photographie tirée du National Geographic qui illustrait en première page une jeune femme afgane aux superbes yeux verts pommes, un voile léger sur la tête. Visiblement pauvre, elle semblait néanmoins avoir une vielle âme et semblait nous transpercer de ses iris anormalement pâles. Je ne peux m'empêcher de penser à Aria de cette manière: une sorte de force de la nature que l'on peut voir à travers ses yeux.

Ce roman n'est pas seulement le récit d'Aria, élément central et réunificateur pour les autres personnages, mais une fresque sociale. On aura donc aussi le point de vue de plusieurs personnages tels que Berhouz, modeste chauffeur et papa d'Aria, si gentil et patient, qui est néanmoins homosexuel, bien que marier. Une orientation sexuelle illégale. On suivra justement sa rencontre et relation avec le beau capitaine Rameen, cultivé et nanti, porteur d'idéaux, mais réduit à la réclusion. On suivra Kamran, voisin d'Aria durant l'enfance, à la lèvre déformée, créateur de bracelet, amoureux d'Aria, qui va tendre vers de mauvaises fréquentations, des activités illégales et finalement adhérer à un groupe armé semant la peur dans un Téhéran radicalisé. Nous suivrons Fereshteh et sa famille, anciennement zoroastriens , religion païenne, une famille qui s'est convertie et a connu son lot de problèmes, dont Fereshteh est l'aînée et la responsable. Tous ces personnages semblaient n'avoir en commun qu'un lien plus ou moins proche avec Aria, mais au final, ils convergent tous les uns vers les autres, au fur et à mesure que s'enchainent les évènements menant à la révolution.

C'est un roman très complet, sur un pan d'Histoire très complexe, dont le langage même est parfois difficile à suivre. En effet, les diverses factions, religions, groupes, mentalités, titres et appellations sont typiques ou propres à l'Iran et son ancienne affiliation à l'Empire Perse. Beaucoup de mots ne sont pas familiers à nos oreilles occidentales. Néanmoins, il est très intéressant de plonger dans cette ville animée, colorée, cosmopolite et extrêmement vieille, alors que les passions sont exacerbées, les inégalités criantes et les enjeux nombreux. C'est dans ce contexte hautement tourmenté que prend place l'histoire de la petite fille aux yeux bleus. À travers ses yeux, c'est aussi la beauté, l'exotisme et la culture iranienne qui prend vie.

Il se dégage beaucoup de poésie dans le texte de Nazanine Hozar, malgré quelques petites difficulté de lecture, souvent tributaire d'un manque de détail sur certaines spécificités locales ou quelques formes étranges dans le dialogue. C'est néanmoins un beau roman, qui séduit par ses paysages, sa culture riche et le tumulte de la ville. Aria, loin d'être faible, endosse le rôle principal avec majesté. De plus, au-delà de la fenêtre sur cette région du mal mal connue, on y parle aussi de l'importance de l'éducation des filles. Le roman transpire le féminisme, grâce à des femmes variées, toutes issues de contextes différents, de castes différentes et luttant toutes à leur manière contre l’oppression de plus en plus manifeste à leur endroit ou, au contraire, à survivre au mal qu'on leur a fait.

Il y a donc beaucoup de dimensions dans ce roman, qu'elle soit historique, psychologique, ethnologique, sociologique, sociale ou théologique. Hozar amalgame beaucoup d'éléments et le fait bien. C'est merveilleux de voir des romans nous mener dans cet Iran dynamique qu'on ne connait pas vraiment, et de remonter à certaines de ses sources.Cette historie m'aurait fait voyager et m'aura porté à revoir mes propres jugements. Il m'aura fait rire et aura su m'attendrir, tout en m'ayant fait ressentir l'indignation et l'injustice. Un premier roman humain, exotique et touchant.

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Commentaire ajouté par francesca21 2021-01-06T18:57:52+01:00
Aria

Ce livre nous fait partager la vie foisonnante de Téhéran entourée de montagnes majestueuses, son Bazar coloré, ses quartiers pauvres, ses classes sociales si antagonistes et ses religions variées avant que n'éclate la révolution khomeyniste en 1979 qui plonge le pays sous une chappe de plomb. Les différents personnages, Aria, l'héroïne, ses trois mères successives, ses amis, ses connaissances sont des êtres de chair et de sang auxquels on s'attache vraiment et qui dessinent une fresque humaine et sociale passionnante de l'Iran des années 50 aux années 80.

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Commentaire ajouté par kymmy38 2021-04-24T13:13:46+02:00
Aria

Un bon roman qui nous fait découvrir la vie à Téhéran des années 50 jusqu'à l'arrivée des Gardiens de la Révolution dans les années 80. Aria, est le fil conducteur de l'histoire, de sa naissance ou elle est abandonnée car elle a les yeux bleus jusqu'au 2 ans de son enfant, on voit apparaitre une société en pleine mutation qui crois que tout ira mieux grâce à l'arrivée au pouvoir de l'ayatollah Khomeini.

J'ai parfois trouvé le récit un peu décousu, car on passe d'un personnage à l'autre ou d'un chapitre à l'autre sans vraiment de raisons.

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Commentaire ajouté par Marie-Helene-7 2022-04-01T20:30:46+02:00
Aria

Cette véritable saga nous offre une vision de l’Histoire de l’Iran à travers la trajectoire d’Aria, bébé abandonné, qui va devenir une femme forte et indépendante dans un pays qui, au contraire, s’effondre, avec le renversement du Shah, le retour de Khomeini depuis l'exil, la montée en puissance des Mollahs et de l’intégrisme, l’intolérance des autres religions... Une révolution islamique vue à travers les yeux de l'héroïne, et les répercussions sur sa vie, sur celle de ses proches. Un roman d’amitié, d’amour, de quête de ses origines, et de secrets avec leurs dangers... inhérents… et, comme la vie ressemble à un conte de fées (dont on sait qu’ils peuvent aussi finir tragiquement), notre protagoniste va rencontrer des adversaires et des alliées, une marâtre cruelle, une marraine bienveillante, et une bienfaitrice de l’ombre. Trois figures qui rappellent aussi les Parques qui tissent les fils de nos destinées... Ces oppositions et protections, ses yeux clairs qui la distinguent et la rendent inquiétante, lui confèrent une force unique, remarquable dans sa différence. Aria la bien nommée, qui fait entendre sa voix solitaire et singulière, puisqu’un aria dans un opéra est, au bout du compte, un « solo » fait pour exprimer « toutes les douleurs, tous les amours du monde »... Qui fera la rencontre de son Hamlet (même si c’est un prénom courant en arménien, traditionnellement attaché à des hommes doux et patients, comment ne pas penser à celui de Shakespeare... pour quelle noble vengeance ?), non sans déchirement.

Une écriture ciselée, délicate comme un bijou précieux, se met au service de cet ouvrage superbe, de cette épopée époustouflante. Un premier roman très réussi, qui n’est pas sans faire écho à de – trop – nombreuses situations actuelles. À lire absolument.

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